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Préparateur en pharmacie, Pharmacien
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Maladies thromboemboliques et traitements : héparines, anticoagulants oraux et antiplaquettaires
DPC
Contexte de l’action : Les médicaments des maladies thromboemboliques constituent des classes thérapeutiques diversifiées (héparines, anticoagulants par voie orale, antiplaquettaires) pour lesquelles le respect strict des recommandations de bon usage est indispensable. Les antithrombotiques, notamment les anticoagulants oraux, constituent la première cause de iatrogénie médicamenteuse et la première cause d’hospitalisation pour effets indésirables. Il est primordial que le pharmacien d’officine et son équipe soient particulièrement vigilants lors de la dispensation des ordonnances qui comportent un antithrombotique (anticoagulant oral, héparine, antiplaquettaire) et sachent communiquer un certain nombre de messages au patient. Ce dernier doit comprendre et connaître son traitement et savoir le gérer au quotidien. Le pharmacien doit vérifier ses capacités et évaluer régulièrement la bonne observance du traitement. Ainsi, en ce qui concerne les formes orales, des avenants récents à la Convention nationale pharmaceutique ont fixé les modalités de mise en oeuvre du dispositif d’accompagnement, par le pharmacien d’officine (sous forme d’entretiens) des patients sous traitement chronique par AVK (avenant n°1, entré en vigueur le 28 juin 2013) ou par anticoagulants oraux d’action directe, les AOD (avenant n° 8, entré en vigueur le 29 juin 2016). Grandes lignes du contenu : Ce programme de formation, adapté à la pratique officinale est donc centré sur : - une phase importante du circuit des médicaments, celle de la dispensation des anticoagulants et/ou antiplaquettaires, médicaments à haut risque iatrogène, qui doit s'effectuer en toute sécurité ; ceci, d’autant plus que les patients concernés sont le plus souvent âgés et/ou fragilisés ; - un problème majeur de santé publique : la prévention et les traitements des thromboses veineuses et des thromboses artérielles. Après un bref rappel sur les maladies thrombotiques, veineuses et artérielles, et une mise au point sur les médicaments destinés à leur prévention et à leur traitement, ce stage s’oriente sur les aspects pratiques indispensables à maîtriser au sein de l’officine, notamment : - dispensation des prescriptions, - entretiens avec le patient, - soutien à la bonne observance. Durant le programme sont abordés : 1. brefs rappels sur l’hémostase, les mécanismes de la coagulation et de l’agrégation plaquettaire et les notions indispensables sur les maladies thrombosantes (thrombose veineuse, thrombose artérielle) ; 2. médicaments antiplaquettaires : mode d’action, principes actifs, spécialités concernées, principales indications, effets indésirables, dispensation, surveillance du traitement ; 3. héparines et fondaparinux : mode d’action, principes actifs, spécialités concernées, principales indications, effets indésirables, dispensation, surveillance du traitement, gestion péri-opératoire ; 4. antivitamine K (AVK) : mode d’action, principes actifs, spécialités concernées, principales indications, surveillance du traitement, dispensation, surveillance du traitement, bonne utilisation, ce que le patient doit absolument savoir et maîtriser, gestion péri-opératoire ; 5. anticoagulants oraux directs (AOD) : mode d’action, principes actifs, spécialités concernées,principales indications, surveillance du traitement, bonne utilisation, ce que le patient doit absolument savoir et maîtriser gestion péri-opératoire ; 6. applications dans les maladies suivantes : thromboses veineuses profondes et embolies pulmonaires (traitement et prévention des récidives), fibrillation atriale (prévention AVC), maladie coronaire, post-infarctus ; cas patients illustrant les différentes maladies concernées et les terrains particuliers (personne âgée, femme enceinte, femme sous contraception hormonale, patient atteint de cancer, …), analyse et dispensation d’ordonnances, entretiens, …. 7. focus sur « Thrombose et cancer », focus sur « Thrombose veineuse et hormones ». Il s’agit notamment de maîtriser les connaissances indispensables sur ces traitements et leurs indications et de savoir les mettre en application. Le bon usage des traitements doit en effet contribuer à traiter et à prévenir les évènements thrombotiques et réduire au maximum le risque hémorragique. Grandes objectifs généraux et spécifiques : A l’issue de ce programme, le stagiaire sera capable, entre autres : 1. de situer la prescription dans son contexte médical ; 2. de vérifier la régularité formelle de l’ordonnance comportant la prescription d’un anticoagulant et/ou d’un antiplaquettaire ; 3. d’effectuer l’analyse pharmaceutique de cette ordonnance : vérification des posologies, des doses, de la durée du traitement, du rythme d’administration, de l’absence de contre-indications, d’interactions médicamenteuses et de redondances médicamenteuses avec d’autres prescriptions en cours ; 4. de conseiller