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Gestion pratique de l’agressivité et de la violence du patient et de son entourage.

DPC

RESUME / Quel que soit le mode d’exercice, les faits d’incivilités et de violence verbale et physique à l’encontre des professionnels de santé sont importants, comme le montre le Rapport 2022 de l’Observatoire national des violences en santé (ONVS). Les incivilités et agressions envers les professions de santé libérales, bien réelles, passent un peu plus inaperçues. Pourtant en 2022, ces professionnels ont fait l’objet d’agressions très violentes qui ont été médiatisées non seulement au niveau local mais également au niveau national. Ces faits sont vraisemblablement le reflet d’une société en souffrance qui transporte ses peurs et ses angoisses dans des lieux jusqu’alors refuge de ceux qui sont malades. En parallèle à cette « violence ordinaire », les professionnels de terrain voient monter une violence issue de la délinquance. Les crises d’agressivité s’accompagnent maintenant de menaces d’utilisation d’armes blanches ou d’armes à feu, et certains individus passent à l’acte. Si les médecins, les infirmiers, et les autres personnels soignants demeurent majoritairement touchés, les personnels administratifs, les personnels affectés à l’accueil, les agents de sécurité, sont aussi concernés, mais aussi les patients dans une proportion plus faible mais non négligeable. Le rapport de l’Observatoire permet également de préciser que ce sont majoritairement les femmes qui sont les victimes de violences. Insultes, vols, menaces, violences physiques, intimidations… D’après le Conseil de l’Ordre des médecins, 75 % des violences sont majoritairement commises par le patient ou son entourage proche, et le principal élément déclencheur demeure la prise en charge du patient. Ces incidents concernent, la plupart du temps, un retard dans le rendez-vous ou la consultation, le refus de délivrer une ordonnance, un document ou un dossier, un mécontentement au niveau de l’acte de soin en lui-même ou de la consultation. L’alcoolisation et la consommation de drogue conduisant à une perception tronquée de la réalité, aggravent des comportements plus ou moins irrationnels, mais agressifs, voire très violents. L’exposition à l’agressivité ou aux violences produit des effets délétères : stress chronique, mal être, perte de confiance, démotivation, dégradation de l’ambiance au travail, dysfonctionnements, absentéisme. Indirectement ces faits sont préjudiciables à la qualité des soins, et peuvent générer la fermeture du cabinet par le professionnel qui se sent en insécurité, ou susciter le départ de l’établissement ou de la structure. Le professionnel de santé, quel que soit sa spécialité, peut être confronté à une situation d’agressivité ou de violence. Face à cette situation impromptue, il est nécessaire de connaître les comportements de base à tenir. Si certaines attitudes relèvent du bon sens, les procédures et les moyens pour y faire face ne sont pas toujours connus et évidents. Ces aptitudes ne s’improvisent pas et les compétences acquises seront un atout certain dans la gestion pratique de ces situations. De plus les notions élémentaires de droit et de procédure pénale en cas d’agression et de violence contre eux-mêmes et leur entourage professionnel, voire familial, sont méconnues. La connaissance des droits, dont ils disposent de façon spécifique, participe à la sécurisation de leur exercice. Au regard de sa thématique, de son contenu, et des objectifs poursuivis, cette action est destinée à tous les professionnels de santé. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Appréhender les mécanismes de l’agressivité et de la violence. 2- Développer des habiletés et des modes d’intervention en situation de tension. 3- Gérer les risques de passage à l’acte violent. 4- Faciliter la sécurisation des professionnels de santé. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Définir les différentes étapes pouvant conduire la relation soignant-patient à l’acte violent. 2- Identifier les signes précurseurs et les circonstances de déclenchement. 3- Connaitre les fondamentaux de la communication dans la prévention et la gestion des conflits. 4- Utiliser une stratégie de désamorçage face à un patient agressif. 5- Concevoir sa boite à outils personnelle pour maîtriser une personne violente. 6- Décrire les prises en charge à risques nécessitant un positionnement relationnel adapté. 7- Lister les mesures de sécurité à prendre selon les différentes situations d’exercice professionnel. 8- Résumer les suites judiciaires dans lesquelles les professionnels de santé peuvent s’engager après une agression. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

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En présentiel

Démarche diagnostique devant un prurit.

