Résumé et contexte En France, la proportion d’enfants entre 5 et 12 ans en surpoids (≥ 97e percentile des références françaises) a progressé de 6 % à la fin des années 70, à 13 % en 1996. Depuis les années 2000 les observations montrent une stabilisation de la prévalence du surpoids et de l’obésité chez l’enfant. En 2006, la prévalence estimée du surpoids incluant l’obésité était, selon les références IOTF, de 18 % chez les enfants de 3 à 17 ans, dont 3,5 % présentaient une obésité. Bien que résultant d’un déséquilibre de la balance énergétique entre les apports et les dépenses, l’étiologie du surpoids et de l’obésité commune (par opposition aux obésités secondaires) est complexe et multifactorielle. Il existe une prédisposition au surpoids et à l’obésité d’origine génétique, modulée par une éventuelle influence épigénétique. 1 Le calcul de l’IMC et le retard de celui-ci sur les courbes contenus dans le carnet de santé permet un repérage précoce des rebonds d’adiposité ou de changement de couloir. Ce sont des signes prédictifs d’un possible problème de surpoids ou d’obésité ultérieur. Inciter les médecins à renseigner les courbes d’IMC du carnet de santé et leur permettre d’en maîtriser l’interprétation est un atout majeur de santé publique. Chez l’enfant les répercutions métaboliques, orthopédiques, respiratoires, à court ou long termes sont rares voire inexistantes. L’enjeu de la prise en charge est plus d’ordre psychologique. La surcharge pondérale entraîne chez presque tous les enfants des perturbations psychologiques dont l’intensité et le vécu sont variables selon la robustesse psychique de chaque individu mais également l’attitude de l’entourage familial (parents, fratrie) et médical . La souffrance psychologique qu’entraîne l’obésité peut s’exprimer par une perte de l’estime de soi, la peur du regard des autres, la douleur d’être différent, ou encore la tristesse de ne pouvoir bouger ou s’habiller comme on le souhaiterait. La prise en charge et les résultats de cette maladie sont conditionnés par la capacité de l’enfant et de sa famille à modifier sur le long terme son mode de vie. La prise en charge thérapeutique usuelle doit aussi être individualisée avec des objectifs raisonnables et adaptés à chaque enfant et à chaque famille. La réduction des ingesta spontanés et l’augmentation de l’activité physique sont les deux principales mesures thérapeutiques à mettre en place. Ce séminaire a donc objectifs de permettre un repérage précoce et d’initier une prise en charge adéquate. Ce séminaire s’adresse à tous les médecins amenés à recevoir des enfants en surpoids ou obèses   OBJECTIFS OBJECTIFS GENERAUX Repérer les enfants à risque d’obésité Pouvoir initier une prise en charge chez un enfant obèse Objectifs EPP  Systématiser le dépistage de l’obésité de l’enfant OBJECTIFS PEDAGOGIQUES  Identifier les facteurs associés au risque de surpoids et d’obésité commune de l’enfant.  Situer les complications somatiques liées à l’obésité  Préciser quelle est la prise en charge thérapeutique Description synthétique de chaque composante  Phase 1 évaluation des pratiques :3 heures Les participants recevront, avant la formation présentielle sur site, un ensemble de QCM visant à évaluer leurs connaissances et la première partie d’un audit clinique ciblé sur le thème du dépistage de l’obésité infantile (partie non présentielle, à distance). Travail à effectuer sur les dossiers patients du praticien. Cette étape sera répétée après la formation présentielle afin d’évaluer l’évolution des connaissances.  Phase 2 : Acquisition des connaissances au cours d’une formation cognitive présentielle : 4 heures Formation avec un expert gastro pédiatre qui présentera les différentes parties de ce DPC et qui répondra aux questions des participants