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Entretiens paramédicaux et relation d'aide thérapeutique

DPC

CONTEXTE Le plan de Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015, qui s’inscrit dans le cadre du Pacte européen, reconnait que la santé mentale est un droit de l’Homme. Ce plan vise à améliorer les réponses qu’apporte le système de santé aux troubles mentaux, dont L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous rappelle qu’ils contribuent largement à la morbidité et à la mortalité prématurée. La santé mentale doit être un domaine prioritaire des politiques de santé. Le plan de Psychiatrie et santé mentale 2011-2015 a pour objectifs d’une part d’offrir un cadre commun d’action à l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre les troubles psychiques, et d’autre part il vise à la construction de réponses permettant d’envisager la vie avec et malgré ces troubles. Les professionnels paramédicaux des secteurs de psychiatrie ont un rôle important dans la mise en place des objectifs de ce plan. Ce rôle demande des qualités de communication et dépend de la relation qu’ils instaurent avec les usagers qui fréquentent leur établissement. Or notre principal outil pour communiquer est notre personnalité et nos capacités relationnelles. Développer ces capacités n’est pas inné mais nécessite un travail. Dans ce cadre, l’entretien de face à face joue un rôle de plus en plus considérable dans l’existence professionnelle. Le « contact » personnel devient pour le professionnel paramédical le moyen privilégié d’accroître la compréhension des problèmes qui se posent. L’entretien doit être utile aussi bien pour l’usager que pour l’accompagnant. En effet, dans l’orientation 182 ( Entretiens cliniques infirmiers en santé mentale) l’ANDPC rappelle que dans son rôle propre l’infirmier analyse les besoins de la personne soignée et organise la réalisation des soins infirmiers et leur évaluation (art R431-1). L’entretien paramédical est donc un outil important pour la compréhension, la guidance et le soutien psychologique et thérapeutique de la personne en difficulté, mais il ne doit pas rester de l’ordre du dialogue intuitif et peu formalisé. Le « bon entretien » a donc pour objectif la compréhension exacte de ce qui se passe pour l’autre, la découverte de la manière dont il éprouve la situation, la clarification progressive de son vécu, la mobilisation de la personne vers des pistes de changement et l’élaboration d’objectifs personnels et réalisables. L’intention de bien conduire un entretien ne suffit pas, il faut une méthode et des outils. A l’issue de la formation, les participants auront une meilleure compréhension des situations d’entretien. Ils pourront ainsi développer des manières d’être et des outils efficaces pour l’accompagnement et la mise en place d’entretiens paramédicaux et d’aide thérapeutique dans leurs différents contextes professionnels. Savoir identifier les besoins de la personne en souffrance mentale, poser un diagnostic infirmier, formuler des objectifs de soins pour une personne en souffrance mentale, mettre en œuvre les actions et savoir les évaluer nécessite l’appropriassions de connaissance et d’outils spécifiques : l’entretien en fait partie. OBJECTIFS OPERATIONNELS LA FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : Identifier les différents enjeux de la mise en place d’un accompagnement, d’une aide thérapeutique, d’un entretien paramédical dans les différents contextes professionnels. Définir les différents types d’entretien, clarifier les représentations de la relation d’aide en santé mentale en fonction des postes occupés. Développer des « savoir », « savoir-faire », « savoir être » et « savoir agir » efficaces dans la mise en place d’une aide, d’un accompagnement, d’un entretien paramédical dans les contextes professionnels de chacun des participants. Être en mesure de concevoir des stratégies de mise en place d’entretiens paramédicaux et une relation d’aide thérapeutique adaptée à l’accompagnement des personnes en souffrance mentale. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Définir ou (re)définir précisément la relation d’aide thérapeutique (C. Rogers : les concepts, les auteurs, le cadre, la demande), sa spécificité, connaître les différents types d’entretien (directif, non directif, semi-directif), les indications et contre-indications de l’entretien d’aide thérapeutique, la situation d’entretien et ses variables spécifiques. Développer les différentes conceptions de la communication en santé mentale. Connaître les supports méthodologiques et les techniques de l’entretien paramédical pour savoir identifier les besoins de l’usager et établir un plan de soin infirmier. Expérimenter différentes approches relationnelles favorables aux différents types d’entretien et à la relation d’aide en santé mentale (empathie, attitudes de Porter, conception de la communication, techniques expérientielles, motivationnelles et stratégiques, conduite de groupe, le raisonnement clinique…). A partir de bilans personnels, apprendre à repérer pour soi et pour les autres : - Les difficultés habituelles, les obstacles et conditions de l’observation psychologique. - Les difficultés habituelles et conditions de l’écoute compréhensive d’autrui. - Les notions d’induction et les attitudes spontanées au cours de l’entretien. - Les attitudes favorisant la posture réflexive. - Les conditions générales d’une manière de conduire l’entretien qui soit facilitante : écoute active, prise en compte des besoins. - Les risques et le plan de soin à développer. - Les notions de transfert et de contre transfert. Développer les attitudes efficaces pour la mise en place de la relation d’aide thérapeutique et des techniques utilisables pour la conduite des différents entretiens paramédicaux (suivi ou évaluation clinique, éducative, accueil ou entretien de sortie, entretien avec les familles). Savoir établir un plan de soins efficace en collaboration avec l’environnement.

