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Repérage du patient fumeur et accompagnement au sevrage tabagique à l’officine (FC)

DPC

La stratégie de prise en charge du sevrage tabagique a évolué à plusieurs reprises durant les 20 dernières années. La médication prescrite hors TSN est quasi-inexistante aujourd'hui. La prise en charge se concentre sur des méthodologies d'accompagnement et l'aide des traitements de substitution nicotinique. Dans un contexte où les patients viennent toujours plus spontanément solliciter leur pharmacie pour demander une prise en charge efficace, que peut proposer la pharmacie d'officine ? Cette formation a pour objectif de transmettre les clés et outils nécessaires aux pharmaciens d’officine pour repérer et accompagner dans la durée les patients qui souhaitent arrêter de fumer. Savoir reconnaître les étapes du changement chez le patient est également primordial. Ensuite, peut venir le temps d'un entretien organisé selon les bonnes pratiques de pharmacie clinique. D'abord un entretien d'initiation du sevrage, avec quelle posture, suivant quelle méthodologie, poursuivant quels objectifs ? Au travers de cas cliniques pratiques et d'explications concrètes, nos intervenants spécialistes décortiquent des exemples et partagent leur précieuse expérience. La formation présente également la méthodologie et la posture à adopter pour réaliser des entretiens de suivi. Parmi, les cas cliniques présentés et simulés, la méthodologie de l'entretien motivationnel est expliquée. Toutes ces étapes de suivi des patients sont présentées après un tour d'horizon solide et pertinent sur le tabagisme, ses facteurs favorisants, ses impacts et les effets de son sevrage. Toutes ces informations sont autant de bagages qui permettront à l'apprenant de mieux comprendre son patient, mieux analyser les risques, mieux adapter ses propositions, sa posture et son discours. Objectifs généraux : Comprendre les facteurs étiologiques de l'addiction Connaître les enjeux délétères du tabac et bénéfiques de son arrêt Repérer les patients fumeurs à l'officine Connaître les bases des méthodologies d’accompagnement au sevrage tabagique reconnues Connaître les principaux outils thérapeutiques et identifier leur intérêt spécifique dans les différents aspects de la dépendance pour un patient donné Savoir faire un bilan pour initier un accompagnement Savoir mener et maintenir le suivi personnalisé d’un accompagnement Savoir évaluer et modifier sa pratique professionnelle en regard des recommandations de bonnes pratiques

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Psoriasis : conseils, orientation et accompagnement à l’officine (FC)

DPC

Le psoriasis est une maladie souvent bénigne. Néanmoins, dans 20% des cas, l’atteinte cutanée peut être plus étendue et présenter des signes de gravité. Il peut également être associé à des douleurs articulaires dans le rhumatisme psoriasique ou l’arthrite psoriasique. Les lésions cutanées caractéristiques du psoriasis peuvent présenter différents aspects, qui permettent de définir le type de psoriasis : psoriasis en plaques, en gouttes, pustuleux, exsudatif, érythrodermique. Le psoriasis entraîne un fort retentissement sur la qualité de vie des patients, cette pathologie évoluant vers une forme chronique, associant des exacerbations, entrecoupées de rémissions plus ou moins complètes. Cette formation rappelle les notions essentielles concernant la physiopathologie, le diagnostic et l’évaluation de l’impact de la maladie. Un médecin dermatologue spécialiste du psoriasis explique également comment se font les choix de prise en charge tout au long du parcours du patient. Plusieurs types de traitements sont utilisés pour soulager les symptômes du psoriasis et améliorer la qualité de vie des patients : des traitements pharmacologiques et non pharmacologiques, locaux ou généraux et des biothérapies. La formation aborde également la place de la photothérapie dans la stratégie de prise en charge. Des notions de base sur les biosimilaires sont également rappelées.  L’accompagnement des patients est essentiel pour rassurer les patients et leur prodiguer les principaux conseils. Cette formation reprend les bases de l’analyse d’ordonnance et des conseils minimaux à rappeler lors d’une délivrance, dans le cadre spécifique du psoriasis. Elle va également plus loin en rappelant comment organiser l’accompagnement pharmaceutique d’un patient selon les bonnes pratiques de la pharmacie clinique. Toutes ces notions théoriques sont expliquées et illustrées par de nombreux cas concrets, des délivrances d’ordonnance, des bilans de médication et des entretiens de suivi. Les outils et conseils les plus pertinents dans le cadre de l’exercice officinal sont présentés dans cette formation afin de permettre une mise en pratique rapide et efficace. Objectifs généraux : Comprendre le psoriasis, son impact et sa prise en charge Sécuriser la délivrance et l’usage des traitements locaux et généraux du psoriasis Savoir conseiller le patient sur les soins dermocosmétiques et les mesures hygiéno-diététiques, en complément des traitements du psoriasis Proposer des plans pharmaceutiques personnalisés au patient atteint de psoriasis Savoir repérer les signes d’alerte et orienter le patient vers le professionnel adapté Accompagner le patient atteint de psoriasis tout au long de son parcours de soins, en lien avec les autres professionnels de santé

