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En présentiel

Le contrôle de la glycémie par l’aide-soignant

DPC

La glycémie capillaire est un acte de soin très courant. En effet, il fait partie des soins qui sont pratiqués systématiquement lors d’une entrée, d’un changement de comportement, l’arrivée de certains symptômes et chez toutes les personnes diabétiques. Il permet très rapidement de connaître le taux de sucre d’un patient et de pouvoir adapter certains traitements, d’éliminer certains diagnostics ou de surveiller le patient diabétique. Suite à l'arrêté du 10 juin 2021, relatif à la formation conduisant au diplôme d’aide-soignant, les compétences de ces professionnels ont évolué. Le contrôle de la glycémie capillaire, s’adresse donc aux aides-soignants dont le diplôme est antérieur à la parution du décret. Les objectifs de cette formation sont de mettre à la disposition des aides-soignants les connaissances théoriques et pratiques sur le diabète et les outils nécessaires à la réalisation de l’hémoglucotest en toute sécurité ; d’être capable d’interpréter et de transmettre les résultats aux professionnels concernés ; ainsi que de mettre en œuvre les mesures d’urgence si nécessaire, notamment en cas d’hypoglycémie. Objectifs •       Actualiser et compléter ses connaissances sur le diabète et la glycémie •       Identifier les facteurs de risques et les complications du diabète •       Reconnaître les signes d’hyperglycémie et d’hypoglycémie •       Connaître les différents matériels et leur utilisation •       Pouvoir interpréter un résultat avant transmission à l’IDE •       Pouvoir intervenir en urgence en cas d’hypoglycémie La glycémie capillaire est un acte de soin très courant. En effet, il fait partie des soins qui sont pratiqués systématiquement lors d’une entrée, d’un changement de comportement, l’arrivée de certains symptômes et chez toutes les personnes diabétiques. Il permet très rapidement de connaître le taux de sucre d’un patient et de pouvoir adapter certains traitements, d’éliminer certains diagnostics ou de surveiller le patient diabétique. Suite à l'arrêté du 10 juin 2021, relatif à la formation conduisant au diplôme d’aide-soignant, les compétences de ces professionnels ont évolué. Le contrôle de la glycémie capillaire, s’adresse donc aux aides-soignants dont le diplôme est antérieur à la parution du décret. Les objectifs de cette formation sont de mettre à la disposition des aides-soignants les connaissances théoriques et pratiques sur le diabète et les outils nécessaires à la réalisation de l’hémoglucotest en toute sécurité ; d’être capable d’interpréter et de transmettre les résultats aux professionnels concernés ; ainsi que de mettre en œuvre les mesures d’urgence si nécessaire, notamment en cas d’hypoglycémie. Objectifs •       Actualiser et compléter ses connaissances sur le diabète et la glycémie •       Identifier les facteurs de risques et les complications du diabète •       Reconnaître les signes d’hyperglycémie et d’hypoglycémie •       Connaître les différents matériels et leur utilisation •       Pouvoir interpréter un résultat avant transmission à l’IDE •       Pouvoir intervenir en urgence en cas d’hypoglycémie Objectifs

