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Médecin Généraliste
Mixte
Repérage, accompagnement et prise en charge des pratiques addictives - EPP
DPC
Contexte et enjeux Le rôle du médecin généraliste est crucial dans la gestion des problèmes liés aux addictions, notamment en ce qui concerne l'alcool. La fréquence des consommations et les conséquences médicales et sociales qui en découlent justifient l'implication des professionnels de santé de première ligne dans la prévention et la détection précoce des risques d'addiction. En tant qu'acteur essentiel du système de santé, le médecin généraliste est chargé de suivre les patients souffrant de diverses addictions, parfois en collaboration avec des spécialistes, tout au long de leur parcours de soins. Les comportements addictifs continuent d'avoir de graves répercussions sur la santé et la société, engendrant des maladies, des handicaps, des suicides, de la violence, de l'isolement et de la précarité. Selon l'Institut national de veille sanitaire, l'alcool serait responsable de 49 000 décès par an et reste la principale cause de mortalité après le tabac. Cette action vise à améliorer les pratiques en médecine générale sur l’identification des comportements à risque et l’intervention rapide afin de prévenir l'apparition de comportements addictifs. Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations · Identifier les raisons des écarts constatés · Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables · Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations · Identifier les raisons des écarts constatés · Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables · Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations · Identifier les raisons des écarts constatés · Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables · Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions
Médecin Généraliste
E-learning
Repérage, accompagnement et prise en charge des pratiques addictives - FC
DPC
Contexte et enjeux Le rôle du médecin généraliste est crucial dans la gestion des problèmes liés aux addictions, notamment en ce qui concerne l'alcool. La fréquence des consommations et les conséquences médicales et sociales qui en découlent justifient l'implication des professionnels de santé de première ligne dans la prévention et la détection précoce des risques d'addiction. En tant qu'acteur essentiel du système de santé, le médecin généraliste est chargé de suivre les patients souffrant de diverses addictions, parfois en collaboration avec des spécialistes, tout au long de leur parcours de soins. Les comportements addictifs continuent d'avoir de graves répercussions sur la santé et la société, engendrant des maladies, des handicaps, des suicides, de la violence, de l'isolement et de la précarité. Selon l'Institut national de veille sanitaire, l'alcool serait responsable de 49 000 décès par an et reste la principale cause de mortalité après le tabac. Cette action vise à fournir aux médecins les outils nécessaires pour identifier les comportements à risque en médecine générale et intervenir rapidement afin de prévenir l'apparition de comportements addictifs. Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : • Clarifier les fondements de l'addictologie en énonçant les concepts essentiels • Maîtriser la prise en charge d'un trouble de l'usage d'alcool avec ou sans pathologie duelle • Effectuer un travail de prévention
Cardiologue
E-learning
La prise en charge du risque cardiovasculaire du patient hypertendu - FC
DPC
Contexte et enjeux En France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité. Chez les femmes et les personnes âgées, elles correspondent à la première cause de mortalité. Par ailleurs, ces maladies entraînent une prise en charge massive de la part de l’Assurance Maladie : 5 millions de personnes en affection longue et 10 millions de personnes en prévention. C’est pourquoi, on estime que 10 % des séjours hospitaliers en sont la cause. Le risque cardiovasculaire est multifactoriel. Il est en effet lié au mode de vie, à savoir l’alimentation, le manque d’activité physique et la sédentarité, le tabagisme, ou encore l’alcool. Mais il est également du aux facteurs de risques métaboliques, dont font partie l’hypertension artérielle. Enfin, elle est amplifié par