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Diagnostic et prise en charge thérapeutique des cancers du sein non métastatique
DPC
Contexte : Le cancer du sein est le cancer de la femme le plus fréquent et représente de ce fait un enjeu majeur de santé publique. Du fait de sa fréquence, les médecins sont fréquemment confrontés au diagnostic ainsi qu’à la prise en charge thérapeutique avec les effets secondaires des traitements et enfin à la réalisation d’une surveillance de manière conjointe avec les équipes de spécialité. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : Comprendre les enjeux actuels autour de la prise en charge du cancer du sein Établir la place et le rôle du médecin généraliste dans le de dépistage et l'orientation dans le cadre du cancer du sein Établir le rôle du médecin généraliste dans la détection et la prise en charge des effets secondaires liés aux traitements OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : Réactualiser ses connaissances épidémiologiques concernant les cancers du sein Identifier les principaux facteurs de risque Identifier les symptômes cliniques Connaître les principales caractéristiques de programme de dépistage organisé Connaître (et accompagner) les démarches de dépistage individuelles Déterminer le bilan d'extension à planifier et savoir le mettre en œuvre Identifier les modalités de surveillance de la maladie Savoir quand orienter le patient Connaître les principes thérapeutiques des traitements ciblés d'oncologie Connaître les morbidités liées à la chirurgie et leur impact Savoir reconnaître les effets secondaires liés aux thérapies ciblées en oncologie Savoir quand orienter le patient OBJECTIFS OPÉRATIONNELS : Renforcer les connaissances théoriques et épidémiologiques sur le cancer du sein non métastasique Garantir la systémisation du repérage et du dépistage des patients Garantir l'accompagnement global du patient Garantir une prise en charge qualitative adaptée. Suivre et accompagner pertinemment les patients
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Prise en charge des troubles anxieux et de la dépression en médecine générale
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
La Haute Autorité de Santé (HAS) a fait pour la première fois de la psychiatrie une priorité nationale avec le premier programme pluriannuel « psychiatrie et santé mentale » débuté en 2013, et qui a été renouvelé pour la période 2018-2023. C’est dans ce contexte qu’elle a publié le « Guide de Coordination entre le médecin généraliste et les différents acteurs de soins dans la prise en charge des patients adultes souffrant de troubles mentaux » en septembre 2018 . En effet, le médecin généraliste est au cœur de l’organisation des soins en France. Ainsi, il reçoit en priorité les patients souffrant de difficultés psychologiques ou psychiatriques. Il est le premier interlocuteur de ces patients, avec lesquels une relation thérapeutique de qualité permet d’aborder en confiance le sujet délicat et intime de la souffrance psychique. Il reçoit aussi des patients en première consultation, ou d’autres qui ne viennent que rarement, de par le respect obligatoire du parcours de soins. Les troubles mentaux représenteraient ainsi 15% des consultations de médecine générale, et 90% des introductions d’antidépresseurs sont faites par le médecin généraliste. Parmi les troubles psychiques auxquels le médecin généraliste est confronté, nous allons nous intéresser à la dépression et aux troubles anxieux. Les troubles anxieux et la dépression sont un enjeu de santé publique. La dépression est la première cause de suicide dans le monde. Le retentissement sur l’état de santé général, la qualité de vie de la personne et de ses proches est important. Le coût pour la société est majeur, et tend à augmenter. Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans un rapport de 2008 prévoyait qu’en 2030 la dépression soit la première cause d’incapacité au monde et qu’elle constitue le second pôle de dépense en santé derrière les maladies cardiovasculaires. Le médecin généraliste doit pouvoir diagnostiquer la dépression et les troubles anxieux, en connaitre les différents traitements, et assurer le suivi en coordination avec les acteurs de soins spécialisés et les structures médico-sociales. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : Faciliter le repérage par les médecins généralistes des troubles anxio-dépressif à tout âge Améliorer la pertinence des parcours de soins des patients présentant des troubles anxio-dépressifs Connaître les traitements thérapeutiques et non médicamenteux des troubles anxieux et de la dépression Savoir orienter le patient OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : Identifier les signes d'alerte de la crise anxio-dépressive Identifier les patients à risque Connaître les outils d'évaluation normalisés des troubles en santé mentale Identifier l'ensemble des acteurs du parcours de soin des patients présentant des troubles anxio-dépressifs Connaître les modalités d'organisation et de coordination entre médecine générale et psychiatrie Identifier les freins et leviers à la mise en œuvre de la prise en charge coordonnée des patients Savoir mobiliser les outils et moyens territoriaux pour améliorer la coordination ente médecine générale et psychiatrie Identifier les traitements et techniques non médicamenteux des troubles anxio-dépressifs et en surveiller les effets Identifier les traitements au long cours et thérapeutiques des troubles anxieux et en surveiller les effets Connaître les acteurs majeurs permettant une prise en charge efficace des patients présentant des troubles anxio-dépressifs Savoir quand orienter le patient pour mieux prévenir les ruptures de prise en charge OBJECTIFS OPÉRATIONNELS : Repérer et surveiller le plus précocement possible les patients à risque Utiliser et intégrer les outils normalisés d'évaluation des troubles en santé mentale à sa pratique Connaître les acteurs et relais de la prise en charge pluridisciplinaire des troubles anxio-dépressifs Mieux communiquer avec les différents acteurs du parcours de soins des patients Connaître les différents traitements et savoir en surveiller les effets Sécuriser sa pratique et sa patientèle Limiter les risques de rupture de prise en charge. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :
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Posture des infirmiers libéraux dans l’annonce, la prise en charge et l’accompagnement de la maladie d'Alzheimer
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Résumé et objectifs : Au cours de ce cursus nous allons aborder dans un premier temps les généralités sur la maladie chronique avec les conséquences qu’elle entraine sur la vie du patient (physiques, sociales, psychologiques ) .La maladie d’Alzheimer sera ensuite développée avec un rappel anatomophysiologique, nous aborderons l’annonce de la maladie faite par le médecin et nous cadrerons avec les textes législatifs. Les conséquences de l’annonce du diagnostic avec un rappel des étapes de deuil, le deuil blanc, mécanismes de défense, les concepts psycho-sociaux de la santé et la place primordiale de l’infirmier libéral dans la pratique des entretiens seront des parties centrales de la formation. Nous terminerons par l’intérêt de la coordination pluriprofessionnelle. Toutes ses séquence seront accompagnées de questionnaires d’évaluation tels que QCM, cas concrets et d’un questionnaire en pré et post évaluation. Des vidéos, schémas vous accompagnerons pour en faciliter la compréhension. La maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de personnes. Elle fait partie des maladies neurodégénératives les plus diagnostiquées en France. Sa prévalence tend à croitre. La maladie d’Alzheimer peut toucher n’importe qui, y compris des personnes jeunes. Les prise en charges à domiciles vont augmenter et le rôle des infirmiers libéraux va prendre une place encore plus centrale dans l’accompagnement des patients et des proches aidants suite à l’annonce du diagnostic de cette maladie chronique. Lors de cette formation nous allons aborder les généralités sur la maladie chronique avec ses conséquences sur le patient et son entourage, plus précisément la maladie d’Alzheimer qui est le quotidien des infirmiers libéraux. Nous en étudierons la physiopathologie afin d’en comprendre les mécanismes. Le point essentiel sera l’annonce du diagnostic avec le rôle central de l’infirmier dans l’accompagnement de l’annonce auprès du patient et de son proche aidant. La posture de l’infirmier, son savoir-être au cours de l’entretien doit avoir un impact positif dans l’accompagnement, il ne doit pas se laisser submerger par ses émotions. Pour cela les concepts psychosociaux de la santé seront approfondis avec les mécanismes de défense, l’entretien clinique, les stratégies de coping ...L’infirmier ne peut agir seul dans les prises en charge, il doit travailler en pluriprofessionnalité afin d’optimiser les prises en charges. La collaboration avec les autres professionnels de santé tels que médecins, psychologues, auxiliaires de vie, kiné, assistantes sociales est primordiale dans son parcours de soin. A l’issu de cette formation, l’apprenant sera en capacité de mener un entretien clinique infirmier en adoptant une posture d’écoute , d’empathie lors d’un accompagnement d’un patient et de son proche venant d’être diagnostiqué de la maladie d’Alzheimer. Il saura également mettre en place un parcours coordonné pour avoir une prise en charge de qualité .