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En présentiel

Iatrogénie médicamenteuse

DPC

Contexte La iatrogénie médicamenteuse désigne l’ensemble des effets indésirables provoqués par la prise d’un ou de plusieurs médicaments. Elle représente un véritable enjeu de santé publique. En France, elle est responsable chaque année de 130 000 hospitalisations et environ 10 000 décès dont 45 à 70% des cas seraient évitables. Les causes d’accidents liées au médicament sont multiples. Elles peuvent être liées au patient lui-même, à la prise médicamenteuse au mauvais horaire, à un surdosage, à la survenue d’une insuffisance rénale…Cependant la population âgée, souvent polypathologique, est par conséquent polymédiquée reste la population la plus à risque. On estime entre 14 et 49% d’entre eux, avec au moins 5 médicaments par jour à prendre. L'exposition à des interactions médicamenteuses ou à une interaction liée à l’alimentation font partie des causes de la iatrogénie tout comme la prescription médicale. Mais quelles peuvent être les conséquences ? Cela peut aller d e la simple fatigue, à l'hémorragie digestive, à la fracture de la hanche voire jusqu’au décès du patient. Il est donc crucial en tant qu’infirmier de prendre conscience du risque iatrogène pour tous nos patients sous traitement médicamenteux. L’enjeu est de lutter contre la iatrogénie par le développement d'une véritable culture du bon usage du médicament au sein de l'ensemble de la chaîne du médicament et des professionnels du soin mais aussi du patient et de son entourage. Chacun a sa responsabilité dans l’identification du risque lors du contrôle de la prescription, de la délivrance du traitement, de la prise du médicament ainsi que de sa surveillance sans oublier l’accompagnement du patient en le sensibilisant lui et son aidant. Mais lors d’un évènement iatrogène lié à un médicament, l’infirmier a le devoir de le déclarer. Pour cela il lui est nécessaire de connaître les outils mis à sa disposition et ainsi permettre la bonne conduite à tenir qui amènera à une réflexion commune afin que l’erreur ne se reproduise pas. Dans les établissements de santé, pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge médicamenteuse et notamment la phase d’administration, une meilleure identification des risques d’erreurs doit être renforcée à chaque étape du circuit du médicament. Cela passe par la construction d’une culture de sécurité en matière de prise en charge médicamenteuse et d’adopter de façon pérenne les bonnes pratiques en matière de prévention et de correction des risques d’erreur médicamenteuse. Cette formation permettra à tout infirmier, d’acquérir une culture de prévention du risque de iatrogénie médicamenteuse à toutes les étapes du médicament, de contribuer au retour d’expérience afin que toute erreur ne se reproduise pas, et de mettre au cœur de sa pratique les bons réflexes afin d’assurer une prise ne charge en toute sécurité. Compétences et objectifs de la formation Améliorer ses pratiques et maîtriser les actions et bonnes pratiques afin d’identifier, mieux gérer et prévenir le risque iatrogène associé à la prise en charge médicamenteuse. - Identifier et réduire le risque iatrogène associé à la prise en charge médicamenteuse - Être en alerte sur chaque point de vulnérabilité et risque à chaque étape du circuit du médicament - Donner un rôle au patient dans la prévention du risque de iatrogénie médicamenteuse en l’informant et en ayant une démarche éducative auprès de lui et de son entourage - Appréhender les outils et techniques permettant de réduire la iatrogénie médicamenteuse - Signaler les erreurs médicamenteuses et contribuer au retour d’expérience Contexte La iatrogénie médicamenteuse désigne l’ensemble des effets indésirables provoqués par la prise d’un ou de plusieurs médicaments. Elle représente un véritable enjeu de santé publique. En France, elle est responsable chaque année de 130 000 hospitalisations et environ 10 000 décès dont 45 à 70% des cas seraient évitables. Les causes d’accidents liées au médicament sont multiples. Elles peuvent être liées au patient lui-même, à la prise médicamenteuse au mauvais horaire, à un surdosage, à la survenue d’une insuffisance rénale…Cependant la population âgée, souvent polypathologique, est par conséquent polymédiquée reste la population la plus à risque. On estime entre 14 et 49% d’entre eux, avec au moins 5 médicaments par jour à prendre. L'exposition à des interactions médicamenteuses ou à une interaction liée à l’alimentation font partie des causes de la iatrogénie tout comme la prescription médicale. Mais quelles peuvent être les conséquences ? Cela peut aller d e la simple fatigue, à l'hémorragie digestive, à la fracture de la hanche voire jusqu’au décès du patient. Il est donc crucial en tant qu’infirmier de prendre conscience du risque iatrogène pour tous nos patients sous traitement médicamenteux. L’enjeu est de lutter contre la iatrogénie par le développement d'une véritable culture du bon usage du médicament au sein de l'ensemble de la chaîne du médicament et des professionnels du soin mais aussi du patient et de son entourage. Chacun a sa responsabilité dans l’identification du risque lors du contrôle de la prescription, de la délivrance du traitement, de la prise du médicament ainsi que de sa surveillance sans oublier l’accompagnement du patient en le sensibilisant lui et son aidant. Mais lors d’un évènement iatrogène lié à un médicament, l’infirmier a le devoir de le déclarer. Pour cela il lui est nécessaire de connaître les outils mis à sa disposition et ainsi permettre la bonne conduite à tenir qui amènera à une réflexion commune afin que l’erreur ne se reproduise pas. Dans les établissements de santé, pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge médicamenteuse et notamment la phase d’administration, une meilleure identification des risques d’erreurs doit être renforcée à chaque étape du circuit du médicament. Cela passe par la construction d’une culture de sécurité en matière de prise en charge médicamenteuse et d’adopter de façon pérenne les bonnes pratiques en matière de prévention et de correction des risques d’erreur médicamenteuse. Cette formation permettra à tout infirmier, d’acquérir une culture de prévention du risque de iatrogénie médicamenteuse à toutes les étapes du médicament, de contribuer au retour d’expérience afin que toute erreur ne se reproduise pas, et de mettre au cœur de sa pratique les bons réflexes afin d’assurer une prise ne charge en toute sécurité. Compétences et objectifs de la formation