l'existence de risques psychosociaux pour une personne. En prenant en considération ces facteurs, les spécialistes des maladies cardiovasculaires ont la possibilité de réaliser un bilan personnalisé ayant pour but de mettre en place une prise en charge appropriée en fonction de la situation de chaque patient. Dans l’éventualité d’un cumul de pluri-morbidité, la stratégie thérapeutique envisagée peut se doubler d'une intervention sur le mode de vie et un traitement pharmacologique polymédicamenteux. En cohérence avec la Plan national de santé publique intitulé « Priorité prévention », la formation se concentre sur l’évaluation et la prise en charge de l’hypertension artérielle, la mise en place d’un plan de santé personnalisé pour limiter les effets de ces risques déjà à l’œuvre chez certains patients, et la sensibilisation des médecins cardiovasculaires à la prévention des maladies cardiovasculaires chez les jeunes femmes. Dans une première partie, la formation expose la manière d’effectuer une évaluation de l’HTA au travers de deux cas cliniques distincts, l’un modéré, l’autre élevé. Deux outils d'évaluation sont mobilisés dans ces cas : les échelles SCORE 2 et la méthode Framingham. Enfin, il s’agit dans cette formation de travailler sur la prise en charge le patient hypertendu en revenant sur les cas cliniques évoqués en début de formation. Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Évaluer le risque cardiovasculaire du patient hypertendu · Appréhender l’hypertension artérielle essentielle et secondaire · Actualiser ses connaissances en matière de tabagisme et de sevrage · Approfondir des notions sur le patient multi-risques · Connaître les spécificités du risque cardiovasculaire chez les femmes · Savoir prendre en charge la symptomatologie du patient hypertendu
Cardiologue
Mixte
La prise en charge du risque cardiovasculaire du patient hypertendu - EPP
DPC
Contexte et enjeux En France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité. Chez les femmes et les personnes âgées, elles correspondent à la première cause de mortalité. Par ailleurs, ces maladies entraînent une prise en charge massive de la part de l’Assurance Maladie : 5 millions de personnes en affection longue et 10 millions de personnes en prévention. C’est pourquoi, on estime que 10 % des séjours hospitaliers en sont la cause. Le risque cardiovasculaire est multifactoriel. Il est en effet lié au mode de vie, à savoir l’alimentation, le manque d’activité physique et la sédentarité, le tabagisme, ou encore l’alcool. Mais il est également du aux facteurs de risques métaboliques, dont font partie l’hypertension artérielle. Enfin, elle est amplifié par l'existence de risques psychosociaux pour une personne. En prenant en considération ces facteurs, les spécialistes des maladies cardiovasculaires ont la possibilité de réaliser un bilan personnalisé ayant pour but de mettre en place une prise en charge appropriée en fonction de la situation de chaque patient. Dans l’éventualité d’un cumul de pluri-morbidité, la stratégie thérapeutique envisagée peut se doubler d'une intervention sur le mode de vie et un traitement pharmacologique polymédicamenteux. En cohérence avec la Plan national de santé publique intitulé « Priorité prévention », l’action se concentre sur l’évaluation et la prise en charge de l’hypertension artérielle, la mise en place d’un plan de santé personnalisé pour limiter les effets de ces risques déjà à l’œuvre chez certains patients, et la sensibilisation des médecins cardiovasculaires à la prévention des maladies cardiovasculaires chez les jeunes femmes. Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations · Identifier les raisons des écarts constatés · Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables · Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions
Masseur-Kinésithérapeute
Mixte
L’autonomisation du patient adulte en rééducation de la cheville - FC
DPC
