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Repérage et conduite à tenir face aux violences et suspicions de violences physiques faites aux enfants dans la pratique de la chirurgie maxillo-faciale ou de la pratique orthodontique

DPC

Les violences subies durant l’enfance ont des effets négatifs importants et durables et représentent une lourde perte de chance en termes de santé mentale et physique, de développement, de vie affective, de scolarité, d’insertion socio-professionnelle. Ces violences restent sous-estimées et parfois tabous. Étonnamment un faible nombre d‘Informations Préoccupantes à l’autorité administrative ou de Signalements à l’autorité judiciaire émane du milieu médical, malgré les dispositions existantes. Le plan de lutte 2020-2022 contre les violences faites aux enfants a pour ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs. Le chirurgien maxillo-facial et l’orthodontiste sont amenés à voir dans leur pratique des jeunes enfants, des enfants et des adolescents avec un suivi longitudinal sur plusieurs années. Ils peuvent être témoins de situations ou de lésions évocatrices de violences physiques face auxquelles il a le devoir d’intervenir pour protéger l’enfant. Une instruction de 2021 invite à la structuration territoriale du parcours de soins pour les mineurs victimes de violences, prenant appui sur plusieurs dispositifs dont les UAPED (Unités d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger), les équipes régionales référentes, ainsi que sur les services de pédopsychiatrie et les centres du psycho-traumatisme. La connaissance et la compréhension des signes de danger ainsi que des personnes et autorités ressources pour alerter est une nécessité permanente. Le Conseil de l’Ordre a un rôle et un devoir d’accompagnement et de protection de ce praticien Cette formation permettra de revenir sur les particularités cliniques et radiologiques des lésions infligées, de présenter l’ensemble des ressources, dispositifs et réseaux en place pouvant intervenir et aider le praticien dans la prise en charge des enfants victimes de violences physiques, et de détailler les obligations et les protections du praticien témoin ou suspectant des violences physiques aux enfants dans le respect du secret médical. Objectifs de l’action - Connaître le contexte et la fréquence des violences physiques infligées aux enfants - Rappeler les obligations qui s’imposent au praticien lorsqu’il ou elle suspecte des violences physiques chez un de ces patients - Identifier les lésions de la bouche, de la tête et du cou évocatrices de violences physiques infligées - Connaître la conduite à tenir face à un enfant victime de violences physiques et les ressources et dispositifs à solliciter

