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Dentiste


E-learning

Lésions carieuses pré-cavitaires de la petite enfance: évaluer, convaincre, agir… trio gagnant pour un futur sans carie

DPC

Résumé : La prévention qu’elle soit primaire ou secondaire, individuelle ou collective a largement fait les preuves de son efficacité dans le domaine dentaire et depuis de nombreuses années. Ce E-Learning de 7 heures se propose de guider les praticiens dans l’accueil du jeune enfant au cabinet dentaire et dans l’élaboration de sa prise en charge préventive individualisée : évaluer son statut par rapport au risque carieux, expliquer et convaincre l’enfant et son entourage du bien fondé des recommandations et enfin, agir en apportant votre expertise de soignant et en mettant en oeuvre les outils à votre disposition. Ce E-Learning s’intéresse au stade pré-cavitaire, celui pour lequel, au premier examen, le praticien a tendance à dire que tout va bien et qu’il reverra l’enfant dans un an. Évaluer, convaincre et agir avant les 6 ans de l’enfant… un nouveau paradigme pour la profession. Ce E-Learning fait le point sur les recommandations en vigueur et les outils disponibles. Des cas cliniques et des “trucs et astuces”, fruits de 20 ans de pratique de dentisterie pédiatrique, agrémentent le parcours de formation pour le rapprocher au plus près de la pratique en cabinet dentaire. Objectifs : - définir les contours de la consultation de prévention - faire le point sur les recommandations en matière d’évaluation et de gestion du risque carieux - faire le point sur les recommandations en matière d’évaluation et de gestion des apports fluorés - acquérir les connaissances nécessaires à un accueil adapté du jeune enfant au cabinet dentaire - savoir reconnaître et prendre en charge les lésions pré-carieuses et les anomalies amélaires - acquérir les compétences nécessaires pour une éducation thérapeutique du jeune enfant efficiente - acquérir les connaissances nécessaires à l’élaboration d’un plan de prévention personnalisé - connaître et savoir utiliser les outils thérapeutiques de la prise en charge préventive : vernis fluorés, scellements de sillons - savoir construire un suivi personnalisé du jeune enfant - connaître et respecter les limites réglementaires de la prise en charge préventive

Dentiste


E-learning

Prise en charge des complications en implantologie

DPC

Résumé : La pose d’implants dentaires s’est largement démocratisée ces dernières années et parallèlement à cela le nombre de complications biologiques, mucosites et péri-implantites, mais également les complications biomécaniques, se sont accrus. Ainsi, l’omnipraticien doit être en mesure de prévenir leurs survenues et, le cas échéant, d’établir un diagnostic précis puis d’entreprendre une thérapeutique et un suivi adaptés permettant ainsi de réduire les complications et leurs conséquences. Une attention particulière doit être portée sur la santé des tissus péri-implantaires. En effet, la mucosite, inflammation réversible des tissus mous péri-implantaires, semble toucher 80% des patients et 50% des implants, alors que la péri-implantite concernerait 28 à 56% des patients et 12 à 43% des implants. Donc, en dépit des taux de succès importants, les maladies péri-implantaires sont un problème pouvant aboutir à la perte des implants à long terme. Il existe un réel besoin d’identifier une procédure de traitement efficace et reproductible. Les possibilités thérapeutiques sont multiples. Concernant les complications biomécaniques, afin d’obtenir des résultats prévisibles, la conception de la suprastructure et de l’infrastructure implantaire doit répondre à un protocole précis. L’intensité et la direction des forces occlusales, le concept occluso-prothétique, le positionnement, le diamètre et le nombre des implants, l’adaptation et la composition des pièces prothétiques, les propriétés de la connexion implantaire sont des éléments essentiels de ce protocole. Objectifs : - Définir les différents types de maladies péri-implantaires et complications biomécaniques - Connaître la prévalence des complications peri-implantaires - Connaitre leur étiologie et étiopathogénie - Identifier les facteurs de risque - Diagnostiquer les complications péri-implantaires - Savoir gérer les urgences - Savoir quand et comment traiter les complications périimplantaires de façon non chirurgicale - Savoir quand et comment traiter les complications périimplantaires de façon chirurgicale - Identifier les cas complexes de complications péri-implantaires - Savoir gérer les cas complexes de complications biologiques et biomécaniques péri-implantaires - Savoir prévenir l’apparition des complications péri-implantaires - Mettre en place un protocole de maintenance péri implantaire Stabiliser sur le long terme