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Obésité : repérage, prévention et accompagnement à l’officine (FC)

DPC

En France, plus de la moitié de la population adulte est en surpoids dont 17% en situation d’obésité. La lutte contre l’obésité et la dénutrition passe par la promotion de la santé permettant d’amener des comportements favorables à la santé sur l’alimentation saine et l’activité physique régulière. La promotion à la santé est  également un élément de lutte efficace contre les maladies cardiovasculaires, les cancers, d’autres maladies chroniques, dont les affections de longue durée à travers par exemple l’activité physique adaptée. En France, en 2018, on estime à 2 millions le nombre d’individus souffrant de dénutrition.  La prévalence de la dénutrition augmente avec l’âge. Elle contribue à la morbidité. Les enjeux de santé publique relatifs à l’obésité et à la dénutrition sont nombreux et concernent la formation de l’ensemble des professionnels de santé. Les objectifs globaux de cette formation sont d'améliorer le repérage des facteurs de risque de pathologies en lien avec la nutrition et d'identifier les clés simples dans l'accompagnement des personnes présentant des troubles nutritionnels afin d'améliorer leur quotidien et de préserver leur santé. L’objectif est également d’actualiser les connaissances sur l’éducation thérapeutique du patient, l’entretien motivationnel en matière de changement de comportement alimentaire, pour l’aider à s’approprier les enjeux de santé publique relatifs à la prévention/lutte contre l’obésité. Elle s’inscrit dans les stratégies gouvernementales en santé et vise à diffuser les recommandations de bonnes pratiques françaises et internationales dans un format accessible et concret au plus proche de la pratique des soignants (cas cliniques). Objectifs généraux : Connaître les risques pour la santé de l’obésité Informer, conseiller et orienter les patients en situation d’obésité tout au long de leur parcours de soins Contribuer au bon usage des traitements pharmacologiques de l’obésité Assurer, en lien avec les autres professionnels de santé, l’accompagnement des patients en situation d’obésité, et ayant recours à une chirurgie bariatrique

Préparateur en pharmacie

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Promouvoir la vaccination à l’officine (FC)

DPC

La vaccination est devenue un pilier incontournable de l'officine ces dernières années, avec la possibilité pour la majorité des patients adultes de se faire vacciner en pharmacie d’officine en 2022. Cette formation destinée aux préparateurs en pharmacie a pour objectif de fournir un contenu de référence sur les bonnes pratiques de réalisation et de communication concernant les vaccins. En mettant l'accent sur les bases essentielles, les participants acquièrent les connaissances nécessaires pour argumenter avec assurance sur chaque vaccin recommandé, en comprenant leur composition, leur mode d'action et les pathologies qu'ils préviennent. La formation se concentre également sur l'art de la communication efficace, en abordant différents profils de patients et en proposant des stratégies pour informer et convaincre les personnes hésitantes. Ainsi, les équipes officinales sont mieux préparées pour jouer un rôle clé dans le succès des campagnes de vaccination et pour contribuer activement à la santé publique. Objectifs généraux : Informer sur la vaccination Rassurer et convaincre les hésitants Identifier les patients chez qui une vaccination est recommandée Connaître les différents types de vaccins Connaître le calendrier vaccinal et être à l'aise avec les recommandations vaccinales

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Mixte

La prise en charge infirmière des patients en post opératoire (RAAC) (FC)

