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Mixte
Juste prescription des examens complémentaires dans la démarche diagnostique des pathologies thyroïdiennes
DPC
Contexte : Les maladies de la thyroïde, dont l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie, sont fréquentes en France. Encore aujourd’hui, leur diagnostic, leur prise en charge et leur suivi ne sont pas toujours optimaux. C’est la raison pour laquelle la Haute Autorité de santé a publié ces dernières années plusieurs travaux sur les maladies thyroïdiennes : en 2019, une fiche sur la pertinence des soins de l’hypothyroïdie qui regroupe 10 messages courts sur le diagnostic, le traitement et le suivi des patients, puis en 2021 une fiche sur la pertinence des examens d’imagerie dans l’exploration des pathologies thyroïdiennes, réalisée en partenariat avec le G4, et enfin, en mars 2023, un socle complet de recommandations de bonne pratique sur la prise en charge des dysthyroïdies. Elle y décrit notamment, pour chacune, les étapes du diagnostic et les examens biologiques à réaliser en priorité, réaffirmant la nécessité de n’utiliser les bilans biologiques thyroïdiens que lorsqu’ils sont pertinents. Quel que soit le profil du patient, si la présence de plusieurs symptômes fait suspecter une hypothyroïdie, la HAS recommande notamment la réalisation des analyses biologiques de manière séquencée, selon un procédé appelé « en cascade », cette modalité de prescription permettant d’éviter des prises de sang répétées et inutiles pour la personnes ainsi que des dépenses de santé inutiles pour l’Assurance Maladie. Cette action de formation sera proposée aux médecins généralistes, qui sont généralement consultés en premier devant des symptômes aussi généraux, divers et non spécifiques que ceux d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner dix dossiers patients (patients vus en consultation avant la séquence de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. La séquence de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées dans la pratique quotidienne des participants. Ces derniers seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de la démarche diagnostique de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des recommandations officielles faisant l’objet de cette action de formation. Au cours de son intervention, ponctuée de rappels généraux, le formateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner dix dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la séquence de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage de la même grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle afin de constater les écarts éventuels avec le(s) référentiel(s) retenu(s) et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques avant et après la réunion de formation continue, grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectifs pédagogiques : Connaître et s’approprier les recommandations pour la juste prescription du meilleur bilan thyroïdien, initial et complémentaire, au bon moment, au bon patient, et selon la situation clinique considérée. Objectifs opérationnels : Développer une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le cadre d’une démarche diagnostique, pré-thérapeutique, d’une pathologie thyroïdienne. Objectifs de la Formation continue : S’appuyer sur les dernières recommandations officielles des autorités de santé pour délivrer un apport de connaissances sur les bonnes pratiques de diagnostic d’une pathologie thyroïdienne ; Aborder les compétences nécessaires à une bonne mise en œuvre des recommandations en question ; Être capable de résoudre des cas cliniques adaptés à l’exercice du professionnel de santé. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, le professionnel de santé devra faire évoluer sa démarche diagnostique, pré-thérapeutique, d’une pathologie thyroïdienne, par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : Remise en question de sa pratique professionnelle concernant la prescription des examens complémentaires en lien avec la suspicion d’une pathologie thyroïdienne ; Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.
Médecin Généraliste
Mixte
Les anticoagulants oraux directs : Recommandations de 2018 à 2023
DPC
Contexte : Les anticoagulants oraux directs (AOD) sont d’utilisation complexe ; il s’agit d’une classe de médicaments hétérogènes en termes de recommandations d’utilisation et de profils pharmacologiques. Ils représentent en cela une pratique d’utilisation complexe et peuvent être à l’origine d’une utilisation inappropriée. En effet, la Haute Autorité de Santé (HAS) a identifié différents mésusages des AOD, notamment des sous-dosages intentionnels visant à diminuer le risque de saignement (alors que cette pratique n’a démontré ni son efficacité, ni son innocuité), ou une utilisation en dehors de toute recommandation, chez des patients sans facteur de risque thrombo-embolique o u ayant une maladie valvulaire. Le non-respect des modalités de prescription des AOD expose les patients à une augmentation du risque thrombotique ou hémorragique. Le médecin généraliste doit donc maîtriser parfaitement les conditions de prescription et les modalités du suivi de cette classe thérapeutique, et être capable d’en évaluer le rapport bénéfice/risque en fonction de la pathologie et du patient. Cela sous-entend : i) une très bonne connaissance et le strict respect par les prescripteurs des conditions d’utilisation des autorisations de mise sur le marché de ces médicaments (indications, posologies, schéma d’administration, durées de traitement, contre-indications et précautions d’emploi, prise en compte des interactions médicamenteuses, etc. ), ii) le respect des recommandations françaises et européennes de bon usage, iii) un usage adapté à chaque patient et la surveillance en cours de traitement avec réévaluation régulière de la tolérance et de l’efficacité, iv) une coordination optimale du parcours de soins, et une bonne adhésion des patients. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner sept dossiers patients (patients vus en consultation avant la session de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie dressera un état des lieux de l’ensemble des apports des dernières recommandations françaises et européennes concernant la prescription des AOD et le suivi du traitement par le médecin généraliste pour que ce dernier puisse les intégrer de façon optimale dans sa pratique quotidienne. Cette intervention sera ponctuée de rappels généraux sur le mécanisme d’action, la pharmacocinétique et les contre-indications des différentes molécules appartenant à cette classe thérapeutique, ainsi que de leurs conditions de prescription, notamment dans la fibrillation auriculaire, dans la maladie veineuse thrombo-embolique, l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs et le cancer actif. L’accent sera mis sur la prévention du risque thrombo-embolique et hémorragique chez les patients traités. Au cours de son intervention, l’intervenant s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des recommandations officielles faisant l’objet de cette action de formation. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner sept dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la session de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage de la même grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle afin de constater les écarts éventuels avec le(s) référentiel(s) retenu(s) et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le médecin généraliste procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectifs principaux : Améliorer la pertinence des prescriptions (notamment dans la maladie veineuse thrombo-embolique et la fibrillation auriculaire) visant à mettre au premier plan l’intérêt du patient et contribuer à renforcer l’efficience du système de santé ; Promouvoir le bon usage des médicaments AOD en médecine générale, et notamment lutter contre l’iatrogénie et les erreurs de posologie. Objectifs pédagogiques : Perfectionner ses connaissances des traitements AOD ; Connaître les conditions de prescription des AOD ; Connaître les éléments du bilan biologique et examens complémentaires à prescrire dans le cadre du suivi d’un patient sous AOD ; Faciliter le repérage des situations à risque et la révision des pratiques dans le cadre de la prise en charge d’un patient traité par AOD ; Développer les prises en charge interdisciplinaires et interprofessionnelles, en particulier dans le lien hôpital-ville, notamment lors de l’arrêt du traitement par AVK/anticoagulant parentéral et du relais par AOD. Objectifs opérationnels : Développer une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. Objectifs de la Formation continue : S’appuyer sur les dernières recommandations officielles des autorités de santé pour délivrer un apport de connaissances sur les bonnes pratiques de prescription et de suivi des traitements par AOD ; Aborder les compétences nécessaires à une bonne mise en œuvre des recommandations en question ; Développer les compétences réflexives du praticien au regard de son recours à cette recommandation et du changement de pratique attendu en prenant en compte le niveau de preuve de la recommandation, le bénéfice à attendre, le risque de sur- et de sous-dosage, etc ; Être capable de résoudre des cas cliniques adaptés à l’exercice du médecin généraliste. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, celui-ci devra faire évoluer sa prescription d’AOD ainsi que le suivi de ses patients traités par AOD par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : Remise en question de sa pratique professionnelle concernant la prescription des AOD et le suivi des patients traités par AOD ; Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.
