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Repérage précoce des troubles anxiodépressifs en consultation de médecine libérale
DPC
Les troubles anxiodépressifs sont très présents dans les consultations de médecins libéraux de différentes spécialités au travers de plaintes thymiques mais aussi de divers symptômes physiques (1). Lors des consultations, il arrive assez fréquemment que les patients soient en difficulté pour évoquer directement ces troubles et les masquent sous des plaintes variées. Ainsi, dans les troubles anxieux, le médecin de ville peut « jouer un rôle essentiel dans le repérage des troubles … car il est rare que les patients eux-mêmes fassent une demande de soin » (2). Ceci pose au praticien le double problème de la reconnaissance précoce de ces troubles et, quand ceux-ci sont repérés par le praticien, de leur évocation avec un patient venu consulter pour un autre motif. La reconnaissance précoce des troubles anxiodépressif suppose, quelle que soit la spécialité exercée, que le médecin ait acquis la connaissance de leurs signes d’alerte, sache mettre en place un climat facilitant l’expression du patient sur ces difficultés et adopte « une posture relationnelle…qui nécessite de nouer un lien avec le sujet sans se substituer à lui ( 2). La qualité de la relation médecin malade est ici déterminante, permettant ainsi que le recommande l’HAS de « développer une attitude de compréhension, d’empathie, de confiance, de soutien, d’écoute et d’information » (3) envers ces patients. Ces compétences sont aussi sollicitées pour aborder avec le patient la question de l’origine psychologique de ses troubles. L’action de formation vise le développement des compétences nécessaires aux médecins de diverses spécialités pour le repérage précoce des troubles anxiodépressifs. Elle a pour objectifs généraux de permette au participant de : - Connaître les signes qui, dans la consultation tout venant des patients, orientent vers un trouble anxieux et/ou dépressif - Repérer les attitudes médicales qui facilitent l’expression du patient sur ses difficultés dans les pathologies anxieuses ou dépressives - Repérer les obstacles dans la relation médecin malade susceptibles de s’opposer au repérage d’un trouble anxiodépressif chez le patient Les objectifs spécifiques de la formation sont : 1) Améliorer la connaissance et la perception des éléments significatifs d’une anxiété et/ou d’une dépression débutante ou installée dans ce que le patient rapporte de ses relations professionnelles et /ou familiales 2) Améliorer la connaissance et la perception des éléments significatifs d’une anxiété et/ou d’une dépression débutante ou installée dans la plainte d’un patient portant sur des symptômes physiques 3)Identifier les attitudes médicales favorisant le développement d’une « attitude de compréhension, d’empathie, de confiance, de soutien, d’écoute et d’information » dans le repérage des patients atteints de troubles anxieux. 4) Identifier les principaux obstacles psychologiques et relationnels susceptibles de s’opposer au repérage précoce des troubles anxieux ou dépressifs 5) Repérer les difficultés d’un patient à intégrer l’idée d’une participation psychologique participant aux symptômes physiques ayant motivés sa consultation. Pour réaliser ces objectifs, le dispositif pédagogique utilise des temps de communication d’experts en plénière et des temps de travail de groupe sur des cas cliniques issus de la pratique des participants. La méthodologie Balint (4) est utilisée dans ce travail de groupe comme moyen pédagogique permettant l’acquisition des connaissances et de compétences nouvelles. Ce dispositif de travail de groupe met en évidence les différents facteurs qui, en pratique réelle, peuvent rendre difficile le repérage des patients présentant une pathologie anxieuse ou dépressive et permet d'identifier les réactions psychiques et émotionnelles du médecin qui sont sollicitées dans ces consultations. Avec ces modalités de formation, le participant apprend à la fois à partir des informations délivrées par les experts et par le travail réflexif sur cas mené avec ses collègues. La formation, centrée sur le repérage précoce de ces affections, n'a pas pour objectif le traitement médicamenteux de ces affections, ni de faire acquérir au participant une technique psychothérapeutique particulière, mais de permettre au praticien, face à ses patients tout venants, de pouvoir évoquer à bon escient une pathologie anxiodépressive sous-jacente (5). (1) ANDPC . Fiche de cadrage n°24 (2) Pelissolo A. La revue du Praticien. Troubles anxieux; Vol 69-Nov 2019 (3) HAS. Episode dépressif caractérisé de l’adulte. Prise en charge en soins de premier recours. Texte des recommandations, oct. 2017. (4) Balint M.Le médecin son malade et la maladie. Payot (5) Koves-Masfety V, Barres M, Coldefy M, Piant J., Senegal N ;, Senon j-l., Berr C. Changer les regards et les comportements vis-à-vis des patients. La Revue du Praticien ; Vol 67, Mai 2017
Dermatologue, Gériatre, Gynécologue, + 15 autres
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Prise en compte de l’expérience patient dans les pratiques : apport du Balint
DPC