Contexte et enjeux Avec près de 6 000 entorses de la cheville par jour tout âge confondu, les pathologies de la cheville constituent un motif consultation courant en traumatologie et en podologie comme en kinésithérapie. Le masseur-kinésithérapeute se trouve de ce fait régulièrement aux côtés de patients en réadaptation fonctionnelle, que cela soit dans le cadre d’un traitement chirurgical ou d’une prise en charge kinésithérapique. Pour la cheville comme pour l’ensemble des pathologies musculosquelettiques, l’autonomisation du patient constitue l’un des principaux objectifs de la rééducation. Ce défi s’applique à l’ensemble des parcours de soins associés aux différentes pathologies de la cheville. Présent dès le diagnostic kinésithérapique, l’accompagnement à l’autogestion et l’auto-rééducation passe par l’éducation thérapeutique et la co-construction du programme de soins avec le patient. Objectifs pédagogiques · Appréhender avec précision les entorses et les instabilités de la cheville · Élaborer un programme de rééducation kinésithérapique sur mesure fondé sur des exercices à pratiquer en autonomie pour le patient · Connaître la prise en charge chirurgicale et former le patient à son auto-rééducation · Maîtriser la kinésiophobie et les inhibitions motrices et éduquer le patient à l'autogestion
Masseur-Kinésithérapeute
Mixte
Promouvoir la bientraitance dans la pratique du soin - EPP (MK)
DPC
Contexte et enjeux Dans un contexte de crise caractérisé par les pénuries de personnel et les pertes de “vocations”, de nombreux signaux nous alertent sur le mal-être grandissant des soignants. Réciproquement, les personnes malades souffrent de l’anonymisation des relations, du creusement des déserts médicaux et du rallongement des délais d’attente. Aussi bien soignés que soignants se plaignent d’un manque d’écoute, de communication et de moyens pour soigner et être soigné. Ces syndromes trouvent leur source dans la nature parfois contradictoire des attentes placées sur le professionnel de santé. Alors que la société réclame de ce dernier une “prise en charge” efficiente, rapide et efficace, les personnes soignées attendent une réelle “prise en soin” : des relations personnalisées, des équipes disponibles, du temps et de l’écoute. Pris en étau entre ses convictions, les moyens dont il dispose, les attentes des personnes soignées et les pressions auxquelles il fait face, le professionnel de santé est désemparé. De cet état émerge un besoin de reconnaissance et de valorisation, mais également de renouvellement du sens de l’engagement chez le professionnel. Pour répondre à cela, le concept de soin doit être redéfini et les attentes des personnes soignées – en particulier les personnes en situation de vulnérabilité – doivent être entendues et comprises. L’enjeu de la “bientraitance” et du “bon soin” est d'agir de sorte à faire présider le respect de l’autre à nos relations. Cette démarche de construction d’une relation d’aide bientraitante doit également être précédée par un travail de connaissance, dépistage et prévention des maltraitances, qu’elles soient de nature personnelle, collective ou institutionnelle. Ce n’est que par l’action conjointe de promotion de la bientraitance et de prévention des maltraitances que pourra se mettre en place une spirale vertueuse permettant aux personnes soignées de bénéficier de soins de qualité et replaçant les personnels soignants aux côtés des personnes en souffrance. Cette formation s’inscrit dans l’orientation nationale #14 intitulée « Promotion de la bientraitance et prévention de la maltraitance dans la pratique du soin et de l’accompagnement ». Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : • Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations • Identifier les raisons des écarts constatés • Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables • Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions
Masseur-Kinésithérapeute
Mixte
Promouvoir la bientraitance dans la pratique du soin - FC (MK)
DPC
Contexte et enjeux Dans un contexte de crise caractérisé par les pénuries de personnel et les pertes de “vocations”, de nombreux signaux nous alertent sur le mal-être grandissant des soignants. Réciproquement, les personnes malades souffrent de l’anonymisation des relations, du creusement des déserts médicaux et du rallongement des délais d’attente. Aussi bien soignés que soignants se plaignent d’un manque d’écoute, de communication et de moyens pour soigner et être soigné. Ces syndromes trouvent leur source dans la nature parfois contradictoire des attentes placées sur le professionnel de santé. Alors que la société réclame de ce dernier une “prise en