Médecin Généraliste


E-learning

Troubles du neuro-développement de l’enfant : repérage, dépistage, diagnostic précoce et prise en charge

DPC

Résumé : Cette formation en e-learning, d’une durée de 7 h, permet d’établir des rappels indispensables sur le repérage précoce des troubles neuro-développementaux pédiatriques. Cette formation est mise à jour avec les dernières recommandations des sociétés savantes et autorités de santé compétentes en pédiatrie. Elle permet au médecin de mettre à jour ses connaissances et clarifier les enjeux et modalités du dépistage, de diagnostic et de prise en charge de ces troubles, notamment ceux du spectre autistique. Le développement psychomoteur du nourrisson et de l’enfant est le fruit de multiples facteurs, notamment environnementaux et génétiques. Chaque médecin est confronté à son évaluation en consultation. Il s’agit d’apprécier la mise en place des acquisitions de l’enfant, au fur et à mesure de la croissance, par rapport à une norme de population du même âge. En pédiatrie, être à jour sur tous ces éléments et des circuits thérapeutiques disponibles sur le territoire national constitue une garantie pour un diagnostic précoce des différentes pathologies neuro-développementales, qui peut s’avérer primordiale pour une prise en charge rapide et adaptée. Objectifs : - Connaissance du développement moteur. - Connaissance du développement de la motricité fine. - Connaissance du développement psychologique. - Connaissance du développement du langage. - Les mécanismes qui sous-tendent les troubles du neuro-développement. - Les principales causes génétiques et environnementales. - Les définitions. - Les classifications. - Épidémiologie. - Prendre connaissance des signes d’alerte. - Dépistage précoce, Outils diagnostiques en fonction de l’âge. - Bilans diagnostiques recommandés. Les outils d’évaluation et de mesure des compétences. Qui fait quoi ? - Rôle des paramédicaux dans le diagnostic. Coordonner une évaluation fonctionnelle d’un trouble dans différentes dimensions. - Acquisition des pré-requis pour une consultation d’annonce réussie. - Quelles structures contact pour le suivi, dès le diagnostic ? - Associations de parents. - Organisation du parcours de soins : Structures et dispositifs. Ecole inclusive ? - Dépister et prendre en compte les troubles associés : sensoriels, moteurs, épilepsie, troubles alimentaires et du sommeil, douleur, pathologies psychiatriques. - Stratégies d’intervention non médicamenteuses. - Stratégies d’intervention médicamenteuses. - Prendre connaissance des dernières études scientifiques. - Stratégie nationale autisme 2018-2022.