DPC

Les sorties d’hospitalisation après chirurgie sont de plus en plus précoces et des dispositifs spécifiques se développent ou apparaissent. La chirurgie ambulatoire en France est définie comme une chirurgie programmée suivie d’une sortie le jour même de l’intervention. Elle est un enjeu majeur de l’évolution de l’offre de soins et un axe fort de la stratégie nationale de santé. Cette évolution des pratiques s’inscrit comme une vraie démarche qualité pour nos patients, mais aussi pour les professionnels et les établissements de soins. La chirurgie ambulatoire a fait l’objet de recommandations par la Société Française d’Anesthésie Réanimation dès 2009, puis par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2012 et 2013. La Récupération Améliorée Après Chirurgie (RAAC) est une approche globale ayant pour objectif principal de favoriser le retour à l’autonomie du patient, le plus précocement possible. La stratégie nationale de Santé Publique 2018-2022 vient soutenir l’organisation du système de santé et indique la nécessité de « poursuivre le virage ambulatoire et développer les alternatives à l’hospitalisation conventionnelle ». Cette volonté implique des changements conséquents dans les processus pré- per- et post-opératoires. Ces nouvelles modalités organisationnelles chirurgicales, centrées sur le patient et reconnaissant ce dernier comme l’acteur principal de sa propre prise en charge, conduisent à une réduction des complications post opératoires, notamment infectieuses, une durée d’hospitalisation plus courte, et à une meilleure satisfaction des patients. Elles reposent sur un processus de coordination rigoureux des acteurs hospitaliers et de ville, de la gestion des flux et d’harmonisation des pratiques. De ce fait, les infirmiers à domicile vont devoir faire face à un afflux de patients en période post opératoire immédiate impliquant un renforcement de connaissances et de compétences sur des points précis. En effet, ces nouvelles modalités organisationnelles de la chirurgie entraînent des surveillances spécifiques jusqu’alors situées la plupart du temps en dehors du champ des soins infirmiers à domicile : risques immédiats liés à l’anesthésie (nausées et vomissements, vigilance, fonctions cognitives), risques immédiats liés à la chirurgie (infectieux, hémorragique, thromboembolique), maîtrise de la douleur, spécificités chez les personnes âgées et les enfants. Ces nouvelles organisations nécessitent d’envisager le parcours de soins du patient entre la ville et l’hôpital pour garantir la continuité, l’accessibilité, la qualité, la sécurité et l’efficience de la prise en charge du patient. Ces nouveaux rôles exigent une mise à jour et un développement des compétences infirmières. Les objectifs principaux de cette formation visent à permettre de comprendre les enjeux de l'évolution de notre système de santé, d’améliorer l’efficience du parcours de soins du patient par des soins et surveillances infirmiers adaptés et de sécuriser la période postopératoire immédiate par une surveillance des risques spécifiques et par une coordination efficiente. Objectifs généraux : Connaître les différentes pathologies permettant l’accès au programme RAAC Permettre aux infirmiers de mieux appréhender les origines, les concepts et les enjeux de la RAAC Sécuriser la période postopératoire immédiate par une surveillance des risques spécifiques Renforcer la coordination des soins entre ville et hôpital Clarifier le positionnement de l’IDEL dans le parcours de soins RAAC Connaître l’existence des différents modes de surveillances post-opératoire Améliorer l’efficience du parcours de soins du patient par des soins et des surveillances adaptés avant et après la sortie de l’hôpital

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Rôle infirmier face au risque cardiovasculaire chez la femme (FC)

DPC

Les maladies cardiovasculaires restent la deuxième cause de mortalité en France avec plus de 140 000 décès par an. Elles constituent la première cause de décès chez les femmes. Le risque cardiovasculaire est multifactoriel, ouvrant sur de multiples leviers de prévention sur les déterminants modifiables. Cela concerne le mode de vie, les facteurs de risque métaboliques associés et les facteurs personnels. L'infirmier à domicile est un acteur de soin de proximité et souvent le premier maillon du parcours de soin. Son approche globale du patient et l’analyse personnalisée du risque lui permet de personnaliser les modalités de stratégie thérapeutique dans une collaboration pluriprofessionnelles de proximité. Cependant, une attention particulière est portée au risque cardiovasculaire des femmes suite à des signaux d’évolution défavorable sur le risque d’infarctus du myocarde et d’ AVC chez les femmes jeunes. En effet, alors que l'incidence de l'hospitalisation des hommes pour infarctus du myocarde s'est fortement réduite en quelques années, celle des femmes a progressé. L'observatoire du cœur des français dans son étude de 2023 évoque deux principales raisons: la dégradation de l'hygiène de vie des femmes depuis plusieurs années ainsi que la méconnaissance des symptômes spécifiques de la pathologie cardiaque au féminin notamment les nausées, l'essoufflement ou l'asthénie. Objectifs généraux : Identifier dans chaque situation les facteurs de risques Proposer un plan de soin personnalisé en collaboration avec le médecin traitant et/ou le cardiologue Répondre de manière pluri-professionnelles aux questions d'éducation en santé dans le cadre de la prévention des risques cardio-vasculaires chez la femme Exposer les approches pluri-professionnelles innovantes notamment dans les maisons de santé Définir les contours de l'approche de l'IPA dans le parcours de soin Les objectifs de l'action s’inscrivent dans la stratégie nationale de santé (SNS) 2018-2022 et le Plan national de santé publique « Priorité prévention » qui affirment la priorité à la promotion de la santé et la prévention, à l’action sur les déterminants socio-environnementaux et les facteurs de risque, et à la lutte contre les inégalités de santé.