et d’informer le patient afin d’assurer le bon usage et la bonne observance du traitement ; 5. d’évaluer cette observance ; 6. de veiller à la bonne compréhension et à l’acceptation du traitement antithrombotique par le patient, notamment en lui expliquant le bien-fondé du recours à un antithrombotique ; 7. dans le cadre de la dispensation d’un anticoagulant per os, d’évaluer la nécessité d’envisager un entretien pharmaceutique, de mener celui-ci à bien, conformément aux avenants à la Convention nationale pharmaceutique, complétés par l’arrêté du 14 décembre 2017 ; 8. de formaliser, si nécessaire, un document avec les conseils associés ; 9. de vérifier si les examens biologiques indispensables au suivi du traitement sont bien effectués au rythme adéquat ; 10. de détecter toute interaction médicamenteuse qui pourrait être la conséquence de la prescription d’un autre médicament sur une autre ordonnance, par exemple pour traiter une autre affection ; d’intervenir alors auprès du prescripteur.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
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Parcours de soins dans le cancer : l'histoire d'un patient, focus sur le cancer du côlon
DPC
Contexte de l’action : Ce programme, adapté à la pratique officinale, est centré sur un problème majeur de santé publique : le cancer colorectal qui représente en France la 2e cause de mortalité par cancer. Au niveau de la population générale, les missions du pharmacien d’officine se concentrent sur les conseils hygiénodiététiques pour réduire les facteurs de risque du cancer du côlon et sur l’incitation à la participation active des 50-74 ans au dépistage organisé du cancer du côlon (test immunologique). Pour les patients diagnostiqués et traités, le rôle du pharmacien d’officine et de son équipe est d’accompagner le patient dans toutes les étapes de son parcours de soins, du diagnostic au déroulement du plan personnalisé de soins. Ils doivent notamment soutenir le patient dans la gestion des effets indésirables du traitement médicamenteux et la bonne utilisation des soins de supports. Le cancer du côlon est aussi concerné par les thérapies par voie orale qui devront être dispensées avec la plus grande attention afin de garantir l’observance optimale du traitement. L’éducation du patient est ici primordiale : sa compréhension des enjeux du traitement, sa bonne maîtrise des effets indésirables contribuent largement à une bonne observance du traitement et donc au succès thérapeutique. Grandes lignes du contenu : Ce programme répond à trois enjeux majeurs de santé publique relatifs au cancer colorectal : 1. l’éducation nutritionnelle et l‘information de la population sur les aliments dont une consommation excessive favorise la survenue du cancer du côlon ; 2. l’incitation à la participation active des 50-74 ans au dépistage organisé du cancer du côlon (test immunologique de dépistage) ; 3. l’accompagnement du patient tout au long du parcours de soins, depuis le diagnostic et durant tout le traitement. Durant ce programme, sont abordés : 1. l’épidémiologie du cancer du côlon et ses facteurs de risque ; 2. la prévention (rappels nutritionnels), le dépistage (utilisation du test immunologique) et le diagnostic du cancer du côlon ; 3. l’environnement du patient et la stratégie thérapeutique (cancer du côlon non métastasé, cancer du côlon métastasé ; 4. l’accompagnement du patient stomisé : hygiène cutanée et conseils alimentaires ; 5. les traitements médicamenteux : chimiothérapie conventionnelle, thérapies ciblées, voie intraveineuse, voie orale ; 6. la gestion des effets indésirables et les soins de support. Grands objectifs généraux et spécifiques A l’issue de ce programme, le pharmacien sera capable, entre autres : 1. de fournir à la population des repères nutritionnels conformes au Programme national nutrition santé (PNNS) et d’encourager les habitudes alimentaires favorables à la réduction des risques vis-à-vis du cancer colorectal ; 2. de favoriser le large déploiement du dépistage organisé du cancer du côlon et d’expliquer les modalités du test immunologique de dépistage ; 3. de prodiguer les conseils qui s’imposent pour une meilleure prévention de la maladie ; 4. d’identifier les symptômes rapportés par un patient pouvant faire suspecter la présence d’un cancer et nécessitant une consultation médicale dans de brefs délais ; 5. de prendre la meilleure posture pour le soutien psychologique du patient, notamment au moment du diagnostic ; 6. de répondre aux besoins de conseils du patient stomisé (soins cutanés, diététique) ; 7. de préparer et d’exécuter la dispensation de chimiothérapies par voie orale, notamment grâce à la mise à jour de ses connaissances sur les médicaments utilisés et l’utilisation des outils d’aide à la bonne dispensation, de soutenir le patient pour mieux appréhender les effets indésirables du traitement : savoir les anticiper et les soulager ; 8. de mieux se situer dans son environnement pluriprofessionnel, de mieux communiquer avec les autres professionnels et de contribuer à développer le lien ville/hôpital.
