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En présentiel

Repérage, Evaluation et prise en charge de l’endométriose

DPC

RESUME DE L’ACTION L’endométriose est une pathologie encore relativement méconnue autant par les femmes en âge de procréer qui en souffrent que par les professionnels de santé . Elle peut être asymptomatique découverte alors fortuitement devant des difficultés à concevoir un enfant. Lorsqu’elle se manifeste, l’endométriose est souvent sous-diagnostiquée. Ce retard au diagnostic est responsable d’une errance des patientes atteintes. Repérer les patientes présentant un risque augmenté d’endométriose sans pour autant leur proposer un dépistage systématique de la maladie, reconnaître les symptômes évocateurs et localisateurs de l’endométriose et les rechercher chez toute patiente en activité génitale présentant des douleurs pelviennes chroniques ou récurrentes ou des dysménorrhées intenses, évaluer la douleur et le retentissement personnel et social de la maladie à l’aide d’échelles, poser l’indication de l’examen de première intention, connaître l’arbre décisionnel recommandé pour orienter si nécessaire les patientes vers des professionnels référents en vue d’améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique, distinguer les différentes ressources d’information et d’aide aux patientes sont les objectifs proposés par ce séminaire aux médecins généralistes en exercice. Ce DPC vise à approfondir les connaissances de ces derniers, concernés par cette pathologie féminine fréquente, en diffusant les références validées. OBJECTIFS Objectifs généraux Eviter le retard diagnostic de l’endométriose symptomatique, S’approprier le parcours de soins d’une patiente atteinte d’une endométriose symptomatique. Objectifs pédagogiques Première demi-journée Ø Décrire par un interrogatoire les symptômes évocateurs et localisateurs de l’endométriose, Ø Evaluer à l’aide d’échelles de douleur et de questionnaires de qualité de vie le retentissement d’une endométriose symptomatique, Ø Justifier les examens de première et seconde intention à la recherche d’une endométriose. Deuxième demi-journée Ø Citer les traitements médicaux de première et seconde intention de l’endométriose douloureuse en l’absence de désir de grossesse, d’infertilité, de signe localisateurs d’endométriose profonde ou d’endométriome à l’échographie : indications, contre-indications, bénéfices et risques de chacun. Ø Préciser les informations utiles et validées à transmettre aux patientes pour les accompagner dans leur maladie et leur parcours de soins.

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En présentiel

Troubles anxieux de l’enfant : Troubles obsessionnels compulsifs et refus scolaire anxieux

DPC

Qu'est-ce que le refus scolaire anxieux appelé précédemment phobie scolaire ? La phobie scolaire est une angoisse massive qui survient à la simple idée d'aller à l'école. Elle se manifeste typiquement au moment du départ de la maison par une crise de panique qui ne s'estompe que lorsque l'enfant est convaincu qu'il n'ira pas à l'école. Le refus scolaire anxieux touche entre 1 et 2% des enfants scolarisés, le médecin généraliste est en première ligne pour le dépister. Cependant, il existe un retard dans le repérage et la prise en charge de ces enfants. Les conséquences à moyen et long termes sont sévères : résultats académiques inferieurs, conflits intra familiaux, isolement, marginalisation et risque accru de troubles psychiatriques à l'âge adulte. La plupart des obsessions et compulsions (TOC) observées chez les enfants atteints de TOC ont les mêmes thématiques que chez les adultes, mais, alors que les adultes reconnaissent le caractère maladif, intrusif et anormal de ces rituels, ce n’est pas le cas des enfants les plus jeunes qui n’arrivent pas à parler de leur TOC. De fait, le TOC s’exprime souvent chez le jeune enfant par une agitation, une agressivité, un repli sur soi ou des difficultés scolaires. Chez les adolescents et les enfants plus âgés, les TOC entraînent souvent (comme chez les adultes) un sentiment de culpabilité et de honte. Cela les conduit à dissimuler leur trouble à leurs proches. En conséquence, la maladie est souvent détectée après un temps d’évolution prolongé, au moment où̀ les symptômes sont devenus importants et handicapants. Une certaine banalisation de conduites atypiques par l’entourage familial, et même parfois médical, participe souvent au retard du diagnostic La prévalence des TOC est élevée : 2 à 3% de la population générale est concernée. Cela en fait la 4e maladie psychiatrique la plus fréquente après les phobies, les addictions et les troubles dépressifs. Les symptômes apparaissent le plus souvent dans l’enfance ou au début de l’âge adulte :  environ 25% des cas de TOC débutent avant 14 ans Le médecin généraliste se trouvent en première ligne pour dépister ces troubles anxieux chez l’enfant et il se doit d’accompagner ces enfants et leurs familles dans le système de soins. Objectifs 1. Généraux Repérer les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) Guider les enfants et sa famille devant un refus scolaire anxieux 2. Pédagogiques Première demi-journée. TOC Identifier les signes d’alerte permettant le repérage des TOC (utilisation de questionnaires adaptés) Identifier les personnes ressources Préciser les thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses Deuxième demi-journée refus scolaire anxieux S’approprier les tableaux cliniques du refus scolaire anxieux. Préciser les personnes ressources notamment à l’école Décrire les prises en charge à envisager et les mesure d’accompagnement de l’enfant et sa famille Objectifs

