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Troubles bipolaires : Actualités diagnostiques et thérapeutiques (FAD avec classe virtuelle).

DPC

RESUME / Le trouble bipolaire, anciennement dénommé psychose maniaco-dépressive, est fréquent, touchant entre 1 et 4 % de la population suivant les études et selon le sous-type de trouble considéré. Il est en sixième position dans le classement des maladies générant un handicap, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est caractérisé par la récurrence d’épisodes de déstabilisation de l’humeur, hypomaniaques, maniaques, mixtes ou dépressifs. Cependant, la période intercritique n’est pas indemne de symptômes thymiques, les patients passant près de la moitié de leur temps à affronter des symptômes, quelle que soit leur polarité. Cette pathologie reste marquée par un retard au diagnostic, d’une durée moyenne de 7 ans. La difficulté réside surtout dans le repérage des phases hypomaniaques antérieures chez un patient consultant pour dépression. Ainsi, la demande de soins est complexe, à corréler à la multiplicité des dimensions cliniques atteintes et au déterminisme de la souffrance du patient. Une meilleure connaissance des particularités diagnostiques et thérapeutiques est importante. La prise en charge des patients reste perfectible, la place du médecin généraliste est essentielle, et la coordination entre la médecine générale et la psychiatrie est nécessaire. OBJECTIFS / Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des troubles bipolaires. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. 2- Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. 3- Citer les critères diagnostiques de trouble bipolaire. 4- Argumenter l’attitude thérapeutique et le suivi. 5- Discuter le recours à une ressource psychiatrique adaptée. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant une lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à lire individuellement le(s) document(s) reçu(s), puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la lecture bibliographique, leur propre évaluation des recommandations avant de les intégrer à leur pratique. Etape 2 en classe virtuelle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique, avec confrontation des réflexions de chacun. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Masseur-Kinésithérapeute, Sage-Femme, Cardiologue, + 18 autres


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Addictions comportementales : Repérage et conduite à tenir.

DPC

RESUME / L’addiction, banalisée comme dans le cadre du tabac et dans une moindre mesure de l’alcool, ou au contraire diabolisée comme acte délictueux dans le cadre de la prise de produits psychoactifs illicites, concerne aujourd’hui également les comportements tels que les jeux, les écrans, les achats compulsifs, le sexe, le sport à outrance et le travail. La dépendance est perçue comme une pathologie relevant d’une prise en charge pluridisciplinaire médico-psychosociale. Cette évolution vient de se concrétiser avec le plan national de mobilisation contre les addictions 2018-2022. D’après une étude datant de 2017, 5% des jeunes de 17 ans jouent 5 à 10 heures par jour aux jeux vidéo. L’addiction au sexe touche 3 à 5% de la population. Les mêmes chiffres sont retrouvés pour l’addiction au sport qui peuvent s’élever à 42% pour la bigorexie. L’addiction au travail, la cyberaddiction, et les achats compulsifs pouvant compléter ces comportements pathologiques. Souvent confrontés aux conséquences d’un comportement addictif chez les personnes qu’ils reçoivent, les professionnels de santé peuvent être en difficulté pour aborder cette question et/ou orienter vers des spécialistes lorsque cela est nécessaire. De plus, le temps qu’ils consacrent aux questions d’addiction, étant donné la diversité de leurs missions, dépend de leur niveau de sensibilisation, d’intérêt et des ressources mobilisables sur les territoires. L’intervention d’un professionnel de santé préalablement formé dans le repérage précoce des comportements problématiques addictifs, et la possibilité d’aider et d’accompagner les patients concernés, constituent un enjeu de santé publique. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Appréhender la diversité des situations les plus fréquemment rencontrées. 2- Améliorer le repérage des addictions comportementales. 3- Renforcer les connaissances concernant les risques et dommages liés aux pratiques addictives. 4- Optimiser l’implication des professionnels de santé dans l’accompagnement des patients confrontés à des comportements addictifs. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Définir ce qu’est une addiction et son importance pour la Santé Publique. 2- Différencier les risques liés aux facteurs de vulnérabilité et aux caractéristiques de l’usage. 3- Pratiquer le repérage précoce lors de l’interrogatoire à chaque nouvelle consultation. 4- Utiliser les tests diagnostiques correspondant aux différentes addictions comportementales. 5- Identifier les usages à risque et les facteurs de gravité. 6- Décrire les dommages provoqués par les comportements irrépressibles. 7- Expliquer les différents types de prise en charge des addictions comportementales. 8- Orienter les patients vers des prises en charge adaptées à leur situation. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Gasto-entérologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, + 5 autres


