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PROMPT : introduction à la technique pour l'intervention orthophonique

DPC

Environ un tiers des personnes présentant un trouble du spectre autistique (TSA) sont dites « non verbales ». Pour certains patients, la problématique se trouve au niveau socio-émotionnel et cognitivo-linguistique : manque de compréhension, manque d’appétence à la communication, etc. Pour d’autres, le problème se situe au niveau physique et sensoriel : ils sont limités dans leur maîtrise du langage oral car ils présentent un trouble moteur au niveau du langage oral. Selon Dawson (2010), le TSA entraînerait une dyspraxie verbale dans au moins 1/6 des cas. D’autres études parlent de 30 à 40%. Si les thérapies en intervention précoce au niveau de la communication globale se sont améliorées ces dernières années, le développement de la parole chez le patient avec un TSA est le maillon faible de la thérapie orthophonique. Souvent considérée comme « non prioritaire » au profit de l’interaction, nous oublions que le développement de la parole intelligible est gage : - D’autonomie - D’intégration sociale - D’inclusion (inclusion scolaire, inclusion au travail) - De meilleure qualité de vie à la fois pour les enfants, les adolescents et les adultes. Sur le diagnostic et la prise en charge des troubles associés au TSA, la HAS écrit « leur prise en compte sur le plan diagnostique et thérapeutique peut considérablement améliorer la qualité de vie des enfants concernés et de leurs proches » (recommandation de bonne pratique, février 2018). Il est donc primordial de savoir reconnaître ces patients qui ne parlent pas parce qu’ils ne peuvent pas encore parler et de leur proposer une thérapie recommandée pour ces troubles spécifiques, extrêmement fréquents chez les patients TSA. Or, on ne traite pas les troubles moteurs de la parole chez un patients avec un TSA/TND comme l’on traite un trouble de la parole chez un enfant au développement neurotypique. Également, de nombreux professionnels considèrent à tort que si l’enfant ne parle pas à partir d’un certain âge, c’est qu’il ne parlera pas. Cela s’explique par l’arrivée extrêmement récente de ces thérapies recommandées, dont PROMPT fait partie, sur le territoire français. Le champ des possibles pour ces enfants, adolescents et adultes s’est ouvert et il reste à former le plus d’orthophonistes possible. Bien sûr, la thérapie PROMPT sera d’autant plus efficace qu’elle est précoce, mais plusieurs travaux montrent également son efficacité chez l’adolescent et la personne adulte. Ainsi, le public concerné par la formation est le suivant : - Enfant avec un TSA en éducation précoce (0-6 ans) - Enfant avec un TSA au-delà de l’éducation précoce (7-18 ans) - Adulte présentant un TSA PROMPT est une approche développée aux Etats-Unis dans les années 70 et fait partie aujourd’hui des 5 approches recommandées pour traiter les troubles moteurs de la parole chez la personne TSA. En France, c’est la seule approche à laquelle les orthophonistes ont facilement accès, les autres approches validées n’étant pas adaptables à notre langue ou n’ayant pas encore été adaptées. Voici les objectifs de la formation : 1. Décrire la philosophie de l’approche PROMPT et ses principes d’application chez le patient présentant un TSA 2. Appliquer différents niveaux de PROMPT tel qu’approprié selon les difficultés observées 3. Analyser les sous-systèmes moteurs de la parole en utilisant la grille d’analyse des systèmes et la hiérarchie motrice de la parole 4. Construire des activités thérapeutiques tout en prenant en compte les spécificités rencontrées auprès des patients présentant un TSA. Le premier jour de la formation sera dédié aux éléments théoriques indispensables à la compréhension des troubles moteurs de la parole et à leur occurrence dans les troubles du spectre de l’autisme. Dans l’après-midi, nous commencerons à apprendre les Prompts de paramètre et les Prompts de surface. Le 2ème jour sera consacré à la fin de l’apprentissage des Prompts. Enfin, le 3ème jour sera exclusivement consacré à la rééducation. Seules les orthophonistes sont admises sur cette formation. Les objectifs sont atteignables uniquement pour cette profession.

