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Gestion des risques en équipe au bloc opératoire : Simulation pluri-professionnelle, Haute-Fidélité, in situ.

DPC

Résumé Nous proposons des séances de simulation in situ (dans votre propre bloc opératoire) et en immersion, aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Cette séance de simulation haute-fidélité s’adresse à des équipes pluri professionnelles de bloc opératoire de 20 personnes en moyenne (anesthésistes, chirurgiens, IDE, IBODE, IADE, AS) ; il n’y a pas d’autre prérequis ; elle est réalisée au cours d’une journée spécifique (8h) au cours de laquelle cinq scénarios en moyenne -joués chacun par une équipe différente, en immersion dans une salle d’opération et retransmis en salle de débriefing pour le reste des participants- vont se succéder permettant à chacun de prendre part activement à au moins un scénario et de se placer en observateur actif pour le reste des exercices. Les points d’amélioration sont mis en relief, discutés puis adoptés par l’ensemble des participants et seront regroupés en fin de journée dans un document descriptif. Les objectifs pédagogiques et de formation : La formation a pour objectifs d’améliorer votre gestion des risques d’une part, grâce à des mise en situation puis à des analyses des pratiques professionnelles en équipe (techniques, aides cognitives, organisation et procédures) et, d’autre part, de travailler les comportements (communication, leadership, conscience de la situation, prise de décision, soutien mutuel, etc.). Ces objectifs sont identifiés en fonction des caractéristiques de la structure et des équipes et feront l’objet d’un retour d’expérience. Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, AS) . Les mises en situation (situations de crise au bloc chirurgical) permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents (chacun selon son domaine de compétences). L’analyse des pratiques, selon le domaine de compétences de chacun, et des comportements concourent à une gestion optimale des risques. il s’agit ici de risques génériques des blocs opératoires qui ne dépendent (ou très peu) ni de la profession ni de la discipline des personnels du bloc ; les variantes selon les professions concernent donc non pas les risques, mais la façon de répondre et l’étendue de cette réponse selon le champ de compétence de chacun. Nous pouvons alors déjà comprendre que, lors du débriefing, chaque professionnel présent (et pas seulement l’équipe qui a joué le scénario) pourra non seulement faire son profit de l’ analyse de la gestion des risques d’un point de vue général, mais aussi de l’analyse des pratiques correspondant à son domaine de compétences propres. Les types de risques abordés concernent : a) Les organisations et les procédures : ce sont celles qui existent au sein du bloc opératoire concerné ; elles concernent l’ensemble des personnels travaillant au bloc. Le fait de trouver une faille dans une procédure ou bien une non connaissance ou mauvaise connaissance de ladite procédure, ou bien de constater une organisation défaillante ou non adaptée en cas de crise ne dépend pas vraiment du scénario au cours duquel elles ont été mises en évidence ; en effet, elles sont constitutionnelles et donc toutes les personnes présentes, quels que soient leur profession, leur discipline et leur mode d’exercice, doivent se rendre compte de ces failles qui peuvent mettre à mal les divers fonctionnements du bloc et doivent chercher tous ensemble comment y remédier (c’est une des raisons pour laquelle tout le monde participe au débriefing de chaque scénario). b) La check-List [I] : il a été démontré que la check-list corrige bien les erreurs de routine et, grâce à son 2 ème temps (time out), permet à l’équipe d’avoir une conscience réelle et partagée de la situation. Cette check-list nécessite la participation de toute l’équipe (chirurgien, anesthésiste, IADE, IDE) en leur permettant de mieux se l’approprier, d’en comprendre les intérêts et ainsi de souder cette équipe autour de la réalisation correcte de cette check-list. [I] Cabarrot P., Terroba C., de Pizzol C., Mentec H., May-Michelangeli L., Lansiaux A. : Un second souffle en 2022 pour la check-list «Sécurité du patient au bloc opératoire», Risques & Qualité. 2022 ; 19(3) : 139-148 c) Les aides cognitives [II] : Elles ont fait la preuve de leur efficacité en terme de diminution des oublis et des erreurs en situation de crise et elles permettent de réaliser de meilleurs scores techniques par l’équipe ainsi que de meilleurs scores en facteurs humains (toujours dans l’équipe). [II] Paraschiv A.P. Impact sur la performance de l’utilisation d’une aide cognitive digitale en situation simulée de crise et de stress, Thèse de Doctorat en (santé publique, recherche clinique, innovation thérapeutique et diagnostique) soutenue le 14 décembre 2021. France : Université Lyon 1. N° 2021LYSE1320 d) Les facteurs humains (FH) [III] : appelés aussi CRM, ils font partie de tout travail en équipe. Ils ont été abondamment étudiés dans la littérature. Ils représentent (en cas de défaillance) une cause majeure des évènements indésirables (EI) graves et non graves (cf. analyses HAS ; René Amalberti : «piloter la sécurité»; James Reason : «Human error» etc.). Ces FH, ainsi que dans l’aviation civile et chez les militaires, sont travaillés de plus en plus, en recherche et en formation, afin d’éviter ou de récupérer une bonne part de ces EI. Il s’agit de communication (cf. par exemple «coopération entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens : mieux travailler en équipe»- Points clés et solutions pour la sécurité du patient-outil d'amélioration des pratiques professionnelles : HAS) ; appel à l’aide ; leadership ; conscience situationnelle ; soutien mutuel ; gestion du stress ; résolution des conflits ; biais cognitifs ; etc. [III] Rosqvist E, Lauritsalo S, Paloneva J. Short 2-H in Situ Trauma Team Simulation Training Effectively Improves Non-Technical Skills of Hospital Trauma Teams. Scand J Surg. juin 2019;108(2):117‑23. e) La technique : Il ne s’agit pas, dans nos formations, d’apprendre à un chirurgien à opérer ni d’apprendre à un anesthésiste à endormir : la formation n’est pas une formation procédurale. Cependant, en cas de situation de crise, les réactions de l’équipe peuvent faire appel à des procédures d’urgence tels que le massage cardiaque externe ou encore le retournement d’un patient endormi, intubé et perfusé. Ce sont ces aspects techniques, communs à tous les acteurs et à tous les participants, qui seront débriefés. Ainsi, la gestion de ces risques représentent donc, durant toute la journée et spécialement les débriefings, un enjeu d’amélioration très important pour l’ensemble des participants quelle que soit leur profession ou leur discipline que ce soit grâce à l’analyse des organisations et des procédures, de la check-list, des aides cognitives, des FH ou encore de la technique ; c’est pour cette raison qu’un chirurgien vasculaire pourra profiter des enseignements du débriefing d’un scénario pour orthopédiste (et ce pour toute les professions et les disciplines).