Médecin Généraliste
Mixte
Stratégie thérapeutique dans l’hypertension artérielle essentielle
DPC
Contexte : L’hypertension artérielle (HTA) est la première maladie chronique dans le monde et un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. L’HTA est un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral ischémique et hémorragique, d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance rénale chronique, de déclin cognitif et de décès. L’HTA est responsable d’au moins 45 % des décès par maladies cardiaques et de 51 % des décès par accidents vasculaires cérébraux. Elle constitue le premier motif de consultation en médecine générale dans le monde ; environ 1 million de nouveaux patients sont traités pour une HTA en France chaque année, ce qui correspond à une moyenne de 15 à 20 nouveaux patients pour un médecin généraliste. La prise en charge d’un patient hypertendu nécessite une information et un temps éducatif qui se font au mieux dans le cadre d’une consultation dédiée. Cette consultation a pour but de rechercher les symptômes, de surveiller le niveau tensionnel, et d’évaluer la tolérance et l’adhésion au traitement médicamenteux et aux mesures hygiéno-diététiques. Le médecin traitant a alors pour rôle d’informer le patient des risques liés à l'HTA, des bénéfices démontrés du traitement antihypertenseur, de fixer les objectifs du traitement, et d’établir un plan de soins. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients vus en consultation avant la session de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur la prise en charge de l’HTA. Après avoir rappelé les objectifs et les bénéfices attendus du traitement antihypertenseur, l’orateur passera en revue tous les éléments qui constituent une prise en charge complète et globale de l’HTA. Sera également rappelée la stratégie thérapeutique à adopter face à une HTA non-contrôlée, une HTA résistante, ainsi que dans des situations cliniques particulières (sujet âgé, noir, diabétique, hypertendu, femme enceinte ou sous traitement hormonal substitutif...). Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la session de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage de la même grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle afin de constater les écarts éventuels avec le(s) référentiel(s) retenu(s) et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectif principal : Améliorer la prise en charge de l’HTA essentielle par le médecin généraliste. Objectifs pédagogiques : • Connaître les modalités de la prise en charge globale du patient hypertendu ; • Identifier les patients devant bénéficier de traitements médicamenteux ; • Définir des objectifs tensionnels adaptés à la situation clinique (sujet âgé, maladie cardiovasculaire, diabète, grossesse) ; • Connaître les traitements de l’HTA disponibles selon le tableau clinique et le contexte (âge, insuffisance rénale, grossesse, allaitement, origine ethnique, comorbidité...), et savoir les prescrire de façon adéquate (choix des molécules, durée de traitement, mesures associées) selon les recommandations officielles les plus récentes. Objectifs opérationnels : • Savoir adapter les objectifs tensionnels à la situation clinique ; • Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient ; • Connaître les critères de choix des médicaments antihypertenseurs et appliquer leurs principes de bon usage ; • Éduquer le patient en construisant avec lui une stratégie de modification thérapeutique du mode de vie (basé sur le respect des règles hygiéno-diététiques, l’automesure tensionnelle et l’observance thérapeutique), afin de limiter/éviter les complications, notamment cardiovasculaires. Objectifs de la Formation continue : Acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant la prise en charge de l’HTA essentielle. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, le professionnel de santé devra faire évoluer sa prise en charge de l’HTA essentielle par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : • Remise en question de sa pratique professionnelle concernant la prise en charge de l’HTA essentielle ; Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.