Infirmier


En présentiel

Repérage et évaluation du risque suicidaire et conduite à tenir

DPC

CONTEXTE Le phénomène suicidaire représente depuis ces dernières décennies une préoccupation de santé publique. Il est en recrudescence dans tous les pays industrialisés. L’OMS nous rappelle que le suicide est évitable et pourtant toutes les 40 secondes une personne se suicide quelque part dans le monde, et bien plus tentent de mettre fin à leurs jours. Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée. Il touche toutefois particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale. La prévention du suicide est un des domaines et des champs d’intervention du plan régional de santé Nord Pas-De-Calais. Le Plan Régional Santé Nord Pas-de-Calais 2012-2016 rappelle la nécessité de continuer les actions de formation et la prévention auprès des publics jeunes, des populations adultes marginalisées ou rurales, et des personnes âgées…… Le plan national de santé public « priorité prévention rester en bonne santé tout au long de sa vie », repris dans la feuille de route santé mentale psychiatrie préconise une actualisation des actions de formation à destination des professionnels au contact des personnes à risque suicidaire. Parce que d’une part il interroge l’homme dans son existence mais aussi la société dans sa capacité à préserver les liens, la prévention du risque suicidaire nécessite donc une perception globale et dynamique de l’homme en interaction avec son environnement. D’autre part, les personnels médicaux et paramédicaux, travaillant en hospitalisation ou en soins ambulatoires, confrontés aux personnes à risque et en situation de crise suicidaire, peuvent se sentir démunis. Afin d’être aidants, ils doivent répondre à différentes questions : - La personne peut-elle rester ou rentrer chez elle ? - Comment éviter le passage à l’acte ? - Vers qui l’orienter ? - Comment l’accompagner ? Il s’agit dans un premier temps d’évaluer le risque suicidaire et d’établir une surveillance adaptée mais aussi de tisser une alliance thérapeutique solide afin d’optimiser l’impact de l’intervention. La question est donc complexe et nécessite une prise en compte à différents niveaux. Dans ce contexte, une formation pluriannuelle « Repérage et évaluation du risque suicidaire et conduite à tenir ». A l’issue de la formation, les participants auront une meilleure connaissance et compréhension des risques liés aux conduites suicidaires et des phénomènes de crise. Afin d’y répondre plus efficacement, ils pourront à la fois : - Y faire face plus justement quel que soit le lieu d’intervention. - Favoriser et enrichir la collaboration entre les différents services (psychiatrie, urgences, équipes pluridisciplinaires, libéral) pour la mise en place d’actions de prévention du risque et d’accompagnement des crises suicidaires. Cette action vise à s’inscrire parmi les orientations nationales du DPC (fiche de cadrage N 25) afin d’optimiser les pratiques des professionnels accueillant des personnes à risque et/ou en crise suicidaire. OBJECTIFS OPÉRATIONNELS Cette formation permettra aux participants de : Ä Identifier les différents enjeux du repérage et du dépistage du risque suicidaire pour les personnes vivant avec des troubles psychiques, développer une meilleure connaissance du concept de crise suicidaire. Ä Développer des « savoir », « savoir faire », « savoir être » et « savoir agir » efficaces face aux personnes présentant des crises suicidaires ou des conduites suicidaires en optimisant leur capacité à l’accueil, à l’évaluation, à l’écoute, à l’accompagnement… Ä Etre en mesure de concevoir dans le contexte professionnel des stratégies de prévention et d’accompagnement des personnes présentant des crises suicidaires. Savoir évaluer une intervention de crise et être en mesure d’améliorer sa pratique professionnelle. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES Ä Définir les différents termes utilisés, repérer les sens possibles des différents gestes suicidaires en fonction des âges de vie et de la sémiologie psychiatrique. Acquérir une vue globale et dynamique des crises et du phénomène suicidaire dans notre société. Savoir évaluer le risque en fonction des grilles utilisées (RUD, échelles d’évaluation de Beck, échelle d’évaluation de l’urgence…) Ä Expérimenter différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, à l’évaluation du risque, à l’écoute et à l’accompagnement du suicidant et de ses proches. Ä A partir d’un inventaire des situations difficiles vécues dans le quotidien professionnel et librement apportées par les participants, apprendre à : § Définir et reconnaître la crise suicidaire. § Développer une réflexion commune afin d’apporter des réponses adaptées. § Permettre l’acquisition d’outil d’évaluation (RUD) de la crise suicidaire. § Identifier les ressources de la personne et de son environnement et/ou les moyens de protection à mettre en place. § Orienter la personne, travailler en équipe pluridisciplinaire et en collaboration avec les différents services et en interaction avec la famille et son environnement. Ä Aider les participants à faire face aux conduites suicidaires et aux crises : prendre les mesures d’urgence et de sécurité, anticiper la récidive, orienter. Collaborer à la mise en place d’actions préventives

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

Prévention et gestion du risque suicidaire chez la personne âgée.

DPC

CONTEXTE Le suicide constitue sans doute l’épilogue le plus dramatique d’une existence humaine et dans bien des cas, il demeure une énigme. Différentes lectures existent du geste suicidaire selon qu’on est sociologue, philosophe, médecin ou spécialiste en neurosciences. Aucune ne détient la vérité. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentent la tranche de la population la plus à risque de décès par suicide, en particulier lorsqu’elles sont déprimées. A cet âge, de multiples stresseurs psychosociaux (isolement, précarité, perte de l’autonomie...) ont été incriminés comme facilitateurs de l’éclosion des conduites suicidaires mais les facteurs de vulnérabilité suicidaire spécifiques à cette population sont encore assez mal connus. Parmi les personnes âgées souffrant de dépression, comment repérer celles qui sont les plus vulnérables au passage à l’acte suicidaire afin de cibler de meilleures stratégies de prévention de ce risque avec l’avancée en âge ? La prévention du suicide est un des domaines et des champs d’intervention du plan régional de santé Nord Pas-De-Calais. Le Plan Régional Santé Nord Pas-de-Calais 2012-2016 rappelle la nécessité de continuer les actions de formation et la prévention du suicide auprès des personnes âgées. Le plan national de santé public « priorité prévention rester en bonne santé tout au long de sa vie », repris dans la feuille de route santé mentale psychiatrie, préconise une actualisation des actions de formation à destination des professionnels au contact des personnes à risque suicidaire et notamment les personnes âgées. Parce que d’une part il interroge l’homme dans son existence mais aussi la société dans sa capacité à préserver les liens, la prévention du risque suicidaire nécessite donc une perception globale et dynamique de l’homme en interaction avec son environnement. D’autre part, tout professionnel de santé exerçant en établissement ou en libéral, confronté aux personnes à risque et en situation de crise suicidaire, peuvent se sentir démunis. Afin d’être aidants, ils doivent répondre à différentes questions : - La personne peut-elle rester seule ? - Comment éviter le passage à l’acte ? - Vers qui l’orienter ? - Comment l’accompagner ? Il s’agit dans un premier temps d’évaluer le risque suicidaire et d’établir une surveillance adaptée, mais aussi de tisser une alliance thérapeutique solide afin d’optimiser l’impact de l’intervention. La question est donc complexe et nécessite une prise en compte à différents niveaux. Dans ce contexte une formation « Prévention et gestion du risque suicidaire chez la personne âgée » a été créée. A l’issue de la formation, les participants auront une meilleure connaissance et compréhension des risques liés aux conduites suicidaires et des phénomènes de crise chez la personne âgée. Afin d’y répondre plus efficacement, ils pourront à la fois : - Y faire face plus justement quel que soit le lieu d’intervention ; - Favoriser et enrichir la collaboration entre les différents services pour la mise en place d’actions de prévention du risque et d’accompagnement des crises suicidaires. Cette action vise à s’inscrire parmi les orientations nationales du DPC (fiche de cadrage N 27) afin d’optimiser les pratiques des professionnels accueillant des personnes à risque et/ou en crise suicidaire. OBJECTIFS OPERATIONNELS LA FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : - Identifier les différents enjeux du repérage et du dépistage du risque suicidaire pour les personnes âgées vivant en EHPAD, développer une meilleure connaissance du concept de crise suicidaire. - Développer des « savoir », « savoir-faire », « savoir être » et « savoir agir » efficaces face aux personnes âgées présentant des crises suicidaires ou des conduites suicidaires en optimisant leur capacité à l’accueil, à l’évaluation (RUD), à l’écoute, à l’accompagnement… - Être en mesure de concevoir, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention et d’accompagnement des personnes âgées présentant des crises suicidaires. Savoir évaluer une intervention de crise et être en mesure d’améliorer sa pratique professionnelle. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES - Définir les différents termes utilisés, repérer les sens possibles des différents gestes suicidaires chez la personne âgée. Acquérir une vue globale et dynamique des crises et du phénomène suicidaire dans notre société. Savoir évaluer le risque en fonction des grilles utilisées (RUD, échelles d’évaluation de Beck, échelle d’évaluation de l’urgence…) - Expérimenter différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, à l’évaluation du risque, à l’écoute et à l’accompagnement du suicidant en EHPAD et de ses proches. - A partir d’un inventaire des situations difficiles vécues dans le quotidien professionnel et librement apportées par les participants, apprendre à : - Définir et reconnaître la crise suicidaire dans le quotidien professionnel des participants ; - Développer une réflexion commune afin d’apporter des réponses adaptées ; - Permettre l’acquisition d’outil d’évaluation (RUD : Risque, Urgence, Danger) de la crise suicidaire ; - Identifier les ressources de la personne et de son environnement et/ou les moyens de protection à mettre en place ; - Orienter la personne âgée, travailler en équipe pluridisciplinaire, en collaboration avec les différents services et en interaction avec la famille et son environnement. - Aider les participants à faire face aux conduites suicidaires et aux crises : prendre les mesures d’urgence et de sécurité, anticiper la récidive, orienter. Collaborer à la mise en place d’action