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Dépistage et prise en charge des cancers en Urologie
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Chapitre 1 : Tumeurs du rein Les tumeurs du rein sont fréquentes et dans la majorité des cas découvertes fortuitement. Il existe des tumeurs malignes dont les plus fréquentes sont le carcinome rénal à cellules claires, le carcinome tubulopapillaire et le carcinome chromophobe. Les facteurs de risque principaux des tumeurs malignes du rein sont : l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité, l'insuffisance rénale et certaines maladies génétiques familiales (maladie de Von Hippel-Lindau).Il existe des tumeurs bénignes plus rares dont les plus fréquentes sont l'angiomyolipome et l'oncocytome. Il faut distinguer les tumeurs rénales solides des kystes du rein qui sont fréquents et dont la grande majorité est bénigne et ne nécessite aucun traitement. Les tumeurs kystiques sont classées en fonction des données de la tomodensitométrie abdominale selon la classification de Bosniak. Les tumeurs kystiques classées Bosniak IIF, III et IV sont suspectes de malignité. En cas de doute diagnostique devant une tumeur kystique, le bilan peut être complété par une IRM rénale ou une échographie de contraste. Devant une tumeur solide du rein, plusieurs situations se présentent : Il y a une suspicion de tumeur métastatique. Un bilan d'extension (TDM thoracique, scintigraphie osseuse et éventuellement TDM cérébrale) et une anatomopathologie sont indispensables (biopsie ou néphrectomie) ; Devant une petite tumeur du rein (< 4 cm), l'exérèse chirurgicale est recommandée et dans certaines situations une biopsie est proposée ; Devant une volumineuse tumeur du rein, l'exérèse chirurgicale est proposée en première intention ; Dans tous les cas, un scanner thoracique et une évaluation de la fonction rénale par dosage de la créatinémie plasmatique seront proposés. Chapitre 2 : Tumeurs vésicales Épidémiologie Cinquième cause de cancer en France. Facteur de risque majeur : le tabac. Facteur de risque professionnel : les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Lésions multifocales d'emblée parfois. L'urothélium tapisse toutes les voies excrétrices urinaires et les carcinomes urothéliaux sont en majorité au niveau de la vessie (90 %) mais également au niveau des voies excrétrices supérieures (10 % ; uretère, bassinet). Diagnostic Clinique : hématurie macroscopique ; impériosités mictionnelles ; touchers pelviens qui permettent un bilan d'extension clinique locorégional. Paraclinique : cystoscopie à but diagnostique, pour mettre en évidence la tumeur ; cytologie urinaire ; uro-TDM pour explorer la voie excrétrice supérieure. RTUV La résection de la tumeur vésicale doit être complète et emporter du muscle vésical. Anatomopathologie Le stade et le grade sont des facteurs pronostiques majeurs. Le muscle vésical est analysé car on distingue : les TVNIM (tumeurs vésicales n'infiltrant pas le muscle) : pTa, pTis, pT1 ; les TVIM (tumeurs vésicales infiltrant le muscle) : pT2 ou plus. Bilan d'extension Touchers pelviens et palpation des aires ganglionnaires. Tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne sans et avec injection de produit de contraste. Imagerie osseuse ou cérébrale si point d'appel. Traitement (grands principes) TVNIM : résection transurétrale de vessie qui peut être associée à une immunothérapie par BCG ou à une chimiothérapie endovésicale par mitomycine C. TVIM : cystoprostatectomie chez l'homme, pelvectomie antérieure chez la femme. Toujours associées à un curage ilio-obturateur étendu bilatéral. Chapitre 3 : Tumeurs de prostate Épidémiologie Cancer le plus fréquent de l'homme de plus de 50 ans. Deuxième cause de décès par cancer chez l'homme de plus de 50 ans, 5e cause de décès par cancer tous sexes confondus. Diagnostic individuel précoce : après 50 ans en l'absence de facteurs de risque, 45 ans en cas de facteur de risque identifié (familial ou ethnique) ; Interrompue au-delà de 75 ans généralement ; espérance de vie>10 ans. Diagnostic Interrogatoire/clinique : asymptomatique en majorité ; anomalies TR : nodule pierreux, blindage pelvien ; symptômes de lésions secondaires : altération de l'état général, douleurs osseuses, signes neurologiques. Biologie : Si densité du PSA suspecte entre 2,5 et 10 ng/ml, et au-délà de 10 ng/ml ; discuter PBP. Imagerie : pas d'imagerie recommandée pour le diagnostic. Anatomopathologique : ponction-biopsie de prostate sous anesthésie locale, 12 biopsies ; adénocarcinome le plus fréquent ; score Gleason (histopronostique) : grades histologiques de 6 (bien différencié : GG 1/5) à 10 (indifférencié : GG 5/5). Classifications TNM. D'Amico : risque faible : PSA<10 ng/ml et score de Gleason″6 et stade clinique T1c ou T2a ; risque intermédiaire : PSA compris entre 10 et 20 ng/ml ou score de Gleason de 7 (3+4 ou 4+3) ou stade T2b ; • risque élevé : PSA>20 ng/ml ou score de Gleason≥8 ou stade clinique T2c. Stratégie thérapeutique : Cancer de la prostate localisé : surveillance active ou traitement curatif (par chirurgie ou radiothérapie) ; Cancer de la prostate localement avancé : traitement curatif par chirurgie chez le sujet jeune ou hormono- radiothérapie ; Cancer de la prostate d'emblée métastatique : castration. Discuter chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération en RCP ; Cancer de la prostate en phase de résistance à la castration : maintenir la castration et proposer chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération. Penser à prévenir les lésions secondaires osseuses.. Récidives : Toujours réaliser une imagerie pour rechercher des métastases ; discuter l'intérêt d'une IRM pelvienne. après prostatectomie : définition : PSA>0,2 ng/ml, traitement : discuter une radiothérapie de la loge et/ou des aires ganglionnaires ; après radiothérapie : définition : augmentation de 2 ng/ml au-dessus du PSA nadir, traitement : discuter US focalisés. Chirurgie après radiothérapie difficile++; résistance castration : définition : biochimique (PSA) et/ou radiologique ET testostéronémie<50 ng/dl, traitement : hormonothérapie de seconde génération en 2e ligne ou chimiothérapie. Chapitre 4 : Tumeurs testiculaires Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent des hommes avant 35 ans. Son