Médecin Généraliste, Infirmier


E-learning

Repérage de la maltraitance et de la violence et conduite à tenir

DPC

Contexte : En France, au cours de l’année 2017, 151 personnes sont décédées, victimes de leur partenaire ou ex-partenaire de vie (conjoint, concubin, pacsé ou « ex » dans les trois catégories) dont 130 femmes, soit environ une tous les 2 jours. Le professionnel de santé est en première ligne pour accueillir, dépister, accompagner la victime dans son parcours de mise en sécurité et de reconstruction. Il est important que les professionnels puissent acquérir des connaissances et des compétences sur les répercussions individuelles et collectives de la maltraitance et des violences sous ses diverses formes et notamment sur le développement et le devenir de la victime. L’objectif principal de cette formation est de permettre d’améliorer les connaissances des professionnels sur l’impact et l’enjeu de la maltraitance ou de la violence sur le développement psychosomatique et la santé de l’enfant, de la femme qui en est victime ou de l’adulte vulnérable et sur les conséquences traumatiques qui en résultent. Objectifs pédagogiques : - Connaître le cycle de la violence - Comprendre les facteurs précipitants - Prévenir les conséquences des violences - Connaître les modalités de saisine du médecin - Savoir repérer la violence au sein du couple - Savoir mener un examen médical structuré et complet - Comprendre l’importance d’un examen de second recours - Connaître les attitudes à adopter face à une victime de violences conjugales - Comprendre l’impact des violences conjugales sur les enfants - Connaître les informations à transmettre à la victime - Savoir constituer un dossier médical exploitable - Connaître les mesures de protection à mettre en place si besoin - Connaître les règles d’établissement d’un certificat médical ou d’une attestation professionnelle - Connaître la procédure de signalement - Comprendre les impératifs du secret médical - Savoir orienter la victime vers les différentes ressources disponibles - Comprendre certaines spécificités liées à la victime ou au professionnel de santé - Connaître les textes de lois - Savoir ce qu’est la maltraitance chez l’enfant - Connaître les principaux aspects législatifs et réglementaires - Connaître les grands axes de la Convention Internationale des droits de l’enfant - Connaître les conséquences de la maltraitance sur le développement de l’enfant et son devenir - Savoir repérer les situations à risque - Savoir poser le diagnostic - Connaître les règles de base de l’établissement du certificat médical initial - Savoir prendre les bonnes décisions pour protéger l’enfant - Connaître le dispositif de protection de l’enfance en France - Connaître la procédure de signalement - Savoir que faire face à un cas de mort inattendue du nourrisson (MIN) - Savoir que faire face à un cas de syndrome du bébé secoué (SBS) - Savoir que faire face à un cas de maltraitance sexuelle intrafamiliale

Médecin Généraliste


E-learning

La consultation pédiatrique de l’enfant de 0 à 6 ans

DPC

Résumé : Cette formation donne des repères en fonction de l’âge de l’enfant sur : - Le développement staturo pondéral et psychomoteur de l’enfant de 0 à 6 ans - Les besoins nutritionnels, de sommeil, d’activité, de sécurité affective et émotionnelle - Le dépistage précoce d’anomalies du développement en fonction de l’âge - L’utilisation des tests de dépistage des troubles sensoriels, des apprentissages et du langage - Le repérage des violences intrafamiliales et des maltraitances, des troubles des interactions et de la relation, du mal-être de l’enfant - La prévention des maladies et des accidents domestiques - L’éducation à la santé pour limiter le surpoids et l’obésité, le tabagisme passif, la surexposition aux écrans, la sédentarité - L’accompagnement à la parentalité - Les ressources médicales, médico-sociales, et sociales en France Objectifs : Permettre d’acquérir ou renforcer ses connaissances dans : - La compréhension des spécificités de l’examen de l’enfant en fonction de son âge - Le repérage précoce de pathologies, de troubles sensoriels et d’anomalies du développement pour permettre une prise en charge optimale limitant les répercussions à l’âge adulte. - Les aspects essentiels de la prévention et d’éducation à la santé en médecine infantile - L’amélioration des pratiques de l’apprenant en relation avec ce savoir - L’évaluation de sa pratique en fin de formation - L’objectif pour le médecin généraliste est de pouvoir disposer de références claires afin de permettre le suivi des enfants de 0 à 6 ans