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Mixte

GESTES PRATIQUES EN MEDECINE GENERALE : bilan otologique dans le cadre de la primo-prescription d’un appareillage auditif chez l’adulte présentant une presbyacousie

DPC

Résumé Le médecin généraliste est amené dans le cadre de ses missions à réaliser un certain nombre de gestes techniques. La nomenclature des actes de l’assurance maladie répertorie ces actes techniques et leurs modalités de remboursement lorsqu’ils sont réalisés par un médecin généraliste. Devant les difficultés pour les patients de recours à certains actes de spécialistes, en particulier dans un délai court, compte tenu parfois des problématiques d’éloignement géographique, il apparaît nécessaire de former les médecins généralistes à la réalisation de gestes techniques dans différents domaines dans le cadre de l’amélioration du parcours de soins. Le nombre de cas de surdités ne cesse de progresser avec l’âge, la surdité touchant 6% des 15–24 ans, 9% des 25–34 ans, 18% des 35–44 ans et plus de 65% des plus de 65 ans. Il s’agit de surdités acquises au cours de la vie, suite à des traumatismes acoustiques, des maladies (otites chroniques dans environ 20 % des cas, tumeurs, etc.), des accidents (plongée) ou encore des toxicités médicamenteuses. La plupart de ces facteurs contribue à la destruction progressive de cellules qui jouent un rôle central dans les mécanismes de l’audition. Le vieillissement peut être associé aux mêmes phénomènes, conduisant à une perte auditive qui apparaît le plus souvent à partir de 50–60 ans. On parle alors de presbyacousie. Ces pertes auditives entraînent des conséquences variables sur la vie sociale. Chez les personnes de plus de 65 ans, une perte d’audition est associée à un déclin cognitif. Ce déclin est sans doute lié à un isolement social progressif. Le médecin généraliste, formé aux différents examens permettant d’évaluer la perte auditive se trouve au premier plan pour le repérage, et la primo prescription d’aides auditives pour ces patients.Au 1er octobre 2022, les médecins généralistes qui souhaitent prescrire une audioprothèse devront attester d’une formation en audiométrie (arrêté du 13 novembre 2018 et Instruction interministérielle N° DSS/SD1C/DGS/PP3/2021/262 du 27 décembre 2021). Pour les médecins généralistes, le parcours de formation est attesté par le Collège de la Médecine Générale (CMG) et validé ensuite par le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM). Ce parcours de formation comporte trois unités : - une unité à distnce, en E Learning d'une durée de trois heures - une unité présentielle de 7 heures Une unité de partenariat du médecin apprenant avec un ORL de proximité pour un échange de courbes audiométrique. « Partenariat entre médecin spécialiste de médecine générale et médecin ORL référent « Ce partenariat prend la forme d’un échange bilatéral d’au moins 25 courbes audiométriques sur une période de 6 mois. Il a pour objectif d’établir et de concrétiser, en tous territoires, une coordination de qualité des soins auditifs entre les 2 spécialités, en utilisant les moyens de la téléexpertise. Objectifs généraux 1) Evaluer la situation audiologique d’un patient âgé de plus de 60 ans présentant une dégradation progressive et symétrique de l’audition. 2) Organiser et coordonner la prise en charge diagnostique et thérapeutique du patient presbyacousique, adaptée au contexte environnemental, psycho-social du patient en coordination avec les différents professionnels de santé intervenant dans le parcours de soin : 3) Etre en capacité de prescrire des audioprothèses chez le patient presbyacousiques de plus de 60 ans. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET OPERATIONNELS 1) Décrire les éléments de l’examen otologique d’un patient 2) Savoir détecter cliniquement une absence de pathologie autre que la presbyacousie de l’oreille externe, de l’oreille moyenne et de l’oreille interne en pratiquant un examen systématique, en différentes étapes, du pavillon, de la région rétro auriculaire, du conduit auditif externe et du tympan et une anamnèse du patient malentendant incluant un questionnaire d’évaluation orienté sur la presbyacousie (COSI) et permettant le suivi du patient 3) Savoir détecter instrumentalement une presbyacousie : - Savoir pratiquer les différents examens d’exploration de l’appareil auditif : audiométrie tonale en voie aérienne et osseuse, audiométrie vocale dans le silence et si besoin dans le bruit ; - Connaitre le principe des tests auditifs d’électrophysiologie (potentiels évoqués auditifs précoces et tardifs, potentiels stationnaires, électrocochléographie) et acoustiques (otoémissions acoustiques, produits de distorsion acoustique) ; - Savoir identifier les limites de chaque examen, les pièges et les difficultés rencontrées lors de leur réalisation, les facteurs inhérents au patient (âge, handicap et comorbidités associées, incompréhensions), à l’environnement et au matériel ; 4)   Savoir repérer les indicateurs permettant d’affirmer la conformité de l’examen avec les attendus 5) Evaluer le statut audiologique d’un patient avant compensation audioprothétique : 6) Discriminer les pathologies auditives ne relevant pas du cadre de cette prise en charge ; 7) Savoir appliquer le « no go » lorsque les critères évocateurs d’une presbyacousie ne sont pas respectés et adresser le patient au médecin spécialiste en ORL ; 8) Inventorier les indications et les contre-indications médicales aux différents types d’audioprothèses ; 9) Classifier les différents types de prothèses auditives en fonction des valeurs de la perte auditive du patient ; 10) Identifier les freins potentiels à la compensation audioprothétique : difficultés à la prise d’empreinte, handicaps associés (moteurs, visuels etc…) pouvant gêner la manipulation de la prothèse auditive, freins psychosociaux ; 11) Identifier et coordonner les acteurs de santé participant au parcours de soin du patient malentendant et le recours possible à une orthophoniste ; 12) Savoir impliquer et motiver le patient pour concrétiser la démarche d’appareillage auditif. 13) Savoir mener une surveillance à la fois comportementale et audiométrique ; 14) Savoir repérer une évolution atypique ou asymétrique de l’audition et adresser le patient

