Résumé La prise en charge de la maladie coronaire stable et les stratégies antithrombotiques en cardiologie interventionnelle sont des domaines évolutifs. Seront rappelés les recommandations HAS 2017 et les recommandations européennes de 2017-2018-2019. Seront également abordés les essais princeps en particulier ISCHEMIA qui n’a pas retrouvé de bénéfice à proposer une stratégie invasive en cas d’ischémie myocardique documentée L’évaluation récente des stratégies antithrombotiques va au-delà de la maladie coronaire en prenant en compte notamment la cardiologie interventionnelle structurelle. En matière de traitement antithrombotique, plusieurs études permettent d’évaluer la pertinence de diverses stratégies face à des modalités de prise en charge des patients devenues usuelles : implantation percutanée de prothèse valvulaire aortique (TAVI), comme les études GALILEO et PoPular TAVI, occlusion de l’auricule gauche. Objectifs généraux • Contribuer à améliorer la prise en charge des patients susceptibles d’avoir ou ayant une cardiopathie ischémique et d’améliorer l’usage des antithrombotiques. • Adapter la prise en charge interventionnelle de la maladie coronaire au vu de l’étude ISCHEMIA • Connaître la stratégie antithrombotique la mieux adaptée après un geste de cardiologie interventionnelle, coronaire ou structurel. • Choisir les examens fonctionnels ou anatomiques de diagnostic d’insuffisance coronarienne en fonction du profil de chaque patient. Objectifs détaillés • Connaître la place des examens de recherche d’ischémie myocardique chez un sujet pouvant avoir une maladie coronaire • Evaluer la prise en charge adaptée une fois une ischémie myocardique documentée • Connaître les moyens permettant d’évaluer la stratégie de prise en charge lors de la réalisation d’une coronarographie • Connaître les recommandations et évaluations concernant les traitements antithrombotiques après pose d’une prothèse valvulaire aortique percutanée (TAVI) • Proposer un traitement médical optimal en fonction du profil de chaque patient. • Juger de la pertinence du diagnostic d’ischémie pour envisager ou non une stratégie invasive de prise en charge ; • Stratifier la prise en charge en fonction du niveau de risque cardiovasculaire ; • Juger de la prise en charge à adopter en fonction du résultat de la coronarographie ; • Juger du traitement antithrombotique le mieux adapté après un geste de cardiologie interventionnelle, coronaire ou structurel, notamment en matière de rapport bénéfice-risque.