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Mixte

Surveillance et suivi des patients souffrant de pathologies cardiaques - Risques liés aux anticoagulants (FC)

DPC

Les maladies cardiovasculaires (Infarctus, insuffisance cardiaque, maladie coronarienne, hypertension artérielle, trouble du rythme, risque thrombo-embolique) se situent en France au 2ème rang des causes de mortalité après les tumeurs (Ministère de la Santé, 2023), avec environ 140 000 morts par an. Ces pathologies nécessitent souvent la prise d’anticoagulants, des médicaments associés à des risques particuliers : accidents hémorragiques au premier rang des accidents iatrogènes et responsables de nombreuses hospitalisations, nouveaux anticoagulants oraux associés à moins de risques, mais pour lesquels nous ne disposons pas toujours d’antidote. La prévention des risques liés aux anticoagulants et la prise en charge des patients souffrant de pathologies cardiovasculaires constituent un enjeu de Santé Publique inscrit dans la stratégie nationale de Santé Publique 2018-2022. La place de l’infirmier.e est primordiale, son rôle est multiple. Toutes les dimensions des soins infirmiers sont sollicitées : le dépistage des risques d'apparition d’une pathologie cardiaque ; ou de son aggravation, l’éducation (en santé ou thérapeutique), et la prévention. De plus, afin de sécuriser le parcours du patient, l’infirmier.e travaille en coordination avec différents professionnels de santé assurant ainsi la traçabilité, garant d’une qualité de soins. Objectifs généraux : Connaître les principales pathologies cardio-vasculaires dont celles nécessitant la prise d’un anticoagulant Améliorer l’efficience de la prise en charge des patients souffrant de pathologies cardiaques Surveiller des patients sous héparine, AVK, AOD en collaboration avec le médecin référent Développer une démarche clinique de surveillance des personnes souffrant de pathologies cardiaques et assurer une traçabilité permettant une coordination interdisciplinaire Eduquer le patient à l’auto-surveillance de la survenue des signes d’alerte hémorragiques lui permettant d’agir et d’alerter Sécuriser les parcours de soins.

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Le rôle infirmier dans la iatrogénie médicamenteuse (FC)

DPC

Le bon usage du médicament est un enjeu majeur de santé publique. Il peut être défini simplement comme l’utilisation du bon médicament, à la bonne dose, pendant la bonne durée et pour le bon patient. Les accidents liés à un mauvais usage du médicament occasionnent chaque année 10 000 décès, et plus de 130 000 hospitalisations, avec une prévalence élevée de personnes âgées, plus vulnérables à ce genre de problématique. Les causes d’incident lié à un médicament (mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect du traitement prescrit, interaction entre plusieurs principes actifs...) sont multiples et leurs conséquences parfois importantes. Dans 45 à 70 % des cas, ces accidents seraient évitables. La lutte contre la iatrogénie concerne tous les acteurs qui prescrivent les médicaments, les dispensent ou accompagnent les patients. Par ailleurs, la convention nationale des infirmiers met l’accent sur le rôle de ces derniers, notamment vis à vis de la prévention, de l’éducation et de la promotion de la santé. La surveillance médicamenteuse, déjà très largement assurée par les infirmiers, se doit ainsi d’être renforcée et accompagnée par le biais de la formation. Dans leur pratique quotidienne, les infirmiers sont le plus souvent confrontés aux médicaments suivants : les antihypertenseurs, les benzodiazépines, les antidiabétiques oraux, les opioïdes, ainsi qu'à la polymédication du sujet âgé. L’objectif global de cette formation est de favoriser l’appropriation des bonnes pratiques relatives au bon usage par chaque professionnel concerné, et contribuer à la qualité et à la sécurité des prises en charge. Objectifs généraux : Comprendre le risque iatrogénique et les interactions médicamenteuses Identifier les risques liés à la polymédication Identifier les causes et les facteurs de risque d’incidents iatrogènes médicamenteux Connaître les médicaments le plus souvent incriminés Mettre en place des mesures de prévention du risque iatrogène et des indicateurs de suivi Éduquer le patient sur le risque iatrogène Identifier et prendre en charge les signes cliniques des effets iatrogènes Coordonner le risque iatrogénique avec les autres professionnels de santé

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La télésanté dans les soins infirmiers (FC)