DPC

RESUME / Le prurit est défini cliniquement comme la « sensation subjective et désagréable qui provoque le besoin irrésistible de se gratter ». Il s'agit d'un motif de consultation fréquent, notamment chez la personne âgée, qui pose alors un double problème : - Pour le patient, en raison du caractère souvent inconfortable du prurit et du retentissement qu'il peut avoir sur la vie sociale et professionnelle ; - Et pour le médecin, car le prurit constitue un véritable signe d'appel pour de nombreuses pathologies de nature et de gravité extrêmement variables. Il appartient ainsi au médecin de savoir reconnaître la maladie causale parmi la multitude d'affections pouvant être à l'origine d'un prurit. Dans le système de soins français, le médecin généraliste est le médecin de premier recours. Dans son exercice quotidien, il est confronté à plusieurs contraintes : - - Il est face à des troubles de santé au stade précoce de leur évolution, qui correspondent rarement à un tableau complet d'une maladie ; - - Il a des moyens diagnostiques limités, sans plateau technique ; - - Il est amené à prendre des décisions dans un temps court (18 minutes en moyenne). A l’issue de la consultation, le médecin généraliste se trouve bien souvent dans l'incapacité d'avoir une certitude sur l’étiologie de la situation et/ou de son évolution vers une maladie. 70% des consultations sont des situations non caractéristiques d'une maladie. Devant cette situation d'incertitude diagnostique, plusieurs risques sont à éviter : - - Réduire le diagnostic au seul motif de consultation ; - - Poser un diagnostic sans preuve ; - - Multiplier les examens complémentaires, souvent anxiogènes, inutilement coûteux pour le système de soins ; - - Méconnaître une maladie grave à ses débuts, pouvant entrainer un retard diagnostique et ses conséquences pour le patient et la collectivité. Dans ce contexte, le praticien doit adopter une démarche structurée centrée sur l’abord de ces risques, avec l'utilisation d’outils tels que : outil informatisé de gestion d'incertitude diagnostique (Dictionnaire des Résultats de Consultation ® , aligné CIM 10), et arbres décisionnels. OBJECTIFS / Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur le raisonnement clinique en soins primaires face à un prurit. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Identifier les données cliniques à recueillir auprès du patient. 2- Utiliser les outils d’aide à la démarche diagnostique pour nommer la situation clinique. 3- Enumérer les décisions envisagées qui seront à négocier avec le patient. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


En présentiel

Surpoids et obésité des enfants et des adolescents : Repérage et conduite à tenir.

