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Mixte

L'insuffisance cardiaque à domicile

DPC

Contexte de la formation Pathologie irréversible et s’aggravant avec le temps, l’insuffisance cardiaque constitue un véritable problème de santé publique car on compte en France environ 1 million de personnes atteintes de cette pathologie avec 70000 décès annuels ainsi que 150000 hospitalisations. La prévention et la détection précoce de cette maladie permettent la mise en place rapide d’un suivi à long terme de ces patients, avec pour objectif d’améliorer leur qualité de vie et minimiser les risques d’aggravation de leur pathologie. Aussi, depuis 2013, la CNAM propose le service PRADO IC pour le retour à domicile des patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque. Par conséquent, au vu du nombre de personnes impactées par cette maladie et des systèmes de soins à domicile mis en place, les IDEL se trouvent donc régulièrement confrontées à ce type de patientèle dont le suivi s’avère délicat du fait de la complexité de leur pathologie, des médicaments multiples et variés qu’ils sont amenés à prendre ainsi que du risque permanent d’aggravation de leur maladie. A cela s’ajoute l’impact psychologique d’une telle pathologie qui peut altérer franchement leur qualité de vie. Aussi, afin d’accompagner au mieux à domicile ces patients fragiles et de tous âges, il nous semble primordial de former les IDEL qui les soignent au quotidien, à la prise en charge de cette pathologie. Ce support pédagogique se propose donc de : -définir et d’expliquer ce qu’est l’insuffisance cardiaque pour mieux comprendre cette pathologie et ce que peuvent vivre les patients. -d’expliquer les différentes stratégies médicamenteuses afin de pouvoir faire de l’éducation thérapeutique auprès du patient et de leurs proches -de sensibiliser aux signes d’aggravation /décompensation de la pathologie afin de pouvoir les détecter et alerter au plus vite le médecin responsable . Objectifs de la formation Compétence : Prendre en charge un patient souffrant d’une insuffisance cardiaque à domicile. Objectifs : Connaître l’anatomie physiopathologie de l’appareil cardio-vasculaire afin de mieux comprendre ce qu’est l’insuffisance cardiaque Améliorer ses connaissances sur la stratégie thérapeutique avec les différents traitements médicamenteux et non médicamenteux de l’insuffisance cardiaque Acquérir les connaissances générales sur les anticoagulants afin d’adopter la surveillance adéquate ainsi que la bonne ligne de conduite à tenir en cas de sous ou surdosage. Améliorer la coordination du patient en maintenant le lien ville hôpital Connaître et savoir utiliser le système PRADO IC Prévenir la décompensation cardiaque en adoptant une démarche éducative auprès du patient et de son aidant Savoir repérer les signes d’une décompensation cardiaque à domicile, afin de mettre en place les actions nécessaires Contexte de la formation Objectifs de la formation

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Mixte

La vaccination et la prescription infirmière

DPC

Contexte de la formation La vaccination, depuis son existence, n’a cessé de montrer qu’elle était une action de santé publique primordial. Aucune autre action n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population. Aujourd’hui, en France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans nés à partir du 1er janvier 2018, d’autres sont recommandés par le Ministère chargé de la santé, et sur la base de l’avis de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Ces recommandations sont spécifiques pour chaque patient en fonction de son état de santé, de ses risques, de certains de ses déplacements à l’étranger ou des personnes fragiles faisant partie de son entourage. La politique vaccinale a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger l’ensemble de la population ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elle s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et certains cancers, elle doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie. Pour autant, la vaccination fait l’objet d’une méfiance croissante de la part du grand public. La comparaison des résultats de Santé publique France le confirme. En 2016, 3 personnes sur 4 étaient favorables à la vaccination, un chiffre bien inférieur à celui de 2010, l’année post pandémie de la grippe A (H1N1). C’est alors que l’on a pu constater une chute importante d’adeptes notamment avec une campagne de vaccination contestée contre cette grippe. On ne retrouvera plus jamais les niveaux d’adhésion supérieurs à 90 % des années fin 2000. Et ce n’est pas avec la pandémie Covid 19, que nous retrouverons ce pourcentage. En effet, malgré le nombre de décès causé par ce virus, les conditions de restrictions avec les nombreux confinements, l’isolement des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou souffrantes de pathologies à risque, l’obligation vaccinale pour les soignants et pour certaines activités comme les voyages, la vaccination n’a jamais été autant remise en cause. La France, comme de nombreux pays européen, fait face à une défiance de la population vis à vis des vaccins, associée à une extension des déserts médicaux. Afin d'améliorer la confiance, promouvoir la vaccination et la rendre plus accessible, l'HAS a recommandé un élargissement des compétences vaccinales en particulier pour les infirmiers. Ces compétences ont déjà été élargies pour les vaccins de la grippe et du COVID permettant ainsi une augmentation de l’offre et de l’accessibilité, leur permettant également de prescrire les vaccins. En réponse à cette extension de compétence, ces professionnels de santé doivent se former afin de pouvoir prescrire les vaccins en toute sécurité conformément au décret n° 2023-736 du 8 août 2023 relatif aux compétences vaccinales des infirmiers. Il sera nécessaire d’approfondir leurs connaissances sur les maladies à prévention vaccinale inscrites dans le calendrier des vaccinations avec les principales recommandations concernant l’adulte, l’enfant mais aussi les professionnels de santé ; tout en leur donnant les bonnes clés, les ressources nécessaires pour utiliser les bon outils numériques d’enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique,  ..). Il est primordial avant de prescrire tout vaccin qu’ils s’assurent des principaux déterminants de l’hésitation vaccinale, de savoir argumenter face aux fausses nouvelles et de pouvoir convaincre avec une information claire et objective. Cet entretien leur permettra de recueillir les informations capitales comme les antécédents médicaux ou les traitements en cours et ainsi orienter tout patient vers un médecin dès lors que leurs situations soient complexes, tels qu’un primo-arrivant, un schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, une suspicion d’immunosuppression, suspicion d’antécédent d’anaphylaxie à un vaccin. Ainsi des professionnels plus nombreux, mieux formés contribueront à créer une culture de la vaccination, à offrir aux patients des conseils, un questionnement autour de leurs statuts vaccinaux plus fréquent et plus régulier ce qui permettra d’améliorer les couvertures vaccinales. Objectifs de la formation · Connaître pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmissions, le fardeau épidémiologique et les populations à risque · Connaître les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications · Connaître les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé · Connaître les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient · Connaître les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant · Connaître les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective · Savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours · Savoir reconnaître les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin. Ces situations seront illustrées avec des cas pratiques. Contexte de la formation Objectifs de la formation