incidence est de 4,5 nouveaux cas/100 000 hommes/an. Les tumeurs germinales représentent 95% des tumeurs malignes du testicule et se répartissent en non séminomateuses (TGNS) et séminomateuses (TGS). Le pic d'incidence se situe entre 30 et 34 ans pour les TGNS et 39 ans pour les TGS. Les facteurs de risque de tumeurs germinales sont : antécédent personnel ou familial (1er degré) de tumeur germinale ; cryptorchidie, ectopie testiculaire ; atrophie testiculaire ; syndrome de dysgénésie testiculaire : infertilité, atrophie, cryptorchidie, hypospadias ; maladies syndromiques : Down, Klinefelter (tumeurs germinales extragonadiques médiastinales). Son diagnostic est clinique : Signes locaux : masse scrotale, dure, unilatérale, indolore et respect du sillon épididymo-testiculaire ; signes généraux en cas de diagnostic tardif : asthénie, perte de poids, toux, etc. La démarche diagnostique repose sur : l'échographie scrotale qui confirme la présence d'une masse tissulaire ; la tomodensitométrie thoracique, abdominale et pelvienne qui recherche une extension ganglionnaire et viscérale ; le dosage des marqueurs tumoraux avant et après orchidectomie qui a un intérêt diagnostique et pronostique : AFP : principalement produite par les tumeurs vitellines et le carcinome embryonnaire. Sa demi-vie est de 5 à 7 jours, HCG total : systématiquement sécrétée par le choriocarcinome et dans 10 à 20 % des séminomes. Sa demi- vie est de 24 à 36 heures, LDH : non spécifiques car corrélées au turn-over cellulaire ; l'orchidectomie totale élargie au cordon spermatique par voie inguinale avec ligature première du cordon qui permet la confirmation diagnostique histologique. OBJECTIFS GENERAUX : Tumeurs du rein - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre les Formes histologiques - Connaitre le Diagnostic - Connaitre les Diagnostics différentiels Tumeurs vésicales : - Connaitre la Physiopathologie - Connaitre les Circonstances de découverte - Connaitre le Bilan initial - Connaitre la Résection Trans urétrale de tumeurs vésicales - Connaitre les Résultats anatomopathologiques - Connaitre le Bilan d’extension - Connaitre Traitement après résection Tumeurs de la Prostate : - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre le Diagnostic clinique - Connaitre le Diagnostic anatomopathologique - Connaitre Options thérapeutiques et la Stratégie thérapeutique Tumeurs testiculaires : Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle et les circonstances de découverte - Connaitre les Facteurs de risque (environnementaux, séquellaires, …) - Connaitre les différentes formes Anatomopathologiques - Connaitre la réalisation du Diagnostic (clinique, imagerie, chirurgie, …) Chapitre 1 : Tumeurs du rein Les tumeurs du rein sont fréquentes et dans la majorité des cas découvertes fortuitement. Il existe des tumeurs malignes dont les plus fréquentes sont le carcinome rénal à cellules claires, le carcinome tubulopapillaire et le carcinome chromophobe. Les facteurs de risque principaux des tumeurs malignes du rein sont : l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité, l'insuffisance rénale et certaines maladies génétiques familiales (maladie de Von Hippel-Lindau).Il existe des tumeurs bénignes plus rares dont les plus fréquentes sont l'angiomyolipome et l'oncocytome. Il faut distinguer les tumeurs rénales solides des kystes du rein qui sont fréquents et dont la grande majorité est bénigne et ne nécessite aucun traitement. Les tumeurs kystiques sont classées en fonction des données de la tomodensitométrie abdominale selon la classification de Bosniak. Les tumeurs kystiques classées Bosniak IIF, III et IV sont suspectes de malignité. En cas de doute diagnostique devant une tumeur kystique, le bilan peut être complété par une IRM rénale ou une échographie de contraste. Devant une tumeur solide du rein, plusieurs situations se présentent : Il y a une suspicion de tumeur métastatique. Un bilan d'extension (TDM thoracique, scintigraphie osseuse et éventuellement TDM cérébrale) et une anatomopathologie sont indispensables (biopsie ou néphrectomie) ; Devant une petite tumeur du rein (< 4 cm), l'exérèse chirurgicale est recommandée et dans certaines situations une biopsie est proposée ; Devant une volumineuse tumeur du rein, l'exérèse chirurgicale est proposée en première intention ; Dans tous les cas, un scanner thoracique et une évaluation de la fonction rénale par dosage de la créatinémie plasmatique seront proposés. Chapitre 2 : Tumeurs vésicales Épidémiologie Cinquième cause de cancer en France. Facteur de risque majeur : le tabac. Facteur de risque professionnel : les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Lésions multifocales d'emblée parfois. L'urothélium tapisse toutes les voies excrétrices urinaires et les carcinomes urothéliaux sont en majorité au niveau de la vessie (90 %) mais également au niveau des voies excrétrices supérieures (10 % ; uretère, bassinet). Diagnostic Clinique : hématurie macroscopique ; impériosités mictionnelles ; touchers pelviens qui permettent un bilan d'extension clinique locorégional. Paraclinique : cystoscopie à but diagnostique, pour mettre en évidence la tumeur ; cytologie urinaire ; uro-TDM pour explorer la voie excrétrice supérieure. RTUV La résection de la tumeur vésicale doit être complète et emporter du muscle vésical. Anatomopathologie Le stade et le grade sont des facteurs pronostiques majeurs. Le muscle vésical est analysé car on distingue : les TVNIM (tumeurs vésicales n'infiltrant pas le muscle) : pTa, pTis, pT1 ; les TVIM (tumeurs vésicales infiltrant le muscle) : pT2 ou plus. Bilan d'extension Touchers pelviens et palpation des aires ganglionnaires. Tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne sans et avec injection de produit de contraste. Imagerie osseuse ou cérébrale si point d'appel. Traitement (grands principes) TVNIM : résection transurétrale de vessie qui peut être associée à une immunothérapie par BCG ou à une chimiothérapie endovésicale par mitomycine C. TVIM : cystoprostatectomie chez l'homme, pelvectomie antérieure chez la femme. Toujours associées à un curage ilio-obturateur étendu bilatéral. Chapitre 3 : Tumeurs de prostate Épidémiologie Cancer le plus fréquent de l'homme de plus de 50 ans. Deuxième cause de décès par cancer chez l'homme de plus