DPC

RESUME / La surcharge pondérale est un véritable fléau qui atteint les pays industrialisés, mais aussi les pays en voie de développement. L’Organisation Mondiale de la Santé l’a définie comme la première épidémie non infectieuse de grande ampleur. L'alimentation et l'état nutritionnel actuels, ainsi que la sédentarité, participent de façon essentielle au développement du surpoids et de l’obésité qui touchent les enfants comme les adultes. Sans prise en charge adaptée, la tendance spontanée est à l’aggravation progressive sur plusieurs années. A l’échelle mondiale, en 2014, 41 millions d’enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses. Sur le plan national, 17 % des enfants de 6 à 17 ans sont aujourd’hui concernés (dont 4 % d’obèses). Cette augmentation importante en fait un problème majeur de santé publique. De plus, les inégalités sociales et territoriales se creusent et la nutrition en est un indicateur implacable. Ainsi, près d’un quart des enfants dont les parents ont un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat sont en surpoids alors qu’ils ne sont que 10% chez les parents dont le diplôme équivaut au moins à la licence. Malgré les progrès enregistrés depuis vingt ans dans la lutte contre l’expansion des pathologies liées à la nutrition, il est indispensable de renforcer les actions pour inverser les tendances et réduire la fréquence du surpoids et de l’obésité, car la probabilité qu’un enfant obèse le reste à l’âge adulte varie selon les études de 20 à 50 % avant la puberté, à 50 à 70 % après la puberté. La mise en place d’une politique nutritionnelle est apparue, au cours des dernières années, comme une priorité, dont les ambitions visent à augmenter l’activité physique et réduire la sédentarité, améliorer les consommations alimentaires et les apports nutritionnels. C’est le défi du 4ème Programme national nutrition santé (PNNS4 2019-2023), qui a pour objectifs, notamment, de diminuer de 20 % la fréquence de surpoids et d’obésité chez les enfants et adolescents. Le médecin généraliste, confronté à l’enfant ou à l’adolescent en surpoids ou obèse, a des missions particulières : développer l’éducation à la santé avec la promotion d’une alimentation saine, d’une activité physique régulière et de la limitation de la sédentarité, assurer son suivi dans la durée au sein de son entourage, et formuler une parole de référence forte sur ce sujet sociétal. OBJECTIFS / Objectifs généraux : 1- Détecter et affirmer le surpoids et l’obésité de l’enfant et de l'adolescent. 2- Connaître les principes généraux de prise en charge. 3- Appréhender les approches et moyens thérapeutiques. 4- Optimiser le parcours de soins de l’enfant et de l’adolescent en surpoids ou obèse. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : 1- Citer les critères de surveillance de la corpulence. 2- Identifier les signes d’alerte. 3- Annoncer le diagnostic de surpoids ou d’obésité. 4- Formuler des objectifs pertinents de prise en charge. 5- Décrire le contenu de l’évaluation initiale. 6- Structurer l’entretien de compréhension pour élaborer le diagnostic éducatif. 7- Etablir un accompagnement diététique en se référant aux repères nutritionnels du PNNS. 8- Estimer le degré de sédentarité et promouvoir l'activité physique. 9- Inventorier les différentes approches de l’accompagnement psychologique. 10- Définir les modalités du suivi. 11- Résumer les différents niveaux de prise en charge. 12- Expliquer le rôle et la coordination des différents acteurs et structures susceptibles d’intervenir. METHODES PEDAGOGIQUES / La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste, Pédiatre, Psychiatre


Mixte

Les écrans et les adolescents (FAD avec classe virtuelle).

DPC

RESUME / Selon l’Autorité de régulation des communications (ARCEP), 83% des 13-17 ans étaient équipés d’un téléphone portable en 2016. Ces chiffres reflètent bien le raz-de-marée technologique qui s’est emparé de toute la population et plus particulièrement des jeunes. Les études INCA 3 (ANSES 2017) et Esteban (SFP 2017) ont évalué le temps de sédentarité des adolescents par la durée passée devant un écran d’ordinateur, de smartphone ou de télévision. Ce temps d’écran est plus élevé chez les garçons que chez les filles et augmente avec l’âge. Le pourcentage d’adolescents entre 11 et 14 ans, passant plus de 3h par jour devant un écran, est de 72,5% pour les garçons et de 67,8% pour les filles, pour atteindre 87,1% des garçons et 71% des filles de 15 à17 ans. La proportion d’adolescents passant plus de 7h par jour devant un écran est de 11% entre 11 et 14 ans, et de 23% chez les 15 à 17 ans. D’après une enquête réalisée par la Cnil en juin 2017, 63 % des 11-14 ans étaient inscrits sur au moins un réseau social. Selon cette même enquête, YouTube est le site le plus fréquenté par les 13-19 ans. Ainsi, 79 % y possèdent un compte. Ils sont 77 % sur Facebook et 57 % sur Snapchat. Les données scientifiques, généralement britanniques ou nord-américaines et reprises en France, montrent que le temps passé devant un écran est corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social. Une pratique excessive peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau et l’apprentissage des compétences fondamentales, sur les capacités d’attention et de concentration, sur le bien-être et l’équilibre des jeunes, sur le comportement, et sur la santé (troubles émotionnels, mauvaise estime de soi, anxiété, dépression, prise de poids). OBJECTIFS / Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur les pratiques en matière de repérage et de prise en charge des adolescents confrontés à une surexposition aux écrans. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Identifier les usages à risque. - S4 : Décrire les dommages provoqués par les comportements irrépressibles. - S5 : Expliquer les modalités de prise en charge de l’adolescent cyberdépendant. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 en classe virtuelle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique, avec confrontation des réflexions de chacun. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste, Pédiatre, Psychiatre


Mixte

Les écrans et les adolescents.