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Anticancéreux par voie orale : dispensation, accompagnement et entretiens à l'officine
DPC
Contexte de l’action : Le développement des médicaments anticancéreux par voie orale, notamment des thérapies ciblées,fait partie des grandes révolutions des traitements anticancéreux. Selon l’étude « UNICANCER : Quelle prise en charge des cancers en 2020 ? », la proportion de traitements médicamenteux anticancéreux par voie orale pourrait passer à 50 %, faisant une grande part à la prise en charge ambulatoire des patients. Le rôle du pharmacien d’officine est, de ce fait, de plus en plus important dans l’accompagnement des patients et se voit renforcé par la mise en place prochaine des entretiens pharmaceutiques proposés aux patients sous traitements anticancéreux par voie orale. Grandes lignes du contenu : Durant ce programme, sont abordés : - Rappel sur la cancérogenèse - Principes et modes d’action des différents traitements médicamenteux : chimiothérapie « conventionnelle » (cytotoxiques), thérapies ciblées, hormonothérapie, immunothérapie - Place des anticancéreux per os - Enjeux de la voie orale - Sécurisation de l’autonomie des patients : rôle de l’équipe officinale pour favoriser la bonne observance, anticiper et gérer les effets indésirables et éviter les interactions médicamenteuses - Sources documentaires, documents patients - Effets indésirables des médicaments anticancéreux : méthodologie de prévention et de prise en charge - Principales interactions médicamenteuses - La dispensation des ordonnances comportant des anticancéreux par voie orale : questions aux patients, conseils associés, principe des entretiens : partie pratique et interactive - Déroulement de la dispensation et des renouvellements : partie pratique et interactive Grands objectifs généraux et spécifiques : Ce programme, adapté à la pratique officinale, répond à un enjeu majeur de santé publique : dispenser les médicaments anticancéreux par voie orale avec les explications optimales pour assurer le respect des modalités de prise et la bonne observance, le suivi et l’accompagnement du patient dans la gestion de son traitement, pour optimiser les entretiens prévus à cet effet. Il en va de la réussite du traitement chez un patient « acteur de l’administration de son traitement ». Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques en s’appuyant sur des enseignements magistraux et des mises en situation autour de cas patients. A l’issue de ce programme, le pharmacien sera capable, entre autres : 1. d’expliquer au patient les enjeux de son traitement et les modalités de prise ; 2. de donner les conseils indispensables pour prévenir et gérer de façon optimale la survenue éventuelle des effets indésirables des traitements et assurer la bonne observance des traitements ; 3. de déceler les situations pouvant nuire à une bonne observance du traitement et d’adapter son conseil ; 4. d’assurer la vigilance nécessaire par rapport aux interactions médicamenteuses et alimentaires ; 5. de préparer la dispensation du traitement et d’utiliser les nombreux outils à sa disposition (notamment fiches patients INCa, Omédit, SFPO, …..) ; 6. d’assurer de façon optimale les entretiens de première dispensation et les entretiens du suivi.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
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Interactions médicamenteuses
DPC
Contexte de l’action La dispensation de médicaments constitue le coeur de métier du pharmacien d’officine. Elle intègre l’analyse pharmaceutique de l’ordonnance ou celle liée à une demande de médicament à prescription médicale facultative. Cette analyse assure diverses vérifications, notamment celle de l’absence d’interactions médicamenteuses avec d’autres médicaments de l’ordonnance ou des traitements prescrits ou consommés par ailleurs. L’identification d’une interaction entre plusieurs médicaments est analysée par le pharmacien qui doit en déduire, selon le type d’interaction, la conduite à tenir. La qualité de la dispensation qui en découle constitue un enjeu de santé publique important, contribuant à l’efficacité optimale des traitements et à la diminution des risques d’iatrogénie médicamenteuse. Grands objectifs généraux et spécifiques A l’issue de ce programme, les stagiaires seront capables, entre autres : 1. de détecter une interaction médicamenteuse, », lors de la dispensation d’une ordonnance ou la délivrance d’un médicament demandé en automédication 2. d’évaluer une interaction médicamenteuse et son risque réel 3. d’en déduire la conduite à tenir 4. de connaître les différents documents à consulter apportant une réponse rapide et pratique dès lors qu’ils suspectent une interaction médicamenteuse 5. de rassembler les éléments clés indispensables pour contacter à bon escient le prescripteur et de formuler leur questionnement auprès du prescripteur. 6. de savoir élaborer l’avis pharmaceutique qui sera à transmettre au prescripteur et à archiver. Les grandes lignes du contenu Ce programme adapté à la pratique officinale, est ainsi centré sur une question majeure de santé publique à savoir la détection efficace des interactions médicamenteuses par le pharmacien et l’équipe officinale. Cette aptitude est indispensable non seulement pour assurer une dispensation de qualité mais aussi pour mener efficacement les entretiens pharmaceutiques liés aux nouvelles missions, notamment celui du bilan de médication. Cette formation s’inscrit, conformément aux méthodes HAS préconisées, dans le cadre de l’approfondissement des connaissances, en s’appuyant sur des enseignements magistraux et des mises en situation autour de cas patients. Durant le programme seront abordés : 1. les différents niveaux des interactions médicamenteuses 2. les processus impliqués dans les