Objectif: S’approprier les facteurs de risque cardiovasculaire (FDR CV) majeurs, évaluer le risque cardiovasculaire global (RCVG), de façon à optimiser les mesures thérapeutiques préconisées selon les recommandations, dans le but d’améliorer le le dépistage et donc le pronostic. Le participant se doit d’évaluer ses pratiques afin de : 1. Vérifier sa pratique par rapport aux besoins et à la qualité du service rendu au patient 2. Rechercher l’utilisation optimale des ressources de santé 3. Approfondir l’aspect coût-efficacité des stratégies thérapeutiques 4. Intégrer sa pratique dans un dispositif d’EPP. Résumé : La prédiction du RCV global concerne les sujets qui n’ont aucune pathologie cardiovasculaire cliniquement exprimée et pour lesquels le dépistage et la prise en charge de facteurs de risques permettraient d’éviter, limiter ou retarder le développement d’une pathologie cardio-vasculaire (prévention primaire).(

2- Le tabagisme, l’hypertension artérielle, les dyslipidémies et le diabète ont été identifiés comme les principaux facteurs de risque cardio-vasculaire. Même si les médecins généralistes (8 à 9 médecins sur 1

0- disent connaître ou utiliser les recommandations nationales ou internationales sur les dyslipidémies , ils utilisent de façon non systématique les outils composites de calcul de risque cardiovasculaire (moins de 7 médecins sur 1

0- et ne maitrisent pas parfaitement ces recommandations. En effet, ils prescrivent les statines sans connaître parfaitement les facteurs de risque cardiovasculaire à prendre en compte pour évaluer le risque cardiovasculaire global, ni maîtriser exactement les valeurs cibles de LDL-c dans la prévention primaire. Il s’agit d’une action d’analyse des pratiques avec revue de dossiers et analyse de cas destinée à harmoniser les pratiques en groupe en référence aux recommandations françaises actuelles. Méthodologie: Les groupes d’analyse des pratiques sont organisés autour de quatre étapes. 1. Une sélection de dossiers ou de situations cliniques de manière explicite par le groupe qui fait émerger un questionnement sur des domaines variés et qui posent problème. Dans tous les cas ces situations cliniques correspondent à des patients effectivement pris en charge par les participants. 2. Une recherche bibliographique pour identifier et sélectionner les données de littérature scientifique et professionnelle en rapport avec les situations cliniques rencontrées et permettant d’apporter des réponses aux questions posées. 3. Une présentation de chaque situation clinique par les participants à tour de rôle en réunion (GAP). Cette présentation permet d’analyser collectivement la prise en charge et les problèmes rencontrés. Les réponses à apporter par le groupe sont issues des données de la littérature scientifique et professionnelle sélectionnées. À l’issue de la réunion, un compte rendu est rédigé résumant les cas présentés, les problèmes identifiés, et les réponses apportées par le groupe (en mettant en avant les éventuelles divergences), les références utilisées, la ou les actions d’amélioration des pratiques choisies et le suivi de leur mise en place. 4. À l’issue de cette analyse, des actions d’amélioration et des modalités de suivi sont mises en place. Ces actions d’amélioration peuvent comprendre ou correspondre à une formation. Par ailleurs, si des questions restées sans réponses ont été sélectionnées, une recherche bibliographique complémentaire est réalisée. Son résultat est diffusé aux participants, le cas échéant présenté à la prochaine réunion. La réalisation d’un GAP devrait être complétée par un temps explicite de formation qui doit être intégré à la démarche au moment de l’appropriation des recommandations ou dans le cadre d’une action d’amélioration à réaliser.