Gériatre, Médecin Généraliste, Cancérologue, Infirmier


En présentiel

Soins palliatifs et fin de vie : réalités et pratiques collaboratives

DPC

1. Problématique Les progrès médicaux et l’augmentation de l’espérance de vie de la population sont à l’origine de situations palliatives fréquentes et de plus en plus complexes. Actuellement en France, alors qu’une majorité des Français souhaite une fin de vie au domicile, seul un quart de ces décès y survient. Dans ce contexte, le rôle du médecin généraliste est primordial afin d’assurer la continuité des soins, de coordonner l’action des différents acteurs de santé autour du patient et d’assurer son maintien à domicile. Même si les derniers plans nationaux de soins palliatifs, notamment le plan 2021-2024, visent à renforcer le rôle central du médecin traitant dans la prise en charge des patients palliatifs au domicile, de nombreuses difficultés restent encore à résoudre. En effet, la solitude de l’exercice, le manque de temps et de formation, la gestion de la souffrance des familles et l’inégalité territoriale des ressources paramédicales sont autant d’obstacles qui empêchent un maintien à domicile serein du patient. Y trouver des solutions doit rester un enjeu majeur de santé publique. Palliatif est un nom commun que l’académie française définit comme un moyen qui permet d’éviter provisoirement un mal ou d’en atténuer les conséquences, mais sans le supprimer, exemple « cette mesure n’est qu’un palliatif » Pour la Société Française d'Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) : « Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, et de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Les soins palliatifs et d’accompagnement considèrent le malade comme un vivant et la mort comme un processus normal. Ils ne hâtent ni ne retardent le décès. Leur but est de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’à la mort . » La démarche de soins palliatifs vise à sauvegarder la dignité de la personne et à éviter les traitements et examens médicaux déraisonnables dans le respect de ses droits fixés par la loi, loi Léonetti 2005, loi de février 2016 précisant les directives anticipées. (Has avril 2016 les directives anticipées et article L1111-11 du code de la santé publique : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041721077#:~:text=Lorsqu'une%20personne%20fait%20l,s'il%20a%20%C3%A9t%C3%A9%20constitu%C3%A9 ). Une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) Dans sa décision n° 2022-1022 du 10 novembre 2022 , le Conseil constitutionnel juge conformes à la constitution les dispositions de l'article L1111-11 du code de la santé publique prévoyant que le médecin peut écarter les directives anticipées, notamment lorsqu'elles sont manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale du patient . Mais le cadre actuel d’accompagnement de la fin de vie génère de nouveaux questionnements et manque parfois d’adéquation avec les différentes situations rencontrées. C’est pourquoi le président de la République a souhaité réunir une convention citoyenne sur la fin de vie. Organisée par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), la Convention citoyenne sur la fin de vie a rassemblé 184 citoyennes et citoyens tirés au sort illustrant la diversité de la société française. Ils avaient pour mission de répondre à la question posée par la Première Ministre : « Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? ». Au terme de débats nourris et respectueux, la Convention citoyenne s’est positionnée majoritairement (75,6% des votants) en faveur de l’aide active à mourir, modalité la plus adaptée pour respecter la liberté de choix des citoyens, combler les insuffisances du cadre légal actuel, notamment les limites de la sédation profonde et continue et mettre fin aux situations d’hypocrisie constatées Depuis Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, a donné quelques précisions sur le futur projet de loi ouvrant le droit à une aide active à mourir. « Le projet de loi comprendra trois blocs : aide active à mourir, soins palliatifs et droits des patients », décrit la ministre chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé qui ne tranche pas sur ce que serait le modèle français entre aide active à mourir et euthanasie. Ce qui importe, c’est que la possibilité encadrée de bénéficier d’une aide active à mourir devienne effective, comme le réclament 75 % de nos concitoyens ». Ces nouvelles évolutions législatives interpellent les professionnels de santé, qui souhaitent connaître clairement leur rôle actuel dans la prise en charge de patients en soins palliatifs. 2. Résumé Cette formation vise le développement et la mobilisation des compétences des professionnels dans le domaine législatif, ainsi que dans le champ des sciences médicales et des sciences humaines, pour développer une approche centrée sur la personne en fin de vie, dans son contexte familial, social et culturel et leur participation à la diffusion d’une culture palliative. Les personnes en fin de vie doivent pouvoir connaître et faire connaitre leurs droits. Cette appropriation anticipée sera étudiée sous l’angle d’une communication à mettre en place précocement avec le patient. Les contenus de cette action seront adaptés au public présent, à savoir les médecins et les infirmiers, de leur périmètre de compétence, de leurs responsabilités. Ils veilleront aussi à mettre en exergue les particularismes du lieu de dispensation des soins palliatifs (USP, HAD…) . Objectifs - Appréhender correctement les soins palliatifs, en en maîtrisant le cadre juridique ; - Reconnaître une situation palliative, - Comprendre les enjeux éthiques des soins palliatifs et participer à une démarche de décision éclairée de fin de vie, tout en offrant au patient une information adaptée, en lui proposant un projet de soins, - Améliorer le repérage et l’anticipation des besoins en soins palliatifs, - Mieux appréhender la prise en compte de la douleur et des symptômes d’inconfort les plus fréquents chez les personnes dans un contexte palliatif, - Identifier les priorités de soins exprimés par la personne en situation de soins palliatifs pour adapter l’accompagnement, notamment en phase terminale, - Comprendre les particularismes du lieu de dispensation des soins palliatifs, notamment à domicile, et maitriser la prescription du Midalozam, - Clarifier la notion d’interdisciplinarité et les interventions des professionnels afin d’identifier leurs contributions dans la coordination et la continuité des soins, notamment en s’appuyant sur les ressources territoriales, - Identifier leur rôle et leur place dans la démarche palliative, - Permettre à la famille de garder sa place dans l’accompagnement et identifier ses besoins, - Analyser les pratiques réflexives des participants, et les adapter si nécessaire.