En présentiel

Du bon usage du typage lymphocytaire dans l'auto-immunité et le cancer.

DPC

RESUME / Le système immunitaire permet de protéger l’organisme contre toute agression. Il identifie et gère le « soi » et le « non soi » afin de définir ce qui doit être préservé de ce qui doit être éliminé. Dans les maladies infectieuses, l’agresseur provient de l’extérieur. Dans la maladie cancéreuse, ce sont nos propres cellules, qui en changeant de comportement et subissant des mutations, deviennent agresseurs. La réponse immunitaire s’active très précocement dès l’apparition de cellules précancéreuses pour les éliminer. Malheureusement cette réponse évolue progressivement, par la mise en place de mécanismes chargés de la bloquer, permettant la progression du cancer. Dans la maladie auto-immune il y a une perte de la « tolérance », le système immunitaire retourne ses armes contre l’organisme et y induit des lésions. Aujourd’hui, les maladies auto-immunes et les cancers font partie des pathologies fréquentes. Dans cette action de DPC seront abordés les processus immunologiques dans ces pathologies et la place du typage lymphocytaire comme outils de suivi de la réponse immunitaire. Il en découlera comment l’immunothérapie permet de traiter certains cancers mais aussi les maladies auto-immunes en utilisant notre propre système de défense. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Repérer l’auto-immunité sur le typage lymphocytaire. 2- Appréhender la lutte anti-tumorale par le typage lymphocytaire. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Citer les paramètres évoquant l’auto-immunité. 2- Expliquer la notion de rupture de la tolérance. 3- Décrire les mécanismes physiopathologiques de l’auto-immunité. 4- Résumer les trois phases de défense immune anti-tumorale. 5- Repérer les acteurs en action dans la surveillance anti-tumorale. 6- Décrire les stratégies d’échappement des cellules tumorales. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


En présentiel

Gestes techniques en situation d’urgence vitale.