Infirmier


E-learning

Diabète de type 2 : dépistage, surveillance et prévention des complications

DPC

Résumé : Le nouveau paradigme des pathologies chroniques oblige les professionnels de santé à s'adapter pour proposer une prise en charge globale et un parcours de soin pertinent aux patients, afin de leur éviter des ruptures préjudiciables. Le nombre de cas de patients diabétiques est en augmentation permanente en France mais aussi en Europe et dans le Monde. Le vieillissement de la population, la sédentarité et l'obésité notamment expliquent ces données préoccupantes. La moyenne d'âge des patients diabétiques diminue et, quel que soit le type de diabète dont ils sont atteints, il les plonge dans la maladie chronique et ses conséquences délétères sur leur qualité de vie. Le diabète, souvent découvert tardivement à cause de son évolution silencieuse, est également responsable de nombreuses complications. La prévention, le dépistage et l'éducation sont indispensables dans le cadre de cette maladie et les pouvoirs publics l'ont bien compris. Les PNNS (Programme National Nutrition Santé) successifs depuis 2001, le plan mondial contre le diabète 2011-2021 mais aussi les initiatives d'accompagnement de l'assurance maladie avec le dispositif SOPHIA en attestent. Enfin, le projet de Loi de modernisation du système de santé, Ma Santé 2022, engage les professionnels de santé dans un processus d'amélioration de la qualité de prise en charge des pathologies chroniques dans lesquelles s'inscrit le diabète. La prise en charge pluridisciplinaire et la coordination, ainsi que l'ouverture de l'éducation thérapeutique sur la ville seront les garants de la fluidité du parcours de ces patients. Les infirmières libérales ont un rôle prépondérant dans la prévention, le dépistage et le suivi des patients diabétiques. En effet, elles sont au plus proche de leur réalité quotidienne pour leur apporter une éducation adaptée répondant à leurs besoins et permettant une amélioration de leur qualité de vie avec la maladie. Elles ont également un rôle important dans la prévention et le dépistage des risques cardiovasculaires liés au diabète. Ainsi, les infirmières libérales ont besoin d'actualiser régulièrement leurs connaissances pour répondre aux enjeux de santé liés au diabète. Objectifs : ● Comprendre la physiopathologie du Diabète de type 2. ● Connaitre les soins infirmiers techniques, éducatifs et relationnels en lien avec le diabète. ● Connaitre les traitements préventifs, les signes d'alerte et les conduites à tenir en cas de complication. ● Connaitre les traitements curatifs, l'escalade thérapeutique et les différentes insulines et leur surveillance à domicile. ● Assurer une traçabilité des prestations de soins conforme aux exigences en termes de qualité et de sécurité ainsi qu’une coordination pluri-professionnelle efficiente du parcours de santé du patient diabétique. ● Connaitre la législation inhérente à la prise en soin du patient diabétique et les recommandations HAS. ● Évaluer ses acquis et dégager des axes d’amélioration dans la prévention du diabète et la prise en soin des patients diabétiques.