Médecin Généraliste


Mixte

La démarche diagnostique et thérapeutique devant un vertige ou un trouble de l’équilibre

DPC

RESUME Les troubles de l’équilibre sont un motif fréquent de consultation. Le diagnostic d’un vertige est le souvent clinique. La démarche clinique doit être rigoureuse, l’interrogatoire est le moment capital où les questions vont orienter le médecin vers l’origine du vertige. Les vertiges vestibulaires avec le vertige positionnel paroxystique bénin représentent la majorité de ces troubles. Ils sont le plus souvent sans gravité, néanmoins il ne faut pas méconnaitre les vertiges d’origine centrale, vasculaire ou tumorale qui nécessitent des examens complémentaires. Connaitre la physiopathologie permet de maitriser la démarche diagnostique, de pratiquer les manœuvres diagnostiques et thérapeutiques. OBJECTIFS Objectif général Maitriser la démarche diagnostique devant un trouble de l’équilibre, est-ce un vrai vertige ? Concevoir la prise en charge thérapeutique d’un trouble de l’équilibre, d’un vertige. Objectifs pédagogiques Rechercher par un interrogatoire et un examen clinique rigoureux l’origine du trouble de l’équilibre Evaluer l’urgence et l’indication des examens complémentaires Maitriser les manœuvres diagnostiques et thérapeutiques devant un vertige positionnel paroxystique bénin