L’intérêt de la prise en compte par les médecins de l’expérience patient en termes de santé individuelle et de santé publique a fait l’objet de nombreux travaux. Du fait de l’évolution sociétale, les relations entre les usagers et les professionnels de santé ont changé (patients de plus en plus informés, sortie du paradigme paternaliste, désir des patients d’être informés et de co construire les décisions qui les concernent) et se sont complexifiées . « L’expérience patient se définit comme l’ensemble des interactions et situations vécues par une personne, au cours de son parcours de soin » . Ces interactions sont façonnées par l’histoire et la culture de chacune des personnes accueillies, mais aussi par les attitudes des intervenants. L’expérience patient est un concept avec lequel les professionnels de santé ne sont pas encore familiers. De plus les médecins, au cours de leurs études, n’ont pas été formés à la prise en compte de l’expérience des patients, dont la première étape passe par une écoute et une reconnaissance de ce dernier non seulement par rapport à la pathologie dont il souffre mais comme une personne à part entière avec sa personnalité, ses préoccupations, ses attentes. L’un des moyens privilégiés d’avoir recours à l’expérience patient consiste dans le recueil du récit des personnes et leur écoute par le médecin. Pour le praticien libéral, prendre en compte l’expérience patient, suppose de passer comme le proposait Balint de la médecine à une personne dans laquelle la contribution du malade est considérée comme négligeable, à une « médecine à deux personnes » dans laquelle les conclusions et avis du médecin doivent prendre en compte l’interaction avec le malade et « avoir un sens pour tous deux » . Or la prise en compte de l’expérience patient ne va pas de soi. Elle ne requiert pas seulement la connaissance et l’acceptation par le professionnel des recommandations mais engage la complexité des interactions subjectives patient médecin, notamment dans ses dimensions émotionnelles. Ne pouvant être produite, mais suscitée, une réelle prise en compte par les médecins libéraux de l’expérience patient rend nécessaire le repérage par le médecin des obstacles qui dans sa propre pratique s’interposent face à la participation active du patient, au développement de son autonomie et à la prise en compte de sa participation aux décisions la concernant. L’action de formation proposée a pour objectif d’aider les médecins libéraux à prendre conscience des attitudes qui dans leur pratique quotidienne facilitent ou s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient et de les former à dépasser ces obstacles quand ils sont présents. Parmi les obstacles à la prise en compte de l’expérience patient, ceux liés à l’interaction entre les protagonistes de l’acte médical occupent une place centrale. Engageant la propre subjectivité du patient et du médecin, ces obstacles peuvent être difficile à repérer par ce dernier, d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques apparaissent donc particulièrement adaptées à la formation à la prise en compte de l’expérience patient. Au nombre des méthodes actives de formation présentielle d'analyse de cas cliniques (HAS), celle développée par Michael Balint autour de « la méthode des cas » - fait référence et est maintenant intégrée au cursus universitaire de plusieurs facultés en France et à l’étranger. A partir de situations professionnelles directement issues de leur pratique, les participants, impliqués et actifs, apprennent à travers le rapport et l'analyse de cas cliniques, à repérer les à priori, les patterns automatiques et les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient. Favorisant une interrogation et une prise de conscience du praticien sur ses manières de réagir en situation de soin, cette méthode s’intègre dans le cadre de la mobilisation des « démarches existantes pour accompagner la conduite du changement dans les relations entre usagers et professionnels de santé (objectif opérationnel n°3.1) Objectifs généraux Améliorer la prise en compte de l’expérience patient dans les pratiques des médecins libéraux. Se former à l’écoute du récit du patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’écoute du malade, la prise en compte de ses connaissances, la compréhension de ses demandes, de ses représentations et réactions Se former au repérage des obstacles relationnels à la prise en compte de l’expérience patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’examen de sa propre implication subjective et émotionnelle de soignant avec ses représentations et à priori. Les sessions durent 2 jours consécutifs, pendant lesquels alternent des temps de travail en petits groupes et en grands groupes, ce qui va permettre aux participants de s’inscrire dans un processus les conduisant à avancer dans la réalisation des objectifs spécifiques : Objectifs spécifiques 1) Savoir ce que recouvre le concept d'expérience patient 2) Repérer dans la narration d’une situation clinique les comportements du médecin face au récit du patient (interruptions, relance, empathie, capacité à le laisser parler et apprendre de lui, jugements, remarques, interrogations) 3) Identifier dans une situation clinique les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient 4) Repérer comment interviennent dans la narration d’une situation clinique les a priori et les représentations du médecin 5) Reconnaître à partir de la restitution d’une situation clinique la place de ses propres a priori et représentations dans le déroulement d’une consultation 6) Identifier la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) Connaître quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la prise en compte de l’expérience patient L’ensemble du dispositif s’appuie sur la capacité des médecins participants à interroger, évaluer et améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive où, par la considération apportée à la perspective du patient, les professionnels peuvent saisir une opportunité de faire évoluer leurs propres pratiques.