Médecin Généraliste
Mixte
Repérage précoce et prise en charge de la fibrillation auriculaire
DPC
Contexte : La fibrillation auriculaire (ou atriale) est définie comme la contraction anarchique des oreillettes du cœur, qui entraîne une contraction rapide et irrégulière des ventricules situés juste en dessous. C’est le plus fréquent des troubles du rythme cardiaque, en particulier chez le sujet de plus de 60 ans (plus de 10% des plus de 80 ans et plus de 20% des plus de 90 ans en sont atteints) et en surcharge pondérale. En 2020, 1% de la population générale est concernée, soit environ 750 000 français sont concernés. La fibrillation auriculaire survient dans la plupart des cas dans le cadre d'une maladie cardiovasculaire sous-jacente (hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, valvulopathies...). La maladie peut rester asymptomatique ou bien provoquer des palpitations cardiaques accompagnées de fatigue, d’une sensation de serrement ou de pression dans la poitrine et de difficultés respiratoires. Les patients qui souffrent de cette affection viennent en général consulter le médecin généraliste pour des symptômes tels que des palpitations ou des essoufflements. Il est donc important que celui-ci sache : i) en premier lieu, reconnaître les signes de fibrillation auriculaire et procéder à un interrogatoire clinique ciblé de sorte à orienter le diagnostic ; ii) en second lieu, prescrire un bilan biologique et des examens complémentaires, et orienter son patient vers un cardiologue, pour confirmer ou écarter le diagnostic. C’est pourquoi cette action de formation centrée sur le repérage précoce et prise en charge de la fibrillation auriculaire est exclusivement adressée aux médecins généralistes. Les patients ont un risque accru de chronicisation/exacerbation de la fibrillation auriculaire, de développement d’une comorbidité (insuffisance cardiaque) ou de mortalité (accident vasculaire cérébral) en l'absence de traitement. Ce risque peut être corrigé par une prise en charge adéquate dont la stratégie est le plus souvent complexe. En effet, le médecin généraliste doit choisir entre plusieurs classes médicamenteuses composés principalement des anticoagulants (antivitamines K et anticoagulants oraux directs) pour s'opposer à la formation de caillots, des antiarythmiques pour rétablir le rythme sinusal, ainsi que des bêtabloquants, diurétiques ou certains inhibiteurs calciques pour prévenir les complications. Pour les patients les plus sévèrement atteints ou sujets aux récidives, des traitements plus spécifiques, réalisés chez le cardiologue, peuvent être envisagés comme la cardioversion électrique et l’ablation du faisceau de His. Les techniques d'ablation ont notamment fait l'objet d'une succession de perfectionnement pour devenir une technique très spectaculaire. Il est important que le médecin généraliste connaisse l’existence de ses traitements pour en informer son patient atteint de fibrillation auriculaire. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. Pendant la première phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra répondre à une série de questions à choix multiples (QCMs) relatifs à des cas cliniques en lien avec le sujet traité et représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées au cours de sa pratique. Les questions porteront aussi bien sur le diagnostic que sur l’examen clinique, l’interrogatoire, les examens complémentaires ou la prise en charge thérapeutique de la fibrillation auriculaire. Ces cas cliniques ont pour objectif d’amener le participant à s’interroger sur ce qu’il ferait dans de pareils cas et ainsi d’évaluer ses connaissances en rapport avec différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur la fibrillation auriculaire : définitions, épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, prise en charge. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. Pendant la seconde phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra à nouveau répondre à la même série de QCMs que lors de la première phase. 4. Enfin, le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses QCMs pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Il pourra ainsi constater ses éventuelles erreurs aux QCMs et l’amélioration de ses connaissances concernant les différents aspects de sa pratique évalués au travers des cas cliniques. Objectifs principaux : Améliorer le repérage précoce et la prise en charge du patient atteint de fibrillation auriculaire. Objectifs pédagogiques : • Identifier les facteurs de risque de la fibrillation auriculaire ; • Connaître la classification de la fibrillation auriculaire ; • Reconnaître les différents symptômes de la fibrillation auriculaire ; • Connaître la démarche diagnostique ; • Connaître les modalités de prise en charge initiale et au long cours du patient atteint de fibrillation auriculaire lorsque le recours au cardiologue n’est pas justifié ; • Connaître les différents traitements médicamenteux utilisés chez le patient atteint de fibrillation auriculaire en tenant compte des comorbidités associées ; • Identifier les patients devant bénéficier de traitements médicamenteux ; • Connaître les différentes stratégies thérapeutiques utilisés chez le patient atteint de fibrillation auriculaire pour prévenir les complications et récidives. Objectifs opérationnels : • Effectuer un dépistage ciblé chez les patients à risque ; • Réaliser un bilan clinique et biologique pour le diagnostic et le suivi de la fibrillation auriculaire ; • Déterminer les situations nécessitant une prise en charge par un cardiologue ; • Choisir une thérapeutique efficiente adaptée à l’état du patient, conformément aux recommandations de bonnes pratiques et aux référentiels de soins primaires ; • Connaître les classes thérapeutiques et les substances susceptibles d’entraîner des effets indésirables ou contre-indiquées chez le patient atteint de fibrillation auriculaire ; • Savoir expliquer au patient l’intérêt et les objectifs des examens complémentaires réalisés par le cardiologue. Objectifs de la Formation continue : Lors de la phase présentielle, acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant le repérage précoce et la prise en charge du patient atteint de fibrillation auriculaire lors de la phase présentielle. Sur la base des résultats obtenus à l’analyse des cas cliniques lors des phases non-présentielles, le professionnel de santé devra le professionnel de santé devra faire évoluer sa stratégie de repérage précoce des patients à risque de fibrillation auriculaire et ses méthodes de prise en charge des patients atteints de cette pathologie par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application des mesures proposées par l’intervenant lors de la phase présentielle.