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

Prise en charge des conduites addictives : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe

DPC

CONTEXTE Aujourd'hui en France, le terme « addiction » est utilisé pour tout et par tous, parfois très loin de sa véritable définition. Les conduites addictives touchent tous types de personnes, de tous âges, de tous milieux et de toutes conditions de santé. Les patients accueillis en psychiatrie ne sont pas épargnés. Pour l’INSERM, la consommation d’alcool diminue régulièrement depuis 40 ans en France, cependant, la proportion de personnes en difficulté avec l’alcool reste stable à 10% de la population (soit plus de 6 millions d’habitants en 2020) ; le tabac représente près de 73 000 morts, en raison des comorbidités et mortalités associées. Quel que soit le produit psychoactif utilisé, la pathologie addictive est une maladie chronique, à récidive fréquente, et nécessite selon les situations et les objectifs de l’usager, un diagnostic, une prescription médicamenteuse, un accompagnement psychologique ou psychiatrique et un suivi socio-éducatif, possiblement à long terme. Le parcours de soins est loin d’être rectiligne. Favoriser l’accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) est devenu un enjeu de santé publique pour permettre le soin, resocialiser les populations dépendantes à l’héroïne ou autres médicaments opiacés (utilisés en traitement contre la douleur), prévenir les infections virales (VIH, VHC) pour les injecteurs. En ce qui concerne les addictions sans produit (jeux, écrans, travail, sport, sexe, achats compulsifs…), elles font désormais, et de plus en plus souvent, l’objet de demande d’accompagnement par les professionnels de santé salariés ou libéraux avec des orientations dans des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux. Quel que soit le type d’addiction, le sujet reste tabou, avec un vécu de honte et de culpabilité pour l’usager, un vecteur de nombreuses idées reçues pour la population en général et parfois pour les professionnels de santé salariés ou libéraux. La loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé reconnait la prise en compte des addictions comme priorité de santé pour l’ensemble de la population : des plus jeunes aux plus âgés, selon l’institution qu’ils fréquentent et en lien avec la médecine de ville (« parcours éducatif en santé » à l’école avec la prévention des conduites à risques ; des mesures de lutte contre la consommation de l’alcool jusqu’à l’ivresse ; la prévention et le diagnostic précoce des troubles des conduites alimentaires ; la lutte contre le tabagisme ; la réduction des risques pour les consommateurs de drogues, …) On observe de plus en plus de consommations occasionnelles massives (binge drinking ou craving) ou de mélanges (poly-consommations d’alcool, médicaments, tabac, cannabis, jeux, sexe...) qui peuvent occasionner des risques et des complications pour la santé et la sécurité des usagers, de leur entourage et des professionnels chargés de les accompagner. Souvent sous-estimés car prescrits par un médecin, les opioïdes antalgiques présentent un potentiel important d’abus, de mésusages et exposent au risque de surdosage ou de mélanges à risques (avec l’alcool). Ce contexte professionnel crée des situations complexes et difficiles à gérer pour les professionnels de santé salariés ou libéraux de premier secours. Ces professionnels peuvent se sentir démunis face aux troubles du comportement des patients pouvant aussi présenter des troubles psychiatriques (psychose, état limite, dépression majeure…) souvent associés à des conduites et des co-morbidités addictives (démence, décompensation, manque ou overdose, pathologies digestives, pulmonaires ou cardiaques, hépatites, VIH…). Le règlement intérieur des institutions de santé est souvent questionné : entre liberté individuelle et risque collectif. Notre proposition de formation permettra aux professionnels salariés ou libéraux concernés d’avoir une meilleure connaissance des addictions et des conduites addictives (avec ou sans produit) afin d’accroître leur rôle de repérage des usagers en consommation à risques ou en dépendance. Ils pourront ainsi : - Adapter leur posture professionnelle, en individuel et en collectif. - Repérer et développer des stratégies de prévention et de bon usage des médicaments dont les opioïdes antalgiques et les traitements de substitution. - Améliorer les pratiques d’intervention thérapeutique vers la réduction des risques et des dommages. - Développer des savoir-agir (arrêt du tabac : traitements de substitution et outils disponibles...) dans leur pratique quotidienne et en situation de crise. Des situations problématiques ou complexes seront abordées lors de la formation pour développer une meilleure connaissance des intervenants du réseau spécifique en matière d’accompagnement et de prévention dans le champ des addictions (CSAPA, CAARUD, ELSA ...), pour s’adapter à des situations particulières (public à la rue, patients addicts hospitalisés en psychiatrie, personnes âgées, femmes enceintes…) et ainsi adapter le parcours de ces personnes en difficulté. Cette action de formation s’inscrit dans les orientations DPC 2020-2022, fiche de cadrage 41 : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe. OBJECTIFS OBJECTIFS OPERATIONNELS CETTE FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : - Acquérir une meilleure connaissance du concept d’addiction et des processus qui entrent en jeu dans les conduites addictives et les conduites à risque. - Développer des « savoir-faire » et des « savoir être » adaptés pour la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis, opioïdes) et des comportements addictifs (jeux, écran, achats compulsifs, sexe) : la posture professionnelle. - Être en mesure de concevoir, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention, de réduction des risques, d’accueil, d’intervention thérapeutique brève face aux personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis et opioïdes) ou des comportements addictifs (jeux, écrans, achats compulsifs, sexe), en individuel et en équipe pluridisciplinaire. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES - Acquérir des connaissances théoriques sur les conduites à risques et addictives avec ou sans produit (causes, conséquences, complications). Savoir repérer les signes et acquérir une vue globale du concept d’addiction (la notion de trajectoire : de la dépendance à la perte d’autonomie). Connaître l’épidémiologie en matière d’addictions sur le territoire et les co-morbidités psychiatriques. Améliorer le bon usage des traitements opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur, des traitements de substitution aux opiacés et à la nicotine et connaître le dispositif législatif concernant les addictions. - Expérimenter les différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, au dépistage et à l’intervention thérapeutique (outils et référentiels d’évaluation validés selon les produits : tabac, l’alcool... Repérages précis et intervention brève, RPIB, motivation des personnes à l’arrêt du tabac, développer les bonnes pratiques en matière d’utilisation d’écrans et de jeux) - A partir de situations concrètes apportées par les participants ou le formateur, apprendre à : - Reconnaître les comportements inhabituels liés à des conduites addictives (consommation contrôlée, consommation aiguë, consommation chronique) ; utiliser les techniques d’intervention brève pour l’accompagnement de l’usager. - Accompagner le changement, identifier les freins et les leviers avec la personne en situation d’addiction (traumas, environnement…) par le développement du pouvoir d’agir et la coordination avec le réseau et les aidants potentiels (bénévoles, familiaux). Utiliser la balance décisionnelle. - Savoir gérer les risques et les complications par la promotion du bon usage des traitements opioïdes dans le cadre de la substitution aux opiacés et du traitement de la douleur. - Savoir orienter la personne en difficulté vers le réseau et adapter son parcours de suivi. - Aider les participants à développer des stratégies préventives et des outils spécifiques (arrêts du tabac, utilisation des écrans et des jeux…) à l’accompagnement des personnes en souffrance, avec ou sans produit, par une approche thérapeutique efficace et un parcours coordonné avec le réseau.