interactions pharmacodynamiques et les interactions pharmacocinétiques 3. les principales classes de médicaments impliquées 4. les bases de données utiles (Thesaurus, ……) 5. en pratique : comment détecter rapidement une interaction, utiliser de façon optimale les données du dossier pharmaceutique du patient, adapter sa conduite selon le niveau d’interaction ? Les questions à se poser en pratique 5. le contact avec le prescripteur Tout au long du stage : alternance de parties théoriques et d’ateliers selon méthode de simulation. Alternance de méthodes pédagogiques active, interrogative et affirmative. Chaque partie de la formation est illustrée par la présentation de nombreuses ordonnances à analyser et discuter. Avec au fur et à mesure, des mises en situation autour de jeux interactifs, d’analyses de prescriptions dans des domaines thérapeutiques variés. A l’issue de chaque mise en situation professionnelle, un debriefing est réalisé et des actions d’amélioration de la méthodologie des analyses sont proposées. Le stagiaire dispose du diaporama du formateur.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
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Les traitements médicamenteux des maladies cardiovasculaires
DPC
Contexte de l’action Ce programme, adapté à la pratique officinale, est centré sur un problème majeur de santé publique : la prise en charge des maladies cardiovasculaires. Près d’1 Français sur 3 meurt d’une maladie cardiovasculaire (MCV). Le poids économique lié à la prise en charge des MCV reste considérable puisque ces dernières constituent environ 30 % des affections de longue durée (ALD). Les MCV doivent être prises en charge le plus précocement possible et le bon usage des médicaments destinés à les traiter est essentiel. En effet ces médicaments sont au premier rang de ceux pourvoyeurs d'iatrogénie médicamenteuse. Ce programme de formation, adapté à la pratique officinale, est ainsi centré sur les missions essentielles du pharmacien et de son équipe : - aider le patient à comprendre sa maladie et à bien gérer ses traitements afin d’éviter tout risque iatrogénique - veiller à la bonne utilisation des médicaments de la sphère cardiovasculaire et à la bonne observance du traitement afin de garantir son efficacité optimale - être vigilants sur le comportement du patient en automédication : une automédication non contrôlée peut amener à des manifestations d’iatrogénie médicamenteuse. Ce programme de formation pourra aider les pharmaciens réalisant des bilans partagés de médication. Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques, en s’appuyant sur des enseignements magistraux et des mises en situation autour de cas patients. Grandes lignes du contenu Les thèmes retenus sont en adéquation, sur les plans technique et scientifique, avec l’exercice officinal : les médicaments des maladies cardiovasculaires chroniques sont pour la plupart au premier rang des médicaments à risque iatrogénique, d’autant plus que les patients sont souvent âgés. Chaque thème apporte les éléments nécessaires pour la dispensation et le renouvellement, dans des conditions optimales, de traitements destinés à des patients atteints de maladies cardiovasculaires, en y associant tous les conseils requis pour un bon usage : - Rappels sur maladies cardiovasculaires chroniques ; - Prise en charge médicamenteuse de l’HTA : les médicaments antihypertenseurs - Prise en charge médicamenteuse des dyslipidémies : les médicaments hypolipémiants - Prise en charge médicamenteuse des troubles du rythme cardiaque – Focus sur la fibrillation atriale : les anti-arythmiques, les anticoagulants oraux (AVK, AOD) -Médicaments utilisés dans la maladie coronaire – Focus sur les traitements médicamenteux du post-infarctus du myocarde (protocole BASI) - Médicaments utilisés dans l’insuffisance cardiaque Grands objectifs généraux et spécifiques : A l’issue de ce programme, les stagiaires seront capables, entre autres : 1. de s’impliquer dans le contrôle médicamenteux de l’hypertension artérielle (un des facteurs de risque majeur en cardiologie) et des autres affections cardiaques chroniques ; 2. d’éduquer le public pour un bon usage de leurs traitements ; 3. d’effectuer l’analyse pharmaceutique d’une ordonnance de cardiologie : vérification des posologies, des doses, de la durée du traitement, du rythme d’administration, de l’absence de contre-indications, d’interactions médicamenteuses et de redondances médicamenteuses avec d’autres prescriptions en cours ; 4. de vérifier la régularité formelle de l’ordonnance ; 5. de conseiller et d’informer le patient, souvent âgé et polymédicamenté, afin d’assurer le bon usage et la bonne observance du traitement et d’éviter tout risque d’iatrogénie médicamenteuse ; 6. de veiller à la bonne compréhension et à l’acceptation du traitement par le patient, notamment en lui expliquant en quoi consiste sa maladie et le bien-fondé de chaque médicament prescrit et des consignes de mode de vie ; 7. dans le cadre de la dispensation d’un anticoagulant per os, d’évaluer la nécessité d’envisager un entretien pharmaceutique, de mener celui-ci à bien, conformément aux avenants à la Convention nationale pharmaceutique, complétés par l’arrêté du 14 décembre 2017 ; 8. de formaliser, si nécessaire, un document avec les conseils associés ; 9. de vérifier si les examens biologiques indispensables au suivi du traitement sont bien effectués au rythme adéquat ; 10. d’améliorer la maîtrise des bilans de médication auprès des personnes âgées et atteintes de maladies cardiovasculaires. 11. d’identifier les symptômes rapportés par un patient et pouvant faire suspecter un problème d’ordre iatrogénique.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
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Cancers du poumon Accompagnement officinal du patient et entretiens. Focus sur les traitements et les soins de support
