Les douleurs du genou et l’arthrose ne touchent pas moins de 250 millions de personnes, soit 4% de la population mondiale (Vos & al, 201

0-. L’arthrose du genou et de la hanche font partie des handicaps les plus prévalents chez les sujets de plus de 60 ans, et comme nous le savons, nous sommes face à une population de patients vieillissante. (Cross & al, 201

4-. Cette arthrose de genou peut être non traumatique (idiopathique) mais peut aussi être post traumatique à la suite d’une lésion ou rupture de LCA (Sward & Vanwanseele, 201

3-. La kinésithérapie se retrouve en première ligne de soin pour ce genre trouble tant au niveau du genou douloureux non traumatique que du genou traumatique. L’approche primaire conservative est de choix et doit être privilégiée avant même tout type d’injection ou d’opération (Lewis & al, 201

4-. Les recommandations actuelles sont encore mal connues et donnent le sentiment aux patients de n’avoir que comme opportunité thérapeutique l’opération ou le repos strict, alors que la kinésithérapie et le sport, le mouvement, le renforcement musculaire sont réellement recommandables pour les patients. (Kerkhoffs & al, 201

2- Objectifs : - Actualiser les connaissances du kinésithérapeute sur l’anatomie et la biomécanique du genou. - S’approprier la physiopathologie de certaines pathologies dégénératives du genou. - Réaliser un bilan diagnostic des déficits structurels et fonctionnels du genou. - Appliquer un diagnostic différentiel pour chaque dysfonctionnement rencontré : ménisques, ligaments. - Mettre en place, en fonction des résultats du bilan, un protocole de rééducation adapté à la lésion. - Objectiver les besoins et les souhaits du patient. Informer le patient. Eduquer le patient. - Recueillir le consentement du patient sur le protocole de rééducation et mettre en place avec lui un projet de soins. - Proposer des exercices d’auto-rééducation. - Conseiller le patient dans son hygiène de vie, lui recommander les bonnes activités physiques.