Médecin Généraliste
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Prise en charge précoce et suivi des troubles anxiodépressifs en médecine générale
DPC
Les troubles anxiodépressifs sont très présents dans le contexte de soins primaires en médecine générale. Pour améliorer le repérage précoce et la prise en charge des patients atteints de ces troubles, l’HAS recommande « d’aborder tout trouble dépressif sans délais dans sa dimension relationnelle » et de « développer une attitude de compréhension, d’empathie, de confiance, de soutien, d’écoute et d’information ». Or mettre en place ces attitudes envers les patients atteints de troubles anxiodépressif en médecine de premier recours ne va pas de soi et suppose une formation dédiée. Les objectifs généraux de l’action sont : - Connaître les signes qui, dans la consultation tout venant des patients, orientent vers un trouble anxieux et/ou dépressif - Repérer les attitudes médicales qui facilitent l’expression du patient sur ses difficultés dans les pathologies anxieuses ou dépressives - Repérer les obstacles relationnels susceptibles de s’opposer à une bonne prise en charge des patients présentant une pathologie anxieuse ou dépressive - Connaître les spécificités de l’alliance thérapeutique, du suivi et de la prise en charge psychologique et thérapeutique des patients atteints de troubles anxiodépressifs en médecine générale Les objectifs spécifiques de la formation sont : 1) Améliorer la perception des éléments significatifs d’une anxiété et/ou d’une dépression débutante ou installée dans ce que le patient rapporte de ses relations professionnelles et familiales 2) Améliorer la perception des éléments significatifs d’une anxiété et/ou d’une dépression débutante ou installée dans la plainte d’un patient portant sur des symptômes physiques 3) Identifier les attitudes médicales favorisant le développement d’une « attitude de compréhension, d’empathie, de confiance, de soutien, d’écoute et d’information » dans la prise en charge des patients atteints de troubles anxieux. 4) Identifier les principaux obstacles relationnels susceptibles de s’opposer au développement d’une « attitude de compréhension, d’empathie, de confiance, de soutien, d’écoute et d’information » dans la prise en charge des patients atteints de troubles anxieux ou dépressifs 5) Identifier, dans le cadre de la pratique en médecine générale , les principales réactions psychiques et émotionnelles des praticiens qui peuvent être sollicitées dans la consultation avec un patient anxieux ou dépressif Pour réaliser les objectifs, le dispositif pédagogique utilise des temps de communication d’experts en plénière et des temps de travail de groupe sur des cas cliniques issus de la pratique de prise en charge des patients anxiodépressifs par les participants. La méthodologie Balint est utilisée dans ce travail de groupe comme moyen pédagogique permettant l’acquisition des connaissances et de compétences nouvelles. Ce dispositif de travail de groupe permet le repérage des facteurs pouvant rendre difficile la prise en charge des patients présentant une pathologie anxieuse ou dépressive et notamment d'identifier les réactions psychiques et émotionnelles du médecin qui sont sollicitées dans ces consultations. Avec ces modalités de formation, le participant apprend à la fois à partir à partir des informations délivrées par les experts et par le travail réflexif sur cas mené avec ses collègues. La formation n'a pas pour objectif le traitement médicamenteux de ces affections, ni de faire acquérir au participant une technique psychothérapeutique particulière, mais de développer l’impact soignant de la relation thérapeutique en médecine générale en l’adaptant à ces pathologies. Elle se situe ainsi dans la recommandation de l'HAS concernant ces pathologies: « Avant toute prescription médicamenteuse, la consultation du médecin est l’acte thérapeutique initial » .
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 24 autres
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Prendre soin de ceux qui soignent: apport du Balint.
DPC
Contexte « Les conditions dans lesquelles les professionnels de santé exercent les exposent à des risques de santé spécifiques (Arrêté du 23 avril 2018). L’action de formation s’inscrit dans l’orientation prioritaire visant à améliorer la prise en charge des problèmes de santé liés à l’exercice professionnel des médecins libéraux de toutes spécialités, plus précisément dans la prévention, le repérage et le soutien face à l’épuisement professionnel. Elle se situe dans le cadre des « approches de prévention dont les professionnels eux-mêmes peuvent se saisir pour améliorer leurs pratiques » et « prévenir les risques pour leur santé » (Repères, Orientation annexe 1, Agence Nationale du DPC). Parmi les risques de santé au travail des médecins libéraux, ceux qui sont en rapport avec une relation aux patients qui s’est complexifiée du fait de l’évolution sociétale ont été mis en évidence, venant se lier aux confrontations avec des situations difficiles (mort, maladie grave, détresse…) qu’impose le métier de médecin. La manière dont les praticiens font face à ces problèmes relationnels et les moyens de formation qu’il se donnent pour trouver des réponses adaptées ont un impact à la fois sur la prévention de l’épuisement professionnel et sur l’efficacité des soins qui sont délivrés aux patients. Or sur ce plan, les médecins manquent de formation. L'impression pour le malade de n'être pas assez entendu, le sentiment pour le praticien d'être démuni face à la complexité de la relation avec certains patients, une perte d’efficacité de l’intervention médicale, une souffrance du professionnel dans son travail en sont les conséquences. Se situant en droite ligne des recommandations de la SIFEM, qui, dès 2007, recommandait que pour « faire face à la complexité et à la diversité des tâches qui leur incombent, les professionnels de santé doivent acquérir non seulement un savoir technique et clinique, mais également des habiletés communicationnelles et relationnelles de haut niveau » , l’action vise à permettre aux participants, par une réflexion sur leur pratique