DPC

RESUME / Qui n’a pas un jour entendu « Est-ce qu’il y a un médecin dans la salle ? ». Tous les médecins généralistes, quel que soit leur mode d’exercice, ont été ou seront un jour confrontés à une situation d’urgence pouvant mettre en jeu le pronostic vital d’une personne. Cette situation d’urgence doit tout d’abord être reconnue, évaluée, puis maîtrisée en réalisant des gestes adaptés et en priorisant les premiers soins. Ces situations exceptionnelles, impromptues, à haut degré de stress pour le patient, pour les « spectateurs » et pour le médecin lui-même, nécessitant des temps de réactions brefs, peuvent survenir au cabinet, sur la voie publique, lors de vacances, ou lors d’un voyage en avion, alors que le plus souvent la formation à l’urgence a été effectuée de nombreuses années auparavant. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- S’approprier les modalités d’alerte des secours. 2- Agir en attendant un moyen de secours médicalisé. 3- Reconnaître une situation de détresse vitale et y faire face. 4- Appréhender les soins rapides et adaptés en situation d’urgence vitale. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Décrire l’organisation du système de secours français. 2- Faire un bilan des circonstances de survenue et des lésions pour lancer une alerte cohérente. 3- Dégager, mobiliser un blessé, et le mettre en position d’attente. 4- Appliquer une compression et poser un garrot devant une hémorragie. 5- Poser une voie veineuse périphérique. 6- Assurer la prise en charge initiale d’une détresse neurologique. 7- Libérer les voies aériennes supérieures, et assurer une ventilation artificielle efficace. 8- Pratiquer un massage cardiaque externe, et utiliser le matériel de défibrillation. 9- Réviser les gestes d’urgence face à une situation mettant en jeu le pronostic vital. 10- Connaitre les drogues et les matériels indispensables en situation d’urgence. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (les experts apportent, au cours de leurs exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation). Lors des ateliers de simulation en santé, les méthodes sont démonstratives, associant explication et démonstration des gestes à exécuter (briefing qui permet au formateur de préciser le cadre de la séance de simulation et ses objectifs), et actives (apprentissage des gestes techniques au cours d’exercices pratiques avec déroulement du scénario durant lequel le formateur a un double rôle, maintenir les apprenants en situation et les évaluer. Il peut intervenir lui-même pour aider les apprenants ou les réorienter. Puis le débriefing immédiat est le temps d’analyse et de synthèse qui succède à la mise en situation simulée. Le formateur revient sur le déroulement du scénario et dégage avec les apprenants les points correspondant aux objectifs fixés. Cette rétroaction porte spécifiquement sur l’analyse des pratiques et des performances).

Médecin Généraliste


En présentiel

Contraception : conseils aux femmes et prescriptions.

DPC

RESUME / Une part importante de l’activité des médecins généralistes concerne la contraception. Selon une enquête ordinale, plus d’une femme sur trois n’a jamais consulté de gynécologue. La prescription et la surveillance de la contraception, y compris la contraception d’urgence, fait partie des missions du généraliste, médecin de premier recours. Les patientes sont de plus en plus réticentes vis à vis des contraceptifs hormonaux surtout depuis la médiatisation des risques vasculaires. De nombreux freins sont liés aux patientes, mais les leviers appartiennent au médecin (information des patientes, formation des médecins). Le taux d’IVG en France est stable (220 000/an) malgré un accès facilité à la contraception. L’analyse des IVG fait apparaître des taux non négligeables d’échec de la contraception. La non-persistance dans la prise de contraceptif est une raison des échecs : 50% des adolescentes arrêtent leur contraception dans les 6 mois. Une femme qui consulte pour une demande contraceptive doit bénéficier d’une consultation uniquement dédiée à ce motif, quel que soit son âge. C’est une consultation d’écoute, d’échange et de dialogue, qui doit respecter intimité et confidentialité, durant laquelle le médecin doit guider la patiente dans le choix de sa contraception, après une information éclairée tenant compte des contre-indications, des facteurs de risque, et du vécu de la patiente. Puis il en assure le suivi (observance et tolérance). Cette action a pour objet de permettre aux médecins d’appréhender toute la palette des méthodes contraceptives, et de réaliser des gestes techniques (pose et retrait d’implant ou de DIU) facilitant ainsi l’accès à la contraception. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Sélectionner une contraception à moindre risque adaptée à la patiente. 2- Appréhender les gestes techniques en contraception. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Lister le panel contraceptif. 2- Identifier les facteurs de risques propres à chaque situation. 3- Connaître les techniques de pose et de retrait d’un implant contraceptif. 4- Connaître les techniques de pose et de retrait d’un DIU. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation). Lors des ateliers de simulation en santé, les méthodes sont démonstratives, associant explication et démonstration des gestes à exécuter (briefing qui permet au formateur de préciser le cadre de la séance de simulation et ses objectifs), et actives (apprentissage des gestes techniques au cours d’exercices pratiques avec déroulement du scénario durant lequel le formateur a un double rôle, maintenir les apprenants en situation et les évaluer. Il peut intervenir lui-même pour aider les apprenants ou les réorienter. Puis le débriefing immédiat est le temps d’analyse et de synthèse qui succède à la mise en situation simulée. Le formateur revient sur le déroulement du scénario et dégage avec les apprenants les points correspondant aux objectifs fixés. Cette rétroaction porte spécifiquement sur l’analyse des pratiques et des performances).