Sage-Femme, Endocrinologue, Gynécologue, Médecin Généraliste
Mixte
Dépistage et prise en charge du diabète gestationnel
DPC
Contexte : D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète gestationnel est une complication médicale de la grossesse, défini comme un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse, quels que soient le traitement nécessaire et l’évolution dans le post-partum. En France métropolitaine, la prévalence du diabète gestationnel a tendance à augmenter. Elle était de 8 % en 2012 (selon les résultats de l’étude Épifane) contre 3,8 % en 2004. Il s’agit là d’un véritable problème de santé publique car, si le diabète gestationnel disparaît généralement en post-partum, pour ce qui concerne le plus long terme, les femmes ayant présenté un diabète gestationnel ont un risque multiplié par 7 de développer ultérieurement un diabète de type 2, un risque multiplié par 2 à 5 de développer un syndrome métabolique et un risque multiplié par 1,7 de développer une maladie cardiovasculaire. Le diabète de type 2 peut apparaître en post-partum (5 à 14 % des cas) ou plus tard, le risque étant majoré jusqu’à 25 ans après la grossesse. Quand aux enfants exposés au diabète gestationnel de leur mère, l’hyperglycémie maternelle durant la grossesse est associée à un risque majoré d’obésité dans l’enfance, ainsi que de diabète de type 2 et de syndrome métabolique à l’âge adulte. Le dépistage du diabète gestationnel nécessite la participation de tous les professionnels de santé concernés : médecins traitants, gynécologues, obstétriciens, sages-femmes, endocrinologues, sans oublier les patientes, qui doivent être informées de ces risques. Après un diabète gestationnel, le suivi doit inciter à poursuivre les modifications d’hygiène de vie (activité physique, alimentation équilibrée, arrêt du tabagisme) et comporter aussi la recherche régulière et le traitement des éventuels autres facteurs de risque cardiovasculaire associés (hypertension artérielle, dyslipidémie). Il est également très important que l’éducation thérapeutique porte aussi sur la programmation des grossesses ultérieures. En effet, les femmes ayant présenté un diabète gestationnel ont un risque de récurrence de diabète gestationnel situé entre 30-84 % lors d’une grossesse ultérieure. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. Pendant la première phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra répondre à une série de questions à choix multiples (QCMs) relatifs à des cas cliniques en lien avec le sujet traité et représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées au cours de sa pratique. Les questions porteront aussi bien sur le diagnostic que sur l’examen clinique, l’interrogatoire, les examens complémentaires ou la prise en charge thérapeutique du diabète gestationnel. Ces cas cliniques ont pour objectif d’amener le participant à s’interroger sur ce qu’il ferait dans de pareils cas et ainsi d’évaluer ses connaissances en rapport avec différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur le diabète gestationnel grâce à des généralités sur la pathologie et ses conséquences, à la fois sur la mère et sur l’enfant. Les nouvelles recommandations de la Société Francophone du Diabète (SFD) et du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) pour le diagnostic du diabète gestationnel seront rappelés aux participants. Ensuite, les modalités du traitement, essentiellement basé sur l’application des règles hygiéno-diététiques et l’insulinothérapie seront présentées. Enfin, l’intervenant reviendra sur l’importance du suivi des femmes ayant eu un diabète gestationnel et leurs enfants, en insistant sur la prévention du risque métabolique et cardiovasculaire. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées par les publics concernés. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. Pendant la seconde phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra à nouveau répondre à la même série de QCMs que lors de la première phase. 4. Enfin, le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses QCMs pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Il pourra ainsi constater ses éventuelles erreurs aux QCMs et l’amélioration de ses connaissances concernant les différents aspects de sa pratique évalués au travers des cas cliniques. Objectifs principaux : Améliorer le repérage, le diagnostic et la prise en charge du diabète gestationnel. Objectifs pédagogiques : • Connaître les complications du diabète gestationnel, pour la mère et pour l’enfant à venir ; • Savoir repérer les facteurs de risque du diabète gestationnel, diagnostiquer un diabète gestationnel, et mettre en place une prise en charge spécialisée le cas échéant ; • Savoir conseiller une alimentation et une hygiène de vie adaptée (activité physique, arrêt du tabagisme) en cas de diabète gestationnel ; • Connaître l’influence du diabète gestationnel sur le risque métabolique et cardiovasculaire à long terme ; • Connaître les modalités de dépistage du diabète de type 2 après un diabète gestationnel. Objectifs opérationnels : • Évaluer systématiquement les facteurs de risque de diabète gestationnel chez les patientes enceintes et appliquer un dépistage ciblé ; • Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi de la patiente ; • Prescrire et surveiller une insulinothérapie en cas de diabète gestationnel ; • Éduquer la patiente en construisant avec elle une stratégie de modification thérapeutique du mode de vie (basé sur le respect des règles hygiéno-diététiques, le contrôle glycémique et l’observance thérapeutique), pendant la grossesse et en post-partum, afin de limiter/éviter les complications à court et long terme ; • Surveiller les facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires en post-partum, ainsi que l’évolution pondérale de l’enfant. Objectifs de la Formation continue : Lors de la phase présentielle, acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel. Sur la base des résultats obtenus à l’analyse des cas cliniques lors des phases non-présentielles, le professionnel de santé devra faire évoluer sa stratégie de dépistage et ses méthodes de prise en charge du diabète gestationnel par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application des mesures proposées par l’intervenant lors de la phase présentielle.
Médecin Généraliste
Mixte
La stéatose hépatique en lien avec la surcharge pondérale
DPC
Contexte : La stéatose hépatique ou maladie du foie gras non alcoolique (NAFLD pour “Non-Alcoholic Fatty Liver Disease”) est une maladie fréquente, en forte augmentation dans les pays industrialisés. En 2019, en France, selon une étude réalisée à partir de la cohorte CONSTANCES, 16,7% de la population incluse présente une NAFLD, soit 24,6 % des hommes et 10,1 % des femmes. Le nombre de cas augmente avec l'âge jusqu'à atteindre 36,2% chez les hommes de 68-78 ans. La NAFLD concerne 79,7 % des obèses et 63 % des diabétiques. La NAFLD est une conséquence directe d’une mauvaise hygiène de vie, en particulier alimentaire. Elle se caractérise par une accumulation de graisses dans le foie, qui survient en dehors de toute consommation excessive d'alcool, évoluant vers l'inflammation chronique et la fibrose (NASH pour “Non-Alcoholic Steato-Hepatitis”). La NAFLD est généralement associée aux composantes du syndrome métabolique (obésité abdominale, dyslipidémie, insulinorésistance, tension artérielle élevée). Ses complications sont donc cardiovasculaires (infarctus, AVC), métaboliques (diabète de type 2) et hépatiques (cirrhose, cancer hépatocellulaire), avec un impact fort sur la mortalité. Bien qu'il existe de nombreuses méthodes d'exploration et de biomarqueurs permettant d'orienter le diagnostic, seule la biopsie hépatique permet d'établir un diagnostic formel de NAFLD ou NASH. Il n'existe à ce jour aucun traitement médicamenteux pour la NAFLD, bien que de nombreuses molécules soient à l'essai. Le seul véritable traitement de la NAFLD, comme de toutes les pathologies métaboliques, reste donc la perte de poids. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients vus en consultation avant la session de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur les stéatopathies hépatiques non-alcooliques : définitions, épidémiologie, physiopathologie, diagnostic, prise en charge. L’accent sera mis sur l’importance de la surcharge pondérale sur la survenue, le développement et l’évolution de la pathologie, ainsi que celle d’une prise en charge diététique adaptée. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la session de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectifs principaux : Améliorer la prise en charge du patient en surcharge pondérale atteint de stéatopathie hépatique non-alcoolique afin de limiter/éviter les complications cardiovasculaires et métaboliques. Objectifs pédagogiques : • Identifier les facteurs de risque de stéatopathie hépatique non-alcoolique ; • Savoir utiliser les outils de prédiction du risque de stéatopathie hépatique non-alcoolique ; • Connaître la physiopathologie des stéatopathies hépatiques non-alcooliques, notamment le rôle prépondérant du tissu adipeux viscéral ; • Connaître l'évolution et les complications des stéatopathies hépatiques non-alcooliques ; • Connaître les différentes méthodes de diagnostic ; • Prendre en charge les stéatopathies hépatiques non-alcooliques à un stade précoce lorsque le recours au gastroentérologue-hépatologue n’est pas justifié ; • Identifier les patients devant bénéficier de traitements médicamenteux pour limiter/éviter les complications cardiovasculaires et métaboliques ; • Construire avec le patient une stratégie de modification thérapeutique du mode de vie, en définissant notamment le cahier des charges d'une prise en charge diététique optimale. Objectifs opérationnels : • Effectuer un dépistage ciblé chez les patients à risque ; • Déterminer le stade et l’évolutivité de la stéatopathie hépatique non-alcoolique ; • Réaliser un bilan clinique et biologique pour le suivi de la stéatopathie hépatique non-alcoolique ; • Formuler les conseils hygiéno-diététiques adéquats et adapter le régime alimentaire du patient à sa fonction hépatique. Objectifs de la Formation continue : Acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant la prise en charge du patient en surcharge pondérale atteint de stéatopathie hépatique non-alcoolique. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, le professionnel de santé devra faire évoluer ses méthodes de prise en charge du patient en surcharge pondérale atteint de stéatopathie hépatique non-alcoolique par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : • Remise en question de sa pratique professionnelle concernant le repérage précoce et la prise en charge du patient en surcharge pondérale atteint de stéatopathie hépatique non-alcoolique ; • Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.