et un apport de connaissance, d’acquérir sur ce plan des habiletés nouvelles et de développer les capacités utiles à un exercice satisfaisant de leur fonction soignante . La prise en compte des situations difficiles et des problèmes relationnels avec les patients qui peuvent contribuer à l’épuisement professionnel passe tout d’abord par leur repérage. Engageant la subjectivité du médecin, ce repérage peut être difficile à réaliser par le praticien d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Comme le souligne la fiche de l’ANDPC ( Annexe 1 : « Prendre soin de ceux qui soignent ») les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques, comme les groupes Balint ( « actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques »), sont un des outils permettant de faire « le lien entre les enjeux de qualité et de sécurité des soins, le travail interprofessionnel et la qualité de vie au travail des professionnel ». Objectifs généraux de l’action de formation : - repérer les difficultés relationnelles avec les patients qui sont source de souffrances - savoir prévenir ces difficultés, les comprendre et les dépasser quand elles sont présentes. Objectifs spécifiques 1) identifier les attitudes relationnelles qui sont source de tensions dans la relation aux patients 2) identifier les attitudes qui facilitent l’expression du patient sur ses difficultés 3) être capable, dans la narration d’une situation clinique de rapporter l’attitude d’un patient à un mécanisme défensif 4) être capable dans la narration d’une situation clinique de repérer la position transférentielle dans laquelle le malade place le médecin 5) être capable dans la narration d’un cas par un collègue de repérer la position contre-transférentielle du médecin 6) reconnaître la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) identifier quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la qualité de la rencontre avec le patient et la qualité de vie au travail du médecin Pour réaliser ces objectifs, le dispositif pédagogique utilise la méthode de travail des groupes Balint (méthode HAS de groupe d’échanges et d’analyse des pratiques -GEAP) sur des situations professionnelles directement issues de la pratique des participants. Cette méthode pédagogique, maintenant intégrée au cursus universitaire, vise l’examen entre pairs de diverses spécialités des problèmes rencontrés dans la pratique au travers de problématiques diversifiées : limites dans l’écoute du malade, réactions face à ses décisions et attitudes non conforme au projet médical, difficultés dans la compréhension des demandes du patient et de ses réactions, problèmes rencontrés dans l’accompagnement face à la maladie grave et/ou chronique... ( l’objet principal du travail, dit Balint, est de repérer « certains processus de la relation médecin-malade qui causent des souffrances inutiles à la fois au malade et à son docteur, de l’irritation et de vains efforts ») Le dispositif pédagogique s’appuie sur la capacité des médecins de spécialités différentes participant au séminaire d’interroger, d’évaluer et d’améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive. Elle doit permettre à chaque participant de développer ses compétences et ses performances en ce qui concerne : la compréhension du malade et de ses réactions, mais aussi dans l’examen de la part que prend l’implication subjective et émotionnelle du médecin, de ses représentations et à priori dans les difficultés qu’il rencontre dans sa pratique.
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 25 autres
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La prise en compte de l'expérience patient dans la relation médecin malade
DPC
L’intérêt de la prise en compte par les médecins de l’expérience patient en termes de santé individuelle et de santé publique a fait l’objet de nombreux travaux. Du fait de l’évolution sociétale, les relations entre les usagers et les professionnels de santé ont changé (patients de plus en plus informés, sortie du paradigme paternaliste, désir des patients d’être informés et de co construire les décisions qui les concernent) et se sont complexifiées . « L’expérience patient se définit comme l’ensemble des interactions et situations vécues par une personne, au cours de son parcours de soin » . Ces interactions sont façonnées par l’histoire et la culture de chacune des personnes accueillies, mais aussi par les attitudes des intervenants. L’expérience patient est un concept avec lequel les professionnels de santé ne sont pas encore familiers. De plus les médecins, au cours de leurs études, n’ont pas été formés à la prise en compte de l’expérience des patients, dont la première étape passe par une écoute et une reconnaissance de ce dernier non seulement par rapport à la pathologie dont il souffre mais comme une personne à part entière avec sa personnalité, ses préoccupations, ses attentes. L’un des moyens privilégiés d’avoir recours à l’expérience patient consiste dans le recueil du récit des personnes et leur écoute par le médecin. Pour le praticien libéral, prendre en compte l’expérience patient, suppose de passer comme le proposait Balint de la médecine à une personne dans laquelle la contribution du malade est considérée comme négligeable, à une « médecine à deux personnes » dans laquelle les conclusions et avis du médecin doivent prendre en compte l’interaction avec le malade et « avoir un sens pour tous deux » . Or la prise en compte de l’expérience patient ne va pas de soi. Elle ne requiert pas seulement la connaissance et l’acceptation par le professionnel des recommandations mais engage la complexité des interactions subjectives patient médecin, notamment dans ses dimensions émotionnelles. Ne pouvant être produite, mais suscitée, une réelle prise en compte par les médecins libéraux de l’expérience patient rend nécessaire le repérage par le médecin des obstacles qui dans sa propre pratique s’interposent face à la participation active du patient, au développement de son autonomie et à la prise en compte de sa participation aux décisions la concernant. L’action de formation proposée a pour objectif d’aider les médecins libéraux à prendre