Médecin Généraliste


Mixte

Dépistage individuel chez l'enfant de 3 à 16 ans.

DPC

RESUME / Le dépistage individuel chez l’enfant et l’adolescent a pour objet d’identifier les affections susceptibles d’être dépistées précocement et pour lesquelles des mesures correctrices peuvent être appliquées, les âges clés pour le dépistage de chacune de ces affections, la ou les méthodes de dépistage adaptées. Il n’est pas imaginable de prévoir autant de consultation que d’affections à dépister. Il peut aussi apparaître difficile d’aborder des sujets très différents dans un même temps. Les interactions entre différentes situations s’avèrent nombreuses, et l’enfant, l’adolescent ou leurs parents attendent une médecine globale et non d’organe. Effectués en médecine de ville, principalement lors des examens obligatoires, les tests de dépistage ne constituent qu’un support s’intégrant dans le cadre d’une stratégie diagnostique. Ils recherchent des symptômes et des signes qui ne sont pas totalement spécifiques, et ils ont pour objet la surveillance du développement staturo-pondéral, le suivi psychomoteur, la surveillance affective, et le dépistage précoce d’anomalies ou déficiences. L’utilisation plus large d’outils validés vise à améliorer le devenir de l’enfant, et met en évidence l’importance d’une prise en charge dans sa globalité psycho-comportementale, sensorielle et environnementale. Cette action de DPC concerne essentiellement le dépistage individuel chez l’enfant et l’adolescent, scolarisé de la maternelle au lycée. OBJECTIFS / Objectif général : Réfléchir de manière critique et constructive sur les pratiques de dépistage individuel chez l’enfant et l’adolescent. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. 2- Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. 3- Décrire les principes de base du dépistage individuel chez l’enfant et l’adolescent. 4- Lister les tests courants de dépistage des troubles sensoriels. 5- Reconnaitre les troubles du développement staturo-pondéral et psychomoteur pouvant apparaitre au cours de l’enfance. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant une lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à lire individuellement le(s) document(s) reçu(s), puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la lecture bibliographique, leur propre évaluation des recommandations avant de les intégrer à leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


En présentiel

Ménopause : des symptômes à la prise en charge.