Aide-soignant


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Aides Cognitives et gestion des risques en équipe au bloc opératoire : Simulation pluri-professionnelle, haute-fidélité, in situ

DPC

Résumé Nous proposons des séances de simulation in situ (dans votre propre bloc opératoire) et en immersion, aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Cette séance de simulation haute-fidélité s’adresse à des équipes pluri professionnelles de bloc opératoire de 20 personnes en moyenne (anesthésistes, chirurgiens, IDE, IBODE, IADE, AS) ; il n’y a pas d’autre prérequis ; elle est réalisée au cours d’une journée spécifique (8h) au cours de laquelle cinq scénarios en moyenne -joués chacun par une équipe différente, en immersion dans une salle d’opération et retransmis en salle de débriefing pour le reste des participants- vont se succéder permettant à chacun de prendre part activement à au moins un scénario et de se placer en observateur actif pour le reste des exercices. Les points d’amélioration sont mis en relief, discutés puis adoptés par l’ensemble des participants et seront regroupés en fin de journée dans un document descriptif. Les objectifs pédagogiques et de formation : La formation a pour objectifs d’améliorer votre gestion des risques d’une part, grâce à des mise en situation puis à des analyses des pratiques professionnelles en équipe avec un focus sur l’utilisation des aides cognitives (qui ? quoi ? pourquoi ? comment ?) en lien avec la technique, l’organisation et les procédures, et, d’autre part, de travailler les comportements (communication, leadership, conscience de la situation, prise de décision, soutien mutuel, etc.). Ces objectifs sont identifiés en fonction des caractéristiques de la structure et des équipes et feront l’objet d’un retour d’expérience. Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, AS). Les mises en situation (situations de crise au bloc chirurgical) permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents (chacun selon son domaine de compétences). L’analyse des pratiques, selon le domaine de compétences de chacun, et des comportements concourent à une gestion optimale des risques. il s’agit ici de risques génériques des blocs opératoires qui ne dépendent (ou très peu) ni de la profession ni de la discipline des personnels du bloc ; les variantes selon les professions concernent donc non pas les risques, mais la façon de répondre et l’étendue de cette réponse selon le champ de compétence de chacun. Nous pouvons alors déjà comprendre que, lors du débriefing, chaque professionnel présent (et pas seulement l’équipe qui a joué le scénario) pourra non seulement faire son profit de l’ analyse de la gestion des risques d’un point de vue général, mais aussi de l’analyse des pratiques correspondant à son domaine de compétences propres. Les types de risques abordés concernent : a) Les aides cognitives [I] : Elles ont fait la preuve de leur efficacité en terme de diminution des oublis et des erreurs en situation de crise et elles permettent de réaliser de meilleurs scores techniques par l’équipe ainsi que de meilleurs scores en facteurs humains (toujours dans l’équipe). Elles nécessitent, pour cela, un apprentissage en équipe. [I] Paraschiv A.P. Impact sur la performance de l’utilisation d’une aide cognitive digitale en situation simulée de crise et de stress, Thèse de Doctorat en (santé publique, recherche clinique, innovation thérapeutique et diagnostique) soutenue le 14 décembre 2021. France : Université Lyon 1. N° 2021LYSE1320 b) Les organisations et les procédures : ce sont celles qui existent au sein du bloc opératoire concerné ; elles concernent l’ensemble des personnels travaillant au bloc. Le fait de trouver une faille dans une procédure ou bien une non connaissance ou mauvaise connaissance de ladite procédure, ou bien de constater une organisation défaillante ou non adaptée en cas de crise ne dépend pas vraiment du scénario au cours duquel elles ont été mises en évidence ; en effet, elles sont constitutionnelles et donc toutes les personnes présentes, quels que soient leur profession, leur discipline et leur mode d’exercice, doivent se rendre compte de ces failles qui peuvent mettre à mal les divers fonctionnements du bloc et doivent chercher tous ensemble comment y remédier (c’est une des raisons pour laquelle tout le monde participe au débriefing de chaque scénario). c) La check-List [II] : il a été démontré que la check-list corrige bien les erreurs de routine et, grâce à son 2 ème temps (time out), permet à l’équipe d’avoir une conscience réelle et partagée de la situation. Cette check-list nécessite la participation de toute l’équipe (chirurgien, anesthésiste, IADE, IDE) en leur permettant de mieux se l’approprier, d’en comprendre les intérêts et ainsi de souder cette équipe autour de la réalisation correcte de cette check-list. [II] Cabarrot P., Terroba C., de Pizzol C., Mentec H., May-Michelangeli L., Lansiaux A. : Un second souffle en 2022 pour la check-list «Sécurité du patient au bloc opératoire», Risques & Qualité. 2022 ; 19(3) : 139-148 d) Les facteurs humains (FH) [III] : appelés aussi CRM, ils font partie de tout travail en équipe. Ils ont été abondamment étudiés dans la littérature. Ils représentent (en cas de défaillance) une cause majeure des évènements indésirables (EI) graves et non graves (cf. analyses HAS ; René Amalberti : «piloter la sécurité»; James Reason : «Human error» etc.). Ces FH, ainsi que dans l’aviation civile et chez les militaires, sont travaillés de plus en plus, en recherche et en formation, afin d’éviter ou de récupérer une bonne part de ces EI. Il s’agit de communication (cf. par exemple «coopération entre anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens : mieux travailler en équipe»- Points clés et solutions pour la sécurité du patient-outil d'amélioration des pratiques professionnelles : HAS) ; appel à l’aide ; leadership ; conscience situationnelle ; soutien mutuel ; gestion du stress ; résolution des conflits ; biais cognitifs ; etc. [III] Rosqvist E, Lauritsalo S, Paloneva J. Short 2-H in Situ Trauma Team Simulation Training Effectively Improves Non-Technical Skills of Hospital Trauma Teams. Scand J Surg. juin 2019;108(2):117‑23. e) La technique : Il ne s’agit pas, dans nos formations, d’apprendre à un chirurgien à opérer ni d’apprendre à un anesthésiste à endormir : la formation n’est pas une formation procédurale. Cependant, en cas de situation de crise, les réactions de l’équipe peuvent faire appel à des procédures d’urgence tels que le massage cardiaque externe ou encore le retournement d’un patient endormi, intubé et perfusé. Ce sont ces aspects techniques, communs à tous les acteurs et à tous les participants, qui seront débriefés. Ainsi, la gestion de ces risques représentent donc, durant toute la journée et spécialement les débriefings, un enjeu d’amélioration très important pour l’ensemble des participants quelle que soit leur profession ou leur discipline que ce soit grâce à l’évaluation des aides cognitives, des organisations et des procédures, de la check-list, des FH ou encore de la technique ; c’est pour cette raison qu’un chirurgien vasculaire pourra profiter des enseignements du débriefing d’un scénario pour orthopédiste (et ce pour toute les professions et les disciplines).

Aide-soignant, Médecin réanimateur, Chirurgien, + 7 autres


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Attaque Terroriste dans votre établissement : Simulation in situ pour la préparation des personnels et des équipes. Gestion des risques en situations critiques exceptionnelles.

DPC

Résumé Dans le contexte actuel de risque élevé d’ attentats, l a formation des professionnels de santé pour appréhender la conduite à tenir en cas d’actes de terrorisme ciblant leur lieu de travail constitue un enjeu majeur de sécurité et une priorité. Nous proposons une séance spécifique, in situ et en immersion aux structures ou aux équipes qui en font la demande. Cette séance de simulation s’adresse à des professionnels de santé (25 personnes au maximum), il n’y a pas d’autre prérequis. Elle est réalisée lors d’une journée spécifique (8h) au cours de laquelle de courts exposés théoriques sont suivis de mises en situation par la simulation et d’ateliers. Après chaque simulation, un débriefing a lieu pendant lequel les différents points d’amélioration sont mis en relief, discutés puis adoptés par l’ensemble des participants ; ces points d’amélioration seront regroupés en fin de journée dans un document descriptif. Les formations sont assurées par des instructeurs : Chirurgien réserviste, formateur en prévention des risques terroristes (niveaux 1 et 2) ; Cadre de santé réserviste, retraitée du service de santé des armées, formatrice secours au combat ; Colonel de gendarmerie (en retraite), expert sûreté, sécurité et gestion de crise. Ils sont dotés d’une solide expérience (cf. profil des intervenants). Le matériel utilisé est spécifique (entre autres, mannequins de simulation). Les objectifs pédagogiques et de formation : La formation a pour objectifs d’améliorer la gestion des risques des professionnels de santé dans les situations exceptionnelles que sont les attaques terroristes : - d’une part, grâce à des apports théoriques brefs, pour sensibiliser les professionnels de santé aux risques et aux enjeux particuliers de ces situations; - d’autre part, grâce à des mise en situation (simulations et ateliers pratiques) en permettant à ces même professionnels de santé de travailler leurs comportements afin de les adapter aux caractéristiques propres de ces situations exceptionnelles dans le but de se protéger et protéger l’autre. Ces objectifs sont adaptés en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. Ils s’inscrivent dans le cadre du travail des personnels (médical, para médical) en établissement de santé. Les mises en situation (simulation situations de crise) permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des actions, des réactions et des comportements concoure à une gestion optimale des risques.

