Cette formation est à destination des professionnels de santé exerçant auprès de personnes âgées dans des services de soins à domicile. Ces personnes âgées sont souvent atteintes de maladies neuro-dégénératives et peuvent présenter des troubles du comportement difficiles à appréhender. Ces difficultés à appréhender ces troubles du comportement peuvent exposer les soignants à des pratiques inadaptées voire maltraitantes sur les patients. Cette action doit former ces professionnels à l'utilisation de l'outil d'évaluation EPADE (Evaluation des Personnes Âgées Difficiles qui épuisent). L'échelle EPADE, conçue par les Dr Monfort et Dr Lezy, a notamment reçu le prix spécial du Comité Scientifique de la Société Francophone de Psychogériatrie et de Psychiatrie de la Personne Âgée en 2018 (http://sf3pa-congres.com/). L'objectif global de cette formation est donner aux soignants un instrument fédérateur consensuel leur permettant de passer de soins perçus comme maltraitants à des soins bientraitants. Les objectifs opérationnels de cette formation sont les suivants : - Retrouver la cohésion de l'équipe autour d'un concept fédérateur : la mesure de ce qui épuise avec le risque de l'émergence de maltraitances des soignants sur les patients. - Connaître les quatre dimensions qui exposent au risque de soins maltraitants : la violence, les refus, les paroles inquiétantes et les actes déconcertants. - Tirer parti de la validité d'un outil construit sur le terrain par les soignants avec un vocabulaire destiné à des soignants. - Gagner en confiance en découvrant les qualités de l'échelle avec ses quatre facteurs et des valeurs métrologiques aussi bonnes que celles de la NPI, qui est l'outil d'évaluation actuel utilisé en France. - Découvrir la simplicité et la rapidité de la cotation et devenir un cotateur fidèle à l'aide d'un support d'entraînement vidéo. - Considérer le score global comme un point de départ pour augmenter les chances d'aller vers des pratiques professionnelles adaptées, éthiques et bientraitantes. - Utiliser les quatre scores pour ajuster les attitudes relationnelles à la dimension qui expose le plus à un risque de maltraitances.