DPC

RESUME / Selon l’Autorité de régulation des communications (ARCEP), 83% des 13-17 ans étaient équipés d’un téléphone portable en 2016. Ces chiffres reflètent bien le raz-de-marée technologique qui s’est emparé de toute la population et plus particulièrement des jeunes. Les études INCA 3 (ANSES 2017) et Esteban (SFP 2017) ont évalué le temps de sédentarité des adolescents par la durée passée devant un écran d’ordinateur, de smartphone ou de télévision. Ce temps d’écran est plus élevé chez les garçons que chez les filles et augmente avec l’âge. Le pourcentage d’adolescents entre 11 et 14 ans, passant plus de 3h par jour devant un écran, est de 72,5% pour les garçons et de 67,8% pour les filles, pour atteindre 87,1% des garçons et 71% des filles de 15 à17 ans. La proportion d’adolescents passant plus de 7h par jour devant un écran est de 11% entre 11 et 14 ans, et de 23% chez les 15 à 17 ans. D’après une enquête réalisée par la Cnil en juin 2017, 63 % des 11-14 ans étaient inscrits sur au moins un réseau social. Selon cette même enquête, YouTube est le site le plus fréquenté par les 13-19 ans. Ainsi, 79 % y possèdent un compte. Ils sont 77 % sur Facebook et 57 % sur Snapchat. Les données scientifiques, généralement britanniques ou nord-américaines et reprises en France, montrent que le temps passé devant un écran est corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social. Une pratique excessive peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau et l’apprentissage des compétences fondamentales, sur les capacités d’attention et de concentration, sur le bien-être et l’équilibre des jeunes, sur le comportement, et sur la santé (troubles émotionnels, mauvaise estime de soi, anxiété, dépression, prise de poids). OBJECTIFS / Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur les pratiques en matière de repérage et de prise en charge des adolescents confrontés à une surexposition aux écrans. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Identifier les usages à risque. - S4 : Décrire les dommages provoqués par les comportements irrépressibles. - S5 : Expliquer les modalités de prise en charge de l’adolescent cyberdépendant. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


Mixte

Pathologies articulaires : Juste prescription des examens complémentaires (FAD avec classe virtuelle).

DPC

RESUME / Les pathologies de l’appareil locomoteur sont fréquentes dans la population générale. Qu’elles soient traumatiques, inflammatoires ou dégénératives, elles constituent une des premières causes de consultations. C’est le plus souvent le médecin de premier recours qui établit un diagnostic issu de l’observation clinique. Cependant, la grande variabilité des tableaux cliniques et des pathologies rencontrées donne aux examens complémentaires une place importante dans la démarche diagnostique et le suivi. Le volume et le coût des prescriptions d’examens complémentaires de l’appareil locomoteur ont considérablement augmenté ces dernières années. Outre la question économique, le risque de prescriptions inappropriées est d’aboutir à des attitudes diagnostiques et thérapeutiques inadaptées et potentiellement nocives pour les patients. Cela conduit à plusieurs interrogations : « Quand prescrire des examens complémentaires ? », et « Quels examens prescrire ? ». Cette action de DPC va permettre de préciser les conduites à tenir selon les différentes situations rencontrées. OBJECTIFS / Objectif général : Améliorer la pertinence des prescriptions d’examens complémentaires, dans le respect des recommandations de bonne pratique, face à une pathologie articulaire. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Enumérer les examens complémentaires indiqués, et ceux qui ne sont pas nécessaires, au diagnostic et au suivi des pathologies articulaires. - S4 : Pratiquer l’exploration et la surveillance biologique d’une pathologie articulaire. - S5 : Utiliser à bon escient les examens d’imagerie. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 en classe virtuelle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique, avec confrontation des réflexions de chacun. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


Mixte

Pathologies articulaires : Juste prescription des examens complémentaires.

