Dans notre quotidien médical, nous avons de plus en plus souvent à faire à des maladies parasitaires que nous associions jusqu’ici à des régions tropicales et subtropicales bien éloignées. Cela s’explique par la fréquence croissante des voyages à l’étranger, la migration globale, les voies de transport rapides pour les aliments frais et les modifications climatiques Cependant, toutes les maladies parasitaires intestinales ne sont pas importées. La proximité entre l’homme et l’animal permet également à des agents pathogènes qui ont en réalité adapté leur cycle de développement à un autre hôte de s’égarer dans notre organisme. Chez l’être humain, les maladies parasitaires sont souvent ce que l’on appelle des zoonoses, c’est-à-dire des maladies pouvant être transmises entre l’homme et l’animal. Elles sont causées par des protozoaires (organismes unicellulaires) ou des helminthes (nématodes , cestodes, trématodes). Dans ce deuxième groupe, on distingue les nématodes (vers ronds), les cestodes (vers plats) et les trématodes (douves et schistosomes). A l’inverse des protozoaires, la plupart des helminthes effectuent un cycle de développement à l’intérieur de l’organisme à l’origine d’une éosinophilie périphérique qui oriente parfois le diagnostic. Les infections parasitaires sont rapidement évoquées et recherchées lors de symptomatologie digestive au retour de zone tropicale mais de par la méconnaissance de l’existence de parasitoses en zones tempérées, leur diagnostic est rarement évoqué en face de symptômes digestifs aspécifiques. Si ces parasitoses sont fréquemment asymptomatiques, elles occasionnent parfois des manifestations sévères, notamment chez les patients immun supprimés et les enfants.

En cas d’éosinophilie suite à un séjour dans un pays en développement, il convient de rechercher la présence de parasites. Ces infections devraient être envisagées systématiquement en présence de certains tableaux cliniques non spécifiques. Objectifs Généraux - Prévenir les infections parasitaires intestinales. - Etre en capacité de reconnaître une parasitose intestinale - Mettre en œuvre un traitement et/ou un parcours de soins adapté à la parasitose identifiée Pédagogique - Déterminer les mesures préventives vis-à-vis des principales parasitoses intestinales - Identifier la symptomatologie clinique et biologique faisant évoquer une parasitose intestinale. - Définir les principales classes thérapeutiques en regard d’une parasitose identifiée Description synthétique de chaque composante Phase 1 évaluation des pratiques : Les participants recevront, un mois avant la formation présentielle sur site, un ensemble de QCM visant à évaluer leurs connaissances, et la première partie d’un audit clinique ciblé sur le thème des infections parasitaires de l’enfant. (Partie non présentielle, à distance). Cette étape sera répétée après la formation présentielle afin d’évaluer l’évolution des connaissances. Phase 2 : Acquisition des connaissances au cours d’une formation cognitive présentielle Avec un expert infectiologue qui présentera les différentes parties de ce DPC et qui répondra aux questions des participants