OBJECTIFS / Objectif 1 : Identifier les pneumopathies à pneumocoques en fonction des caractéristiques sémiologiques Objectif 2 : Prescrire le ou les éléments paracliniques pertinents pour le diagnostic et le suivi d’une pneumopathie Objectif 3 : Prescrire de façon raisonnée une antibiothérapie probabiliste adaptée en fonction des caractères sémiologiques d’une infection respiratoire basse et de son évolution clinique Objectif 4 : Evaluer la sévérité de la pneumopathie L’AFSSAPS a publié en 2005 des recommandations sur les infections respiratoires basses constituées par les bronchites, bronchiolites et pneumonies et rappelle que l’immense majorité de ces infections sont d’origine virale et guérisse le plus souvent spontanément. Ces deux faits expliquent que les antibiotiques soient réservés à certaines situations cliniques dont le diagnostic doit être fait précocement. Sachant que les infections respiratoires basses sont la deuxième cause de prescription d’antibiotique, la non-prescription d’antibiotiques en cas de bronchite ou de bronchiolite était le premier message des recommandations publiées en 2005. Depuis, la généralisation de la vaccination par le vaccin anti-pneumococcique conjugué à 13 valences a permis de réduire l’incidence globale des pneumonies et des pleurésies, et la part du pneumocoque dans ces pathologies. Les pathogènes impliqués ont vu par conséquent diminuer leur résistance aux antibiotiques, notamment aux pénicillines et aux macrolides, expliquant que les choix antibiotiques aient pu être allégés ces dernières années. Depuis, en 2016, le GPIP (groupe de pathologie infectieuse pédiatrique) a actualisé les recommandations sur la prise en charge des infections respiratoires basses qui respectent en partie celle de l’ANSM et la HAS a émis en 2009 des recommandations sur les indications et non indications de la radio du thorax dans les infections respiratoires basses afin de limiter les radiations ionisantes sur les patients. Ce programme de DPC qui s’appuie sur ces recommandations permet de dégager 4 objectifs principaux portant sur 10 critères de qualité d’amélioration des pratiques. programme intégré constitué de 3 étapes / Dans la première étape : évaluation des pratiques professionnelles non présentielle durée : 2 Heures La deuxième étape : Perfectionnement des connaissances. formation présentielle. Durée : 3 heures La troisième étape : Suivi d’action d’améliorations et de modifications des pratiques (évaluation des pratiques ). Non présentielle. Durée 2 Heures