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

Prévention des situations d’épuisement professionnel et risques psychosociaux

DPC

CONTEXTE En 2009, l’agence européenne pour la santé et la sécurité au travail indique qu’un cas sur deux d’absentéisme dans le contexte professionnel est causé par un stress chronique. L’épuisement au travail, voire le Burn out, touche le professionnel de la relation d’aide très engagé émotionnellement, et peut toucher tout professionnel de la santé mentale (membre de l’équipe, encadrement…) à plusieurs niveaux : D’une part, la spécificité du métier d’accompagnant, l’impact et la répétition des traumatismes rencontrés auprès des usagers, la question du choix d’une profession en milieu hospitalier et enfin l’isolement physique et psychoaffectif de l’accompagnant sont les raisons spécifiques pour lesquelles un professionnel peut s’épuiser. Il faut donc considérer la prévention de l’épuisement professionnel dans les actions de soins. D’autre part, les professionnels de la santé sont aussi directement concernés par un tourbillon de mutations sociologiques, culturelles, organisationnelles et éthiques dont l’hôpital se fait particulièrement l’écho. Cette situation, qui peut altérer la relation qu’a le professionnel avec son établissement, motive à inscrire la prévention du Burn out dans le projet social. Pour finir, les dernières recherches menées sur l’accompagnement de l’épuisement professionnel nous montrent l’importance de la prévention, car une fois l’épuisement installé, l’accompagnement peut s’avérer long, difficile et décourageant. L’inscription de l’épuisement professionnel dans le plan de formation permettra d’en réduire l’impact éventuel et d’en prévenir les situations en développant une meilleure qualité de vie au travail. La question est donc complexe et nécessite une prise en compte à différents niveaux à travers des démarches autant individuelles que collectives. Notre proposition permettra aux professionnels concernés d’évaluer ensemble comment s’exprime ce phénomène d’épuisement professionnel dans leur travail quotidien, de repérer les moyens collectifs et organisationnels pouvant être mis en œuvre et de développer des stratégies de prévention et de régulation pour eux et auprès des collègues. Ce qui contribuera à améliorer aussi bien leur épanouissement et leur santé au travail que la qualité des soins prodigués. OBJECTIFS OPERATIONNELS CETTE FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : - Identifier les sources de l’épuisement voire du Burn Out, en évaluer les diverses manifestations pour eux-mêmes et pour les autres (collègues, membres de l’équipe, personne en soins...) dans les différentes situations de vie professionnelle et autres. - Développer des « savoir », « savoir faire », « savoir être » et « savoir agir » efficaces pour faire face aux réactions de stress chronique et d’épuisement professionnel pour eux-mêmes et avec les autres, dans le jeu des interrelations. - Savoir construire et mettre en place, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention des effets du stress chronique et de l’épuisement professionnel. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES - Définir précisément ce qu’est et ce que n’est pas l’épuisement professionnel, en connaître les différents indicateurs et les diverses manifestations (biologique, physiologique, psychologique, comportementale, philosophique...), repérer les critères de motivation au travail qui stimulent l’épanouissement et les causes de l’épuisement (les analyser). - Apprendre différentes techniques qui permettent l’expression du mal être, la prévention et la régulation des effets de l’épuisement professionnel (relaxation, communication, motivation, organisation…) - A partir de bilans individuels et (confidentiels) apprendre à repérer en soi et chez les autres : - Les réponses face à l’épuisement voire au Burn Out. - Les ressources « naturelles » dont chacun dispose pour faire face au stress chronique et à l’épuisement professionnel. - Les stratégies de motivation et d’épanouissement au travail. - A partir de bilans des ressources personnelles et de l’analyse des contextes professionnels, développer une méthodologie de prévention et de régulation de l’épuisement professionnel utilisable pour soi et auprès des autres.

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

Repérer, évaluer et accompagner la personne souffrant de troubles psychiatriques et présentant des crises suicidaires.