Orthophoniste


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Les troubles alimentaires du nourrisson et du jeune enfant : de la théorie au soin en orthophonie

DPC

Cette formation visera à : Identifier les différentes étapes du développement de l’alimentation Repérer les difficultés pouvant survenir au cours du développement des compétences alimentaires Différencier les techniques de nutrition artificielle Distinguer les différentes investigations médicales proposées lors de difficultés alimentaire chez l'enfant Décomposer les étapes du bilan des fonctions orales et sensorielles du nourrisson et du jeune enfant Poser un diagnostic orthophonique adapté et spécifique élaborer un projet thérapeutique ciblé pour la patient et en adéquation avec le diagnostic orthophonique Mettre en place un soin orthophonique adapté auprès de l'enfant dans les 3 grands domaines identifiés au décours du bilan Identifier les points nécessaires à une installation optimale de l'enfant Proposer un suivi thérapeutique adapté pour le nourrisson, pour le jeune enfant et l'enfant porteur de handicap Identifier le rôle de l'orthophoniste en matière de prévention des troubles alimentaires auprès des nourrissons et jeunes enfants, de leurs familles et des professionnels de santé Définir les différentes modalités de prise en soin orthophonique Cette formation visera à :

Orthophoniste


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Actualisation des connaissances et intervention orthophonique chez l’enfant et l’adolescent porteurs de troubles du spectre de l’autisme

DPC

Les orthophonistes sont fortement engagées dans l’accompagnement des enfants et adolescents porteurs de trouble du neurodéveloppement. Dans la population générale, la prévalence des troubles du spectre de l’autisme est d’environ 1%, ce qui constitue un enjeu majeur d’intervention précoce et d’accompagnement. Les recommandations HAS de février 2018 cadrent la pratique clinique du diagnostic, affirment l’importance de la formation des professionnels, et référencent les repères et outils de suivi du développement habituel de l’enfant à la disposition des orthophonistes et autres professionnels, permettant de repérer précocement les signes d’alerte. Les difficultés de communication et de langage chez les enfants jeunes porteurs de troubles du neurodéveloppement, et plus particulièrement de troubles du spectre de l’autisme, sont fréquemment un signe d’alerte justifiant un bilan puis une intervention orthophonique. Les recommandations ANESM/HAS de mars 2012 concernent les interventions éducatives et thérapeutiques coordonnées et ont pour objectif principal l’amélioration des pratiques des équipes amenées à mettre en œuvre les interventions auprès des enfants/adolescents : elles sous-tendent ainsi chacune des techniques rééducatives orthophoniques qui seront présentées.

Orthophoniste


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LA DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE EN LANGAGE ORAL : Intégrer les nouvelles données scientifiques pour mener sa démarche diagnostique

DPC

Objectifs de formation: Ces deux journées visent à aborder la démarche diagnostique sous l’angle de ces nouvelles données scientifiques. La clarification de cette nouvelle terminologie sera la base de la mise en œuvre clinique d’une démarche diagnostique solide. Nous aborderons les étapes qui conduisent à l’hypothèse diagnostique puis au diagnostic orthophonique. Le bilan étant un élément clé de l’intervention, nous travaillerons également à la façon de rendre compte de cette démarche au sein de nos comptes- rendus et dans nos restitutions aux familles. Objectifs pédagogiques : •    Former aux nouvelles données scientifiques •    Intégrer la démarche diagnostique •    Pratiquer la démarche diagnostique : analyser - évaluer- diagnostiquer •    Rédiger un compte rendu reflétant cette démarche •    Restituer clairement cette démarche à la famille Moyens pédagogiques : Accompagnement du praticien vers une nouvelle pratique en utilisant les outils de la formation aux adultes, la pédagogie inversée, le partage des pratiques Aller-retour entre théorie et pratique pour intégrer les nouvelles théories au geste clinique du praticien. Travail en groupe pour s’entrainer à analyser un corpus, à associer les éléments. Exposé avec Power Point Évaluation durant la formation pour validation des acquis.

Orthophoniste


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Vers un diagnostic argumenté du trouble spécifique du langage écrit - Module 1

