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Médecin Généraliste
Mixte
Évaluer sa pratique pour une juste prescription des opioïdes dans le cadre d’une douleur chronique
DPC
« Pendant longtemps, la douleur a été vécue comme une fatalité. L’évolution des connaissances nous donne aujourd’hui des moyens importants, permettant de réduire dans des proportions considérables la douleur des patients. » Cette phrase de Bernard Kouchner en introduction de premier plan d’action contre la douleur 1 , il y a 25 ans, reste d’actualité. Le médecin généraliste est en première ligne dans la lutte contre la douleur, lutte où les opioïdes ont un rôle majeur pour les douleurs avec un score à l’échelle numérique ≥ 6/10. Les médecins généralistes 86,3 % des opioïdes faibles, tels que tramadol, codéine ou poudre d’opium, et 88,7 % des opioïdes forts, tels que morphine, oxycodone ou fentanyl 2 . Ils agissent contre les douleurs d’origine nociceptive, le tramadol ayant en plus un effet monoaminergique. Deux écueils nous menacent : un soulagement incomplet de la douleur et une sous-estimation des effets indésirables (abus, mésusage, surdosage, intoxication, hospitalisations, décès) 3 . Entre 2006 et 2017, la consommation globale des opioïdes faibles est restée relativement stable. Le retrait du dextropropoxyphène en 2011 a été accompagné de l’augmentation de la consommation des autres opioïdes faibles et en particulier du tramadol. Il devient l’antalgique opioïde le plus consommé (forts et faibles confondus) avec une augmentation de plus de 68 % entre 2006 et 2017, la prescription d’opioïdes forts a augmenté d’environ 150 %. L’oxycodone est l’antalgique opioïde qui marque l’augmentation la plus importante. On observe une augmentation du mésusage, ainsi que des intoxications et des décès liés à l’utilisation des antalgiques opioïdes, qu’ils soient faibles (par exemple le tramadol, la codéine et la poudre d’opium) ou forts (par exemple la morphine, l’oxycodone et le fentanyl). Cependant, la situation n’est pas comparable avec celle observée aux États-Unis et au Canada 4 . Cette formation poursuit les objectifs de la récente recommandation de la Haute Autorité de Santé 5 : porter une réflexion globale sur les médicaments opioïdes et promouvoir leurs bons usages. Objectif général L’objectif général de ce projet est de permettre aux participants, médecins généralistes, de s’approprier les bonnes règles concernant la prescription des antalgiques opioïdes chez l’adulte compte tenu de la situation du patient, de leur surveillance et de l’information à partager avec le patient. Objectifs spécifiques Chez l’adulte : 1 Évaluer sa pratique concernant la prescription des opioïdes dans le cadre de douleurs chroniques d’origine cancéreuse 2 Connaître les différentes molécules, leur efficacité et leurs risques. 3 Prescrire dans le cadre d’une douleur chronique d’origine cancéreuse. 4 Informer et partager la décision avec le patient. 5 Prendre en charge un mésusage, un surdosage.
Gynécologue, Médecin Généraliste, Pédiatre
Mixte
Endométriose : dépistage et traitement précoces. Pourquoi ?
DPC
Les douleurs pelviennes chroniques sont un motif fréquent de consultations médicales et gynécologiques. Parmi les causes l’endométriose occupe une place importante. Elle doit être systématiquement recherchée du fait de sa prévalence estimée à 33%. Elle concernerait en France 1,5 à 2,5 millions de femmes en âge de procréer. Les conséquences les plus marquantes de l’endométriose sont les douleurs et l’infertilité qui peuvent impacter gravement la qualité de vie des femmes concernées . Actuellement, on estime qu’il faut entre sept et neuf ans à une femme souffrant d’endométriose pour obtenir un diagnostic en sachant qu’une femme sur dix en est atteinte 3 . À l’avenir, les signes de la maladie devront être recherchés de façon systématique chez les jeunes filles lors des nouvelles consultations médicales désormais obligatoires pour les 11-13 ans et les 15-16 ans. C’est en effet à l’adolescence, au moment des premières règles, que l’endométriose se déclenche. Tous les cas d’endométriose ne se traduisent pas forcément par des douleurs, mais s’il y a bien un symptôme qui doit faire suspecter systématiquement la maladie, ce sont des règles anormalement douloureuses. Or, les règles étant douloureuses par nature et que par ailleurs tout le monde n’a pas les mêmes seuils de tolérance à la douleur, ce symptôme n’est pas toujours correctement pris en compte. À cela s’ajoute un éventail de symptômes extrêmement variés qui n’évoquent pas d’emblée une endométriose : douleurs digestives, douleurs musculosquelettiques, troubles urinaires, fatigue douleurs lors des rapports