DPC
Contexte de l’action : Ce programme, adapté à la pratique officinale, est centré sur un problème majeur de santé publique. Le cancer bronchopulmonaire est en effet le 2e cancer le plus fréquent chez l’homme et le 3e chez la femme (incidence en forte augmentation chez la femme). Il constitue, en France, la première cause de décès (toutes causes confondues) chez l’homme entre 45 et 64 ans. Chez la femme, durant ces 20 dernières années, le taux de mortalité par cancer broncho-pulmonaire a augmenté de 115%. Ce cancer constitue la deuxième cause de décès par cancer chez la femme, après le cancer du sein. Au niveau de la population générale, les missions du pharmacien d’officine et de son équipe se concentrent sur l’incitation à l’arrêt du tabagisme. Le tabac est responsable de 8 cancers bronchopulmonaires sur 10. Pour les patients diagnostiqués et traités, le rôle du pharmacien d’officine et de son équipe est de les accompagner, dans toutes les étapes de leur parcours de soins, du diagnostic au déroulement du plan personnalisé de soins. Ils doivent notamment soutenir les patients dans la gestion des effets indésirables des traitements médicamenteux (chimiothérapie conventionnelle, thérapie ciblée, immunothérapie) et la bonne utilisation des soins de support. Le cancer bronchopulmonaire est de plus en concerné par le développement des thérapies par voie orale disponibles à l’officine, ces dernières devant être dispensées avec la plus grande attention afin de garantir l’observance optimale du traitement. L’information du patient est ici primordiale : sa compréhension des enjeux du traitement, sa bonne maîtrise des effets indésirables contribuent à une bonne observance du traitement et donc au succès thérapeutique. Grandes lignes du contenu : Durant ce programme, sont abordés : - l’épidémiologie des cancers du poumon, leurs facteurs de risque, les différents types histologiques et les symptômes évocateurs - la prévention, le diagnostic - la stratégie thérapeutique, les grands axes du parcours de soins, la communication ville-hôpital et ses outils - l’accompagnement du patient dans la prise en charge des suites opératoires et des effets indésirables (EI), notamment cutanés de la radiothérapie - les traitements médicamenteux (chimiothérapie conventionnelle, thérapie ciblée, immunothérapie), la prévention et la gestion de leurs effets indésirables - les bases du sevrage tabagique. Grands objectifs généraux et spécifiques : A l’issue de ce programme, le stagiaire sera capable, entre autres : - d’intensifier sa participation au sevrage tabagique - d’identifier les symptômes rapportés à l’officine par un patient pouvant faire suspecter la présence d’un cancer et nécessiter une consultation médicale dans de brefs délais - d’adopter la meilleure posture pour le soutien du patient - de préparer et d’exécuter la dispensation de chimiothérapies par voie orale, notamment grâce à la mise jour de ses connaissance sur les médicaments prescrits et l’utilisation appropriée des outils d’aide à la bonne dispensation, de soutenir le patient pour mieux appréhender les effets indésirables des traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie conventionnelle, thérapie ciblée, immunothérapie) : savoir les anticiper et les soulager - de mieux se situer dans son environnement pluriprofessionnel, de mieux communiquer avec les autres professionnels et de contribuer à développer le lien ville-hôpital.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
E-learning
Dispensation des anticancéreux par voie orale : s'auto-évaluer pour progresser
DPC
EPP : dispensation des anticancéreux per os : s’autoévaluer pour progresser Contexte de l’action Le développement des médicaments anticancéreux par voie orale, notamment des thérapies ciblées, fait partie des grandes révolutions des traitements anticancéreux. Selon l’étude « UNICANCER : Quelle prise en charge des cancers en 2020 ? », la proportion de traitements médicamenteux anticancéreux par voie orale pourrait passer à 50 %, faisant une grande part à la prise en charge ambulatoire des patients. Le rôle du pharmacien d’officine est, de ce fait, de plus en plus important dans l’accompagnement des patients : la dispensation des médicaments doit s’effectuer de façon optimale. Grands objectifs généraux et spécifiques : Cette action Evaluation des pratiques professionnelles, adapté à la pratique officinale, répond à un enjeu majeur de santé publique : dispenser les médicaments anticancéreux par voie orale avec les explications et la méthodologie optimales pour assurer le respect des modalités de prise, la bonne observance, la prévention et la gestion des effets indésirables, l’évitement des interactions médicamenteuses. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’évaluation des pratiques professionnelles par la méthode « Audit clinique » définie par la HAS. A l’issue de cette évaluation, le pharmacien aura amélioré ces pratiques pour 1. expliquer au patient les enjeux de son traitement et les modalités de prise ; 2. donner les conseils indispensables pour prévenir et gérer de façon optimale la survenue éventuelle des effets indésirables des traitements et assurer la bonne 3. expliquer les enjeux d’une bonne observance des traitements ; 4. assurer la vigilance nécessaire par rapport aux interactions médicamenteuses et alimentaires ; 5. préparer la dispensation du traitement et utiliser les nombreux outils à sa disposition (notamment fiches patients INCa, Omédit, SFPO, …..) ; Grandes lignes du contenu : - premier tour d’audit clinique (audit clinique 1) à partir de la sélection (collecte rétrospective) des dix derniers patients qui se sont rendus à l’officine pour la dispensation d’une ordonnance comportant un ou plusieurs médicaments