Médecin Généraliste, Infirmier


E-learning

La relation praticien / patient face à l’annonce d’une maladie grave

DPC

Cette formation en e-learning, d’une durée de 7 h, permet d’établir un cadre afin de permettre au médecin de prendre en charge l’annonce et l’accompagnement d’une maladie grave vis-à-vis du patient et de ses proches. Elle est dédiée également aux professionnels de santé infirmiers libéraux qui s’inscrivent avec le médecin dans une approche pluri professionnelle puisque le dispositif d’annonce n’est pas un moment mais s’étale dans le temps, le temps de la maladie et le temps du parcours de soins. Cette formation invite les professionnels de santé du premier recours à créer une dynamique continue et indispensable dans une synergie de compétences et une complémentarité d’accompagnement. Cette formation est mise à jour avec les dernières recommandations institutionnelles et des autorités de santé compétentes. Elle permet au médecin généraliste de mettre à jour ses connaissances et clarifier les enjeux et modalités de l’annonce d’une maladie grave. Cette formation apporte un soutien aux professionnels de santé qui ont à annoncer des diagnostics dans le contexte de premier recours ambulatoire où la tâche du médecin traitant est parfois plus complexe que dans le secteur hospitalier Cette formation a pour ambition d’apporter des principes de prise en charge valables pour une grande diversité de maladies chroniques, génétiques ou acquises, avec des circonstances de découverte très variables. Les principes qui sont développés dans ce support sur l’annonce initiale d’une maladie grave peuvent être utilisés à d’autres moments significatifs lors de l’évolution de la maladie, comme l’apparition d’une complication lourde, de la nécessité d’un traitement – médicamenteux ou non médicamenteux - complexe ou contraignant, ou encore l’évolution vers une situation de handicap, ou d’un échappement thérapeutique remettant en question le pronostic vital, etc. Objectifs : - Intégrer les recommandations encadrant l'annonce d'un diagnostic grave (cancer, handicap, maladies neurodégénératives, virus). - Savoir comment structurer une consultation d’annonce avec un patient et son entourage : le choc de l’annonce, les mécanismes psychiques défensifs jusqu’à l’acceptation et au processus de deuil. - Savoir structurer le Temps d’Accompagnement Soignant (TAS) assuré par un infirmier qui fait suite au temps médical d’annonce selon les recommandations - Analyser sa pratique et renforcer son savoir-faire : savoir comment adapter son discours et son comportement par rapport aux mécanismes de défense rencontrés lors de l’annonce d’une maladie grave. Comment le praticien doit créer une relation vertueuse avec son patient, se montrant empathique et chaleureux, mais dans une distance lui permettant de se préserver. Pour cela, il faut identifier les points difficiles dans la relation praticien / Patients. - Savoir contenir les débordements émotionnels. Savoir s’expliquer sans ambiguïté au patient en montrant empathie et chaleur. - Connaître la législation en matière de droit des patients (à l’information et à la sédation) - Apprendre à identifier, prendre en compte et savoir gérer son émotion et ses limites en tant que professionnel de santé. Maîtrise des mots, maîtrise du langage corporel, mécanismes de protection de soi. - Développer des outils pour améliorer sa capacité de communication, son empathie, son écoute et son attitude, vis-à-vis du patient et de ses proches afin d’instaurer en climat de confiance et de bonne compréhension. - Développer des attitudes aidantes vis-à-vis des situations complexes et savoir anticiper les besoins et adopter une stratégie d’accompagnement du patient et de ses proches.

Infirmier


E-learning

Soins infirmiers et surveillance des patients en période post opératoire immédiate, notamment lors des sorties précoces

DPC

Le virage ambulatoire soutient le développement d’alternatives aux hospitalisations conventionnelles. Une restructuration importante de l’offre de soins est enclenchée avec des sorties précoces d’hospitalisation induisant une évolution des pratiques professionnelles. La Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) et la chirurgie ambulatoire (CA) sont deux modes de prise en charge qui partagent un grand nombre de valeurs et de caractéristiques primordiales dont le résultat médical et la satisfaction des patients. Le renforcement de l’implication des infirmiers dans les sorties d’hospitalisation en post chirurgie afin de prévenir les risques d’aggravation de certaines pathologies ou l’apparition de complications et de favoriser un retour précoce au domicile est une nécessité au regard des objectifs gouvernementaux français en matière par exemple de taux de chirurgie réalisés en ambulatoire sans nuitée qui devrait passer de 54% en 2017 à 70% d’ici 2022 L’éligibilité de certains patients à la chirurgie ambulatoire ou à un parcours de soins de réhabilitation améliorée dépend d’un accompagnement ponctuel infirmier pour le retour à domicile en post opératoire en assurant une surveillance selon le protocole hospitalier, en veillant aux risques d’aggravation de certaines pathologies et à l’apparition de complications, en alertant si besoin le médecin correspondant. Par l’Avenant 6 à la Convention nationale des infirmiers libéraux, les partenaires conventionnels ont souhaité valoriser la prise en charge par les infirmiers libéraux des sorties d’hospitalisation, à la suite d’une intervention chirurgicale, selon les besoins identifiés par l’équipe médicale hospitalière. Les mesures actées applicables depuis le 1ier janvier 2021 doivent permettre d’améliorer la surveillance à domicile et la réalisation de certains actes techniques (surveillance de cathéter péri nerveux, retrait de sonde ou drain). C’est ainsi que 4 nouveaux actes ont été inscrits à la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (titre XVI – soins infirmiers – chapitre II – article 7) pour faciliter la prise en charge par les infirmiers des soins post opératoires à domicile. Les professionnels de santé libéraux infirmiers doivent, pour permettre la récupération rapide de l'autonomie des patients et leur retour à domicile dans des conditions de sécurité optimale, non seulement s’inscrire dans ces nouvelles modalités organisationnelles chirurgicales mais aussi renforcer leurs connaissances et leurs compétences sur des points précis tels que les risques immédiats liés à l’anesthésie (nausées et vomissements, vigilance, fonctions cognitives), les risques immédiats liés à la chirurgie (infectieux, hémorragique, thromboembolique), la maîtrise de la douleur tout en adaptant leur pratique en fonction de l’âge du patient. Les objectifs principaux de la formation visent à permettre aux participants : La compréhension des enjeux de l’évolution des modes de prise en charge chirurgicale de notre système de santé, L’amélioration de l’efficience du parcours de soins du patient opéré par des soins et surveillances infirmiers individualisés et adaptés au retour à domicile, La sécurisation de la période post opératoire immédiate par une surveillance des risques spécifiques, L’évaluation de sa pratique en référence aux recommandations de bonnes pratiques relatives à la prise en charge ambulatoire.