conscience des attitudes qui dans leur pratique quotidienne facilitent ou s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient et de les former à dépasser ces obstacles quand ils sont présents. Parmi les obstacles à la prise en compte de l’expérience patient, ceux liés à l’interaction entre les protagonistes de l’acte médical occupent une place centrale. Engageant la propre subjectivité du patient et du médecin, ces obstacles peuvent être difficile à repérer par ce dernier, d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques apparaissent donc particulièrement adaptées à la formation à la prise en compte de l’expérience patient. Au nombre des méthodes actives de formation présentielle d'analyse de cas cliniques (HAS), celle développée par Michael Balint autour de « la méthode des cas » - fait référence et est maintenant intégrée au cursus universitaire de plusieurs facultés en France et à l’étranger. A partir de situations professionnelles directement issues de leur pratique, les participants, impliqués et actifs, apprennent à travers le rapport et l'analyse de cas cliniques, à repérer les à priori, les patterns automatiques et les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient. Favorisant une interrogation et une prise de conscience du praticien sur ses manières de réagir en situation de soin, cette méthode s’intègre dans le cadre de la mobilisation des « démarches existantes pour accompagner la conduite du changement dans les relations entre usagers et professionnels de santé (objectif opérationnel n°3.1) Objectifs généraux Améliorer la prise en compte de l’expérience patient dans les pratiques des médecins libéraux. Se former à l’écoute du récit du patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’écoute du malade, la prise en compte de ses connaissances, la compréhension de ses demandes, de ses représentations et réactions Se former au repérage des obstacles relationnels à la prise en compte de l’expérience patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’examen de sa propre implication subjective et émotionnelle de soignant avec ses représentations et à priori. Les sessions durent 2 jours consécutifs, pendant lesquels alternent des temps de travail en petits groupes et en grands groupes, ce qui va permettre aux participants de s’inscrire dans un processus les conduisant à avancer dans la réalisation des objectifs spécifiques : Objectifs spécifiques 1) Savoir ce que recouvre le concept d'expérience patient 2) Repérer dans la narration d’une situation clinique les comportements du médecin face au récit du patient (interruptions, relance, empathie, capacité à le laisser parler et apprendre de lui, jugements, remarques, interrogations) 3) Identifier dans une situation clinique les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient 4) Repérer comment interviennent dans la narration d’une situation clinique les a priori et les représentations du médecin 5) Reconnaître à partir de la restitution d’une situation clinique la place de ses propres a priori et représentations dans le déroulement d’une consultation 6) Identifier la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) Connaître quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la prise en compte de l’expérience patient L’ensemble du dispositif s’appuie sur la capacité des médecins participants à interroger, évaluer et améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive où, par la considération apportée à la perspective du patient, les professionnels peuvent saisir une opportunité de faire évoluer leurs propres pratiques.
Médecin Généraliste
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Développer la fonction traitante du médecin généraliste dans le domaine des troubles anxieux et dépressifs
DPC
Les recommandations de l’HAS soulignent l’importance d’une prise en charge des patients anxieux et des patients dépressifs en soins de premiers recours . Elles insistent sur la place que la fonction traitante du médecin généraliste et la mise en œuvre d’une relation de soutien ont dans le traitement des patients atteints de ces affections. Cette action de DPC a pour objectif d’améliorer l’exercice de la fonction traitante du médecin généraliste dans sa prise en charge des patients anxieux et ou dépressifs. En s’appuyant sur les recommandations sur la prise en charge d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte ( l’HAS oct 2017) : « avant toute prescription médicamenteuse, la consultation du médecin est l’acte thérapeutique initial », elle cible l’intervention non pharmacologique du praticien pour laquelle il est établi que la qualité de la relation instaurée avec le patient tient une place essentielle . Cette action qui s’inscrit dans l’orientation de DPC: la « santé mentale notamment troubles anxieux et dépressifs avec développement des alternatives d’aide et de soins non pharmacologique » n’a pas pour objet de faire acquérir au participant une technique psycho-thérapeutique particulière. Elle a, dans la lignée des travaux de M.Balint , pour objectif de donner au médecin généraliste, les moyen d’optimiser les capacités de soutien psychologique, d’accompagnement et d’écoute qui font partie de sa fonction soignante.( « le soutien psychothérapique propre à la relation de soins est une composante fondamentale du traitement de la dépression et cet accompagnement améliore l’adhésion au traitement médicamenteux », HAS 2017 op cit.) Pour réaliser cet objectif le dispositif pédagogique utilise la méthode active de formation présentielle HAS d'analyse de cas cliniques où le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances et la méthodologie Balint de travail sur des situations professionnelles. Les cas cliniques issus de la pratique des participants constituent le matériel de base à partir duquel cette méthode pédagogique permet l’examen et la formation entre pairs sur les problèmes relationnels et les difficultés rencontrées dans la mise en acte de la fonction traitante du médecin.
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 24 autres
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Prendre soin de ceux qui soignent: apport du Balint.