Aide-soignant, Médecin Généraliste, Infirmier


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Gestes d’urgences en situations critiques : Simulation in situ pour la gestion des risques

DPC

Résumé et objectifs: Nous proposons des scénarios de simulation in situ et en immersion sur les «gestes d’urgences en situations critiques» aux structures ou aux équipes, non spécialistes des urgences, qui en font la demande, au cours d’une journée spécifique. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur, chirurgien, IDE) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (mannequins de simulation) et le sujet défini : Gestes d’urgences en situations critiques. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, dans le cadre de la structure ou des équipes qui en ont fait la demande, au point de vue de l’amélioration des connaissances, des aptitudes et des attitudes. Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques [1] en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. 1- sur le thème des gestes à réaliser : les différents exercices permettent la réactualisation des connaissances des gestes et procédures à respecter (selon les référentiels validés) et la répétition de ces gestes et procédures pour un ancrage mémoriel optimum [1]. 2- sur le thème des CRM (crew ressource management) : la mise en situation, lors des différents exercices de simulation, permet l’analyse de la conscience situationnelle [2], de l’appel à l’aide, du leadership, de la répartition adaptée des taches, de la communication verbale et non verbale de l’équipe [3]. Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque particulier, mais aussi une meilleure gestion de l’évènement indésirable et une meilleure récupération. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR, SFMU ou autres; sur téléphone portable, particulièrement dans notre cas, ou par écrit) : convaincre que la rigueur qu’apporte, notamment dans cette situation d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis et en terme de récupération pour limiter la perte de chance au décours de l’accident [3]. 4- Les scénarii sont construits par rapport à la spécificité de la situation d’urgence en situation critique permettant de décliner des situations cohérentes ainsi que leurs répercussions en accord avec le corps universitaire et les référentiels des différentes sociétés (HAS ou sociétés savantes) LE DEROULE DE LA SEANCE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : Un à trois mois environ avant la séance, une réunion de mise en place et de cadrage est effectuée (sur place ou à distance) par un des formateurs. Dans un premier temps, les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés, les attentes et les spécificités du donneur d’ordre (équipe, structure, etc.) sont précisées et éclaircies. On définit la ou les salles où seront installés les différents éléments de la simulation, une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place (en général la veille au soir) et testé selon les critères retenus lors de la réunion de mise en place et de cadrage. 3- Accueil des participants de la séance : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Immersion dans la réalité virtuelle avec casque et manettes). On rappelle les principes du «good jugement» [4]. S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, les procédures, les aides cognitives). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS [5] 4- la Séance elle-même : il s’agit de volontaires ayant signé un consentement ; ces volontaires proviennent d’établissements ou de structures publics ou privés. Les instructeurs sont expérimentés en simulation. La technique pédagogique est conforme aux recommandations de l’HAS : l’exercice quel qu’il soit est encadré par un briefing et un débriefing structurés. Des documents spécifiques ont été mis au point: pré test et post test, grille d’évaluation technique et non technique, questionnaire de satisfaction, et enfin, questionnaire d’impact sur les pratiques. 5- Le déroulé d’une séance : 5-a : d’une part, il est proposé à l’ensemble des participants des exercices d’apprentissage des gestes d’urgences lors d’ateliers pratiques encadrés. 5-b : d’autre part, une mise en situation est proposée grâce à différents scénarios de simulations haut fidélité. Chaque scénario sera suivi d’un débriefing. Visite de la salle de simulation (où sont installés mannequin et matériel). Briefing spécifique de la salle. La position des caméras et des micros est décrite ainsi que le système de recueil des éléments et de transmission à la régie. Les acteurs seront isolés dans la salle de simulation porte fermée, avec leurs moyens de communication habituels (c’est le principe de l’immersion). Puis, visite de la régie avec démonstration de pilotage du mannequin dans ses différentes fonctions y compris la voix du mannequin (un micro/ haut-parleur permet à un formateur de parler à la place du patient). Enfin, visite de la salle de débriefing avec réalisation d’un test des images et du son en condition d’exercice. 5-c : La première équipe s’auto désigne. Le premier cas clinique est exposé. Début du scénario en immersion avec retransmission en temps réel en salle de débriefing pour l’ensemble des inscrits. Intervention potentielle de facilitateurs. Fin du scénario au signal des formateurs. Retour de l’équipe qui a joué avec les autres participants et début du débriefing avec, notamment, la reprise des éléments clés par les participants guidés par les formateur jusqu’à discussion complète du scénario. Mise en relief des premiers points d’amélioration par les participants. La moyenne habituelle de durée d’un scénario est de quinze minutes suivi d’un débriefing de 30 à 50 minutes environ. 5-d : Les scénarios vont ainsi se succéder permettant à chacun des volontaires de participer activement à au moins un scénario et de se placer en observateur pour le reste des exercices. 6- après le dernier scénario et le débriefing général, on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose un post-test afin d’enregistrer une progression instantanée. Les questionnaires de satisfaction sont recueillis et archivés. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1. Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, les procédures, les aides cognitives. 2. Les formateurs remplissent une grille d’évaluation technique et non technique. 3. Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM pour apprécier le différentiel. 4. Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 5. Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant en fin de séance et analysée par nos soins. 6. Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : [1] : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf [2] : R. Lelaidier, B. Balança, S. Boet, A. Faure, M. Lilot, F. Lecomte, J.-J. Lehot, T. Rimmelé and J.-C. Cejka: Use of a hand-held digital cognitive aid in simulated crises : the MAX randomized controlled trial, British Journal of Anesthesia. 2017; 119(5):1015-1021 [3] : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013 [4]Rudolph J.W. : Debriefing with Good Judgment: Combining Rigorous Feedback with Genuine Inquiry, Anesthesiology Clinics July 2007; 25(2):361–376 [5] : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf

Aide-soignant, Médecin réanimateur, ORL, + 7 autres


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Simulation haute-fidélité sur mannequin, in situ, pour les équipes pluri-professionnelles de blocs opératoires: gestion des risques en situations critiques