DPC

Résumé : Les causes menant à des difficultés de lecture et d’orthographe sont multiples : sociales, pédagogiques, émotionnelles, motivationnelles, neurologiques… Il est impossible d’identifier avec certitude le poids relatif des différentes causes. Se pose, cependant, pour les orthophonistes, la question du diagnostic différentiel entre trouble spécifique versus non spécifique du langage écrit . Les critères diagnostiques du DSM-5 (American Psychiatric Association, 2013, 2016) et la CIM-11 (OMS, 2022) qui délimitent et décrivent les contours du trouble spécifique des apprentissages dont la dyslexie/dysorthographie fait partie, ont évolué dans ces versions récentes. Les orthophonistes ont le devoir de les connaitre et d’utiliser la terminologie qui en découle afin de partager un langage commun entre professionnels de santé, d’être reconnu dans leurs compétences spécifiques et d’éviter que des avis discordants circulent parmi les professionnels concernés. Cependant, le DSM-5 et la CIM-11 ne permettent pas de faire la distinction entre les dyslexiques et les faibles lecteurs, comme le propose la littérature avec le modèle SVR (Gough etTunmer ; 1986). Ainsi, les Recommandation de Bonne Pratique en Langage Ecrit (Leloup, Launay, Witko, 2022) proposent une terminologie aux orthophonistes . La démarche diagnostique s’appuiera sur ces recommandations et sera illustrée avec l’outil EVALEO 6-15 (Launay et al, 2018) mais cette formation n’a pas l’objectif de former les stagiaires à cette batterie. Une réflexion autour de la rédaction de la conclusion du compte-rendu sera abordée afin qu’elle reflète la démarche diagnostique et qu’elle soit comprise de tous. Lors de la phase de restitution du bilan, sera détaillé comment éclairer le patient et son entourage sur son trouble et les choix thérapeutiques proposés avant de s’assurer de l’engagement du patient dans sa prise en soin orthophonique. Sera également abordée la méthodologie pour mener une anamnèse qui permet l’émergence d’hypothèses cliniques. Objectifs : Savoir argumenter son diagnostic orthophonique dans un contexte de trouble spécifique ou non spécifique du langage écrit. · Connaître les critères diagnostiques du DSM-5 · Connaitre la terminologie des Recommandations de Bonne Pratique en Langage Ecrit · Mener une anamnèse pour faire émerger des hypothèses cliniques : méthodologie · Choisir les épreuves nécessaires toujours en lien avec les hypothèses émises lors de l’anamnèse. · Acquérir la méthodologie de l’évaluation pour conduire à un diagnostic argumenté. · Connaitre le WISC V afin de faire des liens avec le bilan orthophonique. · Exposer les Recommandations de Bonne Pratique en Langage Ecrit (Leloup, 2022) · Eclairer le patient et son entourage sur le trouble : décision partagée · Rédiger la conclusion du compte-rendu

Orthophoniste


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Dysarthries : évaluation et axes de prise en soins orthophoniques

DPC

Les dysarthries, consécutives à des affections neurologiques acquises, appartiennent aux troubles moteurs acquis de la parole, désignés sous l’appellation « motor speech disorders » (Duffy, 2019) ou encore « sensorimotor speech disorders » (McNeil, 2009) dans les pays anglo-saxons. Elles concernent des atteintes des niveaux et processus en lien avec l’exécution motrice et/ou la programmation motrice de la parole (Darley et al., 1969a ; Duffy, 2013 ; Kent, 2000 ; Van der Merwe, 2021). Les dysarthries se rencontrent dans de nombreuses pathologies d’étiologies diverses (vasculaire, neuro-dégénérative, inflammatoire, tumorale, métabolique...) et constituent le handicap le plus fréquent de la communication orale (Auzou, 2007). Leur sémiologie et les troubles qui en découlent sont variés, il en résulte une classification précise et différente selon l'atteinte motrice de la parole. Ce programme propose d’aborder leur évaluation (niveaux d’analyse perceptif, moteur-articulatoire et acoustique) en s’appuyant sur des connaissances physiopathologiques et sémiologiques actualisées. Les axes de prise en soins seront discutés dans un second temps en fonction des recommandations internationales disponibles (guidelines), de l’étiologie sous- jacente, de la sévérité de l’atteinte de la parole et du handicap généré. Les déficits associés (cognitifs, moteurs) et le contexte (aidants, environnement, réseau de soin) seront aussi pris en compte, tout comme les stratégies efficientes et les possibilités existantes, afin d’ajuster au mieux le suivi. Un focus sera proposé sur les dysarthries survenant dans le cadre des pathologies neurologiques acquises telles que post-AVC. Cette formation en groupe, présentielle, intégrant des méthodes affirmatives (expositives et démonstratives), interrogatives et actives, s'appuie sur des ateliers d'écoute (enregistrements audios et vidéos), de cotation de tests et d’échelles, de réflexion sur des cas cliniques. Elle permettra au clinicien de se familiariser avec la sémiologie et la classification des dysarthries, ainsi qu’avec les outils du bilan orthophonique. Les participants apprendront à évaluer et à poser un diagnostic de dysarthrie, tout en affinant le diagnostic différentiel entre les différents sous-types dysarthriques, puis à mettre en œuvre des axes et des objectifs de prise en soins orthophoniques adaptés.