de 50 ans, 5e cause de décès par cancer tous sexes confondus. Diagnostic individuel précoce : après 50 ans en l'absence de facteurs de risque, 45 ans en cas de facteur de risque identifié (familial ou ethnique) ; Interrompue au-delà de 75 ans généralement ; espérance de vie>10 ans. Diagnostic Interrogatoire/clinique : asymptomatique en majorité ; anomalies TR : nodule pierreux, blindage pelvien ; symptômes de lésions secondaires : altération de l'état général, douleurs osseuses, signes neurologiques. Biologie : Si densité du PSA suspecte entre 2,5 et 10 ng/ml, et au-délà de 10 ng/ml ; discuter PBP. Imagerie : pas d'imagerie recommandée pour le diagnostic. Anatomopathologique : ponction-biopsie de prostate sous anesthésie locale, 12 biopsies ; adénocarcinome le plus fréquent ; score Gleason (histopronostique) : grades histologiques de 6 (bien différencié : GG 1/5) à 10 (indifférencié : GG 5/5). Classifications TNM. D'Amico : risque faible : PSA<10 ng/ml et score de Gleason″6 et stade clinique T1c ou T2a ; risque intermédiaire : PSA compris entre 10 et 20 ng/ml ou score de Gleason de 7 (3+4 ou 4+3) ou stade T2b ; • risque élevé : PSA>20 ng/ml ou score de Gleason≥8 ou stade clinique T2c. Stratégie thérapeutique : Cancer de la prostate localisé : surveillance active ou traitement curatif (par chirurgie ou radiothérapie) ; Cancer de la prostate localement avancé : traitement curatif par chirurgie chez le sujet jeune ou hormono- radiothérapie ; Cancer de la prostate d'emblée métastatique : castration. Discuter chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération en RCP ; Cancer de la prostate en phase de résistance à la castration : maintenir la castration et proposer chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération. Penser à prévenir les lésions secondaires osseuses.. Récidives : Toujours réaliser une imagerie pour rechercher des métastases ; discuter l'intérêt d'une IRM pelvienne. après prostatectomie : définition : PSA>0,2 ng/ml, traitement : discuter une radiothérapie de la loge et/ou des aires ganglionnaires ; après radiothérapie : définition : augmentation de 2 ng/ml au-dessus du PSA nadir, traitement : discuter US focalisés. Chirurgie après radiothérapie difficile++; résistance castration : définition : biochimique (PSA) et/ou radiologique ET testostéronémie<50 ng/dl, traitement : hormonothérapie de seconde génération en 2e ligne ou chimiothérapie. Chapitre 4 : Tumeurs testiculaires Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent des hommes avant 35 ans. Son incidence est de 4,5 nouveaux cas/100 000 hommes/an. Les tumeurs germinales représentent 95% des tumeurs malignes du testicule et se répartissent en non séminomateuses (TGNS) et séminomateuses (TGS). Le pic d'incidence se situe entre 30 et 34 ans pour les TGNS et 39 ans pour les TGS. Les facteurs de risque de tumeurs germinales sont : antécédent personnel ou familial (1er degré) de tumeur germinale ; cryptorchidie, ectopie testiculaire ; atrophie testiculaire ; syndrome de dysgénésie testiculaire : infertilité, atrophie, cryptorchidie, hypospadias ; maladies syndromiques : Down, Klinefelter (tumeurs germinales extragonadiques médiastinales). Son diagnostic est clinique : Signes locaux : masse scrotale, dure, unilatérale, indolore et respect du sillon épididymo-testiculaire ; signes généraux en cas de diagnostic tardif : asthénie, perte de poids, toux, etc. La démarche diagnostique repose sur : l'échographie scrotale qui confirme la présence d'une masse tissulaire ; la tomodensitométrie thoracique, abdominale et pelvienne qui recherche une extension ganglionnaire et viscérale ; le dosage des marqueurs tumoraux avant et après orchidectomie qui a un intérêt diagnostique et pronostique : AFP : principalement produite par les tumeurs vitellines et le carcinome embryonnaire. Sa demi-vie est de 5 à 7 jours, HCG total : systématiquement sécrétée par le choriocarcinome et dans 10 à 20 % des séminomes. Sa demi- vie est de 24 à 36 heures, LDH : non spécifiques car corrélées au turn-over cellulaire ; l'orchidectomie totale élargie au cordon spermatique par voie inguinale avec ligature première du cordon qui permet la confirmation diagnostique histologique. OBJECTIFS GENERAUX : Tumeurs du rein - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre les Formes histologiques - Connaitre le Diagnostic - Connaitre les Diagnostics différentiels Tumeurs vésicales : - Connaitre la Physiopathologie - Connaitre les Circonstances de découverte - Connaitre le Bilan initial - Connaitre la Résection Trans urétrale de tumeurs vésicales - Connaitre les Résultats anatomopathologiques - Connaitre le Bilan d’extension - Connaitre Traitement après résection Tumeurs de la Prostate : - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre le Diagnostic clinique - Connaitre le Diagnostic anatomopathologique - Connaitre Options thérapeutiques et la Stratégie thérapeutique Tumeurs testiculaires : Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle et les circonstances de découverte - Connaitre les Facteurs de risque (environnementaux, séquellaires, …) - Connaitre les différentes formes Anatomopathologiques - Connaitre la réalisation du Diagnostic (clinique, imagerie, chirurgie, …) Chapitre 1 : Tumeurs du rein Les tumeurs du rein sont fréquentes et dans la majorité des cas découvertes fortuitement. Il existe des tumeurs malignes dont les plus fréquentes sont le carcinome rénal à cellules claires, le carcinome tubulopapillaire et le carcinome chromophobe. Les facteurs de risque principaux des tumeurs malignes du rein sont : l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité, l'insuffisance rénale et certaines maladies génétiques familiales (maladie de Von Hippel-Lindau).Il existe des tumeurs bénignes plus rares dont les plus fréquentes sont l'angiomyolipome et l'oncocytome. Il faut distinguer les tumeurs rénales solides des kystes du rein qui sont fréquents et dont la grande majorité est bénigne et ne nécessite aucun traitement. Les tumeurs kystiques sont classées en fonction des données de la tomodensitométrie abdominale selon la classification de Bosniak. Les tumeurs kystiques classées Bosniak IIF, III et IV sont suspectes de malignité. En cas de doute diagnostique devant une tumeur kystique, le bilan peut être complété par une IRM rénale ou