DPC

Nous proposons, au cours d’une journée spécifique, des séances de simulation in situ et en immersion aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur et chirurgien) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (mannequin haute-fidélité avec pièces opératoires, matériel chirurgical endoscopique ou classique). LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, ...). Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques. (1) 1- sur le thème des CRM (crew ressource management) : les mises en situation, lors des exercices spécifiques de simulation, permettent l’analyse de la prise du leadership, de la conscience situationnelle (4), de la répartition adaptée des taches chez les followers, de la communication verbale et non verbale de l’équipe(5). Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque péri-opératoire. 2- Sur le thème de la check-list opératoire HAS dans ses 3 phases. Les différents exercices cherchent à montrer l’importance de la communication dans le bon déroulé d’une intervention chirurgicale ainsi que les intérêts de bien utiliser une check-list formalisée et de la tracer. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR ou autres) : convaincre que la rigueur qu’apporte, dans les situations d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis (7). De plus, elles permettent un ajustement simple des connaissances sur des thèmes en perpétuelle et rapide évolution pour limiter la perte de chance au décours des accidents. 4- Chaque scénario est construit par rapport à la spécialité chirurgicale en déclinant une situation anesthésique cohérente, en accord avec le corps universitaire et les référentiels des deux sociétés (HAS ou société savante) LE DEROULE DE LA JOURNEE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : trois mois environ avant la séance une visite de mise en place est effectuée sur place par un des formateurs. Dans un premier temps, une réunion d’échange est organisée avec, si possible, un membre de la direction, la directrice des soins, la directrice de la qualité, le chef de bloc, l’ingénieur bio médical, un technicien en charge du BO (bloc opératoire), les référents médecins anesthésiste et chirurgien accompagnés du président de CME. Les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. On poursuit par une visite de bloc opératoire dans laquelle on définit la salle d’opération où seront installés le mannequin, les caméras, le matériel de prise de son, un ordinateur de recueil et un système de transmission. Dans une salle adjacente on définit une zone de régie où seront installés les ordinateurs de pilotage du mannequin et du système vidéo avec un écran pour vérifier le bon déroulement du scénario. Enfin, on définit (à proximité de la salle d’opération et de la régie) une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place la veille au soir et testé selon les critères retenus 3 mois plus tôt lors de la pré-visite. 3- Accueil des participants de la journée : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Imperfections du mannequin, condensation du temps…, utilisation de tout moyen à sa convenance : appel à un spécialiste, téléphone, ordinateur selon les moyens habituels du site). On Rappel les principes du « good jugement ». S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives de la SFAR). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS (2) 4- Transfert de tous les participants au bloc opératoire, avec mise en tenue. Visite de la salle d’opération (où sont installés mannequin et matériel). Briefing spécifique de la salle en deux groupes : Le groupe anesthésie (anesthésistes réanimateurs, IADE) gérés par un médecin anesthésiste réanimateur s’habituent aux contraintes de ponction, d’intubation, de ventilation et de monitorage du mannequin. Le groupe chirurgie (chirurgien, IBODE, aide-opératoire) avec un chirurgien pour explication et test de leurs propres contraintes. La position des caméras et des micros est décrite ainsi que le système de recueil des éléments et de transmission à la régie. Les acteurs seront isolés dans la salle d’opération porte fermée, avec leurs moyens de communication habituels (c’est le principe de l’immersion) et leur propre matériel chirurgical et anesthésique. Puis, visite de la régie avec démonstration de pilotage du mannequin dans ses différentes fonctions y compris la voix du mannequin (un micro/ haut-parleur permet à un formateur de parler à la place du patient). Enfin, visite de la salle de débriefing avec réalisation d’un test des images et du son en condition d’exercice. 5- La première équipe s’auto désigne. Le premier cas clinique est exposé dans ses aspects chirurgicaux et anesthésiques. Le dossier du patient est remis aux deux responsables (feuille d’anesthésie, éléments biologiques et radiologiques, autorisations d’opérer, personne de confiance, feuille d’informations pré anesthésique et chirurgical) qui ont pour mission de le vérifier, éventuellement de le critiquer ou de le compléter. Début du scénario en immersion avec retransmission en temps réel en salle de débriefing pour l’ensemble des inscrits. Intervention potentielle de facilitateurs. Fin du scénario au signal des formateurs. Retour de l’équipe qui a joué avec les autres participants et début du débriefing avec, notamment, la reprise des éléments clés par les participants guidés par les formateur jusqu’à discussion complète du scénario. Mise en relief des premiers points d’amélioration par les participants. La moyenne habituelle de durée d’un scénario est de quinze minutes suivi d’un débriefing de 45 minutes et parfois plus. 6- Cinq à six scénarios vont se succéder permettant à chacun des volontaires de participer activement à au moins un scénario et de se placer en observateur pour le reste des exercices (3). 7- après le dernier scénario on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose à nouveau le QCM de départ pour enregistrer une progression instantanée. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression On recueil les questionnaires de satisfaction. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1- Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives de la SFAR. 2- Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM pour apprécier le différentiel ; 3- Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 4- Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant et analysée par nos soins. 5- Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : (1) : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf (2) : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf (3) : Exemples associés au guide HAS de bonnes pratiques en simulation (4) : CM Schultz : Situation awareness in anesthesia, concept and research, Anesthesiology 2013; 118:729-42 (5) : Ronnie J. Glavin : Excellence in Anesthesiology, Anesthesiology 2009; 110:201–3 (6) : Boet S., Dylan Bould M., Layat Burn C., Reeves S. : Twelve tips for a successful interprofessional team-based high-fidelity simulation education session, Med Teach. 2014 Oct;36(10):853-7. (7) : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013

Médecin réanimateur, ORL, Chirurgien, + 6 autres


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Simulation en Réalité Virtuelle, in situ, pour les équipes pluri-professionnelles de blocs opératoires: gestion des risques en situations critiques