DPC

La terminologie télésanté comprend la télémédecine regroupant les activités médicales à distance et le télésoin mettant en rapport un patient avec un ou plusieurs professionnels de santé. Le télésoin est un moyen d’amélioration d’accès au soin, là où il y a des renoncements aux avis spécialisés, des ruptures de soins ou des délais d’attente incongrus. Elle est également un moyen d’éviter, pour les patients, des déplacements inutiles ou un recours aux urgences surtout dans les déserts médicaux. Elle favorise la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé dans le cadre du parcours de soins du patient et assure l’égalité des chances face à la maladie. Depuis 2011, la télémédecine fait l’objet d’une stratégie nationale de déploiement avec l’intégration au droit commun du remboursement des actes de téléexpertise par l’Assurance Maladie (septembre 2018) et du télésoin (août 2019-2023). La pandémie de la Covid-19 a fait accélérer son utilisation. La téléconsultation a été retenue, par les autorités publiques, comme une possibilité alternative de prise en charge des patients, car elle permet de désengorger les hôpitaux et de limiter la propagation du virus. L'avenant 6, puis l'avenant 9 de la convention infirmière reconnaissent l’implication des infirmier.es dans la réalisation de la téléconsultation en collaboration avec le médecin. Depuis le 1er janvier 2020, de nouveaux tarifs pour les différents actes de téléconsultation sont applicables pour tous les professionnels de santé médicaux et paramédicaux. Les questions sur le sujet sont nombreuses, car la téléconsultation à domicile est en perpétuelle mouvement. L’évolution des compétences des professionnels de santé se doit d’être accompagnée par le biais de la formation. En effet, cela change les rapports habituels entretenus avec les patients à la fois en termes de relation avec le patient et en termes d’organisation. L’objectif global de cette formation est de favoriser l’appropriation des bonnes pratiques par chaque professionnel concerné et contribuer ainsi à la qualité et à la sécurité des prises en charge impliquant des actes de télémédecine. Objectifs généraux : Connaître les différents actes de télémédecine et activités de télésoin Connaître les rôles et responsabilités des différents acteurs en télésanté Appréhender les modalités de construction d’un projet médical de télésanté comprenant le choix d’outils adaptés et sécurisés Favoriser l’intégration de la télésanté dans sa pratique Connaître et respecter les exigences professionnelles et légales concernant les données de santé des patients Connaître et utiliser les outils numériques appropriés de communication en santé

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Rôle infirmier auprès des patients atteints d’un cancer du sein (FC)

DPC

En 2018, on estimait à 18,1 millions de personnes diagnostiquées porteuses d’un cancer. Ces dernières décennies, les thérapeutiques ont fortement évolué et ont permis d’augmenter la survie des patients. La connaissance de la physiopathologie du cancer du sein, des traitements de chimiothérapie conventionnelle, d’immunothérapie et d’anticorps monoclonaux sont essentiels afin de mieux appréhender la surveillance clinique. Quel que soit l’âge du patient, la préoccupation des spécialistes est d'optimiser les stratégies thérapeutiques afin de guérir encore plus, tout en œuvrant à réduire au maximum les séquelles du cancer du sein et de ses traitements, via la diffusion des innovations et la désescalade thérapeutique, ainsi que le suivi à long terme des patients après cancer. De nombreuses recommandations sont proposées par l’HAS, la SF2H, ainsi que des propositions d’outils structurant le parcours de soins personnalisé du patient (diagnostic d’annonce, RCP..). À domicile, les infirmiers prennent de plus en plus en charge des patients atteints du cancer du sein. Cette formation permet de comprendre le parcours personnalisé du patient atteint de cancer du sein et de répondre à ses besoins ainsi qu’ à ceux des aidants de façon sécuritaire et coordonnée. Les réflexions porteront sur la clinique, les thérapeutiques, la relation soignant/soigné/famille ainsi que sur des situations éthiques. L’objectif de cette formation est d’actualiser ses connaissances sur le cancer du sein,  les thérapeutiques spécifiques, les soins, les réactions face à l’annonce, et les outils structurant la prise en charge au domicile. Objectifs généraux : Actualiser ses connaissances en oncologie, les enjeux et perspectives de prise en soin Connaître les différents traitements avec leurs mécanismes d’action, la prévention et la gestion des effets secondaires Comprendre et optimiser la coordination du parcours personnalisé de soins Comprendre l’impact psychosocial du cancer et savoir quel accompagnement proposer en fonction de leurs besoins Suivre le patient atteint de cancer du sein Prévenir, surveiller et gérer les effets indésirables des traitements Informer et éduquer le patient