DPC

RESUME / La ménopause n’est pas une maladie. Elle survient en général aux alentours de 50 ans, suite à l’arrêt de la production d’hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone). On peut parler de ménopause devant la constatation d'une aménorrhée d'une durée supérieure ou égale à 12 mois. La périménopause est la période qui précède l’arrêt des règles, au cours de laquelle les cycles deviennent irréguliers, et les signes de ménopause peuvent apparaître jusqu’à un an après l’arrêt des règles. On parle de ménopause précoce, ou d’insuffisance ovarienne prématurée (IOP), pour les femmes qui sont ménopausées avant l’âge de 40 ans. En règle générale, le médecin se contente des signes cliniques pour faire le diagnostic. La ménopause peut s’accompagner de différents symptômes qui affectent la qualité de vie des patientes (bouffées de chaleur, sudation nocturne, maux de tête, fatigue, troubles du sommeil, irritabilité, sécheresse vaginale, problèmes urinaires). C’est aussi une période où, chez certaines femmes, des pathologies potentiellement graves peuvent survenir telles que l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires. Dix millions de femmes sont concernées. Compte tenu de l'espérance de vie des femmes, une femme vivra un tiers de sa vie pendant cette période. Il est donc important d'apprécier les manifestations présentes dans cette période afin de juger de l'opportunité d'un traitement préventif et/ou d'explorations particulières. Le « scandale » de la WHI (Women’s Health Initiative), grande étude américaine arrêtée prématurément en 2002 en raison des risques cardiovasculaires et de cancer du sein jugés supérieurs aux bénéfices, avait donné un coup d’arrêt brutal à la prescription du Traitement Hormonal de la Ménopause en France, passant de près de 50 % de femmes traitées à moins de 10 %. Une génération de femme n’a ainsi pas bénéficié de la prévention primaire du risque ostéoporotique. Le recul du THM a également fait émerger la problématique du syndrome génito-urinaire, et de nombreuses femmes souffrant de symptômes vasomoteurs invalidants ont été « sacrifiées ». Aujourd'hui, 15-20 % des femmes prennent un Traitement Hormonal substitutif de la Ménopause (THM), 40 % entre 50 et 55 ans mais 50 % abandonnent dans les 2 ans. La Haute Autorité de Santé (HAS) a réévalué le traitement de la ménopause en 2014 et maintient le service médical rendu important pour le THM. L’évaluation du rapport bénéfices/risques et la connaissance des risques associés doit permettre un traitement choisi et ciblé, et des modalités de prescription bien définies. Elle souligne également qu’à l'instauration du traitement, une information claire et adaptée doit être fournie aux patientes. La démographie médicale en gynécologie diminuant régulièrement, les médecins généralistes sont en première ligne pour proposer les traitements de la ménopause à leurs patientes. Cette action va permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances, de s’approprier les recommandations en se défaisant du préjugé qu’il est dangereux de prescrire un traitement hormonal, afin de proposer la meilleure prise en charge possible. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Mener une consultation de ménopause. 2- Appréhender la prise en charge d’une femme ménopausée. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Lister les signes de la ménopause. 2- Citer les risques liés à la ménopause. 3- Enumérer les traitements disponibles. 4- Décrire les bénéfices et les risques du traitement hormonal de la ménopause. 5- Définir avec la patiente les modalités de la prise en charge et du suivi. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Gynécologue, Médecin Généraliste, Médecin interne


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Endométriose : Améliorer le diagnostic et la prise en charge.

DPC

RESUME / Véritable problème de santé publique, l’endométriose fait partie des pathologies les plus médiatisées, d’abord parce qu’elle est fréquente (concerne 10% des femmes, 20% en cas de dysménorrhée, 25% en cas d’infertilité), mais aussi parce que le retard de diagnostic est en moyenne de 7 à 10 ans alors que cette maladie peut être très invalidante pour les femmes et met en péril leur qualité de vie et leur fertilité. La Haute Autorité de Santé (HAS) et le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) ont élaboré de nouvelles recommandations (mises en ligne en 2018) pour améliorer le repérage par les médecins concernés par le suivi des femmes, pour optimiser la prise en charge diagnostique et thérapeutique de cette pathologie, et pour que chaque patiente puisse bénéficier d’un parcours de soins homogène, coordonné et optimal, avec comme facteur clé l’information. La hiérarchisation des examens, la simplification des thérapeutiques, vont donner aux acteurs de premier recours une vraie place dans la prise en charge. Cette action va permettre aux participants d’actualiser leurs connaissances pour éviter le retard diagnostique, de s’approprier les recommandations, de prescrire des examens complémentaires ciblés et pertinents, et de proposer la meilleure stratégie thérapeutique possible. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Réduire l’errance diagnostique des patientes. 2- Appréhender la prise en charge d’une patiente porteuse d’endométriose. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Décrire la physiopathologie de l’endométriose. 2- Lister les signes permettant d’évoquer l’endométriose. 3- Citer les examens complémentaires nécessaires et suffisants au diagnostic. 4- Enumérer les moyens thérapeutiques recommandés. 5- Définir la stratégie thérapeutique en fonction de la situation clinique. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Gasto-entérologue, Médecin Généraliste, Médecin interne, + 5 autres


En présentiel

Du bon usage du typage lymphocytaire.

