Cette formation est à destination des médecins généralistes quelque soit leur mode d'exercice qui sont confrontés aux adultes qui viennent en consultation pour la surveillance de leur naevus.Elle s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des pratiques et de l'approfondissement des connaissances des pratiques diagnostiques sur le thème : Dermatoscopie dans le diagnostic précoce des cancers cutanées autour des dossiers sélectionnés dans leur patientèle .Elle permet de comparer les pratiques constatées aux recommandations des sociétes savantes ou à la bibliographie existante en l'absence de recommandations En France environ 50% des consultations de médecine générale pour motif dermatologique sont représentés par l’eczéma, les dermatophytoses et les nævus bénins (chiffre sensiblement similaire aux Etats unis). Le rôle du médecin généraliste est pour ce dernier, de dépister les lésions potentiellement malignes (mélanomes, cancers basocellulaires et épidermiques ) Ainsi, tout patient venant consulter pour un motif dermatologique recevra indubitablement un examen clinique approfondi en commençant par un examen à l’œil nu. Bien que cet examen seul permet de diagnostiquer un certain nombre de lésions tumorales bénignes ou malignes, le diagnostic posé est alors souvent plus tardif voire moins précis avec une marge d’erreur plus importante que lorsque cet examen est complété par l’utilisation d’un dermatoscope (ou dermoscope). De plus le délai d’obtention des rendez -vous des patients vers les dermatologues ne cesse d’augmenter ( délai est passé de 48 à 61 jours (5

2- et retarde de ce fait un retard de prise en charge avec des conséquences potentiellement invalidantes voire mortelles pour le patient Dans ce contexte, un « Livre Blanc » a été rédigé par la Société Française de Dermatologie afin d’identifier les défis de la dermatologie d’aujourd’hui, de formuler des propositions concrètes sur l’organisation de celle de demain, pour améliorer la prise en charge des patients. Y sont évoquées des pistes d’amélioration comme par exemple, former plus d’internes en dermatologie mais aussi préparer les futurs médecins inscrits en DES de médecine générale à un premier niveau de diagnostic et de prise en charge des maladies de peau courantes pour éviter un recours systématique au dermatologue ou encore structurer l’exercice de la télémédecine en dermatologie pour en favoriser sa pratique . La dermatoscopie, est à privilégier par les médecins généralistes pour repérer des lésions suspectes à faire vérifier par un dermatologue. Associé au dépistage des facteurs de risque de cancers cutanée, l’analyse dermoscopique permettrait de diminuer le recours au spécialiste, détecter précocement les lésions malignes voire diminuait les biopsies inutiles. En France, le mélanome représente 3.8 % de l’ensemble des cancers et se situe au 8ème rang des cancers les plus fréquents chez l’homme et au 6ème rang chez la femme. Les objectifs généraux de cette action sont les suivants : A/ Connaitre les facteurs de risque de cancer cutanés B/ Identifier une lésion cutanée suspecte en utilisant une démarche analogique et cognitive visuelle C/ Connaitre les caractéristiques de l’outil dermoscope D/ Reconnaitre les structures dermoscopiques élementaires E/ Diagnostiquer une lésion cutanée à partir de l’observation dermoscopique