Orthophoniste


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Bilan et accompagnement parental de l’enfant qui bégaie avec l’approche centrée solution

DPC

Les stagiaires développeront les compétences pour accueillir un petit enfant qui bégaie avec ses parents. La formation leur permettra de mettre en place les conditions de coopération des parents et d'implication dans l'accompagnement thérapeutique. Objectifs : · Mener un bilan de bégaiement enfant : - pour établir un diagnostic des troubles de la fluence, - pour mettre en exergue les forces compétences et ressources du patient et des parents en utilisant les processus de l’approche centrée solution. · Expliquer le bégaiement et les attitudes de communication à adopter. · ​Réfléchir à sa posture d’orthophoniste : être en capacité d’adopter la posture professionnelle la plus opérante dans ce type d’accompagnement. · Passer du processus de résolution de problème (proposé dans l’approche par résolution de problème) au processus de construction de solution. · Accompagner les parents d’un enfant qui bégaie avec des processus, des outils et un questionnement centrés solution. · Favoriser l’engagement, la motivation et l’implication des parents lors du processus thérapeutique pour éviter l’abandon de la prise en soin (diminuer le taux d’attrition). · ​ Soutenir les besoins psychologiques fondamentaux Compétence /Autonomie /Proximité sociale (Théorie de l’autodétermination Déci Ryan 2002). (Voir pièce jointe)

Orthophoniste


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L’orthophonie en neuro - oncologie

DPC

RESUME : L’amélioration des techniques d’imagerie, des connaissances sur le fonctionnement du cerveau, du traitement et de la prise en charge globale des tumeurs cérébrales entraînent l’arrivée d’un nombre croissant de patients présentant des pathologies neuro-oncologiques en centres de rééducation et en cabinets de ville. Ainsi, les orthophonistes sont de plus en plus fréquemment amenés à prendre en charge ces patients. Or la nature de ces pathologies et leurs traitements ont des répercussions sur la prise en charge rééducative, notamment en termes d’objectifs et d’organisation. Leur impact psycho-affectif est également important. Dans le cadre de maladies oncologiques, la personne traitée doit être au coeur de l’intervention orthophonique, qui ne se limite pas à un traitement analytique de chaque symptôme, mais donne une place prépondérante à la qualité de vie. Depuis quelques années, la vision localisationniste du cerveau (une aire cérébrale = une fonction) est abandonnée au profit d’une vision plus dynamique selon laquelle les fonctions cognitives sont soustendues par des circuits comprenant des épicentres corticaux ainsi que des réseaux cortico-sous corticaux interconnectés. Certains réseaux ont été identifiés et modélisés ; ainsi, un modèle de connectivité anatomo-fonctionnelle du langage a été proposé en 2013. Cette vision connexionniste permet d’expliquer certains mécanismes de compensation et ouvre de nouvelles perspectives à la rééducation orthophonique. Le caractère lentement infiltrant de certaines tumeurs permet, grâce à la plasticité cérébrale, une exérèse neurochirurgicale en conditions éveillées, se basant non plus sur des limites anatomiques mais fonctionnelles. Ceci permet d’améliorer la qualité de la résection et les effets des traitements, tout en préservant la fonction. Cette technique se développe, donnant un rôle essentiel aux orthophonistes qui évaluent les fonctions cognitives en péri-opératoire et qui prennent en charge la rééducation cognitive. Les troubles sont souvent discrets ; ils nécessitent l’utilisation de bilans et de techniques de rééducations adaptés. Ainsi, l’intervention orthophonique dans le cadre du suivi de patients présentant une pathologie neuro-oncologique, pour être optimale, doit s’appuyer sur de solides connaissances des pathologies neuro-oncologiques, des traitements associés et de leurs conséquences sur la qualité de vie (...), afin de s’adapter à chacun à chaque étape de sa maladie. L’intervention orthophonique doit également prendre en compte les nouvelles connaissances sur le fonctionnement cérébral et les techniques récentes de neurochirurgie. Acquérir ces connaissances peut permettre aux orthophonistes hésitant parfois à prendre ce type de patients, de prendre confiance en leur action OBJECTIFS : - Connaître les principales pathologies neuro-oncologiques et leurs manifestations cliniques, les moyens d’investigation, et les moyens existant pour les traiter. - Connaître le fonctionnement hodotopique (en réseaux) du cerveau, connaître les principaux réseaux cortico- sous corticaux sous-tendant le langage et d’autres fonctions cognitives. - Optimiser la prise en charge cognitive d’un patient présentant une pathologie neurooncologique en accord avec les recommandations HAS : Bilan : choisir les épreuves adaptées Rééducation : adapter les objectifs de la prise en charge aux différentes étapes de la maladie Accompagner le patient et sa famille, conseiller, rassurer - Optimiser la prise en charge d’un patient présentant des troubles de déglutition/parole/voix dans le cadre d’une pathologie neuro-oncologique en accord avec les recommandations HAS : Bilan : choisir les épreuves adaptées Rééducation : adapter les objectifs de la prise en charge aux différentes étapes de la maladie Accompagner le patient et sa famille, conseiller, rassurer - Connaître les épreuves évaluant les fonctions cognitives classiquement proposées lors des évaluations péri-opératoire : objectifs, passation, analyse des résultats, conséquences sur les axes de rééducation. - Connaître les spécificités de la PEC des patients opérés en éveillé afin d’en optimiser la rééducation. - Connaître le parcours du patient, depuis la manifestation clinique de sa tumeur jusqu’à son arrivée en libéral, en passant par les traitements, afin de l’accompagner et de le soutenir au mieux, ainsi que son entourage. - Pouvoir orienter si besoin un patient vers le(s) professionnel(s) ou le(s) structure(s) adapté(s).