Gériatre, Médecin Généraliste


En présentiel

Attitude devant épaule douloureuse non raide non instable

DPC

Objectifs de la formation. Objectif général de formation. Identifier les éléments anatomiques responsables d’une douleur de l’épaule. Différentier les différentes formes de tendinopathies de l’épaule. Adapter la prise en charge thérapeutique selon les données de l’examen clinique et d’imageries Les objectifs pédagogiques. Séquence 1. • Décrire et pratiquer les différents tests et manœuvre composant un examen clinique de l’épaule • Adapter les explorations paracliniques, et notamment l’imagerie médicale en première et en seconde intention devant une épaule douloureuse non raide et non instable Séquence 2. • Définir la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse devant une épaule douloureuse non raide et non instable. • Identifier le parcours de soins d’un patient présentant une épaule douloureuse non raide et non instable Résumé Les douleurs d'épaules sont fréquentes. Ces atteintes se révèlent un problème très coûteux puisqu'elles induisent des absences répétées au travail associées à des compensations financières dans 16% à 30% des cas. D'après des données de la C.N.A.M.T.S (2000) les troubles Musculo Squelettiques (TMS) de l'épaule (MP57 A) voient leur incidence augmenter depuis les 7 dernières années. Cette pathologie est en pleine croissance. Ce sont les TMS les plus graves Plus d'un salarié sur deux rapporte des symptômes d'au moins une zone du membre supérieur au cours des 12 derniers mois Plusieurs Facteurs de Risque (FR) ont été identifiés lors de ces différentes études. Ces FR se retrouvent principalement dans les conditions de travail, mais aussi dans la vie quotidienne et sportive. Le médecin traitant en collaboration avec le médecin du travail a un rôle de dépistage et de prévention important à jouer. La forte prévalence de cette pathologie d'épaule est préoccupante sur le plan médico-social du fait du pronostic sévère de ces atteintes de l'épaule et de la longueur des arrêts de travail qu'elles entraînent une prise en charge précoce et efficace doit donc être mise en place. Ce travail et ces quelques chiffres permettent de mieux appréhender le problème humain, social, politique et économique pour la société que représentent les TMS et l'importance d'une prise en charge de ces TMS Cette prise en charge passe nécessairement par une meilleure connaissance de l’étio-pathologie de l’épaule, et par la maitrise de l’examen clinique permettant d’identifier les éléments responsables de la symptomatologie présentée par le patient.

Médecin Généraliste


En présentiel

Que faire des nodules thyroïdiens ? Comment gérer les dysthyroïdies ?

DPC

Objectifs Objectifs généraux  Appréhender la symptomatologie ou les circonstances pouvant faire suspecter une pathologie thyroïdienne.  Mettre en œuvre une exploration thyroïdienne en fonction de l’étiologie suspectée.  Améliorer l'efficience de prise en charge de la pathologie thyroïdienne, tant sur le plan médical que sur le plan économique. Objectifs pédagogiques Séquence 1  Préciser la démarche diagnostique devant la découverte de nodule(s) thyroïdien(s)  S’approprier les critères du score TI-RADS  Décliner la mise en place du suivi d’une thyroïde porteuse de nodule(s) Séquence 2  Préciser les différentes étiologies, pathologiques, médicamenteuses ou physiologiques pouvant entraîner une dysthyroïdie  Définir les signes pouvant faire évoquer une dysthyroïdie  Décliner une stratégie d’exploration thyroïdienne biologique et par imagerie en fonction de l’étiologie suspectée, en donner la succession logique. Résumé La pathologie thyroïdienne est représentée par diverses maladies et syndromes dont la prévalence dans la population française est assez diversifiée et dont la prise en charge médicale reste très hétérogène. L’appropriation des critères de malignité d’un nodule thyroïdien permettra la mise en place d’une surveillance adaptée et d’éviter des thyroïdectomies inutiles. Une meilleure connaissance des dysthyroïdies et des indications des différents examens complémentaires, notamment biologiques, permet d’envisager une prise en charge plus adaptée des patients et d’éviter un effet iatrogène considérable, tout en diagnostiquant au plus tôt des pathologies naissantes.