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Mixte

La vaccination et la prescription en officine

DPC

Contexte de la formation La vaccination, depuis son existence, n’a cessé de montrer qu’elle était une action de santé publique primordial. Aucune autre action n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité et la croissance de la population. Aujourd’hui, en France, 11 vaccins sont obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans nés à partir du 1er janvier 2018, d’autres sont recommandés par le Ministère chargé de la santé, et sur la base de l’avis de la Commission technique des vaccinations de la HAS. Ces recommandations sont spécifiques pour chaque patient en fonction de son état de santé, de ses risques, de certains de ses déplacements à l’étranger ou des personnes fragiles faisant partie de son entourage. La politique vaccinale a pour objet de définir la meilleure utilisation possible des vaccins pour protéger l’ensemble de la population ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Elle s’intègre dans la lutte contre les maladies infectieuses et certains cancers, elle doit s’adapter à l’évolution de leur épidémiologie. Pour autant, la vaccination fait l’objet d’une méfiance croissante de la part du grand public. La comparaison des résultats de Santé publique France le confirme. En 2016, 3 personnes sur 4 étaient favorables à la vaccination, un chiffre bien inférieur à celui de 2010, l’année post pandémie de la grippe A (H1N1). C’est alors que l’on a pu constater une chute importante d’adeptes notamment avec une campagne de vaccination contestée contre cette grippe. On ne retrouvera plus jamais les niveaux d’adhésion supérieurs à 90 % des années fin 2000. Et ce n’est pas avec la pandémie Covid 19, que nous retrouverons ce pourcentage. En effet, malgré le nombre de décès causé par ce virus, les conditions de restrictions avec les nombreux confinements, l’isolement des personnes les plus vulnérables comme les personnes âgées ou souffrantes de pathologies à risque, l’obligation vaccinale pour les soignants et pour certaines activités comme les voyages, la vaccination n’a jamais été autant remise en cause. La France, comme de nombreux pays européen, fait face à une défiance de la population vis à vis des vaccins, associée à une extension des déserts médicaux. Afin d'améliorer la confiance, promouvoir la vaccination et la rendre plus accessible, l'HAS a recommandé un élargissement des compétences vaccinales en particulier pour les pharmaciens. Ces compétences ont déjà été élargies pour les vaccins de la grippe et du COVID permettant ainsi une augmentation de l’offre et de l’accessibilité, leur permettant également de prescrire les vaccins. En réponse à cette extension de compétence, ces professionnels de santé doivent se former afin de pouvoir prescrire les vaccins en toute sécurité conformément au décret n° 2023-736 du 8 août 2023 relatif aux compétences vaccinales des pharmaciens. Il sera nécessaire d’approfondir leurs connaissances sur les maladies à prévention vaccinale inscrites dans le calendrier des vaccinations avec les principales recommandations concernant l’adulte, l’enfant mais aussi les professionnels de santé ; tout en leur donnant les bonnes clés, les ressources nécessaires pour utiliser les bon outils numériques d’enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique,  ..). Il est primordial avant de prescrire tout vaccin qu’ils s’assurent des principaux déterminants de l’hésitation vaccinale, de savoir argumenter face aux fausses nouvelles et de pouvoir convaincre avec une information claire et objective. Cet entretien leur permettra de recueillir les informations capitales comme les antécédents médicaux ou les traitements en cours et ainsi orienter tout patient vers un médecin dès lors que leurs situations soient complexes, tels qu’un primo-arrivant, un schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, une suspicion d’immunosuppression, suspicion d’antécédent d’anaphylaxie à un vaccin. Ainsi des professionnels plus nombreux, mieux formés contribueront à créer une culture de la vaccination, à offrir aux patients des conseils, un questionnement autour de leurs statuts vaccinaux plus fréquent et plus régulier ce qui permettra d’améliorer les couvertures vaccinales. Objectifs de la formation · Connaître pour chaque maladie à prévention vaccinale inscrite dans le calendrier des vaccinations, les principaux signes cliniques, les modes de transmissions, le fardeau épidémiologique et les populations à risque · Connaître les principales recommandations du calendrier des vaccinations de l'adulte et de l'enfant (primo-vaccination, rappel, vaccination de rattrapage) : population cible, contre-indications · Connaître les principales recommandations vaccinales concernant les professionnels de santé · Connaître les informations relatives à la vaccination à saisir dans le carnet de vaccination du patient · Connaître les différents outils numériques d'enregistrement des vaccinations (DMP, Mon espace santé, carnet de vaccination électronique, etc) et les différents modes de transmission sécurisés des informations du professionnel vaccinateur au médecin traitant · Connaître les principaux déterminants de l'hésitation vaccinale, savoir argumenter face aux fausses nouvelles, savoir convaincre avec une information claire et objective · Savoir mener un entretien de manière à recueillir les antécédents médicaux et les traitements en cours · Savoir reconnaître les situations complexes de personnes à orienter vers le médecin : ex : primo-arrivant, schéma vaccinal inconnu, incomplet ou aberrant, suspicion d'immunodépression, suspicion d'antécédent d'anaphylaxie à un vaccin. Ces situations seront illustrées avec des cas pratiques. Contexte de la formation Objectifs de la formation