charge” efficiente, rapide et efficace, les personnes soignées attendent une réelle “prise en soin” : des relations personnalisées, des équipes disponibles, du temps et de l’écoute. Pris en étau entre ses convictions, les moyens dont il dispose, les attentes des personnes soignées et les pressions auxquelles il fait face, le professionnel de santé est désemparé. De cet état émerge un besoin de reconnaissance et de valorisation, mais également de renouvellement du sens de l’engagement chez le professionnel. Pour répondre à cela, le concept de soin doit être redéfini et les attentes des personnes soignées – en particulier les personnes en situation de vulnérabilité – doivent être entendues et comprises. L’enjeu de la “bientraitance” et du “bon soin” est d'agir de sorte à faire présider le respect de l’autre à nos relations. Cette démarche de construction d’une relation d’aide bientraitante doit également être précédée par un travail de connaissance, dépistage et prévention des maltraitances, qu’elles soient de nature personnelle, collective ou institutionnelle. Ce n’est que par l’action conjointe de promotion de la bientraitance et de prévention des maltraitances que pourra se mettre en place une spirale vertueuse permettant aux personnes soignées de bénéficier de soins de qualité et replaçant les personnels soignants aux côtés des personnes en souffrance. Cette formation s’inscrit dans l’orientation nationale #14 intitulée « Promotion de la bientraitance et prévention de la maltraitance dans la pratique du soin et de l’accompagnement ». Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : • Comprendre les phénomènes de maltraitance et les prévenir • Détecter, signaler et réagir face aux situations de maltraitance • Comprendre les liens entre bientraitance et qualité de vie au travail du professionnel de santé exerçant en ville • Adopter une posture bientraitante dans sa pratique quotidienne du soin • Initier une démarche de bientraitance centrée sur les droits de la personne, l'identification de ses besoins spécifiques et le soutien aux accompagnants
Pédiatre
Mixte
Pratique de l’IVG médicamenteuse en ville - EPP (pédiatre)
DPC
Contexte et enjeux Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, en 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France, soit 17 000 de plus qu’en 2021 et environ 7000 de plus qu’en 2019. Ce sont les jeunes femmes entre 20 à 29 ans qui ont le plus recours aux IVG. Ces données statistiques viennent, par ailleurs, appuyer une feuille de route de déclinaison de la Stratégie nationale de santé sexuelle pour les années 2021-2024 ayant été publiée au 1er décembre 2021. Au vu de ces éléments et dans un souci de proposer une action adaptée aux attendus de la Stratégie nationale, il apparaît primordial d’amener les pédiatres à s’interroger sur leurs compétences dans l’accueil et l’accompagnement des jeunes femmes dans leur choix d’interrompre une grossesse non désirée. Aussi, cette évaluation des pratiques professionnelles a-t-elle pour vocation de prendre du recul sur la prise en charge d’une interruption volontaire de grossesse par médicament, pour ce faire cet audit reprend toutes les étapes protocolaires d’une consultation en vue d’une IVG médicamenteuse du temps dédié à l’information au suivi post-IVG. Cette action s’inscrit dans l’orientation nationale #18 intitulée « Promotion, prévention et prise en charge en matière de santé sexuelle ». Objectifs pédagogiques Cette action permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : • Mesurer les écarts entre la pratique du professionnel et les recommandations • Identifier les raisons des écarts constatés • Définir des actions d'amélioration concrètes et mesurables • Établir un échéancier pour la mise en place du plan d’actions
Sage-Femme, Gynécologue, Médecin Généraliste, Pédiatre
E-learning
Pratique de l’IVG médicamenteuse en ville - FC (MG / gynéco/ SF / pédiatre)
DPC