Infirmier


E-learning

Alzheimer, Parkinson, SEP : Dépistage et Prise en charge des maladies neuro-dégénératives

DPC

RÉSUMÉ : Les maladies neuro-dégénératives (MND) sont aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique : Elles touchent de l’ordre d’1,5 millions de personnes, ces chiffres étant sous-évalués du fait de diagnostics tardifs ou inexistants, notamment pour la maladie d’Alzheimer. En ciblant sur les trois principales MND visées par le plan national maladies neuro-dégénératives 2014-2019, le nombre de malades identifiés est : - Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : 1,2 millions de personnes ; - Maladie de Parkinson : 160 000 personnes ; -Sclérose en plaques : 100 000 personnes. D’autres maladies relèvent de cette qualification de MND, notamment la maladie à corps de Lewy dont les critères diagnostiques ont été plus récemment établis et pour laquelle le nombre de personnes concernées oscille entre 60 000 (diagnostiquées) et 150 000 (personnes effectivement atteintes). Les études convergent pour anticiper une augmentation significative du nombre de personnes concernées en lien avec le vieillissement de la population. Au-delà du nombre des personnes malades, les enjeux en matière d’amélioration des parcours de soins de ces personnes sont majeurs et ont été confirmés dans le cadre du PMND et de sa déclinaison en régions par les ARS. Ils concernent notamment : - le repérage de ces maladies, en particulier les MAMA. Le constat reste celui d’un sous diagnostic important (de l’ordre de 40%) conduisant à des pertes de chance pour les malades. Les professionnels, en particulier les médecins généralistes, doivent s’approprier la stratégie de diagnostic élaborée conjointement par le CMG et la FCM ; -l’errance diagnostique existe aussi dans la maladie de Parkinson, mais ici, les priorités identifiées d’amélioration du parcours concernent plutôt la prise en charge en cas d’hospitalisation, en EHPAD et dans les structures de répit désormais ouvertes aux personnes atteintes de maladie de Parkinson (en particulier les PFR). Les enjeux de la prise régulière du traitement ou du suivi et de l’accueil à l’hôpital des patients neuro-stimulés, par exemple, sont importants. La crainte d’une interruption des traitements ou d’autres erreurs de prise en charge à l’hôpital peut conduire certains patients jusqu’à renoncer aux soins. Le besoin d’une formation dédiée pour certaines catégories de malades nécessitant une approche spécifique est identifié en particulier pour les malades jeunes atteints de MAMA. 80% des structures accueillant ces personnes s’estiment mal adaptées pour accueillir les malades jeunes (enquête du CNR MAJ de Lille) manque de formation des équipes (ne souhaitant pas accueillir ces patients ou ne proposant pas un accompagnement pertinent) ; • Inadaptation des locaux ; • Type d’animations proposées non adaptées ; • Difficultés liées à la cohabitation entre différents résidents et refus pour ces malades d’intégrer les structures « classiques » 8000 personnes jeunes sont atteintes de ces maladies si le seuil est inférieur à 60 ans et 35 000 personnes si le seuil est à 65 ans. Insuffisamment abordée dans les plans précédents, la problématique « Malades jeunes » était cependant reprise, dans son rapport remis à la Ministre Madame Touraine en avril 2017, par le Pr Clanet avec la préconisation d’une mesure spécifique dédiée à l’accueil des malades jeunes). Ces personnes présentent des formes atypiques de la maladie et une évolution rapide des troubles ce qui nécessite une préparation spécifique des professionnels (soignants et non soignants) intervenant dans leur accueil, orientation, accompagnement et suivi. Au regard des demandes des professionnels de terrain et d’associations d’usagers (voire de familles), et en concertation avec ceux-ci, et suite à réflexions antérieures (GT créé en 2014), l’ARS de Bourgogne Franche-Comté, a identifié dans son parcours PMND, les deux orientations prioritaires suivantes parmi les 5 retenues : - le développement de l’offre de prise en charge non médicamenteuse appelle également un effort de formation : selon une enquête menée en 2014, 94% des établissements