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En présentiel

Gestion des cathéters veineux centraux à domicile

DPC

Contexte : Les voies centrales sont des dispositifs médicaux visant à cathétériser une veine de gros calibre. Ce système permet notamment d'injecter des médicaments tels que les chimiothérapies, les thérapies antiinfectieuses, mais aussi d’alimenter par voie parentérale ou même procéder à des prélèvements sanguins lorsque cela est nécessaire. Les IDEL sont de plus en plus confronter à ces patients porteurs de ces dispositifs à domicile. Une bonne connaissance des voies veineuses centrales devient donc incontournable pour sécuriser leurs utilisations. Aussi, maitriser les caractéristiques, la surveillance et le retrait des voies veineuses centrales deviennent indispensables dans ce contexte. L’utilisation de ces dispositifs médicaux est non seulement réglementée mais aussi soumise à une mise à jour régulière des connaissances pour adapter la pratique à l’évolution des équipements et procédures de soins notamment. Le respect des mesures d’hygiène, de sécurité, la gestion des déchets et de l’environnement mais aussi le suivi vont alors concourir à la prévention des complications dont les infections et à la bonne observance du traitement à domicile. Enfin, l’éducation du patient porteur d’un tel dispositif ainsi que de son entourage est incontournable à domicile pour assurer une bonne surveillance des traitements et des effets secondaires qu’ils pourraient entrainer. L’objectif majeur de cette éducation sera alors d’atteindre une coopération optimale entre le patient, l’infirmière libérale et le réseau de santé qui accompagnera le patient tout au long de son parcours de soins. La formation proposée s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des pratiques professionnelles pour une  meilleure prise en charge des patients porteurs de voies veineuses centrales à domicile. Cette formation aborde à la fois des apports théoriques pour confirmer une bonne connaissance des voies veineuses centrales, des outils pratiques de mise en place et de suivi mais aussi la gestion de l’environnement, du matériel ainsi que des déchets. Des ateliers pratiques viendront enrichir cette journée autour d’échanges et de retours d’expérience pour ainsi mettre à disposition tous les bagages nécessaires pour prendre en charge tout patient porteur de voie veineuse centrale à domicile et ainsi lui permettre de choisir de se faire soigner en restant chez eux auprès de leurs proches. Objectifs Objectifs : § S’approprier l’intérêt de l’utilisation d’un dispositif d’injection de substances pharmaceutiques et médicamenteuses sur une voie centrale, notamment lors de la prise en charge de la douleur, de traitement à visée oncologique ou par antibiothérapie, de la nutrition parentérale à domicile § Connaître et maîtriser les conditions d’asepsie et d’hygiène au regard : ü Des dernières recommandations ü Du mode de ponction et d’injection percutanée ü De la sécurité de l’infirmière et du patient ü Gestion de l’environnement, du matériel et des déchets § Maîtriser la pratique de la mise en place et du retrait d’un dispositif d’injection de substance pharmaceutique et médicamenteuse sur une voie centrale dans la perspective de la bonne conservation de l’état de la chambre ou de la voie centrale et de l’évolution des bonnes pratiques de la science infirmière. § S’approprier les recommandations de la HAS et de la SF2H § Prévenir les complications des cathéters veineux centraux, en appliquant les recommandations mais aussi en ayant une démarche éducative envers le patient et son aidant et leur donner les différentes conduites à tenir § Favoriser le lien ville-hôpital, en assurant la traçabilité nécessaire au suivi des cathéters et en se coordonnant avec les autres professionnels de santé Contexte : Objectifs