Cardiologue, Endocrinologue, Gasto-entérologue, + 6 autres
Mixte
Classe virtuelle : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des pratiques addictives avec produits
DPC
Contexte : Le tabac et l’alcool représentent les deux premières causes de mortalité évitable. La consommation de tabac et la consommation excessive d’alcool sont des déterminants majeurs de santé. Chaque année en France, 73 000 décès sont dus au tabac et 49 000 décès à l’alcool. Par ailleurs, on estime à 1,4 million de personnes le nombre d’usagers réguliers de cannabis dont 700 000 usagers quotidiens. L’usage problématique des autres drogues illicites concerne environ 280 000 personnes, dont environ 105 000 usagers pratiquant l’injection intraveineuse. Or, force est de constater que la majorité des médecins en fin de cursus de formation de médecine générale ne semble pas en mesure de repérer et de prendre en charge de manière adéquate un fumeur, un alcoolique et/ou un patient ayant des consommations à risque ou problématiques de toutes autre substance psychoactive. En outre, les risques liés à la prescription de médicaments générateurs de conduites addictives, tels que les psychotropes, incluant les benzodiazépines et les antalgiques opiacés, ne sont pas suffisamment connus. Les compétences en addictologie des médecins généralistes doivent être renforcées ; il existe manifestement une insuffisance de formation initiale sur le sujet. Compte tenu de la prévalence dans la population générale des risques et des dommages liés en particulier au tabac, à l’alcool et au cannabis, le dispositif de soins de premier recours, articulé à titre principal autour des médecins généralistes, doit être aujourd’hui davantage engagé dans les logiques de repérage précoce et, le cas échéant, de soins pour les personnes consommant ces produits. Cela étant, tous les professionnels de santé doivent être sensibilisés et formés pour pouvoir proposer à leurs patients une réponse adaptée, en termes de repérage des usages à risque, d’évaluation de l’ensemble des consommations, de motivation au changement, de réduction des risques, d’engagement dans le soin, ainsi que d’orientation, le cas échéant. C’est pourquoi cette action de formation n’est pas seulement proposée aux médecins généralistes mais également à tous les professionnels de santé qui pourraient être confrontés aux conséquences physiques et/ou psycho-comportementales d’une addiction ou du sevrage à un ou plusieurs produits : les spécialistes en médecine cardiovasculaire, pneumologie et oncologie (dépendance au tabac, au cannabis, à d’autres drogues fumées ou inhalées), en hépato-gastro-entérologie et endocrinologie (dépendance à l’alcool), en neurologie, psychiatrie (dépendance aux psychotropes, perte de mémoire, confusion, anxiété, dépression, tentative de suicide) et médecine d’urgence (traumatisme physique, tentative de suicide). Grâce à la classe virtuelle qui peut regrouper des participants de régions géographiques (et donc de culture) différentes, ces derniers pourront comparer les pratiques addictives sans produit auxquelles ils sont confrontés et les structures mises à leur disposition pour prendre en charge les patients. Ce format permet ainsi un partage d’expériences plus riche. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. Pendant la première phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra répondre à une série de questions à choix multiples (QCM) relatifs à des cas cliniques en lien avec le sujet traité et représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées au cours de sa pratique. Les questions porteront aussi bien sur le diagnostic que sur l’examen clinique, l’interrogatoire, les examens complémentaires ou la prise en charge des pratiques addictives avec produits. Ces cas cliniques ont pour objectif d’amener le participant à s’interroger sur ce qu’il ferait dans de pareils cas et ainsi d’évaluer ses connaissances en rapport avec différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue en classe virtuelle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur les pratiques addictives avec produits : définitions, épidémiologie, physiopathologie, en s’attardant sur les plus courantes (alcool, tabac, cannabis). Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à la description des méthodes de repérage, accompagnement et prise en charge des patients concernés par de telles pratiques addictives. Cette session de formation continue présentielle s’achèvera par l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées par les publics concernés. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. À la fin de chaque partie, une dizaine de minutes sera consacrée aux questions/réponses en utilisant un outil de chat et la parole sera donnée aux participants souhaitant intervenir en visioconférence. Pendant l’analyse des cas cliniques, présentés dans le diaporama sous forme de quizz, les participants seront invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. 3. Pendant la seconde phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra à nouveau répondre à la même série de QCM que lors de la première phase. 4. Enfin, le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses QCM pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Il pourra ainsi constater ses éventuelles erreurs aux QCM et l’amélioration de ses connaissances concernant les différents aspects de sa pratique évalués au travers des cas cliniques. Objectifs principaux : Améliorer le repérage précoce, l’accompagnement et la prise en charge des patients présentant des pratiques addictives avec produits (de type tabac, alcool, cannabis et opioïdes). Objectifs pédagogiques : • Identifier les facteurs de risque et de vulnérabilité aux pratiques addictives avec produits (de type tabac, alcool, cannabis et opioïdes) ; • Renforcer ses connaissances sur les mécanismes de la dépendance, les comorbidités notamment psychiatriques, la douleur, les complications somatiques et psychiques ; • Connaître les stratégies thérapeutiques et les outils de réduction des risques et des dommages relatifs à l’usage problématique de substances psychoactives ; • Connaître les différentes possibilités thérapeutiques communes et spécifiques aux addictions avec produits ; • Connaître les dispositifs de prise en charge des patients addicts (structures d’addictologie, ambulatoire, résidentiel…) ; • Connaître les modalités de prise en charge des patients sévères en rupture avec le circuit de soins spécialisés. Objectifs opérationnels : • Savoir effectuer un dépistage ciblé chez les patients à risque, ce qui sous-entend de connaître et d’utiliser les outils d’évaluation du risque destinés au repérage des usagers problématiques ou dépendants de substances psychoactives, notamment tabac, alcool, cannabis et opioïdes ; • Savoir faire un diagnostic situationnel des patients concernés ; • Connaître et utiliser les stratégies thérapeutiques et les outils de réduction des risques et des dommages relatifs à l’usage problématique de substances psychoactives ; • Savoir