Objectifs généraux de formation. : 1. Améliorer l’efficience de la prise en charge du lombalgique tant sur le plan médical que sur le plan économique. 2. Distinguer les différentes formes de lombalgies, commune, discale, non discale, fonctionnelle. 3. Appréhender les risques d’évolution vers une chronicisation 4. Adapter ses investigations au regard des éléments sémiologiques. . Les objectifs pédagogiques. : Séquence 1 1. Distinguer la lombalgie commune de la lombalgie symptomatique. 2. Interpréter les éléments d’orientation diagnostiques 3. Identifier l’origine professionnelle d’une lombalgie Séquence 2 1. Identifier les moyens d’investigations nécessaires aux différents stades de la lombalgie. 2. Evaluer l’indice de qualité de vie d’un lombalgique Résumé La lombalgie est un problème de santé publique dans les pays développés, par sa fréquence, et par sa répercussion tant sociale, professionnelle qu’économique. Les prévalences de lombalgie d’au moins un jour dans les 12 mois précédents, et de plus de 30 jours dans les 12 mois ont respectivement été estimées, pour la France, à 55%, et 18%, pour la tranche d’âge 30-64 ans. Responsables de près de 6 millions de consultations en France chaque année, elles constituent la 3e cause d’invalidité en France. La lombalgie aiguë est une affection bénigne ; 90 à 95% des cas guérissent en quelques semaines, toutefois la tendance à la récidive dans l'année concerne 20 à 44% des patients. La gravité potentielle étant liée au passage vers une lombalgie chronique, source d’incapacités et de handicaps, d’altération de la qualité de vie et d’isolement social et professionnel. Elle représente la troisième cause de consultation en médecine générale en ce qui concerne la lombalgie aigue, et la seconde pour les rhumatologues en ce qui concerne la lombalgie chronique. La lombalgie est aussi à l’origine de 13% des accidents de travail, la première cause d’arrêt de travail et la première cause de maladies d’origine professionnelle. Parmi les traitements proposés, les prescriptions de masso-kinésithérapie représentent une part importante de la prise en charge du lombalgique : La prise en charge des lombalgies peut être améliorée car souvent dans cette situation, les résultats thérapeutiques ne sont pas suffisamment satisfaisants. Ceci conduit à des pratiques variées, souvent peu cohérentes et négligeant des principes de base tels que le maintien de l’activité du patient pour éviter la chronicité, des objectifs thérapeutiques individualisés ou encore la coordination des soins entre praticiens (médecins et kinésithérapeutes…). Le médecin traitant et le médecin rhumatologue sont les deux éléments essentiels dans l’amélioration de l’efficience de la prise en charge de la lombalgie commune et de la lombalgie chronique. Cette prise en charge passe par une meilleure identification de cette pathologie et une optimisation des investigations mises en oeuvre