Sage-Femme, Masseur-Kinésithérapeute, Diététicien, + 2 autres


En présentiel

Prévenir et gérer la violence en établissement de santé

DPC

Contexte de la formation Selon le Rapport 2022 de l’Observatoire National des Violences en milieu de Santé (ONVS), on observe près de 20 000 signalements de violences à l’encontre de professionnels de santé par an, il peut s’agir d’atteintes aux personnes mais aussi aux biens. Pour répondre à cette hausse des incivilités et des violences physiques ou verbales, qui selon une enquête menée en février 2023, toucherait deux fois plus les soignants que l'ensemble de la population active, le gouvernement se veut intransigeant, tout en rappelant la marche à suivre pour un signalement simple, rapide et systématique des violences subies, condition sine qua non pour ne plus les banaliser, mais, au contraire, les sanctionner, et ainsi les faire reculer. Tout professionnel de santé, médecin, paramédicaux sont concernés par cette violence. Quel que soit son service, les urgences, la psychiatrie, les consultations, la médecine, …ce phénomène se rencontre dans tous les secteurs hospitaliers. Face à ce fléau grandissant, le ministère de la santé et de la prévention a mis en place un plan national d’action, avec un objectif fortement affirmé : tolérance zéro pour les auteurs de violences, qu’elles soient verbales ou physiques. Tout en leur donnant la démarche à suivre par les professionnels de santé en cas de violence ou d’agression et proposé un kit de communication, sous forme notamment d’affiches, à l’attention des différentes catégories de soignants, des patients et du grand public. Il est important de rappeler qu’une telle exposition à des situations de violence qu’elle soit verbale et/ou physique entraine des impacts négatifs sur : - L’organisation/le fonctionnement d’un service (dysfonctionnement, absentéisme, mobilisation chronophage de l’équipe ...) - L’état psychologique du ou des soignants (stress chronique, mal être, perte de confiance, démotivation, dégradation de l’ambiance du travail, sentiment d’insécurité, …) - Mais aussi sur les autres patients /témoins des faits (stress, sentiments d’insécurité, dégradation dans les soins dispensés). C’est pourquoi il est urgent d’agir et d’avoir une approche triangulaire. Donnons à ces professionnels, toutes les ressources nécessaires dans un premier temps pour détecter, prévenir ces situations de violence, lorsqu’elles arrivent, savoir les gérer et si violence il y a eu, connaître la démarche à suivre pour le signalement auprès de sa hiérarchie avec comme objectif commun d’améliorer la qualité de vie au travail et les soins dispensés. La formation « Prévenir et gérer la violence en établissement de santé » vise à permettre aux professionnels d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques afin de : - Repérer les mécanismes de l’agressivité - Adopter la bonne conduite à tenir pour prévenir toute situation de violence ou d’agressivité mais aussi en cas d’agression ou de violence - Connaître les notions élémentaires de droit pénal et de procédure pénale en cas d’agression A cours de cette formation, les stagiaires auront tous les outils pour prévenir et gérer la violence dans leur exercice au quotidien. Cela sera l’occasion pour eux d’échanger sur leurs retours d’expérience, de mettre à profit leurs connaissances par le biais de jeux de rôle et de mises en situations, afin d’adopter la meilleure conduite à tenir, d’améliorer leurs réactions lors de survenue de faits d’incivilités ou de violence tout en gardant comme cap le maintien d’une bonne relation soignant/soigné. Compétences et Objectifs de la formation Compétence : Prévenir et gérer la violence au sein d’un établissement de santé Objectifs : Identifier et comprendre les mécanismes mis en jeu dans les phénomènes d'agressivité Appréhender certains situations favorisantes (pathologies spécifiques, situations professionnelles et/ou prises en charge à risques, ..) Se positionner professionnellement dans les situations conflictuelles et agressives en identifiant son propre mode réactionnel Apprivoiser ses émotions pour faire face à une situation hostile (outils psychocorporels et communication non-verbale) Développer les habiletés sociales pour favoriser une bonne communication au sein des services et prévenir l’épuisement professionnel Savoir mettre en œuvre un comportement adapté permettant de prévenir sa propre agressivité et l'agressivité des patients et de leurs proches. Améliorer ses capacités de prise en charge des situations difficiles (compétences relationnelles) Améliorer son mode d’écoute pour favoriser le désamorçage des situations conflictuelles (écoute centrée sur la personne) Inscrire ses actions, son comportement et ses attitudes dans une démarche collective Connaître les notions élémentaires de droit pénal et de procédure pénale en cas d’agression Contexte de la formation Compétences et Objectifs de la formation

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En présentiel

L’Infirmier Organisateur de l'Accueil (IOA) dans un service d’urgences pédiatriques