de chimiothérapie orale : réponse à un questionnaire comportant 5 critères ; cf annexe 1 - analyse des résultats de l’audit clinique 1 : cf annexe 2 - établissement d’une liste d’actions visant à améliorer les pratiques : cf annexe 3 - réalisation d’un 2e tour d’audit clique (audit clinique 2) sur questionnaire identique à celui de l’audit 1 et concernant 10 patients (collecte prospective ), identiques ou autres que ceux du premier tour, venus à l’officine pour une dispensation de médicaments anticancéreux par voie orale cf annexe 4 - analyse des résultats de l’audit clinique 2 : cf annexe 5 - évaluation de la progression des pratiques entre l’audit 1 et 2 : cf annexe 6 - conclusion sur l’impact de l’audit et listage des points restant à améliorer. Référentiels consultés : cf annexe 7. NB Les annexes sont mises en pièces jointes à la fiche Description de la démarche
Pharmacien
Mixte
2019 - Mixte : Ma formation vaccinale : Administration du vaccin grippal par les pharmaciens
DPC
Contexte : Suite au décret n° 2019-357 du 23 avril 2019 relatif à la vaccination par les pharmaciens d'officine et à l’arrêté du 23 avril 2019 fixant le cahier des charges relatif aux conditions techniques à respecter pour exercer l'activité de vaccination et les objectifs pédagogiques de la formation à suivre par les pharmaciens d'officine, ce programme permet aux pharmaciens de réactualiser leurs connaissances sur la grippe saisonnière, sa prévention vaccinale et la vaccination anti- grippale, d’échanger librement autour de ce thème avec ses patients, d’optimiser sa communication dans le cadre de la vaccination antigrippale, d’envisager l’organisation de la vaccination à l’officine, de se former à la pratique du geste vaccinal , afin de mener à bien cette mission Objectifs généraux et spécifiques : Les objectifs pédagogiques sont conformes à ceux de l’arrêté du 23 avril 2019 Pour le module de la partie 1 : Rappels sur les vaccinations pouvant être pratiquées par les pharmaciens d'officine : A l’issue de ce module, les pharmaciens seront capables de : a) Connaître les principes de base de la vaccination. b) Expliquer les recommandations sur chaque vaccination. c) Connaître les objectifs de couverture vaccinale, d'évolution du taux de couverture vaccinale ainsi que les données de mortalité et morbidité. d) Connaître la notion d'immunité de groupe. e) Connaître les contre-indications et les effets indésirables ; connaître la procédure de notification des effets indésirables au système national de pharmacovigilance. f) Connaître l'efficacité et l'efficience globale de chaque vaccination, selon l'âge et le terrain. g) Connaître les schémas particuliers de vaccination. h) Connaître la possibilité de co-administration avec d'autres vaccins. i) Connaître les modalités et sites d'injection en population générale ainsi que pour les patients sous anticoagulants ou anti-agrégants plaquettaires. j) Connaître les précautions à prendre avant la vaccination. k) Connaître les principales sources d'information disponibles, notamment le calendrier des vaccinations et vaccinationinfoservice.fr. Pour le module de la partie 2: Communication dans le cadre de la vaccination par le pharmacien : A l’issue de ce module, les pharmaciens seront capables de : a) Echanger avec le public autour de la vaccination et répondre à l'ensemble de ses interrogations (bénéfices attendus individuels et collectifs, effets indésirables potentiels…). b) Positionner la vaccination recommandée par rapport à d'autres produits se prévalant de prévenir une infection. c) Communiquer avec les autres professionnels de santé (médecin traitant, sage-femme, infirmier …) et contribuer à la traçabilité de la vaccination. Pour le module de la partie 3 : Organiser la vaccination en pharmacie : A l’issue de ce module, les pharmaciens seront capables de : a) Décrire/Mettre en place le protocole vaccination par le pharmacien : - Recueillir le consentement de la personne au sens de l'article L. 1111-4 du code de la santé publique. - Administrer le vaccin. - Tracer le vaccin administré et l'acte vaccinal (dossier pharmaceutique, dossier médical partagé, carnet de santé, carnet de vaccination…). - Transmettre l'information sur la réalisation de la vaccination au médecin traitant. - Eliminer les déchets d'activités de soins à risques infectieux produits dans le cadre de la vaccination, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. - Sécuriser le circuit du vaccin y compris la chaine du froid. b) Repérer tout problème physique, psychique ou cognitif qui nécessiterait d'orienter vers le médecin traitant. c) Décrire l'organisation de la pièce où va être administré le vaccin et permettant la surveillance du patient après administration du vaccin selon les bonnes pratiques rappelées sur le site https: //professionnels.vaccination-info-service.fr/. d) Savoir appliquer les précautions standards d'hygiène et savoir gérer un accident d'exposition aux liquides biologiques (adresser aux urgences du centre hospitalier le plus proche). e) Connaître les signes évocateurs d'une réaction anaphylactique post-vaccinale immédiate et retardée, et appliquer la conduite à tenir s'ils surviennent. f) Utiliser les outils élaborés pour accompagner le pharmacien au bon recueil des informations dans le cadre de la vaccination par le pharmacien, et pour la traçabilité des vaccinations. Pour le module de la partie 4 : Accueil de la personne et administration des vaccins : A l’issue de ce module, les pharmaciens seront capables de : A - Dans le cadre de l’accueil de la personne et des vérifications : a) Identifier les personnes éligibles à la vaccination par les pharmaciens. b) Vérifier les critères d'éligibilité et les contre-indications à la vaccination en pharmacie. c) Repérer les contre-indications médicales. d) Analyser les ordonnances (souvent pluri médicamenteuses) et les dispensations antérieures de médicaments, le cas échéant, par le dossier pharmaceutique ou le dossier médical partagé (repérage des anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires). e) Repérer des situations justifiant une orientation vers une consultation médicale. B - Pour l’administration des vaccins : a) Décrire les différentes étapes à suivre pour administrer les vaccins. b) Appliquer les mesures d'hygiène préalables (lavage des mains, friction au soluté hydro-alcoolique, désinfection cutanée, etc). c) Pratiquer les vaccinations par voie intramusculaire ou sous-cutanée (outils de simulation, pratique sous contrôle d'un infirmier, médecin, sage-femme ou d'un pharmacien ayant bénéficié d'une formation). d) Faire face à des situations concrètes, comme : vaccination d'une personne diabétique, sous chimiothérapie, porteuse de tatouages, sous anticoagulants, personne qui a eu un curage ganglionnaire axillaire etc.... Les grandes lignes du contenu : Durant cette action de formation continue seront abordés : 1 – Les rappels sur la vaccination 2- La communication dans le cadre de la vaccination 3 – L’organisation de la vaccination à l’officine 4 – L’accueil de la personne et l’administration des vaccins La formation continue se déroulera en format mixte (3 heures en e-learning et 3 heures en présentiel) soit une durée totale de 6 heures selon le processus suivant, à savoir : Les modules des parties 1, 2, 3 et 4 a (l’accueil de la personne) seront dispensées en e-learning et devront être finalisés par le pharmacien avant la partie présentielle relative à l’administration des vaccins. Le module 4b correspondant à l’administration des vaccins sera réalisé en présentiel sur une durée de 3 heures et laissera une large part à l’acte vaccinal avec mise en situation et simulation pour l’administration du vaccin. Le matériel utilisé lors des ateliers pratiques porte le nom de « Injection IM ajustable sur mannequin » qui permet de pratiquer directement sur le patient (il se fixe sur les apprenants ou l’intervenant). Outil idéal pour l’enseignement de la technique I.M dans la partie supérieure du bras, il possède des capteurs intégrés reconnaissant le site correct ainsi que la bonne profondeur de l’injection. Si la position est correcte, une lumière verte l’indique. En cas de mauvaise pratique un signal rouge s’allume. En cas d’insertion correcte mais mauvaise profondeur les deux lampes s’allument en même temps. Du fluide peut être injecté dans le modèle. A l'issue de chaque mise en situation professionnelle, un débriefing est réalisé et des actions d'amélioration sont proposées.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
En présentiel
Cancer du sein Accompagnement du patient à l'officine
DPC
Contexte de l'action : Ce programme, adapté à la pratique officinale, est centré sur un problème majeur de santé publique : le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme ; il représente aussi la première cause de décès par cancer chez la femme. Au niveau de la population générale, les missions du pharmacien d'officine et de son équipe se concentrent sur l'incitation à la participation active des 50-74 ans au dépistage organisé du cancer du sein (mammographie). Pour les patientes diagnostiquées et traitées, le rôle du pharmacien d'officine et de son équipe est de les accompagner, dans toutes les étapes de leurs parcours de soins, du diagnostic au déroulement du plan personnalisé de soins. Ils doivent notamment soutenir les patientes dans la gestion des effets indésirables (EI) des traitements médicamenteux et la bonne utilisation des soins de support. Le cancer du sein est de plus en plus concerné par le développement de médicaments anticancéreux par voie orale disponibles à l'officine, ces derniers devant être dispensés avec la plus grande attention afin de garantir l'observance optimale du traitement. L'information de la patiente est primordiale : sa compréhension des enjeux du traitement, sa bonne maîtrise des effets indésirables contribuent à une bonne observance du traitement et donc au succès thérapeutique. Grandes lignes du contenu : Durant ce programme, sont abordés : - l'épidémiologie du cancer du sein, ses facteurs de risque, les différents types histologiques -la prévention, le dépistage et le diagnostic -la stratégie thérapeutique, les grands axes du parcours de soins, la communication ville-hôpital et ses outils -l'accompagnement de la patiente dans la prise en charge des suites opératoires et des effets indésirables de la radiothérapie -les traitements médicamenteux (chimiothérapie conventionnelle, thérapie ciblée, hormonothérapie), la préparation de la dispensation des formes orales, leur dispensation et les conseils à apporter à la patiente pour prévenir et gérer de façon optimale les effets indésirables. Grands objectifs : A l'issue de ce programme, le stagiaire sera capable, entre autres : -de participer activement au déploiement du dépistage organisé du cancer du sein -d'identifier les symptômes rapportés par une patiente, pouvant faire suspecter la présence d'un cancer et nécessiter une consultation médicale dans de brefs délais -d'adopter la posture adéquate pour le soutien de la patiente -d'envisager la dispensation de prothèses mammaires à l'officine -de préparer et d'exécuter la dispensation de chimiothérapies par voie orale, notamment grâce à la mise à jour de ses connaissances sur les médicaments prescrits et l'utilisation appropriée des outils d'aide à la dispensation, de soutenir la patiente pour mieux appréhender les effets indésirables des traitements : savoir les anticiper et les soulager -de mieux se situer dans son environnement pluriprofessionnel, de mieux communiquer avec les autres professionnels et de contribuer à développer le lien ville-hôpital.