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En présentiel • 7 heures

La vaccination et l'administration par le pharmacien

Du 30/09/2025 au 30/09/2025

DPC

Contexte de la formation La vaccination, depuis son existence, n’a cessé de montrer qu’elle était une action de santé publique primordial. Aucune autre action n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population. Aujourd’hui, en France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans nés à partir du 1er janvier 2018, d’autres sont recommandés par le Ministère chargé de la santé, et sur la base de l’avis de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Ces recommandations sont spécifiques pour chaque patient en fonction de son état de santé, de ses risques, de certains de ses déplacements à l’étranger ou des personnes fragiles faisant partie de son entourage. La politique vaccinale a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger l’ensemble de la population ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elle s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et certains cancers, elle doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie. Pour autant, la vaccination fait l’objet d’une méfiance croissante de la part du grand public. La comparaison des résultats de Santé publique France le confirme. En 2016, 3 personnes sur 4 étaient favorables à la vaccination, un chiffre bien inférieur à celui de 2010, l’année post pandémie de la grippe A (H1N1). C’est alors que l’on a pu constater une chute importante d’adeptes notamment avec une campagne de vaccination contestée contre cette grippe. On ne retrouvera plus jamais les niveaux d’adhésion supérieurs à 90 % des années fin 2000. Et ce n’est pas avec la pandémie Covid 19, que nous retrouverons ce pourcentage. En effet, malgré le nombre de décès causé par ce virus, les conditions de restrictions avec les nombreux confinements, l’isolement des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou souffrantes de pathologies à risque, l’obligation vaccinale pour les soignants et pour certaines activités comme les voyages, la vaccination n’a jamais été autant remise en cause. La France, comme de nombreux pays européen, fait face à une défiance de la population vis à vis des vaccins, associée à une extension des déserts médicaux. Afin d'améliorer la confiance, promouvoir la vaccination et la rendre plus accessible, l'HAS a recommandé un élargissement des compétences vaccinales en particulier pour les pharmaciens. Ces compétences ont déjà été élargies pour les vaccins de la grippe et du COVID permettant ainsi une augmentation de l’offre et de l’accessibilité. En réponse à cette extension de compétence, ces professionnels de santé ont besoin de formation, avec notamment quelques rappels sur les grands principes de la vaccination ; les différents types de vaccins (inactivés, vivants atténués…) ainsi que le cadre règlementaire et les objectifs de santé publique en matière de politique vaccinale et le rôle des acteurs institutionnels. Les notions de couverture vaccinale, d’efficacité vaccinale, d’immunité collective seront abordées tout comme les grands principes de pharmacovigilance et le cadre règlementaire de signalements des effets indésirables. Afin de sécuriser l’administration des vaccins : ils devront recueillir les informations importantes du patient, réunir les conditions d’hygiène indispensables et maitriser les différentes étapes jusqu’à la surveillance post injection et la traçabilité du geste. Ainsi des professionnels plus nombreux, mieux formés contribueront à créer une culture de la vaccination, à offrir aux patients des conseils, un questionnement autour de leurs statuts vaccinaux plus fréquent et plus régulier ce qui permettra d’améliorer les couvertures vaccinales. Objectifs de la formation - Connaître les grands principes de la vaccination - Connaître les différents types de vaccins (inactivés, vivants atténués…) ; - Connaître le cadre règlementaire et les objectifs de santé publique en matière de politique vaccinale et le rôle des acteurs institutionnels ; - Connaître les notions de couverture vaccinale, d’efficacité vaccinale, d’immunité collective - Connaître les grands principes de pharmacovigilance et le cadre règlementaire de signalements des effets indésirables ; - Connaître les sources d’information utiles en vaccination. - Savoir vérifier les critères d’éligibilité ; - Savoir recueillir le consentement du patient, y compris le cadre légal du consentement pour les mineurs ; - Connaître les mesures d’hygiène préalables et la gestion des déchets DASRI ; - Connaître les différentes étapes de l’administration avec mise en situation pratique des différents modes d’injection par voie intramusculaire ou par voie sous-cutanée (outils de simulation, pratique sous contrôle d’un professionnel de santé ayant acquis ces techniques d’injection) ; - Connaître les modalités de surveillance immédiate et les conseils post-injection ; - Savoir traiter une réaction anaphylactique - Connaître et savoir transmettre des informations au médecin traitant de la personne notamment via les outils dématérialisés de partage et de stockage de documents (Dossier médical partagé, Mon Espace santé, etc.). - Contexte de la formation Objectifs de la formation

