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Prise en charge des conduites addictives : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe
En présentiel
DPC
Formation proposée par D M Formation-consultant Osez le soi osez le soin
Objectifs professionnels
CONTEXTE
Aujourd'hui en France, le terme « addiction » est utilisé pour tout et par tous, parfois très loin de sa véritable définition. Les conduites addictives touchent tous types de personnes, de tous âges, de tous milieux et de toutes conditions de santé. Les patients accueillis en psychiatrie ne sont pas épargnés.
Pour l’INSERM, la consommation d’alcool diminue régulièrement depuis 40 ans en France, cependant, la proportion de personnes en difficulté avec l’alcool reste stable à 10% de la population (soit plus de 6 millions d’habitants en 202
0- ; le tabac représente près de 73 000 morts, en raison des comorbidités et mortalités associées.
Quel que soit le produit psychoactif utilisé, la pathologie addictive est une maladie chronique, à récidive fréquente, et nécessite selon les situations et les objectifs de l’usager, un diagnostic, une prescription médicamenteuse, un accompagnement psychologique ou psychiatrique et un suivi socio-éducatif, possiblement à long terme. Le parcours de soins est loin d’être rectiligne.
Favoriser l’accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) est devenu un enjeu de santé publique pour permettre le soin, resocialiser les populations dépendantes à l’héroïne ou autres médicaments opiacés (utilisés en traitement contre la douleur), prévenir les infections virales (VIH, VHC) pour les injecteurs.
En ce qui concerne les addictions sans produit (jeux, écrans, travail, sport, sexe, achats compulsifs…), elles font désormais, et de plus en plus souvent, l’objet de demande d’accompagnement par les professionnels de santé salariés ou libéraux avec des orientations dans des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux.
Quel que soit le type d’addiction, le sujet reste tabou, avec un vécu de honte et de culpabilité pour l’usager, un vecteur de nombreuses idées reçues pour la population en général et parfois pour les professionnels de santé salariés ou libéraux.
La loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé reconnait la prise en compte des addictions comme priorité de santé pour l’ensemble de la population : des plus jeunes aux plus âgés, selon l’institution qu’ils fréquentent et en lien avec la médecine de ville (« parcours éducatif en santé » à l’école avec la prévention des conduites à risques ; des mesures de lutte contre la consommation de l’alcool jusqu’à l’ivresse ; la prévention et le diagnostic précoce des troubles des conduites alimentaires ; la lutte contre le tabagisme ; la réduction des risques pour les consommateurs de drogues, …)
On observe de plus en plus de consommations occasionnelles massives (binge drinking ou craving) ou de mélanges (poly-consommations d’alcool, médicaments, tabac, cannabis, jeux, sexe...) qui peuvent occasionner des risques et des complications pour la santé et la sécurité des usagers, de leur entourage et des professionnels chargés de les accompagner.
Souvent sous-estimés car prescrits par un médecin, les opioïdes antalgiques présentent un potentiel important d’abus, de mésusages et exposent au risque de surdosage ou de mélanges à risques (avec l’alcool).
Ce contexte professionnel crée des situations complexes et difficiles à gérer pour les professionnels de santé salariés ou libéraux de premier secours. Ces professionnels peuvent se sentir démunis face aux troubles du comportement des patients pouvant aussi présenter des troubles psychiatriques (psychose, état limite, dépression majeure…) souvent associés à des conduites et des co-morbidités addictives (démence, décompensation, manque ou overdose, pathologies digestives, pulmonaires ou cardiaques, hépatites, VIH…). Le règlement intérieur des institutions de santé est souvent questionné : entre liberté individuelle et risque collectif.
Notre proposition de formation permettra aux professionnels salariés ou libéraux concernés d’avoir une meilleure connaissance des addictions et des conduites addictives (avec ou sans produit) afin d’accroître leur rôle de repérage des usagers en consommation à risques ou en dépendance.
Ils pourront ainsi :
- Adapter leur posture professionnelle, en individuel et en collectif.
- Repérer et développer des stratégies de prévention et de bon usage des médicaments dont les opioïdes antalgiques et les traitements de substitution.
- Améliorer les pratiques d’intervention thérapeutique vers la réduction des risques et des dommages.
- Développer des savoir-agir (arrêt du tabac : traitements de substitution et outils disponibles...) dans leur pratique quotidienne et en situation de crise.
Des situations problématiques ou complexes seront abordées lors de la formation pour développer une meilleure connaissance des intervenants du réseau spécifique en matière d’accompagnement et de prévention dans le champ des addictions (CSAPA, CAARUD, ELSA ...), pour s’adapter à des situations particulières (public à la rue, patients addicts hospitalisés en psychiatrie, personnes âgées, femmes enceintes…) et ainsi adapter le parcours de ces personnes en difficulté.
Cette action de formation s’inscrit dans les orientations DPC 2020-2022, fiche de cadrage 41 : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe.
OBJECTIFS
OBJECTIFS OPERATIONNELS
CETTE FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE :
- Acquérir une meilleure connaissance du concept d’addiction et des processus qui entrent en jeu dans les conduites addictives et les conduites à risque.
- Développer des « savoir-faire » et des « savoir être » adaptés pour la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis, opioïdes) et des comportements addictifs (jeux, écran, achats compulsifs, sexe) : la posture professionnelle.
- Être en mesure de concevoir, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention, de réduction des risques, d’accueil, d’intervention thérapeutique brève face aux personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis et opioïdes) ou des comportements addictifs (jeux, écrans, achats compulsifs, sexe), en individuel et en équipe pluridisciplinaire.
OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
- Acquérir des connaissances théoriques sur les conduites à risques et addictives avec ou sans produit (causes, conséquences, complications). Savoir repérer les signes et acquérir une vue globale du concept d’addiction (la notion de trajectoire : de la dépendance à la perte d’autonomie). Connaître l’épidémiologie en matière d’addictions sur le territoire et les co-morbidités psychiatriques. Améliorer le bon usage des traitements opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur, des traitements de substitution aux opiacés et à la nicotine et connaître le dispositif législatif concernant les addictions.
- Expérimenter les différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, au dépistage et à l’intervention thérapeutique (outils et référentiels d’évaluation validés selon les produits : tabac, l’alcool... Repérages précis et intervention brève, RPIB, motivation des personnes à l’arrêt du tabac, développer les bonnes pratiques en matière d’utilisation d’écrans et de jeux)
- A partir de situations concrètes apportées par les participants ou le formateur, apprendre à :
- Reconnaître les comportements inhabituels liés à des conduites addictives (consommation contrôlée, consommation aiguë, consommation chronique) ; utiliser les techniques d’intervention brève pour l’accompagnement de l’usager.
- Accompagner le changement, identifier les freins et les leviers avec la personne en situation d’addiction (traumas, environnement…) par le développement du pouvoir d’agir et la coordination avec le réseau et les aidants potentiels (bénévoles, familiaux). Utiliser la balance décisionnelle.
- Savoir gérer les risques et les complications par la promotion du bon usage des traitements opioïdes dans le cadre de la substitution aux opiacés et du traitement de la douleur.
- Savoir orienter la personne en difficulté vers le réseau et adapter son parcours de suivi.
- Aider les participants à développer des stratégies préventives et des outils spécifiques (arrêts du tabac, utilisation des écrans et des jeux…) à l’accompagnement des personnes en souffrance, avec ou sans produit, par une approche thérapeutique efficace et un parcours coordonné avec le réseau.
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