DPC

Le phénomène suicidaire représente depuis ces dernières décennies une préoccupation de santé publique. Il est en recrudescence dans tous les pays industrialisés. L’OMS nous rappelle que le suicide est évitable et pourtant toutes les 40 secondes une personne se suicide quelque part dans le monde, et bien plus tentent de mettre fin à leurs jours. Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée. Il touche toutefois particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale. La prévention du suicide est un des domaines et des champs d’intervention du plan régional de santé Nord Pas-De-Calais. Le Plan Régional Santé Nord Pas-de-Calais 2012-2016 rappelle la nécessité de continuer les actions de formation et la prévention auprès des publics jeunes, des populations adultes marginalisées ou rurales, et des personnes âgées. Le plan national de santé public « priorité prévention rester en bonne santé tout au long de sa vie », repris dans la feuille de route santé mentale psychiatrie, préconise une actualisation des actions de formation à destination des professionnels au contact des personnes à risque suicidaire. Parce que d’une part il interroge l’homme dans son existence mais aussi la société dans sa capacité à préserver les liens, la prévention du risque suicidaire nécessite donc une perception globale et dynamique de l’homme en interaction avec son environnement. D’autre part, les personnels médicaux et paramédicaux, travaillant en hospitalisation ou en soins ambulatoires, confrontés aux personnes à risque et en situation de crise suicidaire, peuvent se sentir démunis. Afin d’être aidants, ils doivent répondre à différentes questions : - La personne peut-elle rester ou rentrer chez elle ? - Comment éviter le passage à l’acte ? - Vers qui l’orienter ? - Comment l’accompagner ? Il s’agit dans un premier temps d’évaluer le risque suicidaire et d’établir une surveillance adaptée, mais aussi de tisser une alliance thérapeutique solide afin d’optimiser l’impact de l’intervention. La question est donc complexe et nécessite une prise en compte à différents niveaux. Dans ce contexte une formation « Repérage du risque suicidaire et prise en charge des tentatives de suicide » a été créée. A l’issue de la formation, les participants auront une meilleure connaissance et compréhension des risques liés aux conduites suicidaires et des phénomènes de crise. Afin d’y répondre plus efficacement, ils pourront à la fois : - Y faire face plus justement quel que soit le lieu d’intervention ; - Favoriser et enrichir la collaboration entre les différents services (psychiatrie, urgences, équipes pluridisciplinaires, libéral) pour la mise en place d’actions de prévention du risque et d’accompagnement des crises suicidaires.

Infirmier


En présentiel

L'Education Thérapeutique du Patient - Niveau 1

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CONTEXTE Les maladies chroniques concernent 35% de la population française, soit 20 millions de français, un chiffre qui ne cesse d’augmenter. La maladie chronique confronte les patients à une surveillance quotidienne de leur état de santé et à la nécessité de • faire face aux crises, • prendre régulièrement des traitements • savoir prendre des initiatives, • s’adapter en permanence à la situation et à l’évaluation de la maladie, • trouver un équilibre, • associer les parents d’un enfant malade, les proches, les aidants à cette gestion quotidienne. La gestion quotidienne d’un ou plusieurs malades chroniques demande au patient des changements ou des adaptations importantes, qui peuvent être difficiles à mettre en œuvre sans acquisition de compétences. Une Education Thérapeutique du Patient (ETP) permet aux patients d’acquérir et de mobiliser fréquemment des compétences d’auto-soins et d’adaptation, de les renforcer et de les maintenir dans le temps. Complémentaire à la stratégie thérapeutique, elle peut encourager le patient à assurer un rôle actif au sein de l’équipe de soins pluridisciplinaire, et faciliter l’autogestion de sa ou ses maladies chroniques. L’Education Thérapeutique du Patient (ETP) est une pratique et un domaine scientifique jeune, évolutif, qui trouve un ancrage à la fois dans la médecine, la pédagogie de la santé et les sciences humaines et sociales (psychologie de la santé, sociologie, anthropologie, etc.). Cette démarche éducative, qui repose de manière fondamentale sur la relation de soin et sur une approche structurée, inscrite dans la durée, accorde une place prépondérante au patient en tant qu’acteur de sa santé. De plus en plus, les professionnels de santé et leurs instances (sociétés savantes, collèges, etc. ), les patients, leurs proches et leurs associations, ainsi que les institutionnels (ministère de la Santé, caisses d’Assurance Maladie) souhaitent le développement et la pérennisation de l’ETP en tant qu’élément indispensable de la prise en charge d’une maladie chronique. Ce développement et cette pérennisation nécessitent la définition de bonnes pratiques, une prise en charge financière, et dans le même temps une évaluation en termes d’efficacité et d’efficience des interventions d’ETP. CONTEXTE RÈGLEMENTAIRE NATIONAL - HAS, recommandations relatives à l’Education Thérapeutique du Patient : définitions, finalités et organisation, 2007 ; - HAS, recommandations relatives à l’Education Thérapeutique : comment la proposer et la réaliser ? 2007. - Vu l’arrêté du 2 août 2010 modifié relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner l’ETP. « L’acquisition des compétences nécessaires pour dispenser ou coordonner l’Education Thérapeutique du Patient requiert une formation d’une durée minimale de 40 heures d’enseignements théoriques et pratiques, pouvant être sanctionnée notamment par un certificat ou un diplôme ». - Décret du 2 août 2010, relatif aux compétences requises pour dispenser l’ETP Ce décret précise les trois catégories de personnes autorisées à dispenser l’ETP au sein des programmes :  Les professionnels de santé (médicaux ou paramédicaux) ;  Les autres professionnels comme les psychologues, les travailleurs du domaine social ou encore les éducateurs d’activités physiques adaptées. Cependant, ces « autres professionnels » ne peuvent que compléter une équipe au sein de laqualle les professionnels de santé restent les principaux acteurs de l’ETP.  Les membres des associations agrées et des organismes oeuvrant dans le champ de la promotion de la santé, la prévention ou l’éducation à la santé. - Démarche centrée sur le patient : information, conseil, éducation thérapeutique, suivi, document de l’HAS, mai 215. - Arrêté du 31 mai 2013 modifiant l’arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l’éducation thérapeutique du patient. Toute personne désirant dispenser l’ETP dans le cadre des programmes d’ETP doit posséder ou acquérir un certain nombre de compétences fondamentales qui sont précisées dans l’arrêté du 31 mai 2013 relatif aux compétences requises pour dispenser l’ETP. S’appuyant sur les recommandations de l’OMS, le nouveau référentiel comporte trois domaines de compétences :  Les compétences techniques,  Les compétences relationnelles et pédagogiques,  Les compétences organisationnelles. - ETP – Evaluation de l’efficacité et de l’efficience dans les maladies chroniques – orientations pour les pratiques et repères pour l’évaluation, HAS, juin 2018. OBJECTIFS OPERATIONNELS - Initier les professionnels de la santé à l’Education Thérapeutique du Patient atteint de pathologie chronique. - Développer des savoirs et des compétences afin de rendre le patient acteur de sa maladie dans un module d’Education Thérapeutique. - Pouvoir mettre en œuvre dans le contexte professionnel des participants une méthodologie d’orientation et de suivi du patient atteint d'une pathologie chronique en ETP.