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En présentiel • 11 heures

La vaccination et la prescription

Du 05/10/2025 au 06/10/2025

DPC

Contexte de la formation La vaccination, depuis son existence, n’a cessé de montrer qu’elle était une action de santé publique primordial. Aucune autre action n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population. Aujourd’hui, en France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans nés à partir du 1er janvier 2018, d’autres sont recommandés par le Ministère chargé de la santé, et sur la base de l’avis de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Ces recommandations sont spécifiques pour chaque patient en fonction de son état de santé, de ses risques, de certains de ses déplacements à l’étranger ou des personnes fragiles faisant partie de son entourage. La politique vaccinale a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger l’ensemble de la population ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elle s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et certains cancers, elle doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie. Pour autant, la vaccination fait l’objet d’une méfiance croissante de la part du grand public. La comparaison des résultats de Santé publique France le confirme. En 2016, 3 personnes sur 4 étaient favorables à la vaccination, un chiffre bien inférieur à celui de 2010, l’année post pandémie de la grippe A (H1N1). C’est alors que l’on a pu constater une chute importante d’adeptes notamment avec une campagne de vaccination contestée contre cette grippe. On ne retrouvera plus jamais les niveaux d’adhésion supérieurs à 90 % des années fin 2000. Et ce n’est pas avec la pandémie Covid 19, que nous retrouverons ce pourcentage. En effet, malgré le nombre de décès causé par ce virus, les conditions de restrictions avec les nombreux confinements, l’isolement des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou souffrantes de pathologies à risque, l’obligation vaccinale pour les soignants et pour certaines activités comme les voyages, la vaccination n’a jamais été autant remise en cause. La France, comme de nombreux pays européen, fait face à une défiance de la population vis à vis des vaccins, associée à une extension des déserts médicaux. Afin d'améliorer la confiance, promouvoir la vaccination et la rendre plus accessible, l'HAS a recommandé un élargissement des compétences vaccinales en particulier pour les infirmiers et les pharmaciens. Ces compétences ont déjà été élargies pour les vaccins de la grippe et du COVID permettant ainsi une augmentation de l’offre et de l’accessibilité, leur permettant également de prescrire les vaccins. En réponse à cette extension de compétence, ces professionnels de santé doivent se former afin de pouvoir prescrire les vaccins en toute sécurité conformément au décret n° 2023-736 du 8 août 2023 relatif aux compétences vaccinales des infirmiers et des pharmaciens. Il sera nécessaire d’approfondir leurs connaissances sur les maladies à prévention vaccinale inscrites dans le calendrier des vaccinations avec les principales recommandations concernant l’adulte, l’enfant mais aussi les professionnels de santé ; tout en leur donnant les bonnes clés, les ressources nécessaires comme les outils numériques d’enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique,  ..). Il est primordial avant de prescrire tout vaccin qu’ils s’assurent des principaux déterminants de l’hésitation vaccinale, de savoir argumenter face aux fausses nouvelles et de pouvoir convaincre avec une information claire et objective. Cet entretien leur permettra de recueillir les informations capitales comme les antécédents médicaux ou les traitements en cours et ainsi orienter tout patient vers un médecin dès lors que leurs situations soient complexes, tels qu’un primo-arrivant, un schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, une suspicion d’immunosuppression, suspicion d’antécédent d’anaphylaxie à un vaccin. Ainsi des professionnels plus nombreux, mieux formés contribueront à créer une culture de la vaccination, à offrir aux patients des conseils, un questionnement autour de leurs statuts vaccinaux plus fréquent et plus régulier ce qui permettra d’améliorer les couvertures vaccinales. Objectifs de la formation · Connaître pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmissions, le fardeau épidémiologique et les populations à risque · Connaître les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications · Connaître les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé · Connaître les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient · Connaître les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant · Connaître les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective · Savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours · Savoir reconnaître les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin. Ces situations seront illustrées avec des cas pratiques. Contexte de la formation Objectifs de la formation

