Le champ de la psychologie et de la santé mentale occupe une place de plus en plus importante, en étant passé depuis bien longtemps déjà du simple environnement médical et hospitalier, à un espace beaucoup plus large, et ainsi atteindre le champ médiatique, le monde du travail, ou le développement personnel. Les notions de psychopathologie sont parfois issues de représentations très anciennes qui perdurent encore dans la culture contemporaine alors qu’elles n’ont pas arrêté d’évoluer au cours du temps. On pourrait faire le même constat en ce qui concerne les différentes méthodes de thérapies ou de soins, souvent en lien avec des concepts théoriques, eux-mêmes à l’origine de certains concepts psychopathologiques. De nombreuses formations font appel à toutes ces notions, sans avoir toujours pris le temps de les expliciter, ni de les inscrire dans l’histoire des sciences humaines, ce qui peut aboutir à certaines approximations, confusions ou même à des erreurs d’interprétation. Pour pouvoir appréhender au mieux toutes les possibilités et retirer le maximum de ce qu’offrent les modules de formation en psycho-santé, il apparaît nécessaire de se constituer un socle de connaissances pour mieux se repérer au sein de toutes ces notions couramment utilisées. L’objectif de la formation, sous-tendue par l’enseignement d’un corpus théorique dans une perspective historique - médicale, psychiatrique, psychanalytique - est : - d’apporter un éclairage sur les bases de la psychopathologie en lien avec l’histoire de l’évolution des conceptions en sciences humaines, et des théories à l’origine des différents courants de soins existant à ce jour, à partir d’un support attractif (extraits vidéo, personnalités célèbres, etc…). - de mettre l’accent sur les différentes références théoriques : l’approche dynamique (psychanalytique), les thérapies cognitivo-comportementales, l’approche systémique, la thérapie institutionnelle, la gestalt, etc Par le socle de connaissance cliniques utiles et nécessaires délivrés : - vous apprendrez à savoir fixer les limites de votre intervention en différenciant des domaines de compétences classiques – stress, émotions, anxiété... - de ceux relevant du soin et de la thérapie ; - vous serez mieux à même de dépister et d’orienter vers les professionnels médicaux, psychiatres et psychologues ; - vous pourrez vous engager dans une démarche éthique de confidentialité dont les principaux bénéficiaires seront les patients en difficulté.