une échographie de contraste. Devant une tumeur solide du rein, plusieurs situations se présentent : Il y a une suspicion de tumeur métastatique. Un bilan d'extension (TDM thoracique, scintigraphie osseuse et éventuellement TDM cérébrale) et une anatomopathologie sont indispensables (biopsie ou néphrectomie) ; Devant une petite tumeur du rein (< 4 cm), l'exérèse chirurgicale est recommandée et dans certaines situations une biopsie est proposée ; Devant une volumineuse tumeur du rein, l'exérèse chirurgicale est proposée en première intention ; Dans tous les cas, un scanner thoracique et une évaluation de la fonction rénale par dosage de la créatinémie plasmatique seront proposés. Chapitre 2 : Tumeurs vésicales Épidémiologie Cinquième cause de cancer en France. Facteur de risque majeur : le tabac. Facteur de risque professionnel : les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Lésions multifocales d'emblée parfois. L'urothélium tapisse toutes les voies excrétrices urinaires et les carcinomes urothéliaux sont en majorité au niveau de la vessie (90 %) mais également au niveau des voies excrétrices supérieures (10 % ; uretère, bassinet). Diagnostic Clinique : hématurie macroscopique ; impériosités mictionnelles ; touchers pelviens qui permettent un bilan d'extension clinique locorégional. Paraclinique : cystoscopie à but diagnostique, pour mettre en évidence la tumeur ; cytologie urinaire ; uro-TDM pour explorer la voie excrétrice supérieure. RTUV La résection de la tumeur vésicale doit être complète et emporter du muscle vésical. Anatomopathologie Le stade et le grade sont des facteurs pronostiques majeurs. Le muscle vésical est analysé car on distingue : les TVNIM (tumeurs vésicales n'infiltrant pas le muscle) : pTa, pTis, pT1 ; les TVIM (tumeurs vésicales infiltrant le muscle) : pT2 ou plus. Bilan d'extension Touchers pelviens et palpation des aires ganglionnaires. Tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne sans et avec injection de produit de contraste. Imagerie osseuse ou cérébrale si point d'appel. Traitement (grands principes) TVNIM : résection transurétrale de vessie qui peut être associée à une immunothérapie par BCG ou à une chimiothérapie endovésicale par mitomycine C. TVIM : cystoprostatectomie chez l'homme, pelvectomie antérieure chez la femme. Toujours associées à un curage ilio-obturateur étendu bilatéral. Chapitre 3 : Tumeurs de prostate Épidémiologie Cancer le plus fréquent de l'homme de plus de 50 ans. Deuxième cause de décès par cancer chez l'homme de plus de 50 ans, 5e cause de décès par cancer tous sexes confondus. Diagnostic individuel précoce : après 50 ans en l'absence de facteurs de risque, 45 ans en cas de facteur de risque identifié (familial ou ethnique) ; Interrompue au-delà de 75 ans généralement ; espérance de vie>10 ans. Diagnostic Interrogatoire/clinique : asymptomatique en majorité ; anomalies TR : nodule pierreux, blindage pelvien ; symptômes de lésions secondaires : altération de l'état général, douleurs osseuses, signes neurologiques. Biologie : Si densité du PSA suspecte entre 2,5 et 10 ng/ml, et au-délà de 10 ng/ml ; discuter PBP. Imagerie : pas d'imagerie recommandée pour le diagnostic. Anatomopathologique : ponction-biopsie de prostate sous anesthésie locale, 12 biopsies ; adénocarcinome le plus fréquent ; score Gleason (histopronostique) : grades histologiques de 6 (bien différencié : GG 1/5) à 10 (indifférencié : GG 5/5). Classifications TNM. D'Amico : risque faible : PSA<10 ng/ml et score de Gleason″6 et stade clinique T1c ou T2a ; risque intermédiaire : PSA compris entre 10 et 20 ng/ml ou score de Gleason de 7 (3+4 ou 4+3) ou stade T2b ; • risque élevé : PSA>20 ng/ml ou score de Gleason≥8 ou stade clinique T2c. Stratégie thérapeutique : Cancer de la prostate localisé : surveillance active ou traitement curatif (par chirurgie ou radiothérapie) ; Cancer de la prostate localement avancé : traitement curatif par chirurgie chez le sujet jeune ou hormono- radiothérapie ; Cancer de la prostate d'emblée métastatique : castration. Discuter chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération en RCP ; Cancer de la prostate en phase de résistance à la castration : maintenir la castration et proposer chimiothérapie ou hormonothérapie de seconde génération. Penser à prévenir les lésions secondaires osseuses.. Récidives : Toujours réaliser une imagerie pour rechercher des métastases ; discuter l'intérêt d'une IRM pelvienne. après prostatectomie : définition : PSA>0,2 ng/ml, traitement : discuter une radiothérapie de la loge et/ou des aires ganglionnaires ; après radiothérapie : définition : augmentation de 2 ng/ml au-dessus du PSA nadir, traitement : discuter US focalisés. Chirurgie après radiothérapie difficile++; résistance castration : définition : biochimique (PSA) et/ou radiologique ET testostéronémie<50 ng/dl, traitement : hormonothérapie de seconde génération en 2e ligne ou chimiothérapie. Chapitre 4 : Tumeurs testiculaires Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent des hommes avant 35 ans. Son incidence est de 4,5 nouveaux cas/100 000 hommes/an. Les tumeurs germinales représentent 95% des tumeurs malignes du testicule et se répartissent en non séminomateuses (TGNS) et séminomateuses (TGS). Le pic d'incidence se situe entre 30 et 34 ans pour les TGNS et 39 ans pour les TGS. Les facteurs de risque de tumeurs germinales sont : antécédent personnel ou familial (1er degré) de tumeur germinale ; cryptorchidie, ectopie testiculaire ; atrophie testiculaire ; syndrome de dysgénésie testiculaire : infertilité, atrophie, cryptorchidie, hypospadias ; maladies syndromiques : Down, Klinefelter (tumeurs germinales extragonadiques médiastinales). Son diagnostic est clinique : Signes locaux : masse scrotale, dure, unilatérale, indolore et respect du sillon épididymo-testiculaire ; signes généraux en cas de diagnostic tardif : asthénie, perte de poids, toux, etc. La démarche diagnostique repose sur : l'échographie scrotale qui confirme la présence d'une masse tissulaire ; la tomodensitométrie thoracique, abdominale et pelvienne qui recherche une extension ganglionnaire et viscérale ; le dosage des marqueurs tumoraux avant et après orchidectomie qui a un intérêt diagnostique et pronostique : AFP : principalement produite par les tumeurs vitellines