d’hébergement accueillant des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou assimilée déclarent mettre en œuvre des interventions ciblées sur les troubles psycho-comportementaux (agitation, agressivité, symptômes psychotiques…), pointant ainsi l’importance de ces interventions dans l’accompagnement et dans la diminution des troubles du comportement (TC). Un grand nombre de ces interventions sont menées par des professionnels peu voire pas formés à les mettre en œuvre, comme l’indique également la HAS, renforçant ainsi le questionnement sur le bien-fondé de celles-ci et par conséquent leur efficacité dans des conditions qui ne sont pas toujours favorables à leur implémentation. Une formation sur ce thème permettrait de rendre plus pertinentes ces interventions et de recourir plus justement aux psychotropes. - Enfin, s’agissant de la sclérose en plaques (5000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France), les enjeux de l’annonce diagnostique et la complexité des traitements sont à l’origine de besoins de formation dans un objectif d’optimisation des prises en charge. La maladie est en effet encore peu connue des non spécialistes. OBJECTIFS Les objectifs principaux visent à : - L’appropriation de la stratégie de diagnostic des MAMA élaborée conjointement par la Fédération des Centres Mémoire et le Collège de Médecine Générale : Dans le cadre du PMND, des documents de référence ont été élaborés de manière conjointe par la fédération des centres mémoire (FCM) et le collège de médecine générale (CMG). Des efforts sont réalisés pour faire connaitre notamment la stratégie de diagnostic graduée pour la maladie d’Alzheimer mais il y a un enjeu d’appropriation majeur pour ces acquis du PMND qui nécessite d’aller au-delà des actions actuellement déployées. Mettre en œuvre vers la médecine générale et les acteurs du premier recours les actions qui permettront l’intégration dans leur pratique de la stratégie de diagnostic et d’entrée dans le parcours proposée par le guide parcours Alzheimer de la HAS et la mesure 1 du PMND est une priorité . Elle implique des actions de DPC ciblant largement les divers professionnels de santé mais avant tout les médecins généralistes. - L’ amélioration des parcours de soins et de prise en charge par : + une meilleure connaissance des maladies et de leurs spécificités : ces différentes MND ont des points communs, peuvent relever de réponses communes sur certains points, mais impliquent aussi des professionnels une connaissance spécialisée. Quelques priorités ont notamment été identifiées dans le cadre du PMND : + une connaissance des particularités de la prise en charge des Parkinsoniens à l’hôpital (éviter les incidents en cas notamment d’interruption de traitements), en EHPAD et en structures de répit ; + la prise en charge des malades jeunes notamment dans les structures d’accueil « au long cours » type EHPAD ; + le renforcement des compétences des personnels sur les prises en charge non médicamenteuses présentant le meilleur niveau de preuve, en adressant deux objectifs : - savoir identifier quel type d’intervention est pertinent au cas par cas et savoir mettre en œuvre ces interventions. -la prise en charge pluri-disciplinaire de la SEP, avec le besoin d’assurer une prise en charge de qualité en tout lieu du territoire, avec le soutien des centres experts mais en s’appuyant sur les ressources de proximité. Les objectifs pédagogiques définis sont : - Acquérir des connaissances sur les maladies Neuro-dégénératives, - Savoir repérer les capacités et les difficultés d'une personne afin de savoir adapter l'accompagnement de la personne de façon individuelle, - Connaitre et savoir adapter les outils de communication afin de mettre en place une relation adaptée à la personne, - Savoir développer une démarche d'observation pour adapter et gérer les situations complexes au regard de l’âge de la personne, - Savoir identifier les personnes ressources au sein d'un établissement intervenant auprès des patients présentant une Maladie Neuro-dégénérative - Savoir proposer un accompagnement holistique de la personne, - Savoir s’inscrire dans une démarche de bientraitance.