Orthophoniste


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Dyspraxie verbale : du diagnostic à la prise en soin orthophonique

DPC

RESUME Cette formation permettra dans un premier temps de situer la dyspraxie verbale au sein de la classification et de connaître les marqueurs diagnostiques. Nous développerons comment adopter une démarche hypothético-déductive en référence aux modèles théoriques pour poser le diagnostic de dyspraxie verbale et éliminer les diagnostics différentiels. Dans un second temps, nous aborderons la démarche du bilan : depuis l’anamnèse jusqu’à la passation de questionnaires parentaux et des épreuves de bilans valides et sensibles pour diagnostiquer une dyspraxie verbale. Dans un dernier temps, nous développerons comment organiser la prise en soin de la dyspraxie verbale en sachant établir un projet thérapeutique dans une démarche EBP (objectifs, lignes de base et routines d’évaluation) tout en intégrant la famille et les préférences du patient dans la thérapie. Nous présenterons les méthodes de remédiation motrices et linguistiques décrites comme efficaces dans la littérature pour le traitement de la dyspraxie verbale, en accord avec les recommandations de la HAS. OBJECTIFS : Connaitre les marqueurs diagnostiques spécifiques à la dyspraxie verbale Savoir établir les diagnostics différentiels ou les co-occurrences Connaitre les éléments de l’anamnèse indicateurs de la dyspraxie verbale Utiliser les outils de bilan (questionnaires parentaux, épreuves de bilan : aspects moteurs, phonologiques, prosodiques) Établir un projet de soin selon une démarche EBP et savoir évaluer l’efficacité de sa pratique Connaitre les principes du partenariat parental et de la collaboration de l’enfant nécessaires dans la prise en soin de la dyspraxie verbale Connaitre les principes des méthodes d’intervention efficaces dans le traitement de la dyspraxie verbale, en accord avec les recommandations de la HAS

Orthophoniste


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Prise en charge de la pragmatique du langage chez les enfants et adolescents

DPC

RESUME : Parmi les enfants ou adolescents avec TSA ou autres TND reçus par les orthophonistes, nombreux sont ceux qui sont entrés dans le langage oral mais présentent des difficultés et/ou des particularités dans la pragmatique du langage: faible expression et repérage des émotions, appréhension littérale du second degré et des expressions idiomatiques, modulation inadéquate du degré d’informations à donner, peine à se saisir avec efficacité des informations reçues, manque de tact et de réciprocité, monopolisation de la conversation, etc. Ces atteintes sont à l’origine de tensions, d’incompréhensions, de fatigue, pour le patient, la famille et l’entourage social et scolaire. Cette formation, complémentaire de celle sur le bilan de la pragmatique du langage, vise ainsi à donner aux orthophonistes les moyens d’élaborer des objectifs thérapeutiques ciblés, de travailler en séance sur l’ensemble des domaines de la pragmatique et de proposer des pistes d’actions à la maison. S’appuyant sur des données théoriques actualisées et sur des exemples cliniques, la formation est aussi fortement axée sur la pratique, à travers la présentation de matériel concret, de vidéos, et de nombreux ateliers permettant d’expérimenter et de créer des supports individualisés pour les séances. OBJECTIFS : · Prendre en compte l’ensemble des domaines de la pragmatique du langage pour le soin orthophonique des enfants ou adolescents avec TSA ou autre TND. · S’appuyer sur les apports théoriques, les données du bilan et les attentes du patient et de sa famille pour élaborer et mettre en œuvre des objectifs thérapeutiques précis et individualisés. · Travailler avec l’enfant/ado en séance, et proposer des pistes d’actions à la maison. · Connaître du matériel «spécialisé pragmatique» existant, et/ou détourner d’autres types de matériel orthophonique ou «grand public» pour en faire du matériel orienté pragmatique. · Utiliser la conversation et les supports visuels comme des outils de prise en soin à co-créer avec le patient.