et le carcinome embryonnaire. Sa demi-vie est de 5 à 7 jours, HCG total : systématiquement sécrétée par le choriocarcinome et dans 10 à 20 % des séminomes. Sa demi- vie est de 24 à 36 heures, LDH : non spécifiques car corrélées au turn-over cellulaire ; l'orchidectomie totale élargie au cordon spermatique par voie inguinale avec ligature première du cordon qui permet la confirmation diagnostique histologique. OBJECTIFS GENERAUX : Tumeurs du rein - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre les Formes histologiques - Connaitre le Diagnostic - Connaitre les Diagnostics différentiels Tumeurs vésicales : - Connaitre la Physiopathologie - Connaitre les Circonstances de découverte - Connaitre le Bilan initial - Connaitre la Résection Trans urétrale de tumeurs vésicales - Connaitre les Résultats anatomopathologiques - Connaitre le Bilan d’extension - Connaitre Traitement après résection Tumeurs de la Prostate : - Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre les Facteurs de risque - Connaitre le Diagnostic clinique - Connaitre le Diagnostic anatomopathologique - Connaitre Options thérapeutiques et la Stratégie thérapeutique Tumeurs testiculaires : Connaitre l’Épidémiologie - Connaitre l’Histoire naturelle et les circonstances de découverte - Connaitre les Facteurs de risque (environnementaux, séquellaires, …) - Connaitre les différentes formes Anatomopathologiques - Connaitre la réalisation du Diagnostic (clinique, imagerie, chirurgie, …)
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E-learning • 7 heures
Diagnostic et prise en charge thérapeutique des cancers du sein non métastatique
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Contexte : Le cancer du sein est le cancer de la femme le plus fréquent et représente de ce fait un enjeu majeur de santé publique. Du fait de sa fréquence, les médecins sont fréquemment confrontés au diagnostic ainsi qu’à la prise en charge thérapeutique avec les effets secondaires des traitements et enfin à la réalisation d’une surveillance de manière conjointe avec les équipes de spécialité. Les méthodes pédagogiques comporteront un cours ou texte illustré avec des figures, photos et tableaux. Une bibliographie sélectionnée sera proposée pour chaque séquence. A la fin de chaque séquence, des questions type QCM seront proposées. Pour chaque séquence, et sous chapitres, l’objectif sera de retenir les points clés et un résumé synthétique de chaque séquence sera rédigé. Séquence 1 : Epidémiologie – Génétique –Dépistage Epidémiologie des cancers du sein Prédisposition génétique au cancer du sein Dépistage Séquence 2 : Diagnostic – Imagerie Examen clinique et Imagerie Diagnostic – Anatomo pathologie Séquence 3 : Méthodes thérapeutiques Chirurgie du sein Chirurgie axillaire Reconstruction Séquence 4 : Méthodes thérapeutiques Chimiothérapie Radiothérapie Hormonothérapie Thérapies ciblées Immunothérapie Séquence 5 : Stratégies thérapeutiques – Surveillance Stratégie thérapeutique : indications Chirurgie prophylactique Chirurgie ambulatoire Radiothérapie peropératoire Bilan d’extension Surveillance Récidive locale OBJECTIFS GENERAUX : -Connaitre les principales données d’épidémiologie des cancers du sein ainsi que les principaux facteurs de risque connus de survenue -Connaitre les situations de prédisposition génétique au cancer du sein, les situations conduisant à une demande de consultation spécialisée d’oncogénétique afin de détecter une prédisposition génétique. -Connaitre les principales caractéristiques d’un programme de dépistage organisé, les conditions spécifiques du dépistage du cancer du sein et son intérêt. -Connaitre les principaux temps indispensables de l’examen clinique du sein et des aires ganglionnaires. Avoir acquis les données les plus pertinentes de l’imagerie afin de suspecter, diagnostiquer un cancer du sein ainsi que les caractéristiques de ce cancer qui doivent être précisées pour conduire ultérieurement à une attitude thérapeutique. -Connaitre les principes des techniques de prélèvement biopsiques percutanés et les résultats anatomo pathologiques qui doivent être précisés. -Connaitre les principales méthodes chirurgicales de la chirurgie au niveau du sein et au niveau des ganglions du creux axillaire, intégrant des données récentes. -Connaitre les méthodes chirurgicales au niveau des ganglions du creux axillaire, intégrant des données récentes. -Acquérir une connaissance des principales méthodes de reconstruction mammaire ainsi que le moment où cette reconstruction peut être envisagée. -Apprendre et compléter ses connaissances de l’ensemble des méthodes thérapeutiques non chirurgicales utilisées pour le traitement des cancers du sein, ainsi que les principales indications et les effets secondaires les plus importants, pour ces différents traitements : Chimiothérapie Radiothérapie Hormonothérapie Thérapies ciblées Immunothérapie Les données récentes sur ces traitements seront exposées et explicitées, tenant compte des variétés des cancers du sein observé et devront être connues. Certains traitements au long cours, comme l’hormonothérapie, sont pris en charge de manière conjointe par les équipes spécialisées et les médecins traitants et les connaissances de cette prise en charge devront être acquises. -Connaître les différentes stratégies de traitement, correspondant à l’ordre et aux indications des différentes méthodes thérapeutiques qui conduiront à établir un plan personnalisé de soins (PPS). Ceci est d’autant plus important que la majorité de ces traitements sont conduits en hospitalisation ambulatoire avec un recours fréquent des patientes auprès du médecin traitant. -Connaitre les principales modalités et indications d’une chirurgie prophylactique -Savoir évaluer les indications et bénéfices de la chirurgie ambulatoire -Connaitre les principales conditions requises et le principe de la radiothérapie peropératoire -Pouvoir déterminer le bilan d’extension qui devra être planifié et effectué de manière partagée entre les médecins traitants et les équipes de spécialité. -Identifier les modalités de surveillance qui feront l’objet d’une planification et d’une mise en œuvre partagée entre les médecins traitants et les équipes de spécialité. -Savoir identifier les risques de Récidive locale et connaitre le principe de traitement.
