Contexte et enjeux En France, on estime qu'une femme sur dix est touchée par l'endométriose, soit entre 2,1 et 4,2 millions de femmes. La maladie entraîne très souvent des douleurs pelviennes persistantes, la détérioration de la qualité de vie et des problèmes d'infertilité. Le diagnostic de la maladie prend en moyenne sept ans, retardant ainsi le début des traitements. L'endométriose constitue un défi majeur sur le plan médico-économique, étant l'une des principales causes d'absentéisme scolaire et professionnel. Dans la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, publiée en février 2022, Olivier Véran déclare que « les douleurs menstruelles ne sont pas une fatalité, et l’endométriose n’est pas dans la tête : c’est une maladie à part entière, qui nécessite une réponse adaptée. C’est là tout le message de cette stratégie nationale de lutte contre l’endométriose ». Elle vise à renforcer la sensibilisation et la formation des professionnels, à réduire le délai du diagnostic et à améliorer la qualité de vie des patientes. Cette initiative répond à l'importance cruciale de former les professionnels de la santé qui jouent joue un rôle capital dans l'amélioration de la prise en charge des patientes, en favorisant le diagnostic précoce, la gestion des symptômes et la proposition de parcours de soins global et adapté. À la fin de la formation, les apprenants seront capables de prendre en charge les douleurs liées à l’endométriose en kinésithérapie. Cette formation s'appuie sur les récentes recommandations de bonnes pratiques émises par la HAS. Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes :

Connaître les bases de l’épidémiologie de l’endométriose

Être capable d’interroger une patiente atteinte d’endométriose

Maîtriser les différents types de traitements, notamment la prise en charge kinésithérapique des douleurs liées à l’endométriose

Connaître la conduite à tenir face à une patiente atteinte d’endométriose