DPC

Contexte de la formation Les origines du triage se retrouvent durant les guerres Napoléoniennes. A l’époque il s’agissait de savoir qui traiter parmi tous les blessés. Le terme « triage » a fait son apparition tout d’abord en France, dans les traités de médecine militaire dès les années 1880 : le triage des blessés consistait à les classer en plusieurs catégories, selon l’urgence des soins et la possibilité de les transporter, les premiers systèmes de fiches pour marquer visuellement les corps font leur apparition. Son usage est devenu systématique pendant et après la Première Guerre mondiale. Elle sera présentée comme une technique française dont s’inspireront l’Angleterre et les Etats-Unis. Le poste de triage reste le point de passage obligé et le centre de décision principal dans la chaîne d’évacuation des blessés vers l’arrière. Considérablement sophistiqué pendant la Seconde Guerre mondiale, le triage s’étendra vers la médecine de catastrophe et la médecine humanitaire. Il connaîtra une extension considérable de son champ d’application notamment pour les thérapies plus coûteuses comme la dialyse, la transplantation ou pour les traitements du cancer. A la fin des années 80, les hôpitaux connaissent un afflux toujours plus important aux services des urgences. C’est à partir de cette époque que les institutions se décident à prendre les choses en main et à trouver des solutions pour améliorer la gestion des flux. On assiste en France à la mise en place d’un(e) infirmier(ère) à l’accueil des urgences, basée sur le volontariat. Concernant ce poste, on constate un vide car il n’y a pas de fiche de poste institutionnelle. Cette mise en place n’aboutit pas à une réelle amélioration et il faudra attendre la période 1988-1994 pour que la gestion des flux s’accompagne d’une volonté d’améliorer l’accueil. La mise en place d’une formation infirmière et la rédaction d’une fiche de poste institutionnelle voient le jour, mais les textes en vigueur ne prennent toujours pas en compte les compétences et responsabilités de l’infirmier(ère). On parle alors d’IAO pour Infirmière d’Accueil et d’Orientation. Il règne un flou sur ce poste qui n’est pas encadré par des protocoles écrits et validés par les responsables médicaux, la fiche de poste n’est pas diffusée au sein des établissements, la formation n’est pas obligatoire (contenu et durée fluctuent en fonction de l’organisme formateur). Sur le plan budgétaire, il n’existe pas de demandes spécifiques. A partir de 2002, le Comité de Coordination des Infirmières et Infirmiers (CCII) de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) rédige un projet de formation des Infirmiers(ères) Organisateur(trice) de l’Accueil, IOA, et rédigent avec les référents médicaux une charte sur la médecine d’urgence, indiquant notamment les conditions pour un bon fonctionnement des services d’urgences, ainsi que les compétences nécessaires pour les acteurs intervenant dans le domaine de l’urgence. L’Infirmier(ère) Organisateur(trice) de l’Accueil (IOA) est le premier maillon d’une chaîne de soins. Son efficacité conditionne la qualité de la prise en charge médico- infirmière. La fréquentation des services d'urgences, y compris pédiatriques, ayant considérablement augmenté ces dernières décennies (hausse continue de +16,7% entre 2010 et 2019, par exemple), cet afflux provoque des tensions croissantes, soumettant les patients à des situations d’attente excessive ou des conditions d’accueil parfois difficiles. L'objectif principal de l'IOA est donc d'optimiser le flux des patients dès leur arrivée aux urgences. En organisant l'accueil, en triant et en orientant les patients en fonction de la gravité de leur état, les IOA contribuent à réduire les temps d'attente et à assurer une prise en charge rapide des cas les plus urgents. La mission des IOA est définie dans le Code de la Santé Publique à l’article D6124-18 Décret n°2006-577 du 22 mai 2006 - art. 1 JORF 23 mai 2006 à : « Lorsque l’activité de la structure des urgences le justifie, l’équipe comprend en outre un infirmier assurant une fonction d’accueil et d’organisation de la prise en charge du patient. Cet infirmier met en œuvre par délégation du médecin présent dans la structure, les protocoles d’orientation et coordonne la prise en charge du patient, le cas échéant jusqu’à la prise en charge de ce dernier ». L’augmentation des flux aux urgences rend indispensable le triage dès l’accueil par un personnel dédié : l’infirmier(e) organisateur(trice) de l’accueil (IOA). « Les compétences attendues d’un IOA comprennent des compétences relationnelles, cliniques et organisationnelles. Ses missions concernent l’accueil, le tri, la décision du lieu de soin adapté, l’information du patient et des accompagnants, la surveillance et la coordination du parcours du patient. Le triage nécessite des conditions d’accueil et d’examen adaptées ainsi qu’une excellente collaboration entre équipe médicale et paramédicale ». Afin de gérer le flux massif de patients qui ne cesse de croître, et ainsi traiter les cas graves en priorité, le poste d’infirmier(ère) Organisateur(trice) de l’Accueil (IOA) nécessite la maîtrise de compétences additionnelles au métier d’infirmier(ère) : des compétences relationnelles, organisationnelles et cliniques. Les IOA nécessitent une formation spécifique qui inclut des compétences en évaluation clinique rapide, en communication avec les familles, et en gestion des situations de stress. Grâce à la formation « L’Infirmier Organisateur de l'Accueil (IOA) dans un service d’urgences pédiatriques », qui rassemblera uniquement des professionnels d’un même établissement, l’infirmier aura toutes les connaissances nécessaires afin de développer ces compétences essentielles au poste de l’IOA en pédiatrie. Une équipe pluriprofessionnelle de formateurs composée de médecins d’urgences pédiatriques, de pédiatres urgentistes et de cadres de santé de service pédiatrique, tous exerçant dans un service d’accueil des urgences pédiatriques, viendront apporter leurs expériences, leurs expertises suivis des toutes dernières recommandations de la SFMU et de la HAS. Cette formation vise à leur donner tous les outils indispensables pour répondre aux besoins d’un service d’urgences pédiatriques pour ainsi former des infirmiers au rôle de l’IOA. Objectifs de la formation •    Appliquer les critères de tri aux urgences selon l’échelle de triage French •    Repérer l’urgence extrême et savoir transmettre selon les modalités aux différents niveaux de responsabilités clinique et professionnelle •    Orienter un enfant selon l’état de gravité •    Connaître les spécificités pédiatriques •    Gérer certaines situations difficiles souvent rencontrées (agressivité, violence…) •    Appliquer une méthode collaborative d’élaboration de procédure •    Pouvoir communiquer auprès des différents interlocuteurs (parents, pompiers, SAMU, police…)

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En présentiel

Voies veineuses centrales et chimiothérapie

DPC

Contexte de la formation Les soins en chimiothérapie ont beaucoup évolué depuis ces dernières années. En effet, 1989 a marqué l’autorisation pour les infirmiers de pratiquer des soins de chimiothérapie via des voies centrales. Une bonne connaissance des voies veineuses centrales devient donc incontournable pour les infirmiers. Aussi, maitriser les caractéristiques, la surveillance et le retrait des voies veineuses centrales deviennent indispensables dans ce contexte. L’utilisation de ces dispositifs médicaux est non seulement réglementée mais aussi soumise à une mise à jour régulière des connaissances pour adapter la pratique à l’évolution des équipements et procédures de soins notamment. Le respect des mesures d’hygiène, de sécurité mais aussi le suivi vont alors concourir à la prévention des complications, dont les infections, et à la bonne observance du traitement en établissement de santé et à domicile. Enfin, l’éducation du patient porteur d’un tel dispositif est incontournable pour assurer une bonne surveillance des traitements et des effets secondaires qu’ils pourraient entrainer. L’objectif majeur de cette éducation sera alors d’atteindre une coopération optimale entre le patient, l’IDE à l’hôpital et en ville, et le réseau de santé qui accompagnera le patient tout au long de son parcours de soins. La formation proposée s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des pratiques professionnelles en établissement de santé et à domicile et dans le cadre d’une meilleure prise en charge des patients porteurs de voies veineuses centrales durant leur traitement par chimiothérapie. Cette formation aborde à la fois des rappels théoriques pour confirmer une bonne connaissance des traitements de chimiothérapies et des types de voies centrales qui peuvent être utilisées dans le cadre du traitement du cancer mais aussi des outils pratiques de mise en place et de suivi des voies centrales. Ces derniers pourront être utilisés par l’infirmier dans sa pratique quotidienne auprès de tous les publics adultes qu’il sera amené à accompagner. Objectifs et programme de la formation Compétences visées : -    Renforcer ses connaissances sur les traitements de chimiothérapie et les voies centrales -    Être capable de prendre en charge un patient porteur d’une voie centrale -    Mettre en place une éducation thérapeutique et réagir face à une complication Objectifs pédagogiques : -    Connaître les dispositifs médicaux utilisés (leurs objectifs, implantation, mécanisme) -    Maîtriser les bonnes pratiques de soins sur PICC-LINE et sur chambre implantable -    Maitriser la gestuelle liée aux dispositifs centraux à l’aide d’atelier pratique (réfection du pansement, prélèvement sanguin, administration de traitement, pose et retrait de l’aiguille de Hubert) -    Mettre en œuvre les dernières recommandations afin d’éviter ou limiter le risque infectieux et les autres complications -    Mettre en place une éducation thérapeutique efficace -    Revoir les principaux traitements anticancéreux ainsi que leurs effets indésirables -    Assurer une évacuation adaptée des déchets en fonction du dispositif et des traitements -    Reconnaître et savoir réagir face à un évènement indésirable Au cours de la formation, les stagiaires apprendront à : -    Connaître les différentes classes de traitement anticancéreux -    Identifier les contre-indications et effets indésirables des traitements -    Prévenir les complications d’une voie centrale (risque infectieux, thrombose, ablation accidentelle…) -    Surveillance d’une voie centrale -    Éduquer le patient acteur de sa prise en charge