Aide-soignant, Infirmier


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Prévention des situations de maltraitance et développer une culture de la bientraitance

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La notion de bientraitance tire sa légitimité du droit international et en particulier de principes énoncés par l’ONU et par l’union européenne. Son horizon est celui de l’environnement global dans lequel s’inscrivent les établissements et les services, à savoir le contexte politique, social, économique et institutionnel qui l’entoure. En France, le concept de bientraitance voit le jour dans les années 90 au sein du comité de pilotage ministériel de « l’opération pouponnières ». Le terme bientraitance renvoie au cheminement de professionnels qui souhaitent « rechercher activement des moyens permettant de ne pas se laisser envahir par le découragement provoqué par la complexité des phénomènes de maltraitance ». L’enjeu de ce concept est ainsi résumé dans le document de l’ANESM (définition et repères pour une mise en œuvre) : la bientraitance des plus vulnérables d’entre les seins est un enjeu d’humanité. La législation Française (loi de 2002, 2005, et 2007) attire l’attention sur le choix du thème de la bientraitance qui révèle de la volonté d’aborder les pratiques professionnelles sous l’angle positif. Ainsi la bientraitance, démarche volontariste, situe les intentions et les actes des professionnels dans un horizon d’amélioration continue des pratiques tout en conservant une empreinte de vigilance incontournable. La bientraitance est donc à la fois une démarche positive et une mémoire du risque. Développer cette culture de la bientraitance remet donc en cause les politiques de santé publique et nous oblige à considérer sa place dans nos processus et nos actions de soins. Cette notion de bientraitance et d’humanitude est une réalité que les professionnels s’autorisent de plus en plus à aborder et souhaitent résoudre tout en gardant en mémoire la trace possible de la maltraitance. Notre offre de formation propose donc un cadre pour identifier « les bonnes pratiques » professionnelles, les optimiser, les transférer au sein de l’établissement afin d’y développer une culture de la bientraitance et du prendre soin. NOTRE PROPOSITION PERMETTRA AUX PROFESSIONNELS CONCERNES • D’avoir un rappel sur les connaissances théoriques nécessaires et sur les concepts utilisés, en tenant compte des acquis. Connaître la législation en cours.  D’identifier ensemble les attitudes et les « bonnes pratiques » au sein de l’établissement et y développer un climat de bientraitance grâce à une réflexion permanente et un ajustement continuel aux situations rencontrées.  De développer individuellement et auprès des autres des stratégies de prévention du risque de maltraitance, d’évaluation et de transfert des « bonnes pratiques » professionnelles. Ce qui contribuera à développer la notion de projet de soins dans un climat de bientraitance et améliorera la qualité du soin dans le respect des droits de l’usager. OBJECTIFS OPERATIONNELS CETTE FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE :  Identifier les racines de la bientraitance, en évaluer les différentes manifestations pour eux même et pour les autres (personnes hospitalisées, dépendantes, famille, collègues, …..), dans les différentes situations de leur vie professionnelle. Connaître et respecter les besoins des personnes.  Développer des savoir-faire et des savoir-être efficaces pour : - Optimiser les « bonnes pratiques » professionnelles au sein de l’établissement tout en gardant les traces possibles de la maltraitance. - Créer une culture de la bientraitance pour eux-mêmes et avec les autres dans le jeu des interactions humaines et dans le respect des besoins de reconnaissance  Savoir construire et mettre en place, dans le contexte professionnel, des stratégies d’amélioration des « pratiques professionnelles » afin de promouvoir cette culture de la bientraitance. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES La formation doit permettre aux participants de :  Définir précisément ce qu’est la bientraitance et la notion de projet individualisé( l’usager au centre du dispositif), en connaître les principes, les attitudes, les méthodes et les différents comportements, être capable de repérer ce qui est juste, respectueux, positif et stimulant et ce qui ne l’est pas.  Apprendre différentes techniques relationnelles qui permettent de promouvoir une culture de la bientraitance et différentes approches d’accompagnement (communication, relation d’aide, approche psychocorporelle, analyse transactionnelle, … ). A partir des situations professionnelles réellement rencontrées et librement apportées par les participants, apprendre à :  Reconnaître les moments clés dans le quotidien de l’institution et à en exprimer le vécu et les difficultés.  Savoir identifier les besoins des personnes accompagnées dans le respect de leur humanité.  Observer et développer une dynamique de la réflexion et de l’éthique sur ces moments institutionnels et une analyse des pratiques au sein de l’institution.  Créer un système de valeurs partagées et une ambition commune.  Repérer les ressources naturelles de chaque participant et s’appuyer sur elles afin d’optimiser les pratiques bientraitantes dans le contexte professionnel. A partir de bilans des ressources personnelles et de l’analyse des contextes professionnels, développer une méthodologie pour faire appliquer une culture de la bientraitance et du concept de l’humanitude et savoir s’ajuster et innover dans les contextes du soin afin d’éviter le risque de maltraitance passive. METHODES PEDAGOGIQUES Afin de garantir son efficacité et son opérationnalité, la méthode pédagogique est essentiellement active et interactive. Elle se base sur l’expression ou l’apport de situations professionnelles vécues par les participants. L’ancrage dans les difficultés rencontrées par les participants permet une adhésion de chacun et assure leur motivation. Cette formation demande donc un engagement de la part des participants, nous garantissons alors la confidentialité et la sécurité dans les travaux effectués (confère charte éthique). Le stagiaire sera sollicité dans son implication expérientielle. La logique de cette démarche exige une organisation en plusieurs sessions ; des exercices de lecture et d’écriture de cas concrets et un plan d’action seront proposés aux participants en période d’intersession. Etant entendu que la fonction d’accompagnant est un axe prépondérant de l’accompagnement du professionnel (Décret du 30.06.2015 relatif à la qualité de la formation), ces intersessions s’inscrivent dans le dispositif de professionnalisation. Ce travail en intersession fait directement partie du processus pédagogique. Il permet l’évaluation de l’impact de la formation à chaque début et fin de session et assure le transfert des connaissances et des compétences. Pour les formations de développement professionnel continu, les méthodes pédagogiques de l’HAS appliquées sont : - Les méthodes interrogatives (acquisition de connaissances) - Les méthodes actives : • exercices de simulation MOYENS PEDAGOGIQUES  Exposés théoriques sur les thèmes abordés avec supports photocopiés, films et documents power point (recommandations, guide de bonnes pratiques, apports des comités scientifiques…)  Analyse/études de cas intégrés à la démarche de formation.  Exercice de simulation : jeux de rôle.  Techniques relationnelles : la relation d’aide, la systémique, ….  Exercices individuels et en groupe : expression, communication, écoute, assertivité.  Exercices d’entraînement personnel en session et en intersession.  Un dossier pédagogique complet sera remis à chaque participant ; il comporte des exposés, des articles de fond, des fiches pratiques d’exercices et une bibliographie.