DPC

Nous proposons, au cours d’une séance spécifique, des séances de simulation in situ et en immersion aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur et chirurgien) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (Réalité Virtuelle) et le sujet défini : feu sur patient au Bloc Opératoire. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, dans le cadre du BO, au point de vue de l’amélioration des connaissances, des aptitudes et des attitudes Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que d’un représentant du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, ...). Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques (1) en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. 1- sur le thème des CRM (crew ressource management) : la mise en situation, lors de l’exercice spécifique de simulation de feu sur patient au bloc opératoire, permet l’analyse de la conscience situationnelle (3), de la répartition adaptée des taches, de la communication verbale et non verbale de l’équipe(4), du leadership. Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque particulier du feu au bloc opératoire, mais aussi une meilleure gestion de l’évènement indésirable et une meilleure récupération. 2- Sur le thème de la check-list opératoire HAS, l’exercice cherche à montrer l’importance de la communication dans le bon déroulé d’une intervention chirurgicale ainsi que les intérêts de bien utiliser une check-list formalisée et de la tracer. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR ou autres) : convaincre que la rigueur qu’apporte, notamment dans cette situation d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis et en terme de récupération pour limiter la perte de chance au décours de l’accident (5). 4- Le scénario est construit par rapport à la spécificité de la situation de feu sur un patient permettant de décliner une situation cohérente avec ses répercussions de gravité croissante (brûlures plus ou moins profondes, leur extension selon la situation, jusqu’à l’atteinte des voies aériennes supérieures) en accord avec le corps universitaire et les référentiels des deux sociétés (HAS ou société savante) LE DEROULE DE LA SEANCE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : trois mois environ avant la séance une visite de mise en place est effectuée sur place par un des formateurs. Dans un premier temps, une réunion d’échange est organisée avec, si possible, un membre de la direction, la directrice des soins, la directrice de la qualité, le chef de bloc, l’ingénieur bio médical, un technicien en charge du BO (bloc opératoire), les référents médecins anesthésiste et chirurgien accompagnés du président de CME. Les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. On poursuit par une visite de l’établissement, dans laquelle on définit la salle où seront installés les différents éléments de la réalité virtuelle (au bloc opératoire ou ailleurs). Enfin, on définit (à proximité de la salle de réalité virtuelle) une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place la veille au soir et testé selon les critères retenus 3 mois plus tôt lors de la pré-visite. 3- Accueil des participants de la séance : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Immersion dans la réalité virtuelle avec casque et manettes). On Rappel les principes du « good jugement ». S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS (2) 4- la Séance elle-même : il s’agit d’équipes de bloc opératoire volontaires, bien sûr multi professionnel (chirurgien, anesthésiste, infirmière de bloc) et ayant signé un consentement ; ces équipes proviennent d’établissements publics ou privés. Les instructeurs sont expérimentés en simulation multi professionnelle classique et ont un entrainement spécifique pour le virtuel. Le matériel se compose : de 3 ordinateurs puissants, de deux antennes infrarouges et de casques HTC vive pro avec manettes. La technique pédagogique est conforme aux recommandations de l’HAS : l’exercice quel qu’il soit est encadré par un briefing et un débriefing structurés. Des documents spécifiques ont été mis au point: pré test et post test, quiz durant la séance de réalité virtuelle, grille d’évaluation technique et non technique, questionnaire de satisfaction, et enfin, questionnaire d’impact sur les pratiques. 5- Le déroulé d’une séance : Après avoir chacun rempli un pré test et avoir été briefé, les 3 joueurs débutent effectivement la séance. Ils entrent dans un sas virtuel neutre avec musique d’ambiance, rassurant (sans obstacle et quadrillé), et explorent ce premier environnement à loisir. Puis apparait un robot virtuel d’accueil qui va proposer des exercices d’apprentissage des manettes, prodiguer des conseils de bonne utilisation de l’environnement mais aussi indiquer comment remplir un quiz virtuel. C’est une fois le tutoriel bien assimilé que le scénario peut débuter. Le simulateur met en scène un chirurgien et un anesthésiste virtuel côte à côte dans le même environnement au côté d’un patient à opérer d’un curage ganglionnaire simple du cou. Ils disposent de leur matériel fonctionnel qu’ils commandent avec leurs manettes. L’infirmière ne dispose pas de casque mais suit la scène sur place grâce à son ordinateur et peut intervenir oralement. Les communications sont en direct entre les joueurs. Les images sont transmises dans une salle de débriefing ainsi que le son recueilli à part par un micro d’ambiance. Les 2 opérateurs entrent dans le monde virtuel accompagné de l’émoticon de l’infirmière, ils prennent possession de l’espace, questionnent, explorent puis se déclarent prêt. Ils remplissent alors électroniquement grâce à leurs manettes un quiz qui s’implémente automatiquement dans un fichier Excel pour exploitation statistique. L’exercice, pour plus de réalisme commence à la phase 2 de la check List préopératoire OMS/HAS : La réponse à tous les items permet d’autoriser l’incision: le chirurgien saisit son bistouri froid et pratique l’incision puis le scénario interactif se déroule jusqu’à sa fin. Après le dernier scénario et le débriefing général, on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose un post-test (QCM de départ enrichi de questions spécifiques sur le feu sur patient) afin d’enregistrer une progression instantanée. Les questionnaires de satisfaction sont recueillis et archivés. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression Un questionnaire d’impact sur les pratiques est envoyé 3 mois après. MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1. Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives. 2. Quiz proposés durant la séance de réalité virtuelle et directement enregistrés sur l’ordinateur via des fichiers excel. 3. Les formateurs remplissent une grille d’évaluation technique et non technique. 4. Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM (enrichi de questions spécifiques sur le feu sur patient) pour apprécier le différentiel. 5. Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 6. Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant en fin de séance et analysée par nos soins. 7. Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. 8. Un questionnaire d’impact sur les pratiques est envoyé 3 mois après. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : (1) : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf (2) : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf (3) : CM Schultz : Situation awareness in anesthesia, concept and research, Anesthesiology 2013; 118:729-42 (4) : Ronnie J. Glavin : Excellence in Anesthesiology, Anesthesiology 2009; 110:201–3 (5) : R. Lelaidier, B. Balança, S. Boet, A. Faure, M. Lilot, F. Lecomte, J.-J. Lehot, T. Rimmelé and J.-C. Cejka: Use of a hand-held digital cognitive aid in simulated crises : the MAX randomized controlled trial, British Journal of Anesthesia. 2017; 119(5):1015-1021 (6) : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013

Aide-soignant, Médecin Généraliste, Infirmier


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Gestes d’urgences en situations critiques : Simulation in situ pour la gestion des risques

DPC

Résumé et objectifs: Nous proposons des scénarios de simulation in situ et en immersion sur les «gestes d’urgences en situations critiques» aux structures ou aux équipes, non spécialistes des urgences, qui en font la demande, au cours d’une journée spécifique. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur, chirurgien, IDE) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (mannequins de simulation) et le sujet défini : Gestes d’urgences en situations critiques. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, dans le cadre de la structure ou des équipes qui en ont fait la demande, au point de vue de l’amélioration des connaissances, des aptitudes et des attitudes. Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques [1] en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. 1- sur le thème des gestes à réaliser : les différents exercices permettent la réactualisation des connaissances des gestes et procédures à respecter (selon les référentiels validés) et la répétition de ces gestes et procédures pour un ancrage mémoriel optimum [1]. 2- sur le thème des CRM (crew ressource management) : la mise en situation, lors des différents exercices de simulation, permet l’analyse de la conscience situationnelle [2], de l’appel à l’aide, du leadership, de la répartition adaptée des taches, de la communication verbale et non verbale de l’équipe [3]. Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque particulier, mais aussi une meilleure gestion de l’évènement indésirable et une meilleure récupération. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR, SFMU ou autres; sur téléphone portable, particulièrement dans notre cas, ou par écrit) : convaincre que la rigueur qu’apporte, notamment dans cette situation d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis et en terme de récupération pour limiter la perte de chance au décours de l’accident [3]. 4- Les scénarii sont construits par rapport à la spécificité de la situation d’urgence en situation critique permettant de décliner des situations cohérentes ainsi que leurs répercussions en accord avec le corps universitaire et les référentiels des différentes sociétés (HAS ou sociétés savantes) LE DEROULE DE LA SEANCE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : Un à trois mois environ avant la séance, une réunion de mise en place et de cadrage est effectuée (sur place ou à distance) par un des formateurs. Dans un premier temps, les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés, les attentes et les spécificités du donneur d’ordre (équipe, structure, etc.) sont précisées et éclaircies. On définit la ou les salles où seront installés les différents éléments de la simulation, une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place (en général la veille au soir) et testé selon les critères retenus lors de la réunion de mise en place et de cadrage. 3- Accueil des participants de la séance : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Immersion dans la réalité virtuelle avec casque et manettes). On rappelle les principes du «good jugement» [4]. S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, les procédures, les aides cognitives). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS [5] 4- la Séance elle-même : il s’agit de volontaires ayant signé un consentement ; ces volontaires proviennent d’établissements ou de structures publics ou privés. Les instructeurs sont expérimentés en simulation. La technique pédagogique est conforme aux recommandations de l’HAS : l’exercice quel qu’il soit est encadré par un briefing et un débriefing structurés. Des documents spécifiques ont été mis au point: pré test et post test, grille d’évaluation technique et non technique, questionnaire de satisfaction, et enfin, questionnaire d’impact sur les pratiques. 5- Le déroulé d’une séance : 5-a : d’une part, il est proposé à l’ensemble des participants des exercices d’apprentissage des gestes d’urgences lors d’ateliers pratiques encadrés. 5-b : d’autre part, une mise en situation est proposée grâce à différents scénarios de simulations haut fidélité. Chaque scénario sera suivi d’un débriefing. Visite de la salle de simulation (où sont installés mannequin et matériel). Briefing spécifique de la salle. La position des caméras et des micros est décrite ainsi que le système de recueil des éléments et de transmission à la régie. Les acteurs seront isolés dans la salle de simulation porte fermée, avec leurs moyens de communication habituels (c’est le principe de l’immersion). Puis, visite de la régie avec démonstration de pilotage du mannequin dans ses différentes fonctions y compris la voix du mannequin (un micro/ haut-parleur permet à un formateur de parler à la place du patient). Enfin, visite de la salle de débriefing avec réalisation d’un test des images et du son en condition d’exercice. 5-c : La première équipe s’auto désigne. Le premier cas clinique est exposé. Début du scénario en immersion avec retransmission en temps réel en salle de débriefing pour l’ensemble des inscrits. Intervention potentielle de facilitateurs. Fin du scénario au signal des formateurs. Retour de l’équipe qui a joué avec les autres participants et début du débriefing avec, notamment, la reprise des éléments clés par les participants guidés par les formateur jusqu’à discussion complète du scénario. Mise en relief des premiers points d’amélioration par les participants. La moyenne habituelle de durée d’un scénario est de quinze minutes suivi d’un débriefing de 30 à 50 minutes environ. 5-d : Les scénarios vont ainsi se succéder permettant à chacun des volontaires de participer activement à au moins un scénario et de se placer en observateur pour le reste des exercices. 6- après le dernier scénario et le débriefing général, on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose un post-test afin d’enregistrer une progression instantanée. Les questionnaires de satisfaction sont recueillis et archivés. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1. Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, les procédures, les aides cognitives. 2. Les formateurs remplissent une grille d’évaluation technique et non technique. 3. Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM pour apprécier le différentiel. 4. Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 5. Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant en fin de séance et analysée par nos soins. 6. Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : [1] : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf [2] : R. Lelaidier, B. Balança, S. Boet, A. Faure, M. Lilot, F. Lecomte, J.-J. Lehot, T. Rimmelé and J.-C. Cejka: Use of a hand-held digital cognitive aid in simulated crises : the MAX randomized controlled trial, British Journal of Anesthesia. 2017; 119(5):1015-1021 [3] : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013 [4]Rudolph J.W. : Debriefing with Good Judgment: Combining Rigorous Feedback with Genuine Inquiry, Anesthesiology Clinics July 2007; 25(2):361–376 [5] : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf