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E-learning • 7 heures
Le bon usage des anticoagulants
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
La prise en charge d’un patient sous anticoagulant relève d’une prise en charge pluridisciplinaire indispensable ainsi que d’un savoir-faire qui repose sur l’acquisition de compétences théoriques et pratiques. Les infirmiers libéraux prennent en charge quotidiennement des patients souffrant de maladies chroniques ou ayant de multiples facteurs de risque nécessitant une attention et une surveillance accrue du risque cardiovasculaire. Les anticoagulants sont des médicaments utilisés dans de nombreuses situations. Ils sont très efficaces, mais, compte tenu des risques qu'ils induisent, le suivi médical et l’observance sont des éléments à prioriser pendant toute la durée du traitement. Cette formation a pour but d’améliorer la prise en charge des patients sous anticoagulant en sécurisant le parcours de soins des patients à l'aide de moyens préventifs, éducatifs en mettant le patient au cœur du projet de soin. Points clés du programme : · Différencier les classes de médicaments, leurs indications et leurs conditions d’utilisation · Connaître les recommandations de bonnes pratiques · Adapter le protocole de soin en fonction de l’évolution du contexte clinique et des résultats biologiques · Prendre en charge le patient dans sa globalité pour limiter les risques thromboemboliques et hémorragiques · Acquérir les connaissances nécessaires concernant les iatrogénies médicamenteuses et l’hygiène alimentaire · Mettre en évidence l'intérêt de l’éducation thérapeutique Compétences visées : · Évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier · Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens · Mettre en œuvre des actions à visées diagnostique et thérapeutique · Initier et mettre en œuvre des soins éducatifs et préventifs · Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle · Organiser et coordonner des interventions soignantes Outils pédagogiques : · Textes de loi · Recommandations de bonnes pratiques · Visionnage de séquences de soins filmées · Illustrations/photos · Questionnaire à choix multiple · Études de cas clinique en lien avec la prise en charge globale du patient
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E-learning • 3 heures
Repérage et prise en charge d'un patient en situation de surpoids ou d'obésité
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Les troubles nutritionnels sont des problèmes de santé liés à une alimentation inadéquate ou déséquilibrée. Ils peuvent se manifester de différentes manières et avoir un impact sur la santé physique et mentale d'une personne. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l'importance des troubles nutritionnels et s'engage à les repérer et à les prendre en charge de manière appropriée. Cette formation cible le repérage et la prise en charge d'un patient en situation de surpoids ou d'obésité. Dans cette formation nous allons voir que les professionnels de santé ont un rôle essentiel dans l’accompagnement des patients et de leur entourage au cours de la prise en charge, en apportant des conseils et informations éclairées et en ligne avec les recommandations nationales. Pour cela il est essentiel de connaitre les outils de prévention, de dépistage et de prise en charge qu’il existe pour le surpoids, l’obésité (de l’enfant et de l’adulte). Objectifs de la formation : - Renforcer ses connaissances concernant le repérage du surpoids et l’obésité - Renforcer ses connaissances sur la prise en charge du surpoids et de l’obésité - S'orienter vers les professionnels de santé adaptés aux différentes pathologies.
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E-learning • 7 heures
Douleur chronique : Caractéristique, mise en pratique du parcours patient et cas particulier de la douleur oncologique
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Cet action vise à l'amélioration du parcours de soins du patient douloureux chronique ou à risque de chronicisation, l'ouverture sur la réflexion de la pratique soignante face à la douleur, qu’est ce qui pourrait nous aider à améliorer encore notre prise en soin, quelles attentes ou découvertes scientifiques pourraient encore révolutionner les antalgiques, quelles pratiques. OBJECTIFS GÉNÉRAUX S'inscrire dans une démarche d'amélioration qualitative de la prise en charge Garantir la qualité des soins Identifier le parcours de soins du patient douloureux chronique Evaluer les douleurs chroniques Prendre en charge les douleurs chroniques et suivre leurs évolutions Définir et ou orienter un patient en fonction de sa douleur Rédiger une lettre d'adressage d'un patient OBJECTIFS SPÉCIFIQUES Décrire les mesures de prévention du risque de chronicisation Définir la douleur chronique et le syndrome douloureux chronique Identifier le processus de chronicisation de la douleur Définir le rôle du médecin généraliste dans la prise en charge d'un patient douloureux chronique, les différents niveaux Orienter le patient Identifier et évaluer les douleurs chroniques Sélectionner les méthodes fiables et normalisées d'évaluation de la douleur Concevoir et mettre en œuvre un protocole de gestion des douleurs chroniques Décrire les différents traitements médicaux et savoir surveiller leurs effets Sélectionner les différents traitements non médicaux adaptés, en suivre et en surveiller les effets OBJECTIFS OPÉRATIONNELS Améliorer la qualité de prise en charge des patients douloureux chroniques Définir les enjeux d'une prise en charge efficiente des douleurs chroniques Identifier les étapes nécessaires à la bonne qualité des soins dans le cadre de la prise en charge des douleurs chroniques Élaborer et savoir utiliser un protocole de gestion de la douleur Evaluer les douleurs chroniques Éviter la rémanence des pratiques dans les soins apportés
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E-learning • 7 heures
L’accompagnement au sevrage tabagique par le médecin généraliste
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