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E-learning • 5 heures

Repérage précoce et prise en charge de la maladie d’Alzheimer

Du 31/12/2024 au 30/12/2025

DPC

Contexte de la formation En France, la maladie d’Alzheimer touche plus de 900.000 personnes et avec l’espérance de vie qui augmente, selon les prévisions de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de malades devrait presque doubler tous les 20 ans, c’est donc un véritable enjeu de santé Publique. La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative d’évolution progressive. Elle est la 1 ère cause de dépendance lourde du sujet âgé et responsable de son entrée en institution. Elle commence bien avant le stade démentiel par l’apparition de troubles cognitifs pouvant être accompagnés de troubles du comportement. L’évolution se fait sur plusieurs années avec l’apparition d’une dépendance progressive retentissant sur les activités de la vie mais aussi sur l’entourage. Les troubles neurocognitifs sont sous-diagnostiqués et repérés tardivement dans les pays occidentaux. Seulement 40% à 50% sont diagnostiqués (Brooker, La Fontaine et al. 2014) et lorsqu’il est porté, le diagnostic est souvent tardif, à un stade de démence déjà établi (MMS moyen de 17), et le patient présente une dépendance avancée, se met en danger à domicile ou est atteint de complications aigues. Selon une étude de 2005, le délai moyen entre les symptômes et le diagnostic serait de 24 mois en France. L’un des principaux enjeux actuels est de mettre en œuvre des consultations de repérage pour favoriser un diagnostic de qualité au moment opportun. Il a été démontré que l’absence de diagnostic d’une démence est associée à une augmentation des comportements à risque : conduite automobile, gestion de ses propres traitements médicaux, manipulation du gaz, gestion de son propre calendrier de consultation médicale (Hamjad, Roth et al. 2016). Depuis 2011, la Haute autorité de santé recommande le diagnostic précoce, notamment en cas de plainte du patient ou de son entourage, mais également quand le patient présente un symptôme évocateur de troubles neurocognitifs. (HAS, Recommandation de bonne pratique 2011). Plus récemment cet enjeu est devenu un axe stratégique du plan maladies neurodégénératives 2014-2019 et des stratégies nationales 2020-2022 dont la feuille de route « Maladies neurodégénératives » 2021-2022 et 2023-2024. Les médecins généralistes sont les mieux placés pour repérer les signes à un stade précoce et contribuer à la coordination du parcours diagnostic incluant l’orientation du patient vers des consultations spécialisées, l’annonce du diagnostic et la démarche post-diagnostic. A l’heure d’aujourd’hui, on ne sait pas encore guérir cette maladie, mais la connaissance sur ses facteurs de risque et ses mécanismes évolue de façon spectaculaire depuis plusieurs années. Le premier enjeu est de repérer de façon précoce afin, non pas de la guérir, mais de mettre en place rapidement une prise en charge adaptée et ainsi freiner son avancée. Cela commence par la plainte subjective du patient et de son entourage. En consultation générale, des tests simples rapides existent, et réalisables en quelques minutes. Ils permettront au médecin généraliste de lever aussitôt un doute sur une plainte suspecte ; ou si les troubles cognitifs sont avérés, d’orienter le patient vers un centre mémoire spécialisé dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer et encadré par une équipe spécialiste (gériatre, neurologue ou psychiatre). Dans les centres mémoires, les spécialistes pourront déterminer les troubles cognitifs du patient à travers une série de tests approfondis. Ces équipes évaluent non seulement la mémoire mais aussi d’autres fonctions cognitives telles que l’orientation dans le temps et dans l’espace, le raisonnement, le langage, la compréhension et l’attention. Ces tests assurent la distinction des patients atteints d’une maladie d’Alzheimer, même à un stade très précoce, des personnes saines puis des patients atteints de démence. Les tests restent adaptés au patient en fonction de son niveau socioculturel et du stade d’évolution de sa maladie. Quant au diagnostic et à la prise en charge de ces maladies, ils nécessitent des compétences pluridisciplinaires, faisant intervenir des professionnels de santé. Le médecin généraliste traitant est au cœur de l’organisation des soins centrée sur le patient. Il collabore, pour le diagnostic et le suivi, avec un neurologue, un gériatre ou un psychiatre, et peut être aidé à des moments divers de l’évolution par de nombreux professionnels, dont ceux de la coordination comme l’IDE coordinatrice de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ou d’équipe spécialisée Alzheimer (ESA), et bien d’autres… Durant l’évolution de la maladie, le médecin sera confronté aux troubles cognitifs et à leurs répercussions ainsi que l’entourage. Il est important qu’il sache les traiter selon les toutes dernières recommandations avec les différents traitements qu’il existe, en privilégiant les autres alternatives. De façon précoce, le médecin généraliste devra ne pas attendre la progression de la maladie, pour évoquer avec le patient, l’importance des directives anticipées, la nomination de la personne de confiance et lorsqu’il sera indispensable, il faudra déterminer le moment et la bonne mesure de protection à mettre en place. La gravité de l’impact de cette maladie sur la qualité de vie des personnes malades et de leurs aidants imposent donc une forte mobilisation pour les accompagner aux différentes étapes de la maladie, fournir des réponses adaptées dans l’ensemble du territoire et coordonner les acteurs de la recherche. Aujourd'hui on dénombre 2 millions d'aidants qui soutiennent au quotidien leurs proches atteints de la maladie d'Alzheimer. Ils jouent un rôle fondamental dans le maintien à domicile des patients d'Alzheimer qui restent en moyenne 7 ans chez eux avant d’être hospitalisés. Mais il y a un fort risque d’épuisement ou de compenser une pathologie déjà existante. Le médecin généraliste intègre dans sa prise en charge l’aidant afin de le soutenir, et de prévenir ce risque en l’évaluant et ainsi lui proposer une aide en l’éclairant sur les informations utiles à connaître, les ressources locales, humaines et financières dont il peut bénéficier. L’organisation et la structuration de cette prise en charge étant variables d’une région à l’autre, il n’est pas spécifié, pour chaque recommandation, quel professionnel ou quelle structure en est chargé. Certaines recommandations peuvent être mises en œuvre par des professionnels de qualifications différentes selon leur disponibilité, leur implication et leurs compétences dans le domaine. Il est donc essentiel pour le médecin généraliste de connaître la filière gériatrique et ainsi pouvoir prescrire un parcours de soins le plus adapté à l’évolution de la maladie mais aussi à son environnement pour chacun de ses patients. Le but est d’utiliser les ressources locales pour organiser la meilleure prise en charge et ainsi améliorer la qualité de vie de son patient et ses aidants. Objectifs de la formation Compétence visée : Savoir repérer précocement un patient atteint de la maladie d’Alzheimer Savoir prendre en charge, le plus tôt possible, lui et son aidant, afin de freiner sa progression et d’améliorer leurs qualités de vie · Savoir différencier un trouble de l’attention d’un trouble de la mémoire · Être capable de mettre en place une stratégie diagnostique graduée et personnalisée · Intégrer et réaliser les tests nécessaires lors de la consultation en médecine générale devant toute plainte mnésique · Identifier et prendre en charge les troubles du comportement · Savoir adopter une approche médicamenteuse ou non médicamenteuse selon les manifestations de troubles du comportement et des recommandations · Expliciter le cadre juridique : rédiger ses directives anticipées, nommer une personne de confiance et mettre en place une mesure de protection adaptée · Soutenir et préserver les aidants, en leur donnant les informations concernant leurs droits et les ressources locales qui existent · Connaître l’ensemble de la filière gériatrique pour orienter son patient dans la structure la plus adaptée à ses besoins. Contexte de la formation Objectifs de la formation