DPC

RESUME / Les pathologies de l’appareil locomoteur sont fréquentes dans la population générale. Qu’elles soient traumatiques, inflammatoires ou dégénératives, elles constituent une des premières causes de consultations. C’est le plus souvent le médecin de premier recours qui établit un diagnostic issu de l’observation clinique. Cependant, la grande variabilité des tableaux cliniques et des pathologies rencontrées donne aux examens complémentaires une place importante dans la démarche diagnostique et le suivi. Le volume et le coût des prescriptions d’examens complémentaires de l’appareil locomoteur ont considérablement augmenté ces dernières années. Outre la question économique, le risque de prescriptions inappropriées est d’aboutir à des attitudes diagnostiques et thérapeutiques inadaptées et potentiellement nocives pour les patients. Cela conduit à plusieurs interrogations : « Quand prescrire des examens complémentaires ? », et « Quels examens prescrire ? ». Cette action de DPC va permettre de préciser les conduites à tenir selon les différentes situations rencontrées. OBJECTIFS / Objectif général : Améliorer la pertinence des prescriptions d’examens complémentaires, dans le respect des recommandations de bonne pratique, face à une pathologie articulaire. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Enumérer les examens complémentaires indiqués, et ceux qui ne sont pas nécessaires, au diagnostic et au suivi des pathologies articulaires. - S4 : Pratiquer l’exploration et la surveillance biologique d’une pathologie articulaire. - S5 : Utiliser à bon escient les examens d’imagerie. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

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Facteurs de risque cardio-vasculaire : Evaluation et prise en charge.

DPC

RESUME / Le risque cardio-vasculaire (RCV) est la probabilité de survenue chez une personne d’un événement cardio-vas¬culaire majeur (décès cardio-vasculaire, infarctus, AVC) sur une période donnée (par exemple : à 5 ans, à 10 ans). L’hypercholestérolémie, la dyslipidémie mixte et certaines hypertriglycéridémies constituent avec le diabète, l’hypertension artérielle et le tabagisme, des facteurs de risque majeurs d’athérosclérose impliqués dans la survenue des maladies cardio-vasculaires : cardiopathies ischémiques, accidents vasculaires cérébraux isché-miques, artériopathies périphériques, etc. Ces facteurs de risque sont souvent associés entre eux, ainsi que notamment à l’obésité abdominale et aux facteurs comportementaux comme la sédentarité, une alimentation déséquilibrée, l’alcool ou le stress. Les recommandations préconisent l’évaluation du niveau de risque cardio-vasculaire global pour mieux adapter la prise en charge hygiéno-diététique et pharmacologique du patient. Dans cette démarche, l’identification et le dénombrement des facteurs de risque tiennent une place importante. Elle repose en grande partie sur le médecin généraliste qui peut initier l’évaluation, mettre en place et coordonner un programme de prévention, et participer au suivi sur le long terme. OBJECTIFS / Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur les pratiques face aux facteurs de risque cardio-vasculaire. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Lister les facteurs de risque cardio-vasculaire et les maladies chroniques connues pour augmenter ce risque. - S4 : Evaluer le risque cardio-vasculaire à l’aide de l’outil SCORE (Systémic Coronary Risk Estimation). - S5 : Elaborer avec le patient une stratégie de prise en charge adaptée (mode de vie, thérapeutique, parcours de soins). METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant une lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à lire individuellement le(s) document(s) reçu(s), puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la lecture bibliographique, leur propre évaluation des recommandations avant de les intégrer à leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

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Mixte

Pathologies thyroïdiennes : Du bon usage des examens complémentaires (FAD avec classe virtuelle).

