Objectifs : A l’issue du programme, les participants doivent être capables de : - Connaître les différents avantages et limites des tests d’ischémie avec imagerie fonctionnelle, du coroscanner et du score calcique - Connaître les indications de chaque examen de dépistage en fonction de la probabilité pré-test. - Connaitre le suivi des patients coronariens. - Bien cibler la place des techniques d’imagerie (outre l’échocardiographie) pour les insuffisances cardiaques, hypertrophiques, infiltratives et inflammatoires. - Définir les mesures thérapeutiques sur ces trois atteintes cardiaques au vu de ces examens. Résumé : Basée sur les nouvelles recommandations européennes et américaines, cette session fera le point sur la prise en charge des étiologies de certaines insuffisances cardiaques. Le diagnostic, la stratification la stratégie de prise en charge des cardiopathies est basée sur les techniques d’imagerie et sur certains aspects de l’échocardiographie (FEVG, recueil des pressions intra cardiaques, fonction diastolique) qui bénéficie d’une recommandation de grade I. D’autres techniques d’imagerie (scintigraphie pour les amyloses), IRM (pathologies inflammatoires) ont également des niveaux de preuve élevée. Lors de cette session de formation il sera fait le point sur trois atteintes cardiaques dont le risque évolutif est l’insuffisance cardiaque. La prise en charge adaptée de la cardiopathie ischémique stable est un challenge quotidien pour le clinicien. Il faut pouvoir la dépister par l’examen le plus adapté, en prenant en compte la probabilité pré-test de maladie coronarienne. Nous nous focaliserons sur l’intérêt du score calcique et du coroscanner en parallèle avec les tests d’ischémie. GRILLE 1 1. Quels examens réalisez-vous en première intention en cas de douleur thoracique suspecte de maladie coronarienne ? ECG

non

oui Echographie cardiaque transthoracique

non

oui RXT

non

oui Troponine

non

oui Coronarographie

non

oui Coroscanner

non

oui 2. Concernant les tests d’ischémie L’ECG d’effort a une bonne sensibilité diagnostique

non

oui L’échographie d’effort est beaucoup plus sensible que la scintigraphie d’effort

non

oui La scintigraphie myocardique d’effort indique l’étendue de l’ischémie

non

oui Les tests d’ischémie sont intéressants en cas de probabilité intermédiaire

non

oui Il faut privilégier les tests à l’effort aux tests pharmacologiques

non

oui 3. Concernant le coroscanner et le score calcique (CAC) dans le dépistage de la maladie coronarienne stable Le coroscanner donne très peu de faux négatifs

non

oui Le coroscanner doit toujours être couplé au score calcique coronarien

non

oui Le score calcique coronarien est intéressant chez le patient asymptomatique

non

oui Le coroscanner peut surestimer des lésions coronariennes.

non

oui En cas de positivité, un coroscanner doit toujours être suivi d’un test d’ischémie

non

oui 4. Quelles sont les indications de revascularisation myocardique en cas de maladie coronarienne stable ? Ischémie > 1 segment

non

oui Ischémie > 10 %

non

oui FEVG altérée

non

oui Angor réfractaire sous traitement

non

oui DNID

non

oui Grille 2 1. Devant une insuffisance cardiaque à FE préservée à 70 ans évoquez vous une amylose

non

oui 2. en cas d’amylose à transthyrétine avec insuffisance cardiaque avez vous effectué une scintigraphie

non

oui 3. en cas d’hypertrophie ventriculaire gauche isolée recherchez vous un déficit en alpha galactosidase

non

oui 4. en cas d’hypertrophie sans insuffisance cardiaque chez un sportif, étudiez vous la fonction diastolique

non

oui 5. en cas de symptômes discordants chez un sportif étudiez vous les PRVG à l’effort ?

non

oui 6. en cas d’hypertrophie avec parois à 15 mm chez un sportif professionnel, recommandez vous l’arrêt de l’entrainement ?

non

oui 7. en cas de syndrome grippal avéré avec dyspnée réalisez vous une écho-cardiographie systématiquement ?

non

oui 8. en cas de myo-péricardite avérée à l’IRM proposez vous un suivi échographique ou IRM à votre patient ?

non

oui