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En présentiel

Prise en charge hospitalière des personnes stomisées

DPC

Contexte de la formation Aujourd’hui en France nous comptons plus de 100 000 personnes stomisées. Ces stomies sont liées dans 50% des cas à des cancers. D’autres pathologies comme les maladies inflammatoires du tube digestif MICI sont une cause importante dans la création d’une stomie digestive. Dans les établissements de santé comme en ville, les infirmiers sont souvent confrontés à la prise en soins de ces patients. Leurs soins interviennent plus ou moins à distance de l’opération. Le rôle de l’infirmier va être crucial à court, moyen et long terme tant au niveau des soins locaux, de l’éducation thérapeutique, de la prévention et de la détection des complications ou des soins psychiques. Plusieurs dimensions sont à connaitre pour une prise en charge efficace, notamment savoir quelle alimentation pour quel type de stomie. Mais également, il faudra une parfaite connaissance sur les différents dispositifs afin de d’adapter au mieux le matériel à la situation du patient, et ainsi prévenir certaines complications. Il faut aussi prendre en compte le deuil que doit faire le patient quant à la mutilation de son corps, le changement de l’image corporelle sans oublier le fait qu'il perd la continence. De plus, les IDE ont un rôle prépondérant à jouer dans le maintien du lien ville-hôpital et la bonne coordination du parcours de soin du patient. Etant donné les allers-retours entre domicile et hôpital à prévoir pour les personnes stomisées, la transmission des informations et le suivi des dossiers est un point essentiel à prendre en compte pour améliorer la qualité de vie du patient et de son aidant. Objectifs et programme de la formation Cette formation permet de remobiliser et de réactualiser ses connaissances pour pouvoir ensuite les mettre en pratique au cours des prises en soins à venir. Elle va aussi permettre de bien comprendre le parcours du patient stomisé afin de pouvoir répondre au mieux aux attentes en matière de soins et d’accompagnement. Programme Généralités en stomathérapie : -    Epidémiologie et généralités de la stomie -    Cadre législatif et nouvelles recommandations -    Stomathérapie -    Travail en équipe pluridisciplinaire Appareils digestif et urinaire : -    Anatomie et physiopathologie, lieux de confection des stomies digestives et urinaires -    Causes de mise en place d’une stomie -    Différents types de stomies L’infirmier et les soins de stomies : -    Soins de base de stomie -    Soins particuliers -    Arbre décisionnel du choix de l’appareillage -    Différents appareillages -    Étanchéité de l’appareillage Le patient stomisé : -    Le patient, une personne avant tout -    Rôle de l’aidant -    Education thérapeutique et règles hygiéno-diététiques Complications chez le patient stomisé : -    Détection et prévention des complications possibles -    Orientation du patient en fonction de la complication -    Education thérapeutique, au cœur de la prévention -    Techniques de soins de stomie, différents appareillages et aides Compétences visées : -    Maitriser la prise en soins globale auprès des patients porteurs de stomies digestives et/ou urinaires Objectifs pédagogiques : •    Connaître les données épidémiologiques et l’anatomo-physiopathologie en lien avec la création d’une stomie •    Savoir différencier les stomies selon leurs techniques chirurgicales •    Maitriser les bonnes pratiques de soins de stomies •    Connaitre et savoir utiliser les différents dispositifs médicaux des soins de stomies •    Savoir mettre en place une éducation thérapeutique personnalisée •    Améliorer la qualité de vie des patients stomisés par la prévention et la prise en charge d’éventuelles complications •    Maintenir le lien ville-hôpital et la coordination interprofessionnelle dans la prise en charge des patients stomisés

Infirmier


En présentiel

L’infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA)