Médecin Généraliste, Pédiatre, Psychiatre


En présentiel

Repérage de l’autisme et initiation de la prise en charge

DPC

OBJECTIFS GENERAUX Intégrer dans sa pratique le dépistage des Troubles du Spectre autistique. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES Première demi-journée  S’approprier les signes d’alerte évocateurs d’un risque de TSA  Identifier les critères diagnostiques  Utiliser les items concernant le dépistage de l’autisme lors des examens obligatoires de la petite enfance. Deuxième demi-journée  Identifier le circuit de soins  S’approprier les modalités d'évaluation initiale.  Déterminer les modalités de prise en charge immédiate à mettre en œuvre sans attendre la confirmation diagnostic. Résumé L’autisme fait partie des troubles du spectre autistique (TSA), un groupe hétérogène de pathologies, caractérisées par des altérations qualitatives des interactions sociales, des problèmes de communication (langage et communication non verbale), ainsi que par des troubles du comportement correspondant à un répertoire d’intérêts et d’activités restreint, stéréotypé et répétitif. Le handicap associé est variable, allant de léger à sévère. Un enfant sur 100 dans le monde souffre d’une forme d’autisme. Le risque d’avoir un enfant autiste est également 45 fois plus élevé pour les familles qui ont déjà donné naissance à un enfant touché par l’autisme. Les TSA apparaissent dans la petite enfance, avant l’âge de trois ans, puis persistent tout au long de la vie. Les premiers signes évocateurs de l’autisme apparaissent le plus souvent entre 18 et 36 mois. En repérant les enfants autistes dès 18 mois et en les accompagnants avec une approche éducative, comportementale et développementale, c’est tout leur parcours de vie qui s’en trouve facilité. C’est un ensemble de capacités sensorielles, motrices, langagières et cognitives qui sont améliorées, permettant ensuite d’envisager une intégration facilitée en primaire, puis une poursuite de leur scolarité dans des établissements secondaires ordinaires. Cela ouvre enfin des perspectives pour pouvoir mener une vie d’adulte plus autonome quand les générations précédentes d’autistes pouvaient n’avoir que pour seul horizon les longs séjours en hôpital psychiatrique. Ce programme de DPC n’a pas pour vocation la prise en charge de l’enfant autistique. Il a pour seul ambition de sensibiliser les médecins au repérage précoce de l’autisme, en particulier lors des examens obligatoires notamment de 9 mois, 24 mois, 36 mois et 4 ans. Ce séminaire s'adresse à toutes les spécialités susceptibles d’apporter des soins aux enfants et se devant de repérer des signes précoces de TSA, ce sont notamment les généralistes, pédiatres et psychiatres.

Médecin Généraliste, Pédiatre


En présentiel

Maladies éruptives de l'enfant

DPC

Objectifs généraux.  Identifier les lésions élémentaires afin d’orienter le diagnostic.  Connaitre les conduites à tenir en termes d’éviction, traitements et mesures préventives des maladies éruptives. Objectifs pédagogiques. Première demi-journée :  Différencier les différentes maladies éruptives : notamment rougeole, rubéole, mégalérythème épidémique, exanthème subit, varicelle et scarlatine doivent être discutés dans le cadre des érythèmes infectieux diffus.. Deuxième demi -journée :  Intégrer les mesures préventives, les évictions, et les traitements de ces différentes maladies éruptives.  Identifier la conduite à tenir en cas de rougeole en particulier RESUME La survenue d'une éruption le plus souvent en contexte fébrile, est une situation fréquente chez l’enfant. Beaucoup trop d’éruptions au décours d’une prise d’antibiotique «type morbiliforme » est faussement qualifiée d’allergie Il faut d'abord caractériser l'éruption : identification de la lésion élémentaire, groupement lésionnel, type de l'éruption, topographie, modalités d'apparition et/ou d'extension en sachant que différents aspects peuvent s'associer d'emblée en cours d'évolution. Il faut ensuite préciser le contexte : état des vaccinations, notion de contage, d'un voyage récent, d'une prise médicamenteuse, inventaire des signes d'accompagnement. Plusieurs maladies éruptives font l’objet de recommandations quant à la conduite à tenir en cas de maladies infectieuses en collectivité d’enfants (contagiosité, éviction légale, mesures préventives). Ces recommandations étant peu ou mal connues des médecins de l’enfant, notamment la rougeole. Leurs connaissances permettraient d’éviter beaucoup d’éviction de collectivité abusives qui comporte un coût sociétal en arrêt de travail des parents. La rougeole est un cas à part , en 2017 nous déplorons encore au 31 juillet 387 cas dont un mortel. Afin de suivre l'incidence de la maladie, il est nécessaire de maintenir la rougeole sur la liste des maladies à déclaration obligatoire et la confirmation biologique (salivaire ou sérique) doit être réalisée en priorité. Encore faut-il que le médecin de l’enfant fasse le diagnostic et connaisse les modalités de la déclaration obligatoire, et les mesure préventives ! Nous nous proposons dans cette formation destinée aux médecins de premier recours de l’enfant, généralistes et pédiatres, d’affiner les démarches diagnostiques, d’optimiser les prises en charges pour éviter examens complémentaires inutiles et éviction de collectivité entrainant interruptions de travail abusif et les mesures préventives à mettre en œuvre mais également permettre de mettre œuvre les mesures préventives pour limiter la contagiosité notamment pour la rougeole.