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E-learning • 3 heures

Le risque de perte d’autonomie chez la personne âgée à domicile

Du 31/12/2024 au 30/12/2025

DPC

Contexte de la formation : Aujourd’hui les personnes âgées de plus de 65 ans représentent plus de 20% de la population française vivant. Les infirmiers libéraux ont une patientèle composée en moyenne à 63% de personnes âgées, il est donc primordial de réactualiser ses connaissances face au vieillissement de la population. Au quotidien, l’IDEL est au contact de personnes âgées souffrant de multiples pathologies, ou troubles à domicile qui peuvent favoriser une perte d’autonomie. Il doit donc connaître les facteurs, savoir les repérer, mettre en place des actions de prévention pour éviter un tel risque… et prendre en charge une personne ayant perdu son autonomie pour l’aider dans on quotidien et ainsi limiter le risque de complications. En effet, l’infirmier libéral a un rôle central dans cette prise en charge, en se coordonnant avec une équipe pluriprofessionnelle, l’entourage du patient, tout en étant dans une démarche éducative auprès de la personne âgée et de son aidant. Objectifs et programme de la formation Cette formation a pour objectif de former l’infirmier libéral quant à la prévention de la perte d’autonomie de la personne âgée. Comme la repérer ? Comment l’éviter ? Comment maintenir et restaurer l’autonomie de la personne âgée à domicile ? Compétences visées : - Détecter la perte d’autonomie chez les personnes âgées à domicile - Intégrer la prévention dans sa pratique soignante quotidienne - Prendre en charge l’autonomie et la perte d’autonomie - Savoir orienter les patients vers les professionnels adaptés en fonction des situations rencontrées Objectifs pédagogiques : - Remobiliser ses connaissances sur la personne âgées et savoir identifier les risques de perte d’autonomie.

Masseur-Kinésithérapeute, Ergothérapeute, Diététicien, + 5 autres


Mixte • 10 heures

L'accompagnement des aidants

Du 06/10/2025 au 07/12/2025

DPC

Contexte de la formation En France, on estime aujourd’hui le nombre de proches aidants entre 8,3 et 11 millions [1] . Une nouveauté ? non, les aidants existent depuis toujours. En revanche leur nombre ne cesse de croître. L’évolution sociale, démographique et culturelle en fait aujourd’hui un véritable sujet de santé publique. Les proches aidants sont indispensables au bon fonctionnement du système de santé. Ils sont en effet la pierre angulaire du maintien à domicile. Sans eux, c’est tout un pan du système de santé qui tombe à l’eau : l’ambulatoire, les hospitalisations à domicile, les durées de séjour raccourcies… Leur participation « bénévole » permet une économie de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an à la société. On peut devenir aidant du jour au lendemain, pour son enfant handicapé, pour la maladie ou l’accident de son conjoint et plus probablement pour l’un de ses parents vieillissants en perte d’autonomie. Apporter son aide à un proche est une mission chronophage, qui demande des compétences pour lesquelles l’aidant n’est pas formé. Il se retrouve par conséquent dans une situation complexe à gérer sans y avoir été préparé. Depuis 2015, la législation a permis aux aidants d’obtenir un statut. Depuis, les lois évoluent afin de leur octroyer des droits comme des congés spécifiques ou un droit au répit en partie financé. Par ailleurs l’offre grandit sur la thématique avec un certain nombre d’associations, de sociétés ou de plateformes dédiées au soutien des aidants. Cependant la plupart des aidants ne se considèrent pas toujours comme tels et ainsi n’identifient pas les risques sur leur propre santé. Ils « s’oublient » face à la place que prend l’aidance® jusqu’à se mettre parfois en danger sans le réaliser. Pour eux, aider est naturel, un devoir, une évidence. La vie de l’aidant s’organise autour de la vie de l’aidé entrainant un risque d’isolement et de déliquescence de sa propre santé parfois jusqu’à l’épuisement. On parle alors du syndrome de l’aidant. Ainsi par exemple, plus de la moitié des conjoints de malades atteints de la maladie d’Alzheimer développent une dépression. Il existe un risque de surmortalité de plus de 60% des aidants dans les 3 années qui suivent le début de la maladie du proche . Les professionnels intervenant pour le patient sont souvent les seuls interlocuteurs que les aidants ont en dehors de leur proche aidé. La présence de l’aidant peut être un élément majeur en faveur des personnes aidées mais également un véritable atout pour la coordination et la qualité de leur prise en soin. En formant les intervenants professionnels à reconnaitre la place des aidants, leur rôle, l’importance de leur présence, mais aussi les situations vulnérables, les risques induits pour leur santé, ils pourront les accompagner, les orienter, leur apprendre à se préserver pour trouver leur juste place et ainsi en faire de véritables partenaires. [1] Enquête handicap-Santé 2008 de la DREES et Baromètre des aidants réalisé par l’institut BVA en 2017 Objectifs de la formation Objectifs globaux · Repérer et anticiper chez les aidants les situations d’épuisement et d’isolement. · Soutenir les aidants en les incluant dans la prise en soins et les orienter vers les ressources territoriales adaptées. Objectifs pédagogiques - Définir les typologies d’aidants - Identifier les besoins et les attentes des aidants - Repérer les signes précoces et les risques d’épuisement ou d’isolement des aidants - Orienter les aidants sur les dispositifs de soutien - Informer les aidants sur les aides existantes pour les aidés - Inclure les aidants dans la prise en soins des aidés - Aider l’aidant à trouver sa juste place dans la coordination Contexte de la formation Objectifs de la formation