DPC

Contexte de la formation Les origines du triage se retrouvent durant les guerres Napoléoniennes. A l’époque il s’agissait de savoir qui traiter parmi tous les blessés. Le terme « triage » a fait son apparition tout d’abord en France, dans les traités de médecine militaire dès les années 1880 : le triage des blessés consistait à les classer en plusieurs catégories, selon l’urgence des soins et la possibilité de les transporter, les premiers systèmes de fiches pour marquer visuellement les corps font leur apparition. Son usage est devenu systématique pendant et après la première guerre mondiale. Elle sera présentée comme une technique française dont s’inspira l’Angleterre et les Etats Unis. Le poste de triage reste le point de passage obligé et le centre de décision principal dans la chaîne d’évacuation des blessés vers l’arrière. Considérablement sophistiqué pendant la seconde guerre mondiale, le triage s’étendra vers la médecine de catastrophe et la médecine humanitaire. Il connaîtra une extension considérable de son champ d’application notamment pour les thérapies plus coûteuses comme la dialyse, la transplantation ou pour les traitements du cancer. A la fin des années 80, les hôpitaux connaissent un afflux toujours plus important aux services des urgences. C’est à partir de cette époque que les institutions se décident à prendre les choses en main et à trouver des solutions pour améliorer la gestion des flux. On assiste en France, à la mise en place d’un(e) infirmier(ère) à l’accueil des urgences, basée sur le volontariat. Concernant ce poste, on constate un vide car il n’y a pas de fiche de poste institutionnelle. Cette mise en place n’aboutit pas à une réelle amélioration et il faudra attendre la période 1988-1994 pour que la gestion des flux s’accompagne d’une volonté d’améliorer l’accueil. Les rapports de tous ordres se multiplient : rapport Steg sur la qualité de l’accueil suite à une enquête de l’IFOP notamment. La mise en place d’une formation infirmière et la rédaction d’une fiche de poste institutionnelle voient le jour, mais les textes en vigueur ne prennent toujours pas en compte les compétences et responsabilités de l’infirmier(ère). On parle alors d’IAO pour Infirmière d’Accueil et d’Orientation. Il règne un flou sur ce poste qui n’est pas encadré par des protocoles écrits et validés par les responsables médicaux, la fiche de poste n’est pas diffusée au sein des établissements, la formation n’est pas obligatoire (contenu et durée fluctuent en fonction de l’organisme formateur). Sur le plan budgétaire, il n’existe pas de demandes spécifiques. A partir de 2002, le Comité de Coordination des Infirmières et Infirmiers (CCII) de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) rédige un projet de formation des Infirmiers(ères) Organisateur(trice) de l’Accueil, IOA, et rédigent avec les référents médicaux, une charte sur la médecine d’urgence indiquant notamment les conditions pour un bon fonctionnement des services d’urgences ainsi que les compétences nécessaires pour les acteurs intervenant dans le domaine de l’urgence. L’Infirmier (ère) Organisateur(trice) de l’Accueil (IOA) est le premier maillon d’une chaine de soins. Son efficacité conditionne la qualité de la prise en charge médico- infirmière. Après avoir connu une hausse continue entre 2010 et 2019 (+16,7%), le nombre de passages aux urgences avait baissé de 17,8% en 2020 du fait de la crise sanitaire. Cet afflux provoque des tensions croissantes, soumettant les patients à des situations d’attente excessive ou des conditions d’accueil parfois difficiles. En 2021, la SFMU, suite aux analyses de l’APMnews, annonçait l’existence de 692 structures d'urgence dont 86 d'urgence pédiatriques, contre 689 structures en 2020, dont 84 pédiatriques.Il s'agit de la première hausse depuis 2010, alors qu'on recensait alors 811 structures d'urgence, dont 115 d'urgence pédiatriques.Le nombre de passages aux urgences a également augmenté en 2021, avec 20.360.471 passages (+12,4% par rapport à 2020), un niveau comparable à 2015 (20.301.667 passages), sans pour autant revenir à hauteur du nombre de passages enregistrés en 2019 (22.036.125 passages). Néanmoins, il faut être en mesure de gérer le flux habituel des urgences mais aussi être en mesure de traiter les situations de crises. Dans ce contexte, le rôle de IOA est essentiel afin d’organiser au mieux la prise en soins des patients en fonction du degré d’urgence et participer à la gestion des flux. La mission des IOA est définie dans le Code de la Santé Publique à l’article D6124-18 Décret n°2006-577 du 22 mai 2006 - art. 1 JORF 23 mai 2006 à: « Lorsque l’activité de la structure des urgences le justifie, l’équipe comprend en outre un infirmier assurant une fonction d’accueil et d’organisation de la prise en charge du patient. Cet infirmier met en œuvre par délégation du médecin présent dans la structure, les protocoles d’orientation et coordonne la prise en charge du patient, le cas échéant jusqu’à la prise en charge de ce dernier ». L’augmentation des flux aux urgences rend indispensable le triage dès l’accueil par un personnel dédié : l’infirmier(e) organisateur(trice) de l’accueil (IOA). « Les compétences attendues d’un IOA comprennent des compétences relationnelles, cliniques et organisationnelles. Ses missions concernent l’accueil, le tri, la décision du lieu de soin adapté, l’information du patient et des accompagnants, la surveillance et la coordination du parcours du patient. Le triage nécessite des conditions d’accueil et d’examen adaptées ainsi qu’une excellente collaboration entre équipe médicale et paramédicale ». Afin de gérer le flux massif de patients qui ne cesse de croître et ainsi traiter les cas graves en priorité, le poste d’infirmier(ère) Organisateur(trice) de l’Accueil (IOA) nécessite la maîtrise de compétences additionnelles au métier d’infirmier(ère) : des compétences relationnelles, organisationnelles et cliniques. Grâce à la formation « L’infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA) », qui rassemblera uniquement des professionnels d’un même établissement, l’infirmier aura toutes les connaissances nécessaires, afin de développer ces compétences essentielles au poste de l’IOA. Une équipe pluriprofessionnelle de formateurs composée de médecins urgentistes, d’IOA, de cadres de santé et de psychologues, tous exerçant dans un service d’accueil des urgences viendront apporter leurs expériences, leurs expertises suivis des toutes dernières recommandations de la SFMU et de la HAS. Cette formation vise à leur donner tous les outils indispensables pour répondre aux besoins d’un service d’urgence pour ainsi former des infirmiers au rôle de l’IOA. Au décours de cette formation, ciblée sur des situations cliniques ou pathologies clairement définies tels que la douleur thoracique, la dyspnée aigue, l’allergie grave, et bien d’autres, avec un large choix de cas clinique qui leur sera présenté, l’IOA s’aura : - Appliquer les critères de tri aux urgences selon l’échelle de triage French - Repérer l’urgence extrême et savoir transmettre selon les modalités aux différents niveaux de responsabilités clinique et professionnelle, - Orienter un patient selon l’état de gravité - Connaître les spécificités de la personne âgée et de l’enfant - Gérer certaines situations difficiles souvent rencontrées (agressivités, violence, …) à l’aide de jeux de rôle - Appliquer une méthode collaborative d’élaboration de procédure lors d’un atelier d’écriture pour la prescription anticipée de radiologie ou un protocole de douleur - Communiquer auprès des différents interlocuteurs (accompagnants, pompiers, SAMU, police, …) Objectifs de la formation · Appliquer les critères de tri aux urgences selon l’échelle de triage French · Repérer l’urgence extrême et savoir transmettre selon les modalités aux différents niveaux de responsabilités clinique et professionnelle, · Orienter un patient selon l’état de gravité · Connaître les spécificités de la personne âgée et de l’enfant · Gérer certaines situations difficiles souvent rencontrées (agressivités, violence, …) · Appliquer une méthode collaborative d’élaboration de procédure · Pouvoir communiquer auprès des différents interlocuteurs (accompagnants, pompiers, SAMU, police, …) Contexte de la formation Objectifs de la formation