Gériatre, Gynécologue, Médecin du travail, + 9 autres


En présentiel

Prévention et dépistage de la coronaropathie et de l’insuffisance cardiaque

DPC

Contexte Les maladies cardiovasculaires constituent la deuxième cause de mortalité en France après le cancer. Elles sont à l’origine d’environ 150 000 morts par an et représentent 10% des hospitalisations. Elles sont dominées par la maladie coronaire et l’insuffisance cardiaque. Cependant les progrès dans la prise en charge médicamenteuse et interventionnelle sont nombreux et spectaculaires mais encore trop souvent utilisés de manière tardive ou inadaptés. En amont les leviers de prévention sont multiples et passent par une éducation des patients sur le mode de vie et les facteurs métaboliques. Tous les professionnels de santé sont impliqués et doivent collaborer, en sachant que le médecin généraliste reste la pierre angulaire de la prise en charge. Ligne directrice de l’action L’implication des médecins généralistes et des professionnels de santé (pharmaciens, infirmiers, diététiciens) dans le repérage de la coronaropathie et de l’insuffisance cardiaque reste encore insuffisante. Or, les diagnostics tardifs aboutissent à une perte de chance pour le patient, en impactant fortement le pronostic de la maladie et la qualité de vie. Il en va de même pour la prévention où la rigueur et la précocité de la mise en œuvre sont un gage de réussite. A côté des campagnes de sensibilisation initiées par le ministère de la santé, la CPAM, les sociétés savantes et associations, des formations actualisées et décloisonnées s’adressant à tous les acteurs du parcours de soin sont indispensables. Objectifs Les outils modernes de dépistage existent mais restent encore trop limités dans leurs utilisations. La connaissance des différentes étapes du diagnostic précoce est l’objectif de la formation. Présenter la preuve de l’efficacité des mesures thérapeutiques précoces sur la qualité de vie et la morbi-mortalité des patients permet de stimuler la motivation des soignants. La prévention appartient à la détermination des indicateurs de risque actualisés dominés par la sédentarité, le tabagisme, l’obésité et le surpoids, le syndrome d’apnée du sommeil, en plus des facteurs métaboliques classiques comme le diabète et la dyslipidémie. L’activité physique doit être présentée comme étant la clé de voute de la correction ou de l’optimisation du contrôle des facteurs de risque. En apporter la preuve en prévention primaire et secondaire en s’appuyant sur des ressources innovantes, sont des objectifs qui doivent inciter les professionnels de santé à discerner et à collaborer dans l’intérêt du patient.

Masseur-Kinésithérapeute, Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, + 34 autres


En présentiel

Annonce du diagnostic d’une maladie chronique et/ou du handicap

DPC

L'annonce d'une mauvaise nouvelle est un moment crucial, une rupture dans la vie du patient, qui peut générer des réactions ambivalentes, entre violence et bienfait, sidération et soulagement. Annoncer une mauvaise nouvelle est aussi difficile pour le médecin qui peut développer des mécanismes de défense et d'évitement. Au total, l'annonce d'une mauvaise nouvelle est toujours complexe et met à rude épreuve les capacités relationnelles de chacun. Cela peut conduire à des situations particulièrement éprouvantes pour le patient et son entourage mais aussi pour les équipes soignantes, avec des conséquences négatives sur la relation de soin et donc sur la confiance entre elles et le patient, confiance nécessaire à toute alliance thérapeutique. L’objectif de ce module est d’aider les médecins libéraux, généralistes ou spécialistes, ainsi que l’ensemble des équipes de soin à mieux préparer et mieux assumer les annonces difficiles à faire à leurs patients et à encourager la pluridisciplinarité à la suite de l’annonce. A l'issue du module, les participants auront acquis les compétences suivantes : 1. identifier les situations qui leur posent problème 2. tenir compte des implications éthiques, déontologiques et médico-légales (fiche HAS) 3. identifier les mécanismes de défense du patient, de son entourage et du soignant 4. utiliser un outil d’autoquestionnement pour préparer l’annonce 5. analyser l’entretien d’annonce pour mieux assurer son suivi 6. Identifier les spécificités propres à chaque pathologie et à chaque public et leurs impacts lors de l’annonce 7. pratiquer l’écoute active, reformuler les propos du patient pour s’assurer de l’avoir bien compris, utiliser des questions ouvertes 8. rester dans l’empathie, garder un comportement qui facilite le dialogue et créer un climat de confiance 9. Accompagner le patient et ses proches face à l’annonce de la maladie 10. Reconnaître l’importance du travail pluridisciplinaire autour de l’annonce