Aide-soignant, Médecin réanimateur, ORL, + 7 autres


En présentiel

Simulation haute-fidélité sur mannequin, in situ, pour les équipes pluri-professionnelles de blocs opératoires: gestion des risques en situations critiques

DPC

Nous proposons, au cours d’une journée spécifique, des séances de simulation in situ et en immersion aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur et chirurgien) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (mannequin haute-fidélité avec pièces opératoires, matériel chirurgical endoscopique ou classique). LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, ...). Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques. (1) 1- sur le thème des CRM (crew ressource management) : les mises en situation, lors des exercices spécifiques de simulation, permettent l’analyse de la prise du leadership, de la conscience situationnelle (4), de la répartition adaptée des taches chez les followers, de la communication verbale et non verbale de l’équipe(5). Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque péri-opératoire. 2- Sur le thème de la check-list opératoire HAS dans ses 3 phases. Les différents exercices cherchent à montrer l’importance de la communication dans le bon déroulé d’une intervention chirurgicale ainsi que les intérêts de bien utiliser une check-list formalisée et de la tracer. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR ou autres) : convaincre que la rigueur qu’apporte, dans les situations d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis (7). De plus, elles permettent un ajustement simple des connaissances sur des thèmes en perpétuelle et rapide évolution pour limiter la perte de chance au décours des accidents. 4- Chaque scénario est construit par rapport à la spécialité chirurgicale en déclinant une situation anesthésique cohérente, en accord avec le corps universitaire et les référentiels des deux sociétés (HAS ou société savante) LE DEROULE DE LA JOURNEE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : trois mois environ avant la séance une visite de mise en place est effectuée sur place par un des formateurs. Dans un premier temps, une réunion d’échange est organisée avec, si possible, un membre de la direction, la directrice des soins, la directrice de la qualité, le chef de bloc, l’ingénieur bio médical, un technicien en charge du BO (bloc opératoire), les référents médecins anesthésiste et chirurgien accompagnés du président de CME. Les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. On poursuit par une visite de bloc opératoire dans laquelle on définit la salle d’opération où seront installés le mannequin, les caméras, le matériel de prise de son, un ordinateur de recueil et un système de transmission. Dans une salle adjacente on définit une zone de régie où seront installés les ordinateurs de pilotage du mannequin et du système vidéo avec un écran pour vérifier le bon déroulement du scénario. Enfin, on définit (à proximité de la salle d’opération et de la régie) une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place la veille au soir et testé selon les critères retenus 3 mois plus tôt lors de la pré-visite. 3- Accueil des participants de la journée : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Imperfections du mannequin, condensation du temps…, utilisation de tout moyen à sa convenance : appel à un spécialiste, téléphone, ordinateur selon les moyens habituels du site). On Rappel les principes du « good jugement ». S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives de la SFAR). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS (2) 4- Transfert de tous les participants au bloc opératoire, avec mise en tenue. Visite de la salle d’opération (où sont installés mannequin et matériel). Briefing spécifique de la salle en deux groupes : Le groupe anesthésie (anesthésistes réanimateurs, IADE) gérés par un médecin anesthésiste réanimateur s’habituent aux contraintes de ponction, d’intubation, de ventilation et de monitorage du mannequin. Le groupe chirurgie (chirurgien, IBODE, aide-opératoire) avec un chirurgien pour explication et test de leurs propres contraintes. La position des caméras et des micros est décrite ainsi que le système de recueil des éléments et de transmission à la régie. Les acteurs seront isolés dans la salle d’opération porte fermée, avec leurs moyens de communication habituels (c’est le principe de l’immersion) et leur propre matériel chirurgical et anesthésique. Puis, visite de la régie avec démonstration de pilotage du mannequin dans ses différentes fonctions y compris la voix du mannequin (un micro/ haut-parleur permet à un formateur de parler à la place du patient). Enfin, visite de la salle de débriefing avec réalisation d’un test des images et du son en condition d’exercice. 5- La première équipe s’auto désigne. Le premier cas clinique est exposé dans ses aspects chirurgicaux et anesthésiques. Le dossier du patient est remis aux deux responsables (feuille d’anesthésie, éléments biologiques et radiologiques, autorisations d’opérer, personne de confiance, feuille d’informations pré anesthésique et chirurgical) qui ont pour mission de le vérifier, éventuellement de le critiquer ou de le compléter. Début du scénario en immersion avec retransmission en temps réel en salle de débriefing pour l’ensemble des inscrits. Intervention potentielle de facilitateurs. Fin du scénario au signal des formateurs. Retour de l’équipe qui a joué avec les autres participants et début du débriefing avec, notamment, la reprise des éléments clés par les participants guidés par les formateur jusqu’à discussion complète du scénario. Mise en relief des premiers points d’amélioration par les participants. La moyenne habituelle de durée d’un scénario est de quinze minutes suivi d’un débriefing de 45 minutes et parfois plus. 6- Cinq à six scénarios vont se succéder permettant à chacun des volontaires de participer activement à au moins un scénario et de se placer en observateur pour le reste des exercices (3). 7- après le dernier scénario on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose à nouveau le QCM de départ pour enregistrer une progression instantanée. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression On recueil les questionnaires de satisfaction. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1- Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives de la SFAR. 2- Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM pour apprécier le différentiel ; 3- Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 4- Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant et analysée par nos soins. 5- Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : (1) : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf (2) : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf (3) : Exemples associés au guide HAS de bonnes pratiques en simulation (4) : CM Schultz : Situation awareness in anesthesia, concept and research, Anesthesiology 2013; 118:729-42 (5) : Ronnie J. Glavin : Excellence in Anesthesiology, Anesthesiology 2009; 110:201–3 (6) : Boet S., Dylan Bould M., Layat Burn C., Reeves S. : Twelve tips for a successful interprofessional team-based high-fidelity simulation education session, Med Teach. 2014 Oct;36(10):853-7. (7) : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013

Médecin réanimateur, ORL, Chirurgien, + 6 autres


En présentiel

Simulation en Réalité Virtuelle, in situ, pour les équipes pluri-professionnelles de blocs opératoires: gestion des risques en situations critiques