Médecin Généraliste, Pédiatre


En présentiel

Puberté du normal au pathologique

DPC

Objectifs Objectifs généraux  Identifier les pubertés précoces ou retardées.  Analyser les courbes de croissances staturales.  Orienter les examens complémentaires à bon escient. Objectifs pédagogiques  caractériser les étapes du développement pubertaire normal, physique.  Identifier une avance ou un retard pubertaire.  Prescrire les examens complémentaires pertinents Résumé Le médecin se doit de connaitre le déroulement de la puberté normale et les différentes pathologies pouvant entrainer des retards ou avances pubertaires dont certaines causes doivent être traitées en urgence. Il est nécessaire de ne pas méconnaître les causes organiques, afin de ne pas retarder une prise en charge adaptée. Ces causes sont l'hypogonadisme hypogonadotrope et l'hypogonadisme hypergonadotrope. La cause la plus fréquente chez la fille est le syndrome de Turner. Il s’agit d’être capable d’établir le bon diagnostic (et d’y penser ni trop tard ni par excès) et de poser à bon escient les indications d’exploration et thérapeutiques. Ce séminaire s’adresse aux généralistes et aux pédiatres.

Gynécologue, Médecin Généraliste


En présentiel

Périménopause et ménopause en pratique courante

DPC

Objectifs généraux A l’issue du programme, les participants doivent être capables :  De donner un choix éclairé en matière de contraception à toute femme en périménopause,  D’établir le diagnostic de ménopause,  De Prendre en charge de manière appropriée les troubles gênants et les risques afférents à cette période.  De planifier un suivi coordonné à long terme de toute femme ménopausée. Objectifs pédagogiques Première demi-journée  Concevoir un interrogatoire permettant d’identifier les besoins de contraception de toute femme en périménopause,  S’approprier les recommandations sur les dosages hormonaux dans le diagnostic de la ménopause,  S’approprier les recommandations d’indication et de contre-indications d’un THM Deuxième demi-journée  Rechercher les différents troubles (autres que les bouffées de chaleur) liés à la ménopause et envisager leur prise en charge la mieux adaptée,  Identifier les risques associés à la ménopause et s’approprier les recommandations pour les prévenir ou les minorer,  Elaborer un plan de suivi coordonné d’une femme ménopausée en tenant compte des recommandations et outils validés. Résumé Comment répondre aux nombreuses questions posées par nos patientes en période de ménopause et de péri-ménopause ? Quelle contraception prescrire en péri-ménopause et quand l’arrêter ? Comment affirmer la ménopause ? Que proposer pour améliorer les bouffées de chaleur et les autres gênes liées à la ménopause ? Quels conseils et quel suivi pour prévenir les divers risques médicaux qui peuvent survenir ? Plusieurs recommandations ont été élaborées et constituent de véritables outils facilitateurs pour tous les médecins en exercice concernés par ces problématiques. Ce DPC vise à répondre aux questions de ces derniers à travers la pratique de chacun et à diffuser les références validées en vue d’améliorer celle-ci.