Contexte : La maladie coronarienne stable (MCS) est la 3ème ALD (Affection de Longue Durée) la plus fréquente (derrière le diabète et les maladies malignes) avec une prévalence qui augmente avec l’âge. C’est donc un enjeu de santé publique qui concerne plus d’un million de personnes en France. La définition de la MCS évolue : longtemps restreinte à l’angor stable, elle concerne dorénavant les patients dont les symptômes sont angineux ou non, qu’il existe ou non une atteinte des gros troncs coronaires, la microcirculation myocardique pouvant être impliquée dans la genèse des troubles. La MCS concerne des profils très différents par leur expression clinique parfois inexistante (angor stable ou autres symptômes tels que la dyspnée, MCS connue mais disparition des symptômes grâce au traitement et à un suivi régulier, symptômes préexistants à la consultation pouvant exister depuis plusieurs mois etc…). Autant de situations qui vont nécessiter un bilan et le recours à divers examens complémentaires particulièrement nombreux et diversifiés dans le domaine de la cardiologie. En l’espace d’une cinquantaine d’années, sont ainsi apparues l’échocardiographie, la scintigraphie myocardique, les tests de stress pharmacologique, le coroscanner, l’IRM cardiaque, la TEP : autant de techniques complexes et souvent concurrentes qu’il convient d’utiliser de manière pertinente en connaissant leurs performances et leurs limites respectives. Contenu et objectifs généraux : Cette formation est d’abord introduite par une mise en place du contexte, des principaux objectifs, ainsi qu’un résumé du contenu et une présentation du concepteur et de l’intervenant. La pertinence de choix stratégiques et d’une coopération entre les différents professionnels de santé est également brièvement présentée. Un premier questionnaire à choix multiples permet aux praticiens d’évaluer leurs connaissances théoriques et pratiques sur le sujet. Ce questionnaire sera répété et commenté en fin de formation pour évaluer leur progression. Les objectifs de cette formation sont de : - Dresser un inventaire des examens complémentaires nécessaires et utiles au dépistage, au diagnostic positif et au suivi de la maladie coronarienne stable - Connaître leurs indications, leurs contre-indications et leurs performances diagnostiques - Faire la part de ce qui incombe aux différents professionnels de santé dans le diagnostic et le suivi - Savoir poser l’indication des tests d’imagerie invasifs ou non en fonction de la probabilité clinique du diagnostic ou du risque individuel quand le diagnostic est établi selon le stade de la maladie - Intégrer les modifications récentes des recommandations concernant l’usage diagnostique des tests d’imagerie non invasifs La première partie de cette formation, sous forme de diaporama, détaille aux professionnels de santé la définition de la maladie coronarienne stable puis fait l’inventaire des examens complémentaires utiles dans le diagnostic et le suivi de la MCS. La deuxième partie de cette formation (diaporama également) présente aux professionnels de santé le diagnostic positif et le suivi de la MCS. D’autre part, cette partie fournira des informations concernant la place du médecin généraliste et sa collaboration avec le cardiologue dans le suivi et diagnostic de la MCS. Des QCM commentés suivront chacune de ces parties afin d’ancrer les différentes connaissances acquises. Une histoire clinique sous forme de QCM (avec corrections commentées) permet aux praticiens de se tester sur un cas concret. Une interview vidéo du Dr Marcadet, cardiologue au centre Cœur et santé à Paris, fait un point sur le rôle du médecin généraliste dans la prescription des examens complémentaires dans la MCS. Également, des documents bibliographiques à télécharger in extenso permettent aux participants d’enrichir cette formation par un travail personnel en « temps déconnecté ».