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E-learning

Douleur aigue et fin de vie à domicile

DPC

Contexte de la formation La « fin de vie » concerne tout patient arrivant en phase avancée ou terminale d’une affection/ maladie grave et incurable. L’objectif n’est pas de guérir mais plutôt de préserver jusqu’à la fin la qualité de vie des personnes et de leur entourage face aux symptômes et aux conséquences d’une maladie évolutive, avancée et à l’issue irrémédiable. En effet, en France, trois personnes sur quatre désirent finir leur vie chez eux et 11 % des Français de plus de 50 ans ont désormais rédigé leurs directives anticipées. Selon le rapport de l’Observatoire national de la fin de vie de mars 2013, 58 % des français considèrent que l’hôpital n’est pas adapté à la fin de vie. Le programme national 2008-2012 de développement des soins palliatifs propose plusieurs mesures pour privilégier l’accès aux soins palliatifs aux patients souhaitant rester sur leur lieu de vie. La formation des professionnels libéraux intervenant auprès de ces patients en fait partie. Si ces patients rentrent souvent dans un parcours de douleurs chroniques, ils peuvent également présenter des douleurs aigues. Le rôle du soignant est d’assurer la recherche et l’évaluation de la douleur en utilisant des outils adaptés à la situation du patient, mais aussi d’en rechercher la cause afin que soit mis en place le traitement approprié et la mise en œuvre réalisée de manière pluriprofessionnelle ; sans oublier de réévaluer et de tracer dans le dossier du patient. Lorsqu’il sera nécessaire, l’IDEL n’hésitera pas à avoir recours à un réseau d’expertise ou à un avis d’un spécialiste. Il est donc primordial pour l’IDEL d’assurer le confort du patient tout en se coordonnant avec une équipe pluridisciplinaire afin d’améliorer la qualité de fin de vie du patient. Objectifs de la formation · Différencier une douleur aigue d’une douleur chronique · Identifier les différents types de douleurs aigues · Situer le cadre législatif en termes de prise en charge de la douleur et fin de vie · Connaître les outils d’évaluation de la douleur et savoir la prendre en charge · Mettre en œuvre les stratégies thérapeutiques actualisées de lutte contre la douleur · Mettre en place des stratégies de réduction des douleurs liées aux soins · Prévenir les douleurs aigues chez le soignant à domicile Contexte de la formation Objectifs de la formation