DPC

RESUME / Les pathologies thyroïdiennes sont fréquentes dans la population générale. Les femmes sont généralement plus affectées que les hommes. Il peut s’agir d’anomalies de fonctionnement de la thyroïde (dysthyroïdies) et/ou d’anomalies de structure (goitre/nodule). Le plus souvent découvertes par le médecin de premier recours, leur reconnaissance est essentiellement le fait de l’observation clinique. Puis les examens complémentaires permettent d’affirmer le diagnostic. Entre un fonctionnement normal et une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie avérée, il existe des anomalies mineures de la fonction thyroïdienne, à un stade où elles ne s’expriment guère cliniquement (hypothyroïdie et hyperthyroïdie frustes), ce qui peut justifier la prescription « facile » du bilan thyroïdien dans la pratique quotidienne (dosages des hormones thyroïdiennes et de la TSH). La prévalence des nodules thyroïdiens est très importante et augmente avec l’âge, mais seuls 5 % sont des cancers. La pratique massive de l’échographie aboutit à un surdiagnostic des nodules thyroïdiens, qui nécessiteront des explorations complémentaires coûteuses, généreront une angoisse durable chez les patients (dans la plupart des cas les nodules non opérés doivent être surveillés), et un certain nombre de thyroïdectomies non justifiées. Le volume et le coût des prescriptions d’examens complémentaires de la thyroïde ont considérablement augmenté ces dernières années. Outre la question économique, le risque de prescriptions inappropriées est d’aboutir à des attitudes diagnostiques et thérapeutiques inadaptées et potentiellement nocives pour les patients. Cela conduit à plusieurs interrogations : « Quand prescrire les examens complémentaires de la thyroïde ? », et « Quels examens prescrire ? ». Cette action de DPC va permettre de préciser les conduites à tenir selon les différentes situations rencontrées. OBJECTIFS / Objectif général : Améliorer la pertinence des prescriptions d’examens complémentaires de la thyroïde dans le respect des recommandations de bonne pratique. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Enumérer les examens complémentaires indiqués, et ceux qui ne sont pas nécessaires, au diagnostic et au suivi des pathologies thyroïdiennes. - S4 : Pratiquer une exploration et une surveillance biologique thyroïdienne. - S5 : Utiliser à bon escient les examens d’imagerie de la thyroïde. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 en classe virtuelle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique, avec confrontation des réflexions de chacun. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).

Médecin Généraliste


Mixte

Pathologies thyroïdiennes : Du bon usage des examens complémentaires.

DPC

RESUME / Les pathologies thyroïdiennes sont fréquentes dans la population générale. Les femmes sont généralement plus affectées que les hommes. Il peut s’agir d’anomalies de fonctionnement de la thyroïde (dysthyroïdies) et/ou d’anomalies de structure (goitre/nodule). Le plus souvent découvertes par le médecin de premier recours, leur reconnaissance est essentiellement le fait de l’observation clinique. Puis les examens complémentaires permettent d’affirmer le diagnostic. Entre un fonctionnement normal et une hypothyroïdie ou une hyperthyroïdie avérée, il existe des anomalies mineures de la fonction thyroïdienne, à un stade où elles ne s’expriment guère cliniquement (hypothyroïdie et hyperthyroïdie frustes), ce qui peut justifier la prescription « facile » du bilan thyroïdien dans la pratique quotidienne (dosages des hormones thyroïdiennes et de la TSH). La prévalence des nodules thyroïdiens est très importante et augmente avec l’âge, mais seuls 5 % sont des cancers. La pratique massive de l’échographie aboutit à un surdiagnostic des nodules thyroïdiens, qui nécessiteront des explorations complémentaires coûteuses, généreront une angoisse durable chez les patients (dans la plupart des cas les nodules non opérés doivent être surveillés), et un certain nombre de thyroïdectomies non justifiées. Le volume et le coût des prescriptions d’examens complémentaires de la thyroïde ont considérablement augmenté ces dernières années. Outre la question économique, le risque de prescriptions inappropriées est d’aboutir à des attitudes diagnostiques et thérapeutiques inadaptées et potentiellement nocives pour les patients. Cela conduit à plusieurs interrogations : « Quand prescrire les examens complémentaires de la thyroïde ? », et « Quels examens prescrire ? ». Cette action de DPC va permettre de préciser les conduites à tenir selon les différentes situations rencontrées. OBJECTIFS / Objectif général : Améliorer la pertinence des prescriptions d’examens complémentaires de la thyroïde dans le respect des recommandations de bonne pratique. Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de : - S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation. - S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique. - S3 : Enumérer les examens complémentaires indiqués, et ceux qui ne sont pas nécessaires, au diagnostic et au suivi des pathologies thyroïdiennes. - S4 : Pratiquer une exploration et une surveillance biologique thyroïdienne. - S5 : Utiliser à bon escient les examens d’imagerie de la thyroïde. METHODES PEDAGOGIQUES / Etape 1 non présentielle : Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique. Etape 2 présentielle : La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être. Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).