Objectif 1 : Prévenir l’apparition d’un surdosage en AVK et ses conséquences Objectif 2 : Déterminer la conduite à tenir en cas de surdosage asymptomatique et de traumatisme crânien Objectif 3 : Améliorer la gestion des anticoagulants en périopératoire d’actes chirurgicaux programmés et non programmés Quatre pour cent de la population française bénéficie d’un traitement anticoagulant. En 2013, plus d’1 million de patients ont été traités par AVK. Dans la très grande majorité́ des cas, le traitement est prescrit par un spécialiste et sa surveillance est assurée par le médecin généraliste en collaboration avec un laboratoire d’analyse médicale. Les AVK sont caractérisés par une fenêtre thérapeutique étroite et l’équilibre thérapeutique s’avère parfois difficile à obtenir. Pour chaque patient, la dose nécessaire d’AVK est variable et doit être ajustée selon les résultats de l’INR. Les interactions médicamenteuses, les habitudes alimentaires et les maladies intercurrentes doivent être clairement identifiées et suivies dans le temps, afin d’ajuster le traitement AVK en conséquence. Les AVK entrainent un risque accru de saignement majeur. Celui-ci est estimé à 3 % par an. Ces hémorragies viennent au premier rang des accidents iatrogènes avec 13% des hospitalisations pour effet indésirables médicamenteux, soit environ 17 000 hospitalisations par an. Elles sont directement responsables de 0,6% par an recensés chez les patients traités au long cours par AVK Ce programme de DPC qui s’appuie sur ces recommandations, permet de dégager 3 objectifs principaux portant sur 9 critères de qualité d’amélioration des pratiques. Programme intégré constitué de 3 étapes / Dans la première étape : évaluation des pratiques professionnelles non présentielle durée : 1 Heures La deuxième étape : Perfectionnement des connaissances. formation présentielle. Durée : 4 heures La troisième étape : Suivi d’action d’améliorations et de modifications des pratiques (évaluation des pratiques ). Non présentielle. Durée 1 Heure