DPC
Contexte « Les conditions dans lesquelles les professionnels de santé exercent les exposent à des risques de santé spécifiques (Arrêté du 23 avril 2018). L’action de formation s’inscrit dans l’orientation prioritaire visant à améliorer la prise en charge des problèmes de santé liés à l’exercice professionnel des médecins libéraux de toutes spécialités, plus précisément dans la prévention, le repérage et le soutien face à l’épuisement professionnel. Elle se situe dans le cadre des « approches de prévention dont les professionnels eux-mêmes peuvent se saisir pour améliorer leurs pratiques » et « prévenir les risques pour leur santé » (Repères, Orientation annexe 1, Agence Nationale du DPC). Parmi les risques de santé au travail des médecins libéraux, ceux qui sont en rapport avec une relation aux patients qui s’est complexifiée du fait de l’évolution sociétale ont été mis en évidence, venant se lier aux confrontations avec des situations difficiles (mort, maladie grave, détresse…) qu’impose le métier de médecin. La manière dont les praticiens font face à ces problèmes relationnels et les moyens de formation qu’il se donnent pour trouver des réponses adaptées ont un impact à la fois sur la prévention de l’épuisement professionnel et sur l’efficacité des soins qui sont délivrés aux patients. Or sur ce plan, les médecins manquent de formation. L'impression pour le malade de n'être pas assez entendu, le sentiment pour le praticien d'être démuni face à la complexité de la relation avec certains patients, une perte d’efficacité de l’intervention médicale, une souffrance du professionnel dans son travail en sont les conséquences. Se situant en droite ligne des recommandations de la SIFEM, qui, dès 2007, recommandait que pour « faire face à la complexité et à la diversité des tâches qui leur incombent, les professionnels de santé doivent acquérir non seulement un savoir technique et clinique, mais également des habiletés communicationnelles et relationnelles de haut niveau » , l’action vise à permettre aux participants, par une réflexion sur leur pratique et un apport de connaissance, d’acquérir sur ce plan des habiletés nouvelles et de développer les capacités utiles à un exercice satisfaisant de leur fonction soignante . La prise en compte des situations difficiles et des problèmes relationnels avec les patients qui peuvent contribuer à l’épuisement professionnel passe tout d’abord par leur repérage. Engageant la subjectivité du médecin, ce repérage peut être difficile à réaliser par le praticien d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Comme le souligne la fiche de l’ANDPC ( Annexe 1 : « Prendre soin de ceux qui soignent ») les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques, comme les groupes Balint ( « actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques »), sont un des outils permettant de faire « le lien entre les enjeux de qualité et de sécurité des soins, le travail interprofessionnel et la qualité de vie au travail des professionnel ». Objectifs généraux de l’action de formation : - repérer les difficultés relationnelles avec les patients qui sont source de souffrances - savoir prévenir ces difficultés, les comprendre et les dépasser quand elles sont présentes. Objectifs spécifiques 1) identifier les attitudes relationnelles qui sont source de tensions dans la relation aux patients 2) identifier les attitudes qui facilitent l’expression du patient sur ses difficultés 3) être capable, dans la narration d’une situation clinique de rapporter l’attitude d’un patient à un mécanisme défensif 4) être capable dans la narration d’une situation clinique de repérer la position transférentielle dans laquelle le malade place le médecin 5) être capable dans la narration d’un cas par un collègue de repérer la position contre-transférentielle du médecin 6) reconnaître la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) identifier quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la qualité de la rencontre avec le patient et la qualité de vie au travail du médecin Pour réaliser ces objectifs, le dispositif pédagogique utilise la méthode de travail des groupes Balint (méthode HAS de groupe d’échanges et d’analyse des pratiques -GEAP) sur des situations professionnelles directement issues de la pratique des participants. Cette méthode pédagogique, maintenant intégrée au cursus universitaire, vise l’examen entre pairs de diverses spécialités des problèmes rencontrés dans la pratique au travers de problématiques diversifiées : limites dans l’écoute du malade, réactions face à ses décisions et attitudes non conforme au projet médical, difficultés dans la compréhension des demandes du patient et de ses réactions, problèmes rencontrés dans l’accompagnement face à la maladie grave et/ou chronique... ( l’objet principal du travail, dit Balint, est de repérer « certains processus de la relation médecin-malade qui causent des souffrances inutiles à la fois au malade et à son docteur, de l’irritation et de vains efforts ») Le dispositif pédagogique s’appuie sur la capacité des médecins de spécialités différentes participant au séminaire d’interroger, d’évaluer et d’améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive. Elle doit permettre à chaque participant de développer ses compétences et ses performances en ce qui concerne : la compréhension du malade et de ses réactions, mais aussi dans l’examen de la part que prend l’implication subjective et émotionnelle du médecin, de ses représentations et à priori dans les difficultés qu’il rencontre dans sa pratique.
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 25 autres
En présentiel
La prise en compte de l'expérience patient dans la relation médecin malade
DPC
L’intérêt de la prise en compte par les médecins de l’expérience patient en termes de santé individuelle et de santé publique a fait l’objet de nombreux travaux. Du fait de l’évolution sociétale, les relations entre les usagers et les professionnels de santé ont changé (patients de plus en plus informés, sortie du paradigme paternaliste, désir des patients d’être informés et de co construire les décisions qui les concernent) et se sont complexifiées . « L’expérience patient se définit comme l’ensemble des interactions et situations vécues par une personne, au cours de son parcours de soin » . Ces interactions sont façonnées par l’histoire et la culture de chacune des personnes accueillies, mais aussi par les attitudes des intervenants. L’expérience patient est un concept avec lequel les professionnels de santé ne sont pas encore familiers. De plus les médecins, au cours de leurs études, n’ont pas été formés à la prise en compte de l’expérience des patients, dont la première étape passe par une écoute et une reconnaissance de ce dernier non seulement par rapport à la pathologie dont il souffre mais comme une personne à part entière avec sa personnalité, ses préoccupations, ses attentes. L’un des moyens privilégiés d’avoir recours à l’expérience patient consiste dans le recueil du récit des personnes et leur écoute par le médecin. Pour le praticien libéral, prendre en