se positionner face aux personnes confrontées à des consommations problématiques de substances psychoactives, en adoptant notamment une posture relationnelle adéquate ; • Être à l’aise dans l’abord, l’accompagnement et la prise en charge des patients aux différentes étapes de leur parcours ; • Connaître et utiliser les méthodes destinées à l’intervention brève avec les référentiels et outils d’évaluation validés selon les produits, en particulier pour le tabac, l’alcool et le cannabis ; • Savoir comment proposer et conduire une intervention courte type RPIB (Repérage Précoce et Intervention Brève), un suivi et un accompagnement aux patients non complexes ; • Savoir orienter les patients complexes vers les réseaux et structures du champ des addictions pour une prise en charge adaptée à leur situation. Objectifs de la Formation continue : Lors de la phase présentielle, acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant le repérage précoce, l’accompagnement et la prise en charge des patients présentant des pratiques addictives avec produits (de type tabac, alcool, cannabis et opioïdes). Sur la base des résultats obtenus à l’analyse des cas cliniques lors des phases non-présentielles, le professionnel de santé devra faire évoluer ses méthodes de prise en charge du patient présentant des pratiques addictives avec produits par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application des mesures proposées lors de la phase présentielle.
Cardiologue, Endocrinologue, Gasto-entérologue, + 15 autres
Mixte
Classe virtuelle : Repérage précoce, accompagnement et prise en charge des patients présentant des pratiques addictives sans produit
DPC
Contexte : Les addictions sans produit sont des conduites qui présentent des similarités avec les dépendances aux substances : désir compulsif, importance du temps consacré à l’activité et abandon d’autres activités, développement d’une tolérance à l’activité, poursuite du comportement malgré les effets négatifs, syndrome de sevrage, difficultés à contrôler le comportement. Même si, au regard de la toxicité des substances psychoactives, le positionnement des addictions comportementales fait encore débat, la pratique problématique des jeux vidéo/internet et des jeux de hasard et d’argent constitue une préoccupation de santé publique plus récente, en particulier concernant les adolescents, du fait des retentissements sur la santé physique, psychologique ainsi que sur l’entourage des sujets, aussi bien dans la vie familiale que dans la vie sociale. Les addictions sans produit sont, pour la plupart, encore peu quantifiées. Elles toucheraient moins de 5 % de la population, les plus fréquentes étant les jeux d’argent et de hasard parmi les adultes et les jeux vidéo parmi les jeunes. Parmi les usages d’écrans considérés comme problématiques dans les classifications internationales, seul le jeu vidéo (“gaming”) est reconnu comme une véritable maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis juin 2018. Le diagnostic de l’addiction repose sur des critères bien définis, fixés par des instances internationales de santé mentale et répertoriés dans un manuel, le Diagnostic and Statistical manual of Mental disorders (DSM), dont la cinquième édition date de 2013. Les experts du DSM ne recensent comme addiction que les dépendances aux substances et celle au jeu d’argent. Les usages intensifs de jeux vidéo, de smartphone, l’hyperactivité sexuelle ou professionnelle ne sont pas, à ce jour, considérés comme d’authentiques addictions car on ne dispose pas de données scientifiques convaincantes. Il est donc primordial que tous les professionnels de santé soient capables d’identifier les facteurs de vulnérabilité individuels, sociétaux et environnementaux, pour une meilleure prévention et prise en charge. Pour cela, leurs compétences en addictologie doivent être renforcées ; en effet, il existe manifestement une insuffisance de formation initiale sur le sujet. Compte tenu de la prévalence dans la population générale des pratiques addictives sans produit, le dispositif de soins de premier recours, articulé à titre principal autour des médecins généralistes, doit être aujourd’hui davantage engagé dans les logiques de repérage précoce et, le cas échéant, de soins pour les personnes affectées, en particuliers les adolescents. Cela étant, tous les professionnels de santé doivent donc être sensibilisés et formés pour pouvoir proposer à leurs patients une réponse adaptée, en termes de repérage, d’évaluation de l’addiction, de motivation au changement, de réduction des risques, d’engagement dans le soin, ainsi que d’orientation, le cas échéant. Grâce à la classe virtuelle qui peut regrouper des participants de régions géographiques (et donc de culture) différentes, ces derniers pourront comparer les pratiques addictives sans produit auxquelles ils sont confrontés et les structures mises à leur disposition pour prendre en charge les patients. Ce format permet ainsi un partage d’expériences plus riche. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. Pendant la première phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra répondre à une série de questions à choix multiples (QCM) relatifs à des cas cliniques en lien avec le sujet traité et représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées au cours de sa pratique. Les questions porteront aussi bien sur le diagnostic que sur l’examen clinique, l’interrogatoire, les examens complémentaires ou la prise en charge des pratiques addictives sans produit. Ces cas cliniques ont pour objectif d’amener le participant à s’interroger sur ce qu’il ferait dans de pareils cas et ainsi d’évaluer ses connaissances en rapport avec différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue en classe virtuelle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances générales sur les pratiques addictives sans produit : écrans/réseaux sociaux/jeux vidéo/internet, jeux de hasard et d’argent, achats compulsifs, addiction au travail, addictions sexuelles et troubles du comportement alimentaire. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à la description des méthodes de repérage, accompagnement et prise en charge des patients concernés par de telles pratiques addictives. Cette session de formation continue présentielle s’achèvera par l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées par les publics concernés. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. À la fin de chaque partie, une dizaine de minutes sera consacrée aux questions/réponses en utilisant un outil de chat et la parole sera donnée aux participants souhaitant intervenir en visioconférence. Pendant l’analyse des cas cliniques, présentés dans le diaporama sous forme de quizz, les participants seront invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. 3. Pendant la seconde phase de formation continue non-présentielle, chaque participant devra à nouveau répondre à la même série de QCM que lors de la première phase. 