Cette formation est à destination des médecins généralistes quelque soit leur mode d'exercice qui sont confrontés à la régulation médicale en permanence de soins libérale (PDSA) .Elle s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des pratiques et de l'approfondissement des connaissances des pratiques diagnostiques sur le thème de la régulation médicale et téléprescription en permanence de soins libérale , autour des dossiers sélectionnés dans leur patientèle .Elle permet de comparer les pratiques constatées aux recommandations des sociétes savantes ou à la bibliographie existante en l'absence de recommandations. La régulation médicale est un acte médical pratiquée au téléphone par un médecin régulateur à distance d’un patient. Elle permet au patient de bénéficier du juste soin grâce à l’adaptation de la réponse au niveau de soins requis pour le patient. Il s’agit ainsi d’apporter la réponse la mieux adaptée à la nature des appels, dans le délai le plus rapide. La décision médicale qui en découle, peut être un conseil médical, une prescription médicamenteuse téléphonique, la réalisation d’une consultation par un médecin, l’engagement d’un moyen de transport sanitaire ou d’une équipe de Smur. Cette régulation s’est enrichie depuis quelques années d’outils d’aide à la décision ( évaluation de l’imminence de l’accouchement , évaluation du potentiel suicidaire….) pour mieux orienter le patient et de recommandations spécifiques « prescription médicamenteuse par téléphone dans le cadre de la régulation médicale »(HAS 2009 ) pour mieux encadrer les pratiques. La diminution du nombre de médecins et de secteurs de garde rend indispensable une régulation de plus en plus adaptée et efficiente devant aboutir malgré une baisse du nombre d'interventions à une meilleure prise en charge des soins non programmés. Cependant le médecin doit faire face à une multitude de situations à risque. Les situations conflictuelles, de panique ou d’incompréhension, l’impossibilité d’accéder au patient ou d’obtenir des informations fiables ne sont pas rares et sont limitantes. Le refus des soins qui opposent les devoirs du médecins ( information et porter secours) et les droits du patient (droit au consentement et au refus de soins ) sont un équilibre fragile et particulièrement difficile à gérer qui peut le conduire à engager une procédure d’hospitalisation sans consentement en fonction de l’état de conscience, psychiatrique etc…. Ces situations complexes ne sont pas sans conséquence et peuvent exposer le médecin à des risques médicolégaux. Bien que les déclarations de sinistre, publiées par le Sou Médical, font état d’une faible sinistralité de la régulation médicale en comparaison à des millions d’actes de régulation effectués en France. (MACSF a ainsi comptabilisé 6 sinistres en 2001, 8 en 2002 et 8 en 2003 ) certaines affaires récentes très largement médiatisées ont amené la condamnation des médecins régulateurs avec comme conséquence des retombées très négatives sur la population mais également sur les médecins à qui l’on demande de s’impliquer davantage dans la régulation. Les objectifs généraux de cette action sont : Objectif A : Prescrire un médicament par téléphone dans le cadre de la régulation médicale libérale Objectif B : Prévenir les situations conflictuelles ( insulte, critique, agressivité, situation difficile de l’appelant) en utilisant des techniques de communication Objectif C : Gérer les situations à risque (accouchement imminent, refus de soins, idée suicidaire, soins psychiatriques sans consentement ) Objectif D : Connaitre le risque médicolégal de la régulation médicale libérale METHODOLOGIE : programme intégré constitué de 3 séquences. Dans la première séquence : évaluation des pratiques professionnelles non présentielle durée : 2 Heure. La deuxième séquence : Perfectionnement des connaissances. formation présentielle. Durée : 7 heures La troisième séquence : Suivi d’action d’améliorations et de modifications des pratiques (évaluation des pratiques ). Non présentielle. Durée 1 Heure