DPC

Nous proposons, au cours d’une séance spécifique, des séances de simulation in situ et en immersion aux structures chirurgicales (blocs opératoires) qui en font la demande. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur et chirurgien) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (Réalité Virtuelle) et le sujet défini : feu sur patient au Bloc Opératoire. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, dans le cadre du BO, au point de vue de l’amélioration des connaissances, des aptitudes et des attitudes Ils s’inscrivent dans le cadre du travail en équipe au bloc opératoire, d’un chirurgien, d’un médecin anesthésiste réanimateur, ainsi que d’un représentant du personnel para médical composant cette équipe (IADE, IBODE, IDE, ...). Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques (1) en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. 1- sur le thème des CRM (crew ressource management) : la mise en situation, lors de l’exercice spécifique de simulation de feu sur patient au bloc opératoire, permet l’analyse de la conscience situationnelle (3), de la répartition adaptée des taches, de la communication verbale et non verbale de l’équipe(4), du leadership. Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque particulier du feu au bloc opératoire, mais aussi une meilleure gestion de l’évènement indésirable et une meilleure récupération. 2- Sur le thème de la check-list opératoire HAS, l’exercice cherche à montrer l’importance de la communication dans le bon déroulé d’une intervention chirurgicale ainsi que les intérêts de bien utiliser une check-list formalisée et de la tracer. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR ou autres) : convaincre que la rigueur qu’apporte, notamment dans cette situation d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis et en terme de récupération pour limiter la perte de chance au décours de l’accident (5). 4- Le scénario est construit par rapport à la spécificité de la situation de feu sur un patient permettant de décliner une situation cohérente avec ses répercussions de gravité croissante (brûlures plus ou moins profondes, leur extension selon la situation, jusqu’à l’atteinte des voies aériennes supérieures) en accord avec le corps universitaire et les référentiels des deux sociétés (HAS ou société savante) LE DEROULE DE LA SEANCE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : trois mois environ avant la séance une visite de mise en place est effectuée sur place par un des formateurs. Dans un premier temps, une réunion d’échange est organisée avec, si possible, un membre de la direction, la directrice des soins, la directrice de la qualité, le chef de bloc, l’ingénieur bio médical, un technicien en charge du BO (bloc opératoire), les référents médecins anesthésiste et chirurgien accompagnés du président de CME. Les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. On poursuit par une visite de l’établissement, dans laquelle on définit la salle où seront installés les différents éléments de la réalité virtuelle (au bloc opératoire ou ailleurs). Enfin, on définit (à proximité de la salle de réalité virtuelle) une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place la veille au soir et testé selon les critères retenus 3 mois plus tôt lors de la pré-visite. 3- Accueil des participants de la séance : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Immersion dans la réalité virtuelle avec casque et manettes). On Rappel les principes du « good jugement ». S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS (2) 4- la Séance elle-même : il s’agit d’équipes de bloc opératoire volontaires, bien sûr multi professionnel (chirurgien, anesthésiste, infirmière de bloc) et ayant signé un consentement ; ces équipes proviennent d’établissements publics ou privés. Les instructeurs sont expérimentés en simulation multi professionnelle classique et ont un entrainement spécifique pour le virtuel. Le matériel se compose : de 3 ordinateurs puissants, de deux antennes infrarouges et de casques HTC vive pro avec manettes. La technique pédagogique est conforme aux recommandations de l’HAS : l’exercice quel qu’il soit est encadré par un briefing et un débriefing structurés. Des documents spécifiques ont été mis au point: pré test et post test, quiz durant la séance de réalité virtuelle, grille d’évaluation technique et non technique, questionnaire de satisfaction, et enfin, questionnaire d’impact sur les pratiques. 5- Le déroulé d’une séance : Après avoir chacun rempli un pré test et avoir été briefé, les 3 joueurs débutent effectivement la séance. Ils entrent dans un sas virtuel neutre avec musique d’ambiance, rassurant (sans obstacle et quadrillé), et explorent ce premier environnement à loisir. Puis apparait un robot virtuel d’accueil qui va proposer des exercices d’apprentissage des manettes, prodiguer des conseils de bonne utilisation de l’environnement mais aussi indiquer comment remplir un quiz virtuel. C’est une fois le tutoriel bien assimilé que le scénario peut débuter. Le simulateur met en scène un chirurgien et un anesthésiste virtuel côte à côte dans le même environnement au côté d’un patient à opérer d’un curage ganglionnaire simple du cou. Ils disposent de leur matériel fonctionnel qu’ils commandent avec leurs manettes. L’infirmière ne dispose pas de casque mais suit la scène sur place grâce à son ordinateur et peut intervenir oralement. Les communications sont en direct entre les joueurs. Les images sont transmises dans une salle de débriefing ainsi que le son recueilli à part par un micro d’ambiance. Les 2 opérateurs entrent dans le monde virtuel accompagné de l’émoticon de l’infirmière, ils prennent possession de l’espace, questionnent, explorent puis se déclarent prêt. Ils remplissent alors électroniquement grâce à leurs manettes un quiz qui s’implémente automatiquement dans un fichier Excel pour exploitation statistique. L’exercice, pour plus de réalisme commence à la phase 2 de la check List préopératoire OMS/HAS : La réponse à tous les items permet d’autoriser l’incision: le chirurgien saisit son bistouri froid et pratique l’incision puis le scénario interactif se déroule jusqu’à sa fin. Après le dernier scénario et le débriefing général, on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose un post-test (QCM de départ enrichi de questions spécifiques sur le feu sur patient) afin d’enregistrer une progression instantanée. Les questionnaires de satisfaction sont recueillis et archivés. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression Un questionnaire d’impact sur les pratiques est envoyé 3 mois après. MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1. Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, la Check-List, les aides cognitives. 2. Quiz proposés durant la séance de réalité virtuelle et directement enregistrés sur l’ordinateur via des fichiers excel. 3. Les formateurs remplissent une grille d’évaluation technique et non technique. 4. Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM (enrichi de questions spécifiques sur le feu sur patient) pour apprécier le différentiel. 5. Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 6. Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant en fin de séance et analysée par nos soins. 7. Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. 8. Un questionnaire d’impact sur les pratiques est envoyé 3 mois après. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : (1) : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf (2) : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf (3) : CM Schultz : Situation awareness in anesthesia, concept and research, Anesthesiology 2013; 118:729-42 (4) : Ronnie J. Glavin : Excellence in Anesthesiology, Anesthesiology 2009; 110:201–3 (5) : R. Lelaidier, B. Balança, S. Boet, A. Faure, M. Lilot, F. Lecomte, J.-J. Lehot, T. Rimmelé and J.-C. Cejka: Use of a hand-held digital cognitive aid in simulated crises : the MAX randomized controlled trial, British Journal of Anesthesia. 2017; 119(5):1015-1021 (6) : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013

Aide-soignant, Médecin Généraliste, Infirmier


En présentiel

Gestes d’urgences en situations critiques : Simulation in situ pour la gestion des risques