4. Enfin, le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses QCM pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Il pourra ainsi constater ses éventuelles erreurs aux QCM et l’amélioration de ses connaissances concernant les différents aspects de sa pratique évalués au travers des cas cliniques. Objectifs principaux : Améliorer le repérage précoce, l’accompagnement et la prise en charge des patients présentant des pratiques addictives sans produit (de type écrans, réseaux sociaux, jeu, travail, sexe et nourriture). Objectifs pédagogiques : • Identifier les facteurs de risque et de vulnérabilité aux pratiques addictives sans produit (de type écrans, réseaux sociaux, jeu, travail, sexe et nourriture) ; • Renforcer ses connaissances sur les mécanismes de la dépendance, les comorbidités notamment psychiatriques, les complications somatiques et psychiques ; • Améliorer le savoir-être pour mieux accompagner les personnes confrontées à des comportements addictifs ; • Connaître les stratégies thérapeutiques et les outils de réduction des risques et des dommages relatifs aux pratiques addictives sans produit ; • Connaître les dispositifs de prise en charge des patients en difficulté avec leur addiction (structures d’addictologie, ambulatoire, résidentiel…) ; • Connaître les modalités de prise en charge des patients sévères en rupture avec le circuit de soins spécialisés. Objectifs opérationnels : • Savoir effectuer un dépistage ciblé chez les patients à risque, ce qui sous-entend de connaître et d’utiliser les outils d’évaluation du risque destinés au repérage des pratiques addictives sans produit ; • Savoir faire un diagnostic situationnel des patients concernés ; • Connaître et utiliser les stratégies thérapeutiques et les outils de réduction des risques et des dommages relatifs à des comportements problématiques concernant le jeu, les écrans, les achats compulsifs, le sexe ; • Savoir se positionner face aux personnes confrontées à des addictions, en adoptant notamment une posture relationnelle adéquate ; • Promouvoir les bonnes pratiques en matière d’utilisation d’écrans et de jeux ; • Être à l’aise dans l’abord, l’accompagnement et la prise en charge des patients aux différentes étapes de leur parcours de soins ; • Savoir orienter les patients complexes vers les réseaux et structures du champ des addictions pour une prise en charge adaptée à leur situation. Objectifs de la Formation continue : Lors de la phase présentielle, acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant le repérage précoce, l’accompagnement et la prise en charge des patients présentant des pratiques addictives sans produit (de type écrans, réseaux sociaux, jeu, travail, sexe et nourriture). Sur la base des résultats obtenus à l’analyse des cas cliniques lors des phases non-présentielles, le professionnel de santé devra faire évoluer ses méthodes de prise en charge du patient présentant des pratiques addictives sans produit par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application des mesures proposées lors de la phase présentielle.
Cardiologue, Endocrinologue, Gasto-entérologue, + 13 autres
Mixte
L’hypnose dans la prise en charge de la douleur
DPC
Contexte : La douleur est, rappelons-le, définie selon l’Association internationale de l’étude de la douleur (IASP) comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle ou décrite en termes d’une telle lésion. C’est donc une expérience complexe comprenant des caractéristiques tant sensorielles, qu’émotionnelles, cognitives et motivationnelles. La douleur est de plus influencée par les représentations du patient, son vécu au sens large (vécu par rapport à d’autres douleurs qu’il a connues, par rapport à ses événements de vie). L’hypnose est un état de conscience modifié permettant de mettre en lien le conscient et l’inconscient. Dans le contexte de la douleur chronique, l’hypnothérapie permet d’apprendre au patient à contrôler l’intensité de la douleur, gérer la douleur et les émotions qui l’accompagnent et l’aider à retrouver des ressources lui permettant de se mobiliser et de devenir actif dans la prise en charge. Il est ainsi possible de modifier son expérience douloureuse aux niveaux sensoriel, émotionnel, cognitif et motivationnel. Cette démarche est active et consentante. C’est un outil complémentaire aux autres thérapies médicamenteuses et non médicamenteuses dont bénéficie le patient. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients vus en consultation avant la session de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur l’hypnose : définitions, indications, champs d'application en médecine, principes généraux de fonctionnement, bases neurophysiologiques. L’utilisation de l’hypnothérapie dans la prise en charge de la douleur aiguë et chronique sera ensuite développée. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à la réalisation de séances de groupe avec les participants, basées sur des exercices pratiques autour des métaphores et de la communication hypnotique ainsi que la démonstration de quelques méthodes d'induction. Les méthodes présentées seront suffisamment rapides et efficaces pour être utilisées lors de l’exercice d’un professionnel de santé. L’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale conclura cette partie pratique. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la session de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage de la même grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle afin de constater les écarts éventuels avec le(s) référentiel(s) retenu(s) et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectif principal : Améliorer la prise en charge de la douleur. Objectifs pédagogiques : • Connaître l’hypnose de sorte à proposer cette thérapeutique non-médicamenteuse dans le cadre de la prise en charge de la douleur aiguë et/ou chronique, notamment les différentes techniques d’hypnose médicale et les différentes étapes d’une hypnothérapie. Objectifs opérationnels : • Fluidifier le parcours de santé en impliquant davantage les médecins généralistes et spécialistes, mieux formés à la douleur chronique ; • Améliorer l’accompagnement dans le projet thérapeutique en y incluant notamment des thérapies non médicamenteuses comme l’hypnothérapie ; • Connaître les conditions d’indication de l’hypnothérapie à visée antalgique ; • Être capable de pratiquer des séances brèves d’hypnothérapie à visée antalgique ; • Diminuer/limiter la prescription de thérapeutiques médicamenteuses associées ; • Orienter les patients et assurer la coordination des soins. Objectifs de la Formation continue : Acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant la prise en charge de la douleur dans une finalité d’amélioration de la pratique professionnelle. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, le professionnel de santé devra faire évoluer ses méthodes de prise en charge de la douleur, par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : • Remise en question de sa pratique professionnelle concernant la prise en charge de la douleur ; • Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.