Infirmier


E-learning

Bilan de soins infirmiers

DPC

La Convention nationale organisant les rapports entre les infirmiers et l’assurance maladie du 22 juin 2007 et la signature d’un nouvel avenant conventionnel le 29 mars 2019 reconnaissent le rôle essentiel des infirmiers dans la prise en charge en ambulatoire répondant à des enjeux de santé publique, de prévention et de qualité. Les infirmiers libéraux assurent un rôle majeur dans la prise en charge des patients dépendants à domicile. La coordination et la coopération constituent aujourd'hui la pierre angulaire du maintien à domicile. Élaborer des outils efficaces dans ce domaine est aujourd'hui indispensable pour que les infirmiers du secteur ambulatoire assument pleinement leur rôle de coordinateur de soins de proximité en lien permanent avec le médecin traitant. Le Bilan de Soins Infirmiers permet une approche adaptée aux besoins du patient en prenant en compte les contraintes horaires liées à son traitement au cours de la journée. La mise en place progressive du bilan de soins infirmiers (BSI) débutée au 1 ier janvier 2020 en remplacement de la démarche de soins infirmiers (DSI) offre une utilisation plus efficiente et plus simple via sa dématérialisation. Cette formation en e-learning d’une durée de 7 heures permet aux infirmiers libéraux et infirmiers exerçant en centre de soins non seulement de se former au nouvel outil standardisé et dématérialisé d’évaluation de la charge en soins infirmiers d’une personne en situation de dépendance temporaire ou permanente mais aussi de renforcer leur connaissance en matière d’évaluation clinique, de démarche diagnostique et de plan de soins infirmiers adapté à la situation de chaque patient dépendant pris en soins à son domicile ou sur son lieu de vie. A la fin de la formation, l’apprenant sera en capacité d’établir un Bilan de soins infirmiers à un patient en situation de dépendance conforme aux exigences réglementaires, conventionnelles et professionnelles en termes de bonnes pratiques. Ce programme de formation en e-learning a été conçu par une infirmière en activité libérale depuis plus de 30 ans et ayant une expertise confirmée en tant que formatrice sur les thèmes du Bilan de Soins Infirmiers et de la cotation infirmière selon les Dispositions Générales et le Titre XVI de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels Objectifs globaux : La formation permettra à l’apprenant de ● Comprendre les principes conceptuels du BSI. ● Réaliser un bilan de soins infirmiers structuré à partir de la grille formalisée d’évaluation de la charge en soins et des outils et échelles de référence du BSI ● Formaliser un plan de soins individualisé et une synthèse des soins infirmiers requis ● Assurer une traçabilité des prestations de soins conforme aux exigences en termes de qualité et de sécurité ainsi qu’une coordination efficiente du parcours de santé du patient en situation de dépendance temporaire ou permanente ● Encoder les actes liés à la dépendance et les actes médico délégués prescrits conformément aux dispositions réglementaires et conventionnelles ● Évaluer ses acquis et dégager des axes d’amélioration en matière d’évaluation clinique infirmière