Médecin Généraliste


En présentiel

Les Violences Intrafamiliales

DPC

En France, les répercussions ainsi que la fréquence de la maltraitance et des violences restent insuffisamment connues. Elles sont à mettre en perspective avec la promotion de la bientraitance des enfants et des adultes vulnérables dans tous leurs milieux de vie. Quelle que soit la victime, les professionnels doivent pouvoir acquérir des connaissances et des compétences sur les répercussions individuelles et collectives de la maltraitance et des violences sous ses diverses formes et notamment sur le développement et le devenir de la victime. Ils doivent ainsi être en mesure d’appréhender les différentes formes de violences pour mieux les repérer ainsi que les conduites à tenir, le cas échéant. La connaissance du cadre réglementaire et des dispositifs ou acteurs (institutionnels, associatifs) à mobiliser doit permettre à ces professionnels d’agir face à des situations de maltraitance ou de violences identifiées. Sur le champ général de la protection des adultes vulnérables (personnes âgées et personnes handicapées), les professionnels doivent acquérir des connaissances et des compétences sur le respect de la personne et de ses droits. Des aspects plus spécifiques seront à inclure sur la protection de l’enfance, les violences faites aux femmes et sur la maltraitance envers les personnes en perte d’autonomie du fait de leur avancée en âge ou d’un handicap. Pour chacun de ces publics, il convient d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires relatives à leurs droits et besoins fondamentaux, sur les circuits de remontée des informations préoccupantes et des signalements et du parcours de protection de ces personnes, mineures ou majeures. La HAS a publié des recommandations en octobre 2019 avec comme objectif de : • Renforcer l’implication des professionnels de santé dans la lutte des violences intra-familiales • Favoriser le repérage des victimes de violences • Favoriser la coordination entre professionnels concernés Le rôle du médecin généraliste : une place privilégiée dans la proximité et la durée.

Médecin Généraliste


En présentiel

Applications cliniques en télémédecine

DPC

RÉSUME - PROBLEMATIQUE La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance fondée sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Elle fait l’objet depuis 2011 d’une stratégie nationale de déploiement. Cette formation pratique basée sur des cas cliniques donnera les bases indispensables au diagnostic, au traitement, à l’orientation, au suivi et à l’éducation thérapeutique des patients grâce à la télémédecine. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DÉTAILLES Objectifs généraux Les objectifs de cette formation sont de perfectionner vos connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires à l’intégration de la télémédecine dans la pratique médicale. Objectifs spécifiques de la formation continue Les objectifs spécifiques de cette formation peuvent être répartis en deux entités : - Connaissances attendues Connaître les modalités pratique de la télémédecine Identifier les applications possibles Savoir reconnaître les réseaux par thématique Identifier les situations urgentes - Compétences attendues Être capable d’intégrer cette nouvelle pratique médicale Pouvoir se positionner sur une téléconsultation au cabinet Savoir accompagner le patient et assurer un suivi par télémédecine Travailler en réseau par thématique ou par filière