Sage-Femme


Mixte • 11 heures

La vaccination et les libéraux

Du 04/08/2025 au 05/10/2025

DPC

Contexte de la formation La vaccination, depuis son existence, n’a cessé de montrer qu’elle était une action de santé publique primordial. Aucune autre action n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population. Aujourd’hui, en France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans nés à partir du 1er janvier 2018, d’autres sont recommandés par le Ministère chargé de la santé, et sur la base de l’avis de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Ces recommandations sont spécifiques pour chaque patient en fonction de son état de santé, de ses risques, de certains de ses déplacements à l’étranger ou des personnes fragiles faisant partie de son entourage. La politique vaccinale a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger l’ensemble de la population ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elle s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et certains cancers, elle doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie. Pour autant, la vaccination fait l’objet d’une méfiance croissante de la part du grand public. La comparaison des résultats de Santé publique France le confirme. En 2016, 3 personnes sur 4 étaient favorables à la vaccination, un chiffre bien inférieur à celui de 2010, l’année post pandémie de la grippe A (H1N1). C’est alors que l’on a pu constater une chute importante d’adeptes notamment avec une campagne de vaccination contestée contre cette grippe. On ne retrouvera plus jamais les niveaux d’adhésion supérieurs à 90 % des années fin 2000. Et ce n’est pas avec la pandémie Covid 19, que nous retrouverons ce pourcentage. En effet, malgré le nombre de décès causé par ce virus, les conditions de restrictions avec les nombreux confinements, l’isolement des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou souffrantes de pathologies à risque, l’obligation vaccinale pour les soignants et pour certaines activités comme les voyages, la vaccination n’a jamais été autant remise en cause. La France, comme de nombreux pays européen, fait face à une défiance de la population vis à vis des vaccins, associée à une extension des déserts médicaux. Afin d'améliorer la confiance, promouvoir la vaccination et la rendre plus accessible, l'HAS a recommandé un élargissement des compétences vaccinales en particulier pour les infirmiers et les sage-femmes. Ces compétences ont déjà été élargies pour les vaccins de la grippe et du COVID permettant ainsi une augmentation de l’offre et de l’accessibilité. En réponse à cette extension de compétence, ces professionnels de santé ont besoin de formation, avec notamment quelques rappels sur les notions d’immunité, sur les différents mécanismes, et sur la notion de couverture vaccinale. Ils ont besoin d’approfondir leurs connaissances sur les processus de développement des vaccins en général avec une attention toute particulière pour le BCG, l’HPV, le COVID et la grippe. Tout en leur donnant les bonnes clés, les ressources nécessaires pour promouvoir la vaccination, comprendre l’hésitation vaccinale et utiliser des techniques d’argumentation afin d’amener à un entretien motivationnel appliqué à la vaccination, sans oublier d’acquérir les bons gestes pour chaque vaccin. Ainsi des professionnels plus nombreux, mieux formés contribueront à créer une culture de la vaccination, à offrir aux patients des conseils, un questionnement autour de leurs statuts vaccinaux plus fréquent et plus régulier ce qui permettra d’améliorer les couvertures vaccinales. Objectifs de la formation · Comprendre les mécanismes de l'immunité et de la vaccination · Comprendre les enjeux de santé publique en lien avec la vaccination · Connaitre les processus de développement et de mise sur le marché des vaccins en France et en Europe · Savoir prescrire et administrer les vaccins dans le respect des nouvelles compétences · Savoir promouvoir la vaccination et accompagner l'hésitation vaccinale Contexte de la formation Objectifs de la formation

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E-learning

Douleur aigue d’une personne âgée à domicile

DPC

Contexte de la formation Avec l’âge, plus on avance, plus la prévalence de la douleur augmente. Les fibres nerveuses se modifient en vieillissant, d’où un ressenti moindre et différé de la douleur aiguë, l’intégration cérébrale du message douloureux aigu s’altère sans compter que la personne âgée estime normal de souffrir plus, ce qui complique nettement la prise en charge en minimisant la plainte. Il est donc possible de passer à côté d’un infarctus du myocarde, d’une appendicite, d’une pneumopathie avec un risque de retard de prise en charge lors de pathologies cardiaques, abdominales ou pulmonaires. Les personnes âgées ont tendance à banaliser leur propre douleur ; elles préfèrent avoir recours aux antalgiques de base, évitant parfois certaines médications par crainte d’effets secondaires gênants. Le plus important pour elles et de garder une part d’autonomie et de se maintenir à domicile. Malgré tout, les prescriptions d’antalgiques chez la personne âgée sont plus nuancées en cas de comorbidités et donc de polymédication avec un risque d’effets indésirables et d’interactions médicamenteuses accrus qu’il est nécessaire de surveiller. En effet, les seniors peuvent bénéficier de traitements antalgiques puissants sous réserve de veiller aux posologies et à la polymédication. Les modifications pharmacocinétiques et pharmacodynamiques chez la personne âgée fragile sont aussi à prendre en compte du fait de l’évolution de la fonction rénale et hépatique, avec un risque élevé de toxicité. Cependant, les patients âgés répondent aussi bien que les plus jeunes, mais la survenue d’effets indésirables est souvent un facteur limitant. Il est donc important d’intégrer dans sa prise en charge, les approches non médicamenteuses comme la cryothérapie, l’immobilisation, la distraction, ... Il reste néanmoins des progrès à réaliser dans l’évaluation de la douleur aigue : chez un patient ayant des troubles démentiels, il est encore difficile de distinguer un état psychiatrique d’un état de douloureux. Le maintien à domicile, l’optimisation de la prise en charge de la douleur aigue par les intervenants est un point central pour maintenir la qualité de vie des personnes âgées. Il est donc primordial pour l’IDEL d’utiliser l’outil adapté pour évaluer la douleur aigue d’une personne qu’elle soit communicante ou non, de veiller à l’observance des traitements antalgiques prescrits, de limiter le risque de surdosage chez des patients déjà bien souvent polymédiqués tout en surveillant les effets secondaires potentiels. Elle devra proposer une approche non médicamenteuse en assurant le confort du patient tout en se coordonnant avec une équipe pluridisciplinaire afin d’améliorer la qualité de vie du patient. Objectifs de la formation · Différencier une douleur aigue d’une douleur chronique · Identifier les différents types de douleurs aigues · Situer le cadre législatif en termes de prise en charge de la douleur · Connaître les outils d’évaluation de la douleur aigue et savoir la prendre en charge · Mettre en œuvre les stratégies thérapeutiques actualisées de lutte contre la douleur aigue · Mettre en place des stratégies de réduction des douleurs liées aux soins · Prévenir les douleurs aigues chez le soignant à domicile Contexte de la formation Objectifs de la formation