L'accompagnement au sevrage tabagique est un enjeu majeur de santé publique car le tabagisme est la première cause de mortalité évitable en France et dans le monde. La formation sur ce thème vise à sensibiliser les professionnels de santé aux conséquences néfastes du tabagisme et à leur donner les outils nécessaires pour aider les patients à arrêter de fumer. Elle aborde également les différentes approches d'accompagnement au sevrage, telles que les thérapies comportementales et médicamenteuses, les stratégies d'intervention ainsi que les recommandations de la Haute Autorité de Santé pour une prise en charge efficace. La formation est donc un moyen d'améliorer les pratiques professionnelles en matière d'accompagnement au sevrage tabagique, ce qui peut entraîner une réduction significative des décès liés au tabagisme. Cette formation vise à former les professionnels de santé à accompagner les patients dans leur processus de sevrage tabagique. Elle aborde les différents aspects de la dépendance au tabac, incluant les facteurs physiologiques, psychologiques et comportementaux. Elle présente également les différentes stratégies d'intervention et les moyens d'évaluation de la dépendance. L'accent est mis sur une approche globale, intégrant les différents niveaux de prise en charge, de la prévention à la réduction et à l'arrêt définitif du tabac. Les participants apprendront à identifier les besoins de chaque patient et à adapter leur stratégie en conséquence, ainsi qu'à utiliser les outils et les techniques les plus adaptés pour chaque cas. Enfin, la formation comprend une mise en pratique avec des cas concrets, afin de permettre aux participants de mettre en application les concepts abordés. OBJECTIFS GÉNÉRAUX : Consolider les connaissances des professionnels de santé face aux phénomènes d'addiction tabagique Consolider les compétences des professionnels de santé face à l'addiction au tabac Connaître les acteurs de la prise en charge des patients à risque ou dépendants OBJECTIFS SPÉCIFIQUES : Identifier les invariants nécessaires à la prise en charge et l'orientation des personnes dépendantes au tabac Analyser sa pratique Définir le phénomène d'addiction Connaître les données épidémiologiques liées à la consommation de tabac Identifier les mécanismes d'addiction Comprendre les spécificités cliniques liées à la prise en charge de patients en situation d'addiction Connaître les procédures de prévention, de repérage et d'intervention en lien avec la consommation de tabac Intégrer la démarche de repérage précoce à sa pratique Identifier les éléments nécessaires à l'accompagnement personnalisé de personnes à risque ou en situation de dépendance Identifier les acteurs institutionnels de la prise en charge des patients en situation de dépendance tabagique Identifier le rôle propre au médecin généraliste dans la prise en charge et l'accompagnement des personnes dépendantes au tabac Connaître les outils normalisés permettant une prise en charge coordonnée entre le médecin généraliste, l'infirmier et les autres acteurs du suivi des patients dépendants. Savoir orienter le patient. OBJECTIFS OPÉRATIONNELS : S'inscrire dans une posture réflexive et dans une démarche méliorative de la prise en charge de la dépendance au tabac Actualiser ses connaissances en termes d'addiction au tabac Adapter sa pratique aux spécificités cliniques de ces typologies d'addiction. Sécuriser sa pratique Mettre en œuvre les recommandations de bonne pratique de prise en charge des personnes en situation de dépendance tabagique Intégrer les procédures normalisées de prévention et de repérage à sa pratique. Optimiser la prise en charge coordonnées des personnes en situation de dépendance face au tabac Être capable d'utiliser les outils normalisés et les intégrer à sa prise en charge de patients dépendants Coordonner son travail au sein d'une équipe pluridisciplinaire OBJECTIFS SPÉCIFIQUES :
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E-learning • 7 heures
Soins Palliatifs : Un accompagnement digne et humain en médecine générale
Du 31/12/2024 au 30/12/2025
DPC
Présentation de la Formation : Soins Palliatifs : Un accompagnement digne et humain en médecine générale Résumé de la Formation : Cette formation en e-learning, conçue par le Docteur Simon, s'inscrit dans la continuité du Plan national 2021-2024 pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement de la fin de vie. Ce plan vise à améliorer la prise en charge des personnes malades et en fin de vie à travers une meilleure connaissance de leurs droits, une anticipation plus fine de leurs besoins en soins palliatifs, le renforcement de la filière palliative, et une formation approfondie de tous les professionnels impliqués. En France, seulement un tiers des patients ayant besoin de soins palliatifs y ont accès (SFAP). De plus, vingt-six départements français manquent encore d'unités spécialisées en soins palliatifs. Ces chiffres mettent en lumière la nécessité urgente de former davantage de professionnels de santé à la démarche palliative pour assurer une prise en charge adéquate et juste des patients en fin de vie, que ce soit à domicile ou dans des structures de soins. Cette formation embrasse l'esprit de pluridisciplinarité, soulignant l'importance de la collaboration entre médecins, infirmiers, psychologues, et autres professionnels de santé pour offrir une prise en charge palliative intégrale et personnalisée, que ce soit à l'hôpital, à domicile ou dans les structures spécialisées. La prise en charge d'un patient en fin de vie est rigoureusement encadrée par la législation, mettant le patient au centre de sa propre prise en charge et lui permettant de prendre des décisions éclairées sur son traitement. Cette formation met un accent particulier sur l'accompagnement, le soulagement des symptômes, et la gestion des traitements adaptés à l'état et aux besoins du patient. À travers un contenu riche comprenant des cas cliniques et des outils, les médecins généralistes découvriront comment mettre en œuvre des prise en charge humaines et efficace pour leurs patients. Objectifs de la Formation : Renforcer les compétences des médecins généralistes pour offrir un accompagnement palliatif complet, empathique et multidisciplinaire, garantissant une prise en charge respectueuse de la dignité et des volontés des patients en fin de vie. Objectifs spécifiques : À travers une approche méthodique, les participants apprendront à : - Appréhender l’importance des soins palliatifs dans le continuum des soins pour les patients en fin de vie. - Développer une approche globale et personnalisée de la prise en charge, en tenant compte des dimensions physiques, psychologiques, sociales et spirituelles de la souffrance. - Maîtriser les outils et stratégies pour anticiper et soulager les symptômes et les souffrances des patients. - Définir le cadre légal et éthique entourant les soins palliatifs et la fin de vie en France. - Renforcer les compétences en communication pour mieux soutenir les patients, les familles et travailler au sein d'équipes pluridisciplinaires. Modalité de la Formation : Cette formation est intégralement proposée en format e-learning. Grâce à une combinaison de théorie, d'études de cas, de vidéos explicatives et d'outils interactifs, les médecins généralistes acquerront non seulement un savoir théorique solide mais aussi des compétences pratiques immédiatement applicables dans leur pratique quotidienne. Cette formation vise à transformer la perspective des soignants sur les soins de fin de vie, les encourageant à adopter une approche qui privilégie avant tout le confort, la sérénité et le respect des souhaits du patient. En conclusion, Soins Palliatifs : Un Accompagnement Digne et Humain est une invitation à approfondir les connaissances et à affiner les compétences des médecins généralistes dans l'art et la science des soins palliatifs, pour qu'ils puissent guider leurs patients et les familles à travers le voyage de la fin de vie avec compassion, dignité et respect.