DPC

RESUME / Le système immunitaire est un des grands systèmes physiologiques intégré, à différents niveaux, à tous les autres systèmes de l’organisme. La protection de l’individu contre les infections a initialement été considérée comme son rôle principal. Ce concept a évolué au fil de l’acquisition des connaissances sur les fonctions du système immunitaire, montrant qu’il est en fait dédié au maintien de l’homéostasie entre l’individu et son environnement. La réponse immunitaire fait intervenir de nombreux mécanismes et différents types de cellules. La recherche récente a apporté beaucoup de nouvelles découvertes permettant de mieux comprendre les mécanismes des dysfonctionnements à l’origine de nombreuses maladies. La connaissance du système immunitaire permet d’étudier la physiologie d’un organisme sain, d’appréhender le contexte physiopathologique des maladies du système immunitaire et de ses réponses anormales à une agression, son utilisation comme outil diagnostic, de le mettre à profit en thérapeutique dans le cadre des pathologies allergiques, infectieuses, auto-immunes (diabète, polyarthrite rhumatoïde, Crohn, SEP…), cancéreuses… Les professionnels de santé, interlocuteurs privilégiés des patients, doivent acquérir les connaissances suffisantes pour faire faire face aux interrogations, et pour pouvoir prendre en charge les pathologies chroniques dys-immunitaires, selon une démarche d’amélioration de la pertinence des prescriptions dans le respect des recommandations de bonnes pratiques. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Améliorer la pertinence des prescriptions. 2- Appréhender les informations apportées par un typage lymphocytaire. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Citer les principaux acteurs du système immunitaire. 2- Résumer les fonctions de l’immunité innée. 3- Expliquer l’orchestration de l’immunité adaptative. 4- Repérer une stimulation du système immunitaire. 5- Interpréter les résultats des balances T4/T8, T8C/NC, Th1/Th2 et Th17/Treg. 6- Reconnaître les marqueurs d’une infection chronique (virale, bactérienne, parasitaire, fongique). METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


Mixte

Troubles cognitifs de la personne âgée : Démarche diagnostique et prise en charge.

DPC

RESUME / Un trouble ou déclin cognitif correspond à une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité. Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc. Les arguments en faveur d’un trouble neuro-cognitif (TNC) et de son caractère évolutif sont avant tout cliniques, fournis par une analyse syndromique minutieuse, la prise en compte du contexte socioculturel, l’histoire médicale du patient, et le témoignage de l’entourage. L’entretien permet au praticien de documenter des difficultés de fonctionnement nouvelles, évolutives, marquant une rupture significative avec le fonctionnement et la personnalité passés. Les maladies responsables de troubles neurocognitifs touchent essentiellement les personnes âgées (75-85 ans). Le médecin généraliste est le médecin de 1er recours, il intervient pour partie à un stade précoce et indifférencié des maladies. Aujourd’hui, l’accès au diagnostic reste encore insuffisant. Les cas sont sous-diagnostiqués ou diagnostiqués à un stade évolué de la maladie. La question du diagnostic étiologique ne se poserait souvent qu’au moment où une entrée en institution est envisagée. Ce retard prive le patient et l’entourage des interventions susceptibles d’atténuer les troubles du comportement ou de maintenir un niveau d’autonomie compatible avec une vie au domicile. OBJECTIFS / Objectif général : Améliorer le raisonnement clinique face aux troubles cognitifs de la personne âgée. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. 2- Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. 3- Enumérer les critères diagnostiques d’un trouble cognitif au stade débutant ou modéré. 4- Citer les diagnostics étiologiques et les diagnostics différentiels. 5- Décrire les principes de prise en charge d’un trouble cognitif. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant une lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à lire individuellement le(s) document(s) reçu(s), puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la lecture bibliographique, leur propre évaluation des recommandations avant de les intégrer à leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).