Les prothèses unicompartimentales du genou (PUC) ont été conçues dès les années 1960 pour des patients âgés, présentant une arthrose primaire fémorotibiale isolée du genou, interne ou externe. Elles ont été décriées pendant de nombreuses années suite à des séries rapportant un taux élevé de complications. Et pendant la même période, plusieurs séries d’ostéotomie autour du genou rapportaient de meilleurs résultats, ce qui n’a fait qu’accentuer la mauvaise réputation des PUC. L’analyse de ces échecs a permis de définir des règles strictes d’indication et de technique chirurgicales, de mieux connaitre les contrindications permettant d’en faire aujourd’hui un traitement reconnu et recommandé. L’apport de la chirurgie assistée par ordinateur a incontestablement limité les causes d’échec essentiellement représntées par les malpositions. Le taux de survie est proche de celui des prothèses totales du genou (PTG), avec un taux de 94-98% à dix ans de 84-86% à vingt ans et de 75-80% à 25 ans. Malgré ces statistiques excellentes, l’usure est inévitable et progressive au-delà de dix ans et le patient doit en être informé. Comparées aux PTG, les PUC présentent les avantages potentiels d’une récupération postopératoire plus rapide, une meilleure mobilité articulaire en flexion et globalement une fonction du genou qui se rapproche de celle d’un genou sain. L’objectif principal de cette action est de mieux connaître les indications actuelles des prothèses unicompartimentales du genou (PUC) Les objectifs secondaires sont - Connaître les indications cliniques et radiologiques des PUC - Connaître les contrindications absolues et relatives de la PUC - Connaître les principes principaux de technique de pose des PUC - Connaître l’apport de la chirurgie assistée par ordinateur - Connaître les résultats fonctionnels et radiologiques de PUC - Connaître les taux de survie actuels des PUC - Connaître l’algorythme décisionnel actuel des PUC