Médecin Généraliste


Mixte

Applications cliniques en télémédecine - Classe virtuelle

DPC

RÉSUME - PROBLEMATIQUE La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance fondée sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Elle fait l’objet depuis 2011 d’une stratégie nationale de déploiement. Cette formation pratique basée sur des cas cliniques vous donnera les bases indispensables au diagnostic, au traitement, à l’orientation, au suivi et à l’éducation thérapeutique de vos patients grâce à la télémédecine. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DÉTAILLES Objectifs généraux Les objectifs de cette formation sont de perfectionner vos connaissances et d’acquérir les compétences nécessaires à l’intégration de la télémédecine dans votre pratique médicale. Objectifs spécifiques de la formation continue Les objectifs spécifiques de cette formation peuvent être répartis en deux entités : - Connaissances attendues Connaître les modalités pratique de la télémédecine Identifier les applications possibles Savoir reconnaître les réseaux par thématique Identifier les situations urgentes - Compétences attendues Être capable d’intégrer cette nouvelle pratique médicale Pouvoir se positionner sur une téléconsultation au cabinet Savoir accompagner le patient et assurer un suivi par télémédecine Travailler en réseau par thématique ou par filière Implication personnelle des participants Les apprenants participent activement à la formation grâce à un apprentissage à distance interactif.

Masseur-Kinésithérapeute, Cardiologue, ORL, + 29 autres


Mixte

Activités Physiques - Outil de soin et de prévention - Classe Virtuelle

DPC

Le contexte de l'action : L’activité physique a été validée en 2011 par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme une thérapeutique non médicamenteuse. En 2016 la loi du sport sur ordonnance concernant les patients en ALD a été voté et ses décrets d’application ont été promulgués en 2017. En 2019 le rapport de l’expertise collective INSERM portant sur la prévention et le traitement des pathologies chroniques non transmissibles a été publié. Ce rapport a souligné l’importance de l’activité physique adaptée (APA) comme traitement dans le parcours de soin des patients porteurs de ces pathologies et a souligné que la non prescription de cette APA était une perte de chance pour le patient concerné. Enfin en 2018 et 2019 la HAS a publié des guides d’une part pour la prescription générale de l’APA et d’autre part pour les différentes pathologies concernées. Aujourd’hui l’implication des médecins dans cette prescription reste très limitée. Ceci étant du pour une part importante au fait que ces professionnels disent manquer de formation dans ce cadre. De plus la mise en place de l’APA pour les patients en ALD ne repose pas sur sa seule prescription médicale, les relais reposent sur certains paramédicaux avec au premier plan les masseurs-kinésithérapeutes sollicités en premier pour les patients présentant des limitations sévères. Les pharmaciens et les infirmiers ont aussi un rôle majeur pour relayer les messages de prévention et pour participer à l’éducation thérapeutique sur le thème de l’APA des patients en ALD qui les consultent en règle générale régulièrement. L’action de DPC proposée doit aider significativement à la prescription médicale puis à la mise en place du sport sur ordonnance. Contenu de l’action La formation présentielle en Classe Virtuelle via l'utilisation du logiciel zoom de l’action reposera sur 3 présentations magistrales et un atelier de cas pratiques. Lignes directrices de l’action : Preuves des risques de l’inactivité physique et de la sédentarité qui aggravent la qualité de vie et le pronostic des maladies chroniques non transmissibles et des bénéfices de l’activité physique régulière sur ces deux facteurs. Connaissance des étapes de la loi du sport sur ordonnance. Description des bases et critères de la prescription d’une activité physique adaptée aux capacités du patient concerné et guide pour leur utilisation. Connaissance des critères de choix pour l’encadrement adapté du patient par un professionnel du sport santé. Information sur la méthodologie de recherche des structures proposant une activité physique adaptée au cas du patient concerné. Objectifs de l’action : Présenter les méfaits aggravatifs et leurs mécanismes d’un mode de vie sédentaire et inactif en cas de maladie chronique, explication des sous-jacents. Présenter les preuves et les mécanismes d’action des bienfaits de l’APA dans les maladies chroniques. Connaître les différentes étapes d’action incluses dans la loi du sport sur ordonnance Connaître les différentes étapes de la prescription de l’APA par le médecin Connaître le rôle attendu du masseur-kinésithérapeute dans la loi du sport sur ordonnance. Connaître le rôle potentiel du pharmacien et de l'infirmier dans la mise en place effective de la loi du sport sur ordonnance et son apport majeur pour la phase d’autonomie du patient comme attendu dans la loi du sport sur ordonnance.