DPC

Résumé et objectifs: Nous proposons des scénarios de simulation in situ et en immersion sur les «gestes d’urgences en situations critiques» aux structures ou aux équipes, non spécialistes des urgences, qui en font la demande, au cours d’une journée spécifique. Les formations sont assurées par des instructeurs (anesthésiste-réanimateur, chirurgien, IDE) qui ont validé un DU de simulation en immersion et qui sont dotés d’une solide expérience. Le matériel utilisé est spécifique (mannequins de simulation) et le sujet défini : Gestes d’urgences en situations critiques. LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES ET DE FORMATION : Ils sont identifiés, dans le cadre de la structure ou des équipes qui en ont fait la demande, au point de vue de l’amélioration des connaissances, des aptitudes et des attitudes. Les mises en situation, dans le cadre de la formation continue, permettent de répéter des procédures avec décisions et réactions qui concernent l’ensemble des professionnels présents. L’analyse des pratiques et des comportements concourent à une gestion optimale des risques [1] en fonction des caractéristiques de la structure et feront l’objet d’un retour d’expérience. 1- sur le thème des gestes à réaliser : les différents exercices permettent la réactualisation des connaissances des gestes et procédures à respecter (selon les référentiels validés) et la répétition de ces gestes et procédures pour un ancrage mémoriel optimum [1]. 2- sur le thème des CRM (crew ressource management) : la mise en situation, lors des différents exercices de simulation, permet l’analyse de la conscience situationnelle [2], de l’appel à l’aide, du leadership, de la répartition adaptée des taches, de la communication verbale et non verbale de l’équipe [3]. Le but est de prendre conscience, discuter puis améliorer ces points dans l’équipe en visant une diminution du risque particulier, mais aussi une meilleure gestion de l’évènement indésirable et une meilleure récupération. 3- Sur le thème de l’utilisation des aides cognitives (SFAR, SFMU ou autres; sur téléphone portable, particulièrement dans notre cas, ou par écrit) : convaincre que la rigueur qu’apporte, notamment dans cette situation d’urgence, un document spécifiquement et préalablement rédigé est un facteur notable d’efficacité en terme de diminution des erreurs et des oublis et en terme de récupération pour limiter la perte de chance au décours de l’accident [3]. 4- Les scénarii sont construits par rapport à la spécificité de la situation d’urgence en situation critique permettant de décliner des situations cohérentes ainsi que leurs répercussions en accord avec le corps universitaire et les référentiels des différentes sociétés (HAS ou sociétés savantes) LE DEROULE DE LA SEANCE DE FORMATION : 1- Préparation à distance : Un à trois mois environ avant la séance, une réunion de mise en place et de cadrage est effectuée (sur place ou à distance) par un des formateurs. Dans un premier temps, les objectifs pédagogiques sont exposés et discutés, les attentes et les spécificités du donneur d’ordre (équipe, structure, etc.) sont précisées et éclaircies. On définit la ou les salles où seront installés les différents éléments de la simulation, une salle de débriefing où seront installés les participants assistants à la simulation avec écran de projection, projecteur et système de son et où les images filmées seront diffusées en temps réel. Les moyens humains et matériels sont mis en place et une convention est remise pour signature. 2- Préparation immédiate : Le matériel est mis en place (en général la veille au soir) et testé selon les critères retenus lors de la réunion de mise en place et de cadrage. 3- Accueil des participants de la séance : Présentations de chacun. Exposé sur les grands principes généraux de la simulation : CONFIDENTIALITE avec signature (par chacun) d’une feuille de présence annotée d’un engagement personnel au respect de la confidentialité (toute personne admise à la session est dans l’obligation de signer le document y compris les formateurs), BIENVEILLANCE générale, principe FICTIONNEL (Immersion dans la réalité virtuelle avec casque et manettes). On rappelle les principes du «good jugement» [4]. S’en suit une période de questions et de discussion pour lever toute ambiguïté. Enfin un QCM (Pré Test), en lien avec la session de simulation, est distribué en pré séance (questions sur les CRM, les procédures, les aides cognitives). L’ensemble est structuré et organisé fonction des règles de bonnes pratiques définies par la HAS [5] 4- la Séance elle-même : il s’agit de volontaires ayant signé un consentement ; ces volontaires proviennent d’établissements ou de structures publics ou privés. Les instructeurs sont expérimentés en simulation. La technique pédagogique est conforme aux recommandations de l’HAS : l’exercice quel qu’il soit est encadré par un briefing et un débriefing structurés. Des documents spécifiques ont été mis au point: pré test et post test, grille d’évaluation technique et non technique, questionnaire de satisfaction, et enfin, questionnaire d’impact sur les pratiques. 5- Le déroulé d’une séance : 5-a : d’une part, il est proposé à l’ensemble des participants des exercices d’apprentissage des gestes d’urgences lors d’ateliers pratiques encadrés. 5-b : d’autre part, une mise en situation est proposée grâce à différents scénarios de simulations haut fidélité. Chaque scénario sera suivi d’un débriefing. Visite de la salle de simulation (où sont installés mannequin et matériel). Briefing spécifique de la salle. La position des caméras et des micros est décrite ainsi que le système de recueil des éléments et de transmission à la régie. Les acteurs seront isolés dans la salle de simulation porte fermée, avec leurs moyens de communication habituels (c’est le principe de l’immersion). Puis, visite de la régie avec démonstration de pilotage du mannequin dans ses différentes fonctions y compris la voix du mannequin (un micro/ haut-parleur permet à un formateur de parler à la place du patient). Enfin, visite de la salle de débriefing avec réalisation d’un test des images et du son en condition d’exercice. 5-c : La première équipe s’auto désigne. Le premier cas clinique est exposé. Début du scénario en immersion avec retransmission en temps réel en salle de débriefing pour l’ensemble des inscrits. Intervention potentielle de facilitateurs. Fin du scénario au signal des formateurs. Retour de l’équipe qui a joué avec les autres participants et début du débriefing avec, notamment, la reprise des éléments clés par les participants guidés par les formateur jusqu’à discussion complète du scénario. Mise en relief des premiers points d’amélioration par les participants. La moyenne habituelle de durée d’un scénario est de quinze minutes suivi d’un débriefing de 30 à 50 minutes environ. 5-d : Les scénarios vont ainsi se succéder permettant à chacun des volontaires de participer activement à au moins un scénario et de se placer en observateur pour le reste des exercices. 6- après le dernier scénario et le débriefing général, on regroupe les pistes d’amélioration en rédigeant un document descriptif. Un rendez-vous téléphonique est pris pour trois mois après (afin d’enregistrer l’avancée dans la réalisation des propositions communes). On propose un post-test afin d’enregistrer une progression instantanée. Les questionnaires de satisfaction sont recueillis et archivés. On archive la feuille de présence et les fiches de débriefing. On remet l’attestation de participation et la fiche d’aide à la progression MODALITES D’EVALUATION PRE ET POST FORMATION : 1. Fiche de Pré Test : QCM d’évaluation sur les CRM, les procédures, les aides cognitives. 2. Les formateurs remplissent une grille d’évaluation technique et non technique. 3. Fiche de Post Test : nouvelle présentation du QCM pour apprécier le différentiel. 4. Fiche d’aide à la progression qui comprend : l’identification des axes d’amélioration et l’établissement des actions retenues avec un calendrier. 5. Enquête de satisfaction proposée à l’apprenant en fin de séance et analysée par nos soins. 6. Réunion téléphonique à J 90 pour discuter de l’avancée des actions d’amélioration. LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES : [1] : Simulation en santé, fiche technique méthode DPC : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/simulation_en_sante_fiche_technique.pdf [2] : R. Lelaidier, B. Balança, S. Boet, A. Faure, M. Lilot, F. Lecomte, J.-J. Lehot, T. Rimmelé and J.-C. Cejka: Use of a hand-held digital cognitive aid in simulated crises : the MAX randomized controlled trial, British Journal of Anesthesia. 2017; 119(5):1015-1021 [3] : Marshall, Stuart , : The Use of Cognitive Aids During Emergencies in Anesthesia: A Review of the Literature , Anesthesia & Analgesia. 117(5):1162-1171, November 2013 [4]Rudolph J.W. : Debriefing with Good Judgment: Combining Rigorous Feedback with Genuine Inquiry, Anesthesiology Clinics July 2007; 25(2):361–376 [5] : Haute Autorité de Santé. Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé. Évaluation et amélioration des pratiques. Saint-Denis La Plaine: HAS; 2012. www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-01/guide_bonnes_pratiques_simulation_sante_ guide.pdf