Contexte et enjeux Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, en 2022, 234 300 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été enregistrées en France, soit 17 000 de plus qu’en 2021 et environ 7000 de plus qu’en 2019. Ce sont les jeunes femmes entre 20 à 29 ans qui ont le plus recours aux IVG. Ces données statistiques viennent, par ailleurs, appuyer une feuille de route de déclinaison de la Stratégie nationale de santé sexuelle pour les années 2021-2024 ayant été publiée au 1er décembre 2021. Au vu de ces éléments et dans un souci de proposer une formation adaptée aux attendus de la Stratégie nationale, il apparaît primordial d’amener les professionnels de santé à acquérir des compétences dans l’accueil et l’accompagnement des femmes dans leur choix d’interrompre une grossesse non désirée. Aussi, cette formation a-t-elle pour vocation de former les professionnels de santé à la prise en charge d’une interruption volontaire de grossesse par médicament, pour ce faire la formation aborde la réglementation, les modalités pratiques de l’IVG médicamenteuse, ainsi que l’ensemble des indications et contre-indications. Cette formation s’inscrit dans l’orientation nationale #18 intitulée « Promotion, prévention et prise en charge en matière de santé sexuelle ». Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : • Connaître la législation française en matière d’IVG médicamenteuse • Appréhender les modalités pratiques d’une consultation (en présentiel et téléconsultation) d’IVG médicamenteuse • Maîtriser les protocoles de délivrance et de prescription du médicament • Connaître le processus d’une IVG médicamenteuse en ville et l’ensemble des cas particuliers pouvant être rencontrés • Savoir gérer les effets secondaires, les complications et les difficultés diagnostiques • Réaliser un suivi post-IVG : suivi clinique et proposition d’une contraception
Cardiologue
E-learning
La prise en charge de l’obésité par le médecin vasculaire - FC
DPC
Contexte et enjeux Avec près de 8,5 millions de Français atteints, l’obésité touche aujourd’hui près de 17 % de la population en France, et 4 % des enfants de 6 à 17 ans. Les données de 2017 mesurées chez des adolescents de classe de 3 e au collège comparé à celle de 2015 montrent une augmentation du surpoids et de l’obésité tout particulièrement chez les adolescentes. L’obésité se définit par un excès de masse grasse pouvant avoir une incidence sur la santé, elle peut engendrer chez le patient obèse un risque accru de développer une maladie cardiovasculaire. Il s’agit donc d’un enjeu de santé publique, d’autant plus qu’en France, les maladies cardiovasculaires sont la deuxième cause de mortalité. Chez les femmes et les personnes âgées, elles correspondent à la première cause de mortalité. Par ailleurs, ces maladies entraînent une prise en charge massive de la part de l’Assurance Maladie : 5 millions de personnes en affection longue et 10 millions de personnes en prévention. C’est pourquoi, on estime que 10 % des séjours hospitaliers en sont la cause. Le risque cardiovasculaire est multifactoriel. Mais, on estime qu’il est davantage favorisé par l’alimentation, le manque d’activité physique et la sédentarité, et par conséquent qu’il toucherait davantage les patients en surpoids. Toutefois, les causes de l’obésité sont multiples et regroupent des facteurs environnementaux et génétiques. La bonne compréhension de la complexité des mécanismes impliqués est essentielle pour ne pas stigmatiser les patients obèses. Parmi les multiples complications et comorbidités qui lui sont associées, on retrouve de façon non exhaustive le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, l’athérosclérose, les dyslipidémies, les maladies du foie, la maladie rénale chronique, les maladies respiratoires, les troubles articulaires et de nombreux cancers. Le retentissement psycho-social est lui aussi majeur. Objectifs pédagogiques Cette formation permettra l’acquisition ou le renforcement des compétences suivantes : · Comprendre les causes de l’obésité et les complications associées · Proposer une évaluation globale prenant en compte les aspects psychosociaux, le sommeil, l’activité physique et l’alimentation · Fixer des objectifs de prise en charge visant à agir sur une perte de poids adaptée, sur les comorbidités, les facteurs de risque, la qualité de vie et la mobilité · Fixer des objectifs ciblés et atteignables concernant l’activité physique et l’alimentation · Connaître les indications de la chirurgie bariatrique et des traitements médicamenteux et accompagner les personnes dans leur parcours de chirurgie · Proposer une évaluation, une prise en charge et un accompagnement au patient obèse