Masseur-Kinésithérapeute, Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, + 34 autres


Mixte

Troubles du sommeil des soignants (Classe Virtuelle)

DPC

RÉSUME - PROBLEMATIQUE Les professionnels de santé présentent des risques de santé spécifiques liés à leurs situations de travail, quels que soient la profession ou le mode d’exercice. Cette formation va permettre aux professionnels de santé de comprendre, repérer et accompagner les troubles du sommeil des soignants. Ces troubles du sommeil sont un motif fréquent de consultation. Le plus souvent sans gravité ils peuvent cacher un certain nombre de pathologies tant somatiques que psychiques qu’il convient de connaître. Cette formation abordera la compréhension des mécanismes du sommeil, les conditions nécessaires au bon sommeil (hygiène du sommeil), les caractéristiques de l’insomnie, une approche pragmatique du traitement de l’insomnie au travers de l’utilisation d’outils tirés des théories comportementales et cognitives (agenda du sommeil, repérage des comportements inadaptés et des processus cognitifs renforçant les troubles du sommeil). Un focus sera effectué sur les prises d’hypnotiques, facteurs de maintien de l’insomnie. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DÉTAILLES Objectifs généraux Les objectifs généraux de cette formation sont d’approfondir les connaissances et compétences nécessaires à la prise en charge des troubles du sommeil. Objectifs spécifiques de la formation continue Les objectifs spécifiques de cette formation peuvent être répartis en deux entités : - Connaissances attendues Connaître les mécanismes physiologiques du sommeil Identifier les facteurs d’hygiène du sommeil Connaître les composantes de l’insomnie et les pathologies en lien avec les troubles du sommeil Découvrir les outils tirés des théories comportementales et cognitives permettant un accompagnement adapté du patient - Compétences attendues Être capable de comprendre un agenda du sommeil Pouvoir poser un diagnostic d’insomnie et des principaux diagnostics différentiels Développer une attitude permettant une adhésion au traitement du trouble du sommeil et en particulier d’un usage adapté et limité des hypnotiques Prendre en compte les caractéristiques de la catégorie professionnelle ciblée : professionnels de santé

Masseur-Kinésithérapeute, Anatamo-pathologiste, Médecin réanimateur, + 34 autres


Mixte

La prévention de l'épuisement professionnel chez les soignants (Classe Virtuelle)

DPC

RÉSUME - PROBLÉMATIQUE L’épuisement professionnel ou « burn out » est décrit de façon importante en France depuis une dizaine d’années dans différentes catégories professionnelles. C’est cependant auprès des soignants et tout particulièrement des médecins qu’il fut initialement décrit en 1974 par le Dr Freudenberger. Si d’un côté les facteurs organisationnels du travail, comme la charge de travail, sont mis en avant pour en expliquer la survenue, un certain nombre d’éléments dans la personnalité des sujets, comme le perfectionnisme, sont aussi à prendre en ligne de compte. L’épuisement se traduit par un ensemble de symptômes regroupés sous une triade : épuisement émotionnel, désinvestissement de la relation, diminution du sentiment d’accomplissement personnel au travail. Le but de cette formation est de permettre aux professionnels de santé de comprendre, repérer et accompagner les épuisements professionnels des soignants. OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DETAILLES Objectifs généraux Les objectifs généraux de cette formation sont d’approfondir les connaissances et compétences nécessaires à la prise en charge de l’épuisement professionnel chez les soignants. Objectifs spécifiques de la formation continue Les objectifs spécifiques de cette formation peuvent être répartis en deux entités : - Connaissances attendues Connaître les facteurs de risques psychosociaux Comprendre les processus évolutifs de la mise en place d’un épuisement professionnel Prendre en compte les caractéristiques de la catégorie professionnelle ciblée : professionnels de santé Connaître les mesures de prévention - Compétences attendues Être capable de repérer les principales caractéristiques de l’épuisement professionnel sur le plan sémiologique, évolutif et pronostic Savoir repérer la symptomatologie de l’épuisement professionnel Arriver à déterminer une conduite à tenir adaptée face au professionnel rencontré Savoir mettre en application les mesures de prévention adaptées.