Une activité physique régulière dans l’enfance et l’adolescence a des effets positifs à la fois sur les capacités et le métabolisme cardiovasculaires, sur la maîtrise de la corpulence, sur la santé osseuse, sur la fonction musculaire, mais aussi sur le développement cognitif et sur les relations sociales. (1,

2- La plupart de ces bénéfices se prolongent à l’âge adulte et assurent une protection contre la morbi-mortalité associée à la sédentarité et l’obésité. (

3- Les preuves de ces bénéfices sont de plus en plus importantes et paradoxalement la sédentarité gagne du terrain à travers le monde. (

4- Un français sur trois a une activité physique insuffisante. (

5- Les activités physiques et sportives chez les enfants et adolescents restent trop limitées. Les données les plus récentes montrent que 87% des adolescents français ne répondent pas aux critères d’activité physique minimale de l’Organisation Mondiale de la Santé. (

3- Ceci a conduit plusieurs organisations en santé, dont l’Organisation Mondiale de la Santé, à publier des recommandations visant à lutter contre la sédentarité. (2, 3 et

6- En France, des expérimentations sont en cours pour promouvoir les activités physiques chez les enfants afin de réduire le risque de survenue de surpoids ou d’obésité. (

7- Le plan sport et santé 2019-2024 prévoit lui aussi la promotion des activités physiques et sportives avec un suivi renforcé des collégiens. (

6- En accompagnant un grand nombre d’enfants et d’adolescents au quotidien le pédiatre est donc au cœur de la lutte contre la sédentarité. Il est donc indispensable qu’il soit au fait des dernières connaissances scientifiques et recommandations sur ce sujet afin de pouvoir convaincre les familles de la nécessité de pratiquer des activités physiques. Il doit aussi être en mesure d’accompagner les enfants et les adolescents dans ces pratiques en réalisant des visites d’aptitudes de bonne qualité, d’autant plus que la législation vient de changer. (

8- Le pédiatre doit aussi reconnaitre et prendre en charge les pathologies courantes, principalement orthopédiques, associées aux pratiques sportives et reconnaitre les éventuels surmenages sportifs. (

9-. Pour les enfants présentant une affection chronique, dont les plus courantes sont représenté par le surpoids/l’obésité et l’asthme, le pédiatre doit pouvoir conseiller sur les dans de bonnes conditions. En effet ces enfants tirent aménagements possible et inciter à la pratique sportive grand bénéfice des activités physiques qui sont dans leurs capacités (1

0-. Le programme présentiel sur une journée contient : Point des données actuelles sur la sédentarité et la pratique sportive. Recommandations françaises et internationales. Sensibiliser l’enfant, lui faire prendre conscience de son besoin d’activité physique. Examen de non contrindication. Les conséquences orthopédiques de surmenage sportif. Les aménagements et la motivation à la pratique sportive pour les enfants porteurs de pathologie chronique et/ou démotivés. L’objectif général Au terme de l’action le participant sera capable de veiller à évaluer la sédentarité d’un enfant au cours de chaque examen de suivi, à promouvoir son activité physique et sportive régulière et à recommander une pratique ludique et sans excès même dans la compétition. Les objectifs spécifiques Reconnaître la prévalence actuelle de la sédentarité et ses conséquences multiple sur la santé. Donner dans chaque examen de suivi une place au questionnement et au conseil sur l’activité physique et sportive. Examiner un enfant à la recherche des signes de contrindication à la pratique sportive en particulier en compétition. Informer des conséquences ostéo-articulaires du surmenage sportif. Motiver un jeune sédentaire à débuter ou reprendre une activité sportive régulière.