Préparateur en pharmacie, Pharmacien
En présentiel
Les maladies neurodégénératives : médicaments et prise en charge
DPC
Contexte de l’action : En accompagnant les patients dans leur plan de soins, en collaboration avec les autres professionnels de santé, le pharmacien d’officine permet l’optimisation de leurs traitements, contribue à l'amélioration de la pertinence des soins et favorise le meilleur rapport coût/efficacité des thérapeutiques mises en place. Cela est particulièrement vrai dans le domaine des maladies chroniques, notamment celui des maladies neurodégénératives (MND). Ce programme, adapté à la pratique officinale, se concentre sur les traitements des trois affections les plus fréquentes, intégrées depuis 2014 dans un plan commun (Plan maladies neurodégénératives 2014-2019). Il s’agit de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer et de la sclérose en plaques. Les deux premières constituent un important problème de santé publique, en raison du vieillissement de la population. La sclérose en plaques, quant à elle, est la première cause de handicap non traumatique du sujet jeune qu’il faudra aider à maintenir une qualité de vie la plus acceptable possible pendant de très nombreuses années. Ces maladies doivent être prises en charge (et donc diagnostiquées) le plus précocement possible. Un certain nombre de signes, qui peuvent laisser suspecter le début de la maladie, doivent attirer l’attention de l’équipe officinale qui doit savoir les repérer. Lorsqu’un patient ou son entourage évoque tel ou tel symptôme ainsi révélateur, le pharmacien doit être à même d’orienter le patient vers une consultation médicale. Ces trois maladies ont un impact majeur, non seulement sur les patients, mais aussi sur leurs proches, accentué par l’absence de traitement curatif. Il convient donc d’utiliser au mieux les traitements à visée symptomatique qui se sont développés durant ces dernières années, de veiller à leur bonne observance et de gérer convenablement leurs effets indésirables. Le développement de thérapeutiques non médicamenteuses doit aussi retenir l’attention. Il s’agit aussi pour le pharmacien et son équipe de bien connaître l’histoire de ces maladies, le processus et les manifestations de leur évolution afin d’être au plus proche des patients et de leurs aidants. Ce programme, adapté à la pratique officinale, est ainsi centré sur les missions essentielles du pharmacien et de son équipe, notamment : - aider le patient et son aidant éventuel à comprendre la maladie et les objectifs des traitements prescrits, à bien gérer ses derniers et à respecter une bonne observance - aider le patient et son aidant à s’adapter à l’évolution de sa maladie et du handicap croissant qui s’installe - faire connaître au patient et à son aidant l’éventail des thérapeutiques non médicamenteuses qui contribuent à l’amélioration de la pertinence des soins. Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’approfondissement des connaissances et de l’amélioration des pratiques, en s’appuyant sur des enseignements magistraux et des mises en situation autour de cas patients. Grandes lignes du contenu Durant ce programme, sont abordés, pour chacune des trois maladies : 1. des rappels épidémiologiques et étiologiques ; 2. la physiopathologie, les symptômes et l’évolution de ces derniers tout au long de la maladie ; 3. les éléments du diagnostic, l’aide au patient qui vient d’avoir connaissance du diagnostic ; 4. la prise en charge médicamenteuse : traitements médicamenteux spécifiques à la maladie : différentes classes thérapeutiques, mode d’action, bonne utilisation, effets indésirables, interactions médicamenteuses ; 5. la prise en charge non médicamenteuse : apport de l’orthophoniste, du kinésithérapeute, de l’ergothérapeute ; exercice physique, interventions basées sur le comportement, aides techniques ; éducation du patient ; 6. les éléments de l’environnement social et médical permettant de soulager l’aidant, les associations de patients. Grands objectifs généraux et spécifiques : A l’issue de ce programme, les stagiaires seront capables, entre autres : 1. de s’impliquer activement dans les campagnes de santé publique visant à mieux faire connaître ces maladies ; 2. d’identifier les symptômes rapportés par un patient et pouvant faire suspecter un problème d’ordre neurodégénératif afin d’orienter vers une consultation médicale ; 3. d’effectuer l’analyse pharmaceutique d’une ordonnance de neurologie : vérification notamment des posologies et de l’absence de contre-indications, d’interactions médicamenteuses et de redondances médicamenteuses avec d’autres prescriptions en cours ; 4. de conseiller et d’informer le patient, souvent polymédicamenté, afin d’assurer le bon usage et la bonne observance du traitement et d’éviter tout risque d’iatrogénie ; 5. de veiller à la bonne compréhension et à l’acceptation du traitement par le patient, notamment en lui expliquant en quoi consiste la maladie pour laquelle il est prescrit et le bien-fondé de chaque médicament prescrit ; 6. de vérifier si les examens biologiques indispensables au suivi du traitement sont bien effectués au rythme adéquat ; 7. d’apporter au patient et à son aidant éventuel tous les conseils pour gérer le quotidien et garantir la qualité de vie la plus acceptable possible.