Aide-soignant, Infirmier


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Prévention et gestion du risque suicidaire chez la personne âgée.

DPC

CONTEXTE Le suicide constitue sans doute l’épilogue le plus dramatique d’une existence humaine et dans bien des cas, il demeure une énigme. Différentes lectures existent du geste suicidaire selon qu’on est sociologue, philosophe, médecin ou spécialiste en neurosciences. Aucune ne détient la vérité. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentent la tranche de la population la plus à risque de décès par suicide, en particulier lorsqu’elles sont déprimées. A cet âge, de multiples stresseurs psychosociaux (isolement, précarité, perte de l’autonomie...) ont été incriminés comme facilitateurs de l’éclosion des conduites suicidaires mais les facteurs de vulnérabilité suicidaire spécifiques à cette population sont encore assez mal connus. Parmi les personnes âgées souffrant de dépression, comment repérer celles qui sont les plus vulnérables au passage à l’acte suicidaire afin de cibler de meilleures stratégies de prévention de ce risque avec l’avancée en âge ? La prévention du suicide est un des domaines et des champs d’intervention du plan régional de santé Nord Pas-De-Calais. Le Plan Régional Santé Nord Pas-de-Calais 2012-2016 rappelle la nécessité de continuer les actions de formation et la prévention du suicide auprès des personnes âgées. Le plan national de santé public « priorité prévention rester en bonne santé tout au long de sa vie », repris dans la feuille de route santé mentale psychiatrie, préconise une actualisation des actions de formation à destination des professionnels au contact des personnes à risque suicidaire et notamment les personnes âgées. Parce que d’une part il interroge l’homme dans son existence mais aussi la société dans sa capacité à préserver les liens, la prévention du risque suicidaire nécessite donc une perception globale et dynamique de l’homme en interaction avec son environnement. D’autre part, tout professionnel de santé exerçant en établissement ou en libéral, confronté aux personnes à risque et en situation de crise suicidaire, peuvent se sentir démunis. Afin d’être aidants, ils doivent répondre à différentes questions : - La personne peut-elle rester seule ? - Comment éviter le passage à l’acte ? - Vers qui l’orienter ? - Comment l’accompagner ? Il s’agit dans un premier temps d’évaluer le risque suicidaire et d’établir une surveillance adaptée, mais aussi de tisser une alliance thérapeutique solide afin d’optimiser l’impact de l’intervention. La question est donc complexe et nécessite une prise en compte à différents niveaux. Dans ce contexte une formation « Prévention et gestion du risque suicidaire chez la personne âgée » a été créée. A l’issue de la formation, les participants auront une meilleure connaissance et compréhension des risques liés aux conduites suicidaires et des phénomènes de crise chez la personne âgée. Afin d’y répondre plus efficacement, ils pourront à la fois : - Y faire face plus justement quel que soit le lieu d’intervention ; - Favoriser et enrichir la collaboration entre les différents services pour la mise en place d’actions de prévention du risque et d’accompagnement des crises suicidaires. Cette action vise à s’inscrire parmi les orientations nationales du DPC (fiche de cadrage N 27) afin d’optimiser les pratiques des professionnels accueillant des personnes à risque et/ou en crise suicidaire. OBJECTIFS OPERATIONNELS LA FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : - Identifier les différents enjeux du repérage et du dépistage du risque suicidaire pour les personnes âgées vivant en EHPAD, développer une meilleure connaissance du concept de crise suicidaire. - Développer des « savoir », « savoir-faire », « savoir être » et « savoir agir » efficaces face aux personnes âgées présentant des crises suicidaires ou des conduites suicidaires en optimisant leur capacité à l’accueil, à l’évaluation (RUD), à l’écoute, à l’accompagnement… - Être en mesure de concevoir, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention et d’accompagnement des personnes âgées présentant des crises suicidaires. Savoir évaluer une intervention de crise et être en mesure d’améliorer sa pratique professionnelle. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES - Définir les différents termes utilisés, repérer les sens possibles des différents gestes suicidaires chez la personne âgée. Acquérir une vue globale et dynamique des crises et du phénomène suicidaire dans notre société. Savoir évaluer le risque en fonction des grilles utilisées (RUD, échelles d’évaluation de Beck, échelle d’évaluation de l’urgence…) - Expérimenter différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, à l’évaluation du risque, à l’écoute et à l’accompagnement du suicidant en EHPAD et de ses proches. - A partir d’un inventaire des situations difficiles vécues dans le quotidien professionnel et librement apportées par les participants, apprendre à : - Définir et reconnaître la crise suicidaire dans le quotidien professionnel des participants ; - Développer une réflexion commune afin d’apporter des réponses adaptées ; - Permettre l’acquisition d’outil d’évaluation (RUD : Risque, Urgence, Danger) de la crise suicidaire ; - Identifier les ressources de la personne et de son environnement et/ou les moyens de protection à mettre en place ; - Orienter la personne âgée, travailler en équipe pluridisciplinaire, en collaboration avec les différents services et en interaction avec la famille et son environnement. - Aider les participants à faire face aux conduites suicidaires et aux crises : prendre les mesures d’urgence et de sécurité, anticiper la récidive, orienter. Collaborer à la mise en place d’action

Aide-soignant, Infirmier


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Prise en charge des conduites addictives : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe

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CONTEXTE Aujourd'hui en France, le terme « addiction » est utilisé pour tout et par tous, parfois très loin de sa véritable définition. Les conduites addictives touchent tous types de personnes, de tous âges, de tous milieux et de toutes conditions de santé. Les patients accueillis en psychiatrie ne sont pas épargnés. Pour l’INSERM, la consommation d’alcool diminue régulièrement depuis 40 ans en France, cependant, la proportion de personnes en difficulté avec l’alcool reste stable à 10% de la population (soit plus de 6 millions d’habitants en 2020) ; le tabac représente près de 73 000 morts, en raison des comorbidités et mortalités associées. Quel que soit le produit psychoactif utilisé, la pathologie addictive est une maladie chronique, à récidive fréquente, et nécessite selon les situations et les objectifs de l’usager, un diagnostic, une prescription médicamenteuse, un accompagnement psychologique ou psychiatrique et un suivi socio-éducatif, possiblement à long terme. Le parcours de soins est loin d’être rectiligne. Favoriser l’accès aux traitements de substitution aux opiacés (TSO) est devenu un enjeu de santé publique pour permettre le soin, resocialiser les populations dépendantes à l’héroïne ou autres médicaments opiacés (utilisés en traitement contre la douleur), prévenir les infections virales (VIH, VHC) pour les injecteurs. En ce qui concerne les addictions sans produit (jeux, écrans, travail, sport, sexe, achats compulsifs…), elles font désormais, et de plus en plus souvent, l’objet de demande d’accompagnement par les professionnels de santé salariés ou libéraux avec des orientations dans des établissements sanitaires et/ou médico-sociaux. Quel que soit le type d’addiction, le sujet reste tabou, avec un vécu de honte et de culpabilité pour l’usager, un vecteur de nombreuses idées reçues pour la population en général et parfois pour les professionnels de santé salariés ou libéraux. La loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé reconnait la prise en compte des addictions comme priorité de santé pour l’ensemble de la population : des plus jeunes aux plus âgés, selon l’institution qu’ils fréquentent et en lien avec la médecine de ville (« parcours éducatif en santé » à l’école avec la prévention des conduites à risques ; des mesures de lutte contre la consommation de l’alcool jusqu’à l’ivresse ; la prévention et le diagnostic précoce des troubles des conduites alimentaires ; la lutte contre le tabagisme ; la réduction des risques pour les consommateurs de drogues, …) On observe de plus en plus de consommations occasionnelles massives (binge drinking ou craving) ou de mélanges (poly-consommations d’alcool, médicaments, tabac, cannabis, jeux, sexe...) qui peuvent occasionner des risques et des complications pour la santé et la sécurité des usagers, de leur entourage et des professionnels chargés de les accompagner. Souvent sous-estimés car prescrits par un médecin, les opioïdes antalgiques présentent un potentiel important d’abus, de mésusages et exposent au risque de surdosage ou de mélanges à risques (avec l’alcool). Ce contexte professionnel crée des situations complexes et difficiles à gérer pour les professionnels de santé salariés ou libéraux de premier secours. Ces professionnels peuvent se sentir démunis face aux troubles du comportement des patients pouvant aussi présenter des troubles psychiatriques (psychose, état limite, dépression majeure…) souvent associés à des conduites et des co-morbidités addictives (démence, décompensation, manque ou overdose, pathologies digestives, pulmonaires ou cardiaques, hépatites, VIH…). Le règlement intérieur des institutions de santé est souvent questionné : entre liberté individuelle et risque collectif. Notre proposition de formation permettra aux professionnels salariés ou libéraux concernés d’avoir une meilleure connaissance des addictions et des conduites addictives (avec ou sans produit) afin d’accroître leur rôle de repérage des usagers en consommation à risques ou en dépendance. Ils pourront ainsi : - Adapter leur posture professionnelle, en individuel et en collectif. - Repérer et développer des stratégies de prévention et de bon usage des médicaments dont les opioïdes antalgiques et les traitements de substitution. - Améliorer les pratiques d’intervention thérapeutique vers la réduction des risques et des dommages. - Développer des savoir-agir (arrêt du tabac : traitements de substitution et outils disponibles...) dans leur pratique quotidienne et en situation de crise. Des situations problématiques ou complexes seront abordées lors de la formation pour développer une meilleure connaissance des intervenants du réseau spécifique en matière d’accompagnement et de prévention dans le champ des addictions (CSAPA, CAARUD, ELSA ...), pour s’adapter à des situations particulières (public à la rue, patients addicts hospitalisés en psychiatrie, personnes âgées, femmes enceintes…) et ainsi adapter le parcours de ces personnes en difficulté. Cette action de formation s’inscrit dans les orientations DPC 2020-2022, fiche de cadrage 41 : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des conduites addictives de type alcool, tabac, cannabis, opioïdes, jeux, écrans, achats compulsifs, sexe. OBJECTIFS OBJECTIFS OPERATIONNELS CETTE FORMATION PERMETTRA AUX PARTICIPANTS DE : - Acquérir une meilleure connaissance du concept d’addiction et des processus qui entrent en jeu dans les conduites addictives et les conduites à risque. - Développer des « savoir-faire » et des « savoir être » adaptés pour la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis, opioïdes) et des comportements addictifs (jeux, écran, achats compulsifs, sexe) : la posture professionnelle. - Être en mesure de concevoir, dans le contexte professionnel, des stratégies de prévention, de réduction des risques, d’accueil, d’intervention thérapeutique brève face aux personnes présentant des conduites addictives (tabac, alcool, cannabis et opioïdes) ou des comportements addictifs (jeux, écrans, achats compulsifs, sexe), en individuel et en équipe pluridisciplinaire. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES - Acquérir des connaissances théoriques sur les conduites à risques et addictives avec ou sans produit (causes, conséquences, complications). Savoir repérer les signes et acquérir une vue globale du concept d’addiction (la notion de trajectoire : de la dépendance à la perte d’autonomie). Connaître l’épidémiologie en matière d’addictions sur le territoire et les co-morbidités psychiatriques. Améliorer le bon usage des traitements opioïdes dans le cadre du traitement de la douleur, des traitements de substitution aux opiacés et à la nicotine et connaître le dispositif législatif concernant les addictions. - Expérimenter les différentes approches relationnelles favorables à l’accueil, au dépistage et à l’intervention thérapeutique (outils et référentiels d’évaluation validés selon les produits : tabac, l’alcool... Repérages précis et intervention brève, RPIB, motivation des personnes à l’arrêt du tabac, développer les bonnes pratiques en matière d’utilisation d’écrans et de jeux) - A partir de situations concrètes apportées par les participants ou le formateur, apprendre à : - Reconnaître les comportements inhabituels liés à des conduites addictives (consommation contrôlée, consommation aiguë, consommation chronique) ; utiliser les techniques d’intervention brève pour l’accompagnement de l’usager. - Accompagner le changement, identifier les freins et les leviers avec la personne en situation d’addiction (traumas, environnement…) par le développement du pouvoir d’agir et la coordination avec le réseau et les aidants potentiels (bénévoles, familiaux). Utiliser la balance décisionnelle. - Savoir gérer les risques et les complications par la promotion du bon usage des traitements opioïdes dans le cadre de la substitution aux opiacés et du traitement de la douleur. - Savoir orienter la personne en difficulté vers le réseau et adapter son parcours de suivi. - Aider les participants à développer des stratégies préventives et des outils spécifiques (arrêts du tabac, utilisation des écrans et des jeux…) à l’accompagnement des personnes en souffrance, avec ou sans produit, par une approche thérapeutique efficace et un parcours coordonné avec le réseau.