compte l’expérience patient, suppose de passer comme le proposait Balint de la médecine à une personne dans laquelle la contribution du malade est considérée comme négligeable, à une « médecine à deux personnes » dans laquelle les conclusions et avis du médecin doivent prendre en compte l’interaction avec le malade et « avoir un sens pour tous deux » . Or la prise en compte de l’expérience patient ne va pas de soi. Elle ne requiert pas seulement la connaissance et l’acceptation par le professionnel des recommandations mais engage la complexité des interactions subjectives patient médecin, notamment dans ses dimensions émotionnelles. Ne pouvant être produite, mais suscitée, une réelle prise en compte par les médecins libéraux de l’expérience patient rend nécessaire le repérage par le médecin des obstacles qui dans sa propre pratique s’interposent face à la participation active du patient, au développement de son autonomie et à la prise en compte de sa participation aux décisions la concernant. L’action de formation proposée a pour objectif d’aider les médecins libéraux à prendre conscience des attitudes qui dans leur pratique quotidienne facilitent ou s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient et de les former à dépasser ces obstacles quand ils sont présents. Parmi les obstacles à la prise en compte de l’expérience patient, ceux liés à l’interaction entre les protagonistes de l’acte médical occupent une place centrale. Engageant la propre subjectivité du patient et du médecin, ces obstacles peuvent être difficile à repérer par ce dernier, d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques apparaissent donc particulièrement adaptées à la formation à la prise en compte de l’expérience patient. Au nombre des méthodes actives de formation présentielle d'analyse de cas cliniques (HAS), celle développée par Michael Balint autour de « la méthode des cas » - fait référence et est maintenant intégrée au cursus universitaire de plusieurs facultés en France et à l’étranger. A partir de situations professionnelles directement issues de leur pratique, les participants, impliqués et actifs, apprennent à travers le rapport et l'analyse de cas cliniques, à repérer les à priori, les patterns automatiques et les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient. Favorisant une interrogation et une prise de conscience du praticien sur ses manières de réagir en situation de soin, cette méthode s’intègre dans le cadre de la mobilisation des « démarches existantes pour accompagner la conduite du changement dans les relations entre usagers et professionnels de santé (objectif opérationnel n°3.1) Objectifs généraux Améliorer la prise en compte de l’expérience patient dans les pratiques des médecins libéraux. Se former à l’écoute du récit du patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’écoute du malade, la prise en compte de ses connaissances, la compréhension de ses demandes, de ses représentations et réactions Se former au repérage des obstacles relationnels à la prise en compte de l’expérience patient : développement, à partir de la pratique existante, de nouvelles compétences concernant l’examen de sa propre implication subjective et émotionnelle de soignant avec ses représentations et à priori. Les sessions durent 2 jours consécutifs, pendant lesquels alternent des temps de travail en petits groupes et en grands groupes, ce qui va permettre aux participants de s’inscrire dans un processus les conduisant à avancer dans la réalisation des objectifs spécifiques : Objectifs spécifiques 1) Savoir ce que recouvre le concept d'expérience patient 2) Repérer dans la narration d’une situation clinique les comportements du médecin face au récit du patient (interruptions, relance, empathie, capacité à le laisser parler et apprendre de lui, jugements, remarques, interrogations) 3) Identifier dans une situation clinique les attitudes relationnelles qui s’opposent à la prise en compte de l’expérience patient 4) Repérer comment interviennent dans la narration d’une situation clinique les a priori et les représentations du médecin 5) Reconnaître à partir de la restitution d’une situation clinique la place de ses propres a priori et représentations dans le déroulement d’une consultation 6) Identifier la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) Connaître quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la prise en compte de l’expérience patient L’ensemble du dispositif s’appuie sur la capacité des médecins participants à interroger, évaluer et améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive où, par la considération apportée à la perspective du patient, les professionnels peuvent saisir une opportunité de faire évoluer leurs propres pratiques.
Médecin Généraliste
En présentiel
Développer la fonction traitante du médecin généraliste dans le domaine des troubles anxieux et dépressifs
DPC
Les recommandations de l’HAS soulignent l’importance d’une prise en charge des patients anxieux et des patients dépressifs en soins de premiers recours . Elles insistent sur la place que la fonction traitante du médecin généraliste et la mise en œuvre d’une relation de soutien ont dans le traitement des patients atteints de ces affections. Cette action de DPC a pour objectif d’améliorer l’exercice de la fonction traitante du médecin généraliste dans sa prise en charge des patients anxieux et ou dépressifs. En s’appuyant sur les recommandations sur la prise en charge d’un épisode dépressif caractérisé de l’adulte ( l’HAS oct 2017) : « avant toute prescription médicamenteuse, la consultation du médecin est l’acte thérapeutique initial », elle cible l’intervention non pharmacologique du praticien pour laquelle il est établi que la qualité de la relation instaurée avec le patient tient une place essentielle . Cette action qui s’inscrit dans l’orientation de DPC: la « santé mentale notamment troubles anxieux et dépressifs avec développement des alternatives d’aide et de soins non pharmacologique » n’a pas pour objet de faire acquérir au participant une technique psycho-thérapeutique particulière. Elle a, dans la lignée des travaux de M.Balint , pour objectif de donner au médecin généraliste, les moyen d’optimiser les capacités de soutien psychologique, d’accompagnement et d’écoute qui font partie de sa fonction soignante.( « le soutien psychothérapique propre à la relation de soins est une composante fondamentale du traitement de la dépression et cet accompagnement améliore l’adhésion au traitement médicamenteux », HAS 2017 op cit.) Pour réaliser cet objectif le dispositif pédagogique utilise la méthode active de formation présentielle HAS d'analyse de cas cliniques où le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances et la méthodologie Balint de travail sur des situations professionnelles. Les cas cliniques issus de la pratique des participants constituent le matériel de base à partir duquel cette méthode pédagogique permet l’examen et la formation entre pairs sur les problèmes relationnels et les difficultés rencontrées dans la mise en acte de la fonction traitante du médecin.