Médecin Généraliste
Mixte
Stratégie diagnostique dans l’hypertension artérielle essentielle
DPC
Contexte : L’hypertension artérielle (HTA) est la première maladie chronique dans le monde et un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. L’HTA est un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral ischémique et hémorragique, d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque, d’insuffisance rénale chronique, de déclin cognitif et de décès. L’HTA est responsable d’au moins 45 % des décès par maladies cardiaques et de 51 % des décès par accidents vasculaires cérébraux. Elle constitue le premier motif de consultation en médecine générale dans le monde ; environ 1 million de nouveaux patients sont traités pour une HTA en France chaque année, ce qui correspond à une moyenne de 15 à 20 nouveaux patients pour un médecin généraliste. L’HTA est le plus souvent symptomatique, tout au moins au début, ce qui explique qu’elle soit découverte fortuitement lors d’un examen médical systématique (par exemple médecine du travail) ou lors d’une consultation médicale pour un autre motif. Il est donc recommandé que le médecin généraliste mesure régulièrement la pression artérielle de ses patients afin de dépister précocement l’apparition d’une HTA et surveiller l’évolution des chiffres tensionnels chez un patient hypertendu. Le dépistage précoce et la prise en charge de l’HTA contribuent à l’allongement de l’espérance de vie. L’évaluation initiale d’un patient hypertendu a pour objectifs de confirmer l’HTA, de dépister une HTA secondaire et d’évaluer le risque global par la recherche d’autres facteurs de risque cardiovasculaire, d’une atteinte des organes cibles et de pathologies associées. Le programme de cette action de formation se déroulera en quatre temps : 1. En suivant la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients vus en consultation avant la session de formation continue présentielle) selon des critères bien déterminés, en lien avec le sujet traité, et procéder au remplissage d’une grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle. 2. Le programme de la session de formation continue présentielle comportera deux parties. La première partie permettra aux participants de faire un état des lieux global de leurs connaissances sur le diagnostic de l’HTA : épidémiologie, classification, ainsi que son impact sur le risque cardiovasculaire et rénal. Les recommandations officielles concernant la mesure de la pression artérielle et les chiffres considérés comme normaux selon la situation clinique seront rappelés. L’orateur passera ensuite en revue les différentes situations cliniques/pathologies pouvant être à l’origine d’une HTA secondaire et donnera des éléments permettant d’effectuer le diagnostic différentiel. Au cours de son intervention, l’orateur s’appuiera sur les résultats d’études choisies parmi les plus récentes disponibles dans la littérature scientifique et médicale. La seconde partie de cette action de formation continue présentielle sera consacrée à l’analyse de cas cliniques représentatifs de diverses situations pouvant être rencontrées en médecine générale. Les participants seront alors invités à partager leur point de vue et échanger avec le reste de l’auditoire et l’intervenant. Une synthèse des modalités de prise en charge de chaque cas sera systématiquement présentée, étayée d’un rappel des principales recommandations officielles. 3. En se basant toujours sur la méthode de l’audit clinique, chaque participant devra sélectionner une dizaine de dossiers patients (patients qui se sont présentés en consultation après la session de formation continue présentielle ou à venir) selon les mêmes critères qu’établis précédents, et procéder au remplissage de la même grille d’audit permettant d’évaluer les différents aspects de sa pratique professionnelle afin de constater les écarts éventuels avec le(s) référentiel(s) retenu(s) et de constater les éventuelles améliorations. 4. Le professionnel de santé procédera à l’analyse des résultats de ses audits cliniques pré- et post-session grâce à une synthèse qui lui sera transmise en fin de formation. Objectif principal : Améliorer le diagnostic de l’HTA essentielle par le médecin généraliste. Objectifs pédagogiques : • Connaître les facteurs de risques de l’HTA et l’impact cardiovasculaire et rénal de cette pathologie ; • Connaître les modalités de mesure de la pression artérielle telles que recommandées par la HAS pour poser le diagnostic formel d’HTA ; • Éduquer le patient hypertendu sur l’automesure régulière de sa pression artérielle ; • Savoir faire un diagnostic différentiel pour écarter toute suspicion d’HTA secondaire. Objectifs opérationnels : • Savoir mener l’interrogatoire et l’examen clinique de sorte à repérer les facteurs de risque d’HTA ; • Assurer la prise en compte du risque de maladie grave ; • Utiliser l’outil SCORE pour évaluer le risque absolu de mortalité cardiovasculaire à 10 ans • Savoir prescrire des examens complémentaires pour évaluer le retentissement de l’HTA sur certains organes et identifier les pathologies à risque cardiovasculaire fréquemment associées à l’HTA ; • Savoir reconnaître une urgence hypertensive et orienter le patient vers un cardiologue ou une hospitalisation, le cas échéant. Objectifs de la Formation continue : Acquisition/perfectionnement des connaissances/compétences concernant le diagnostic de l’HTA essentielle. Objectifs de l’EPP : Sur la base des résultats de l’audit clinique, le professionnel de santé devra faire évoluer sa stratégie de diagnostic de l’HTA essentielle par la remise en question de sa pratique professionnelle et l’application de mesures correctives proposées lors de la formation continue : • Remise en question de sa pratique professionnelle concernant le diagnostic de l’HTA essentielle ; • Mise en place de mesures correctives afin d’améliorer sa pratique professionnelle.