Infirmier


Mixte

Plaies aigues et plaies chroniques : mise en place d’une cicatrisation dirigée

DPC

Contexte de la formation Mener une plaie vers la cicatrisation reste, encore aujourd’hui, une véritable difficulté pour de nombreux personnels de santé qu’ils soient médicaux ou non. Les formations initiales sont trop lacunaires sur le sujet et souvent inadaptées :    les médecins et chirurgiens sont plutôt centrés sur le traitement des plaies en oubliant que les processus de cicatrisation ne sont pas strictement sous leur contrôle ; quant à eux, les infirmiers, ils ont tendance à prioriser dans la réfection de leurs pansements bien souvent les seules techniques d’antisepsie. Quant aux idées reçues, elles continuent de perdurer parmi les professionnels de santé et les patients : « il faut laisser respirer les plaies ! », « la cicatrisation est plus rapide en séchant les plaies ! ». Bien souvent, les paramédicaux peuvent se sentir démunis à devoir gérer certaines plaies. Les raisons sont multiples : ü Importance de favoriser un milieu humide dans la cicatrisation pas toujours appliqué au moment des soins ü Une méconnaissance des différents dispositifs (leurs propriétés, leurs indications ou contre-indications, ainsi que leur fréquence de changements). ü Des protocoles de soins non adaptés ü L’appréhension pour le soignant de faire un soin qui risque d’être douloureux ü Manque de repère pour l’évolution d’une plaie Les recommandations des sociétés savantes nous apportent les réponses en matière de gestion des plaies, notamment pour les ulcères de jambes, ils peuvent être menés à cicatrisation et sans récidives par une recommandation datant de 2006 et qu’en matière de plaie du pied chez les patients diabétiques, elles sont considérées comme des plaies aigues principalement et non toujours destinées à des actes d’amputation. Le traitement d'une plaie, surtout s'il s'agit de plaies chroniques, n'est pas seulement local mais aussi général. Il faut traiter le malade dans sa globalité et prendre en charge tous ses besoins : nutritionnels, l’absence de douleur, diminuer les odeurs, prévenir les infections, et bien sûr assurer son confort. Cette formation, proposée en blended-learning, est destinée à tous les paramédicaux, les infirmiers quelles que soient leurs spécialités (IBODE, IADE, IPA, …) mais aussi les aides-soignants exerçant en secteur sanitaire, médico-social et social. Ils sont les acteurs principaux de la prise en charge des patients porteurs de plaies. L’objectif est de les former à prendre en charge tout type de plaies, qu’elles soient aigues ou chroniques et améliorer leurs pratiques professionnelles . Ce programme comporte : ü Des apports théoriques nécessaires à la compréhension de la mise en place d’une cicatrisation dirigée ü Des méthodes et outils simples, pour décrire, analyser une plaie et ainsi fixer des objectifs de soins. ü Une présentation de l’ensemble des dispositifs amenant à faire un choix logique de pansement ü Un panorama des plaies aigues et chroniques avec les conduites à tenir pour chacune ü Des exercices de cas pratiques avec des photos de plaies De plus, ce format est enrichi de vidéo de soins, les stagiaires pourront donc visualiser certains actes techniques et ainsi mieux se préparer. La pratique de certains actes comme la détersion mécanique, la compression veineuse, la décharge des appuis et la thérapie par pression négative sera au cœur d’une journée en présentiel, elle permettra de participer à différents ateliers pratiques avec un panorama des différents types de plaie (aigues et chroniques) et d’appliquer les conduites à tenir. Ce sera également pour eux l’occasion d’échanger et de partager leurs retours d’expériences A l’issue de leurs formations, ils auront toutes les clés pour améliorer leurs pratiques professionnelles dans la prise en charge des plaies. Compétence et objectifs de la formation Compétence : Être capable de prendre en charge toute types de plaies, les aigues et les chroniques avec un choix logique de pansement afin d’amener à une cicatrisation dirigée. Objectifs : · Acquérir les connaissances nécessaires au suivi et à la mise en place d’une cicatrisation dirigée : - Rappel anatomique de la peau et ses fonctions, processus de cicatrisation physiologique, apport du soin de pansement dans la cicatrisation, - Description des plaies pour analyse logique du choix de soin local (pansement répondant aux besoins de la plaie, hydratation, fixation). · Savoir gérer les différents types de plaie et conduites à tenir (prévention et traitement). · Maitriser les soins techniques du soin de pansement : thérapie par pression négative, pose de compression veineuse multicouche/multi-type, système de bandage, découpe de pansement, détersion mécanique et décharge des appuis. · Analyser des pratiques en plaies et cicatrisation, par deux méthodes : - Cas concrets réalisés en binôme et corrigés en équipe - Questionnaire des pratiques en soin des plaies, retour analysé en groupe pour harmonisation des pratiques. · Prendre en charge un patient porteur d’une ou plusieurs plaies dans sa globalité, en prenant en compte l’aspect nutritionnel, psychologique et douloureux. Contexte de la formation Compétence et objectifs de la formation