Médecin réanimateur, Cardiologue, ORL, + 24 autres
En présentiel
Prendre soin de ceux qui soignent: apport du Balint.
DPC
Contexte « Les conditions dans lesquelles les professionnels de santé exercent les exposent à des risques de santé spécifiques (Arrêté du 23 avril 2018). L’action de formation s’inscrit dans l’orientation prioritaire visant à améliorer la prise en charge des problèmes de santé liés à l’exercice professionnel des médecins libéraux de toutes spécialités, plus précisément dans la prévention, le repérage et le soutien face à l’épuisement professionnel. Elle se situe dans le cadre des « approches de prévention dont les professionnels eux-mêmes peuvent se saisir pour améliorer leurs pratiques » et « prévenir les risques pour leur santé » (Repères, Orientation annexe 1, Agence Nationale du DPC). Parmi les risques de santé au travail des médecins libéraux, ceux qui sont en rapport avec une relation aux patients qui s’est complexifiée du fait de l’évolution sociétale ont été mis en évidence, venant se lier aux confrontations avec des situations difficiles (mort, maladie grave, détresse…) qu’impose le métier de médecin. La manière dont les praticiens font face à ces problèmes relationnels et les moyens de formation qu’il se donnent pour trouver des réponses adaptées ont un impact à la fois sur la prévention de l’épuisement professionnel et sur l’efficacité des soins qui sont délivrés aux patients. Or sur ce plan, les médecins manquent de formation. L'impression pour le malade de n'être pas assez entendu, le sentiment pour le praticien d'être démuni face à la complexité de la relation avec certains patients, une perte d’efficacité de l’intervention médicale, une souffrance du professionnel dans son travail en sont les conséquences. Se situant en droite ligne des recommandations de la SIFEM, qui, dès 2007, recommandait que pour « faire face à la complexité et à la diversité des tâches qui leur incombent, les professionnels de santé doivent acquérir non seulement un savoir technique et clinique, mais également des habiletés communicationnelles et relationnelles de haut niveau » , l’action vise à permettre aux participants, par une réflexion sur leur pratique et un apport de connaissance, d’acquérir sur ce plan des habiletés nouvelles et de développer les capacités utiles à un exercice satisfaisant de leur fonction soignante . La prise en compte des situations difficiles et des problèmes relationnels avec les patients qui peuvent contribuer à l’épuisement professionnel passe tout d’abord par leur repérage. Engageant la subjectivité du médecin, ce repérage peut être difficile à réaliser par le praticien d’autant plus qu’il travaille seul ou n’a pas l’occasion de parler de sa pratique de manière approfondie et de l’analyser avec des confères. Comme le souligne la fiche de l’ANDPC ( Annexe 1 : « Prendre soin de ceux qui soignent ») les méthodes pédagogiques utilisant l’interaction et le travail en groupe sur des situations cliniques, comme les groupes Balint ( « actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques »), sont un des outils permettant de faire « le lien entre les enjeux de qualité et de sécurité des soins, le travail interprofessionnel et la qualité de vie au travail des professionnel ». Objectifs généraux de l’action de formation : - repérer les difficultés relationnelles avec les patients qui sont source de souffrances - savoir prévenir ces difficultés, les comprendre et les dépasser quand elles sont présentes. Objectifs spécifiques 1) identifier les attitudes relationnelles qui sont source de tensions dans la relation aux patients 2) identifier les attitudes qui facilitent l’expression du patient sur ses difficultés 3) être capable, dans la narration d’une situation clinique de rapporter l’attitude d’un patient à un mécanisme défensif 4) être capable dans la narration d’une situation clinique de repérer la position transférentielle dans laquelle le malade place le médecin 5) être capable dans la narration d’un cas par un collègue de repérer la position contre-transférentielle du médecin 6) reconnaître la place de ses émotions face à un désaccord du patient sur une proposition de prise en charge 7) identifier quelques-uns des phénomènes régulièrement mis en jeu dans l’interaction malade-médecin qui ont une influence sur la qualité de la rencontre avec le patient et la qualité de vie au travail du médecin Pour réaliser ces objectifs, le dispositif pédagogique utilise la méthode de travail des groupes Balint (méthode HAS de groupe d’échanges et d’analyse des pratiques -GEAP) sur des situations professionnelles directement issues de la pratique des participants. Cette méthode pédagogique, maintenant intégrée au cursus universitaire, vise l’examen entre pairs de diverses spécialités des problèmes rencontrés dans la pratique au travers de problématiques diversifiées : limites dans l’écoute du malade, réactions face à ses décisions et attitudes non conforme au projet médical, difficultés dans la compréhension des demandes du patient et de ses réactions, problèmes rencontrés dans l’accompagnement face à la maladie grave et/ou chronique... ( l’objet principal du travail, dit Balint, est de repérer « certains processus de la relation médecin-malade qui causent des souffrances inutiles à la fois au malade et à son docteur, de l’irritation et de vains efforts ») Le dispositif pédagogique s’appuie sur la capacité des médecins de spécialités différentes participant au séminaire d’interroger, d’évaluer et d’améliorer leur pratique dans une démarche professionnelle évolutive. Elle doit permettre à chaque participant de développer ses compétences et ses performances en ce qui concerne : la compréhension du malade et de ses réactions, mais aussi dans l’examen de la part que prend l’implication subjective et émotionnelle du médecin, de ses représentations et à priori dans les difficultés qu’il rencontre dans sa pratique.