sexuels 1 . Les résultats de l’étude Suisse ont montré que 50,7% des femmes atteintes d'endométriose souffraient par ailleurs de fatigue récurrente, en comparaison avec seulement 22,4% des femmes qui n'étaient pas atteintes par cette maladie. De plus, la fatigue liée à l'endométriose était aussi associée à sept fois plus d'insomnies, quatre fois plus de dépressions, deux fois plus de douleurs et près d'une fois et demi de plus de stress au travail en comparaison avec les femmes en bonne santé. La ministre de la Santé a donc annoncé le 8 mars 2019 qu’un effort particulier allait être fait pour mieux informer le grand public, mais aussi pour renforcer la formation des professionnels de santé sur les signes d’alerte et l’examen clinique et les stratégies thérapeutiques. Pour le suisse Jean-Marie Wenger , il existe quatre signaux d’alerte clairs : des douleurs sévères et répétées lors des règles ; des douleurs répétées lors des rapports sexuels ; des douleurs répétées lors de la défécation pendant les règles ; mais aussi des douleurs pelviennes chroniques pas forcément en rapport avec les règles. Il n’existe aucun consensus permettant de retenir un questionnaire plutôt qu’un autre pour l’étude de l’endométriose. Le choix du questionnaire est propre à chaque auteur et dépend de la question posée susceptible d’induire une errance des patientes, un retard au diagnostic et des prises en charge pas toujours adaptées y compris chirurgicales. L’objectif général de cette action est de permettre aux participants de s’approprier les données concernant le dépistage précoce de l’endométriose, les étapes du diagnostic et la prise en charge. Mots clés : Douleurs – Infertilité - Fatigue Objectifs spécifiques A l’issue de cette action les participants doivent être en mesure de : 1. Évaluer sa pratique en ce qui concerne le repérage de l’endométriose 2. Reconnaitre les symptômes les plus fréquents d’endométriose 3. Hiérarchiser les examens de 1 ère , 2 ème et 3 ème intention pour établir le diagnostic d’endométriose. 4. Prescrire les traitements médicaux avant ou après chirurgie. 5. Décrire les éléments susceptibles d’indiquer une intervention chirurgicale. 6. Mettre en place un dialogue d'information avec la jeune fille ou la femme. 7. Évaluer les apports de la formation et définir les pistes d’amélioration de la pratique. L’objectif général de cette action est de permettre aux participants de s’approprier les données concernant le dépistage précoce de l’endométriose, les étapes du diagnostic et la prise en charge. Mots clés : Douleurs – Infertilité - Fatigue Objectifs spécifiques A l’issue de cette action les participants doivent être en mesure de : 1. Évaluer sa pratique en ce qui concerne le repérage de l’endométriose 2. Reconnaitre les symptômes les plus fréquents d’endométriose 3. Hiérarchiser les examens de 1 ère , 2 ème et 3 ème intention pour établir le diagnostic d’endométriose. 4. Prescrire les traitements médicaux avant ou après chirurgie. 5. Décrire les éléments susceptibles d’indiquer une intervention chirurgicale. 6. Mettre en place un dialogue d'information avec la jeune fille ou la femme. 7. Évaluer les apports de la formation et définir les pistes d’amélioration de la pratique. Mots clés : Douleurs – Infertilité - Fatigue
Anatamo-pathologiste, Chirurgien, Médecin Généraliste, + 7 autres
Mixte
Juste prescription des examens complémentaires en pathologie thyroïdienne
DPC
La pathologie thyroïdienne morphologique et fonctionnelle touche environ 30% de la population française. Nombreuses sont les spécialités médicales qui sont confrontées à la prescription des examens complémentaires et, parfois, à la qualité de leur exécution permettant de déboucher sur des examens de seconde ou 3 ème ligne. Sont ainsi concernés les médecins généralistes, les échographistes, les endocrinologues mais également les internistes, médecins nucléaires, chirurgiens endocrines (venant de l’ORL ou de la chirurgie viscérale), tous confrontés parfois dès la découverte de la maladie aux dysthyroïdies et aux nodules thyroïdiens. Les nodules thyroïdiens sont trop souvent opérés (1): une démarche diagnostique rigoureuse reposant sur un bon examen clinique, un choix pertinent des dosages biologiques, une échographie de qualité, une éventuelle scintigraphie et une bonne indication de la cytoponction ou des prélèvements échoguidés permet d'avoir une attitude rationnelle et un choix pertinent dans la démarche thérapeutique. Le surdiagnostic et le surtraitement découlent essentiellement d’une prescription non rationnelle, par défaut ou par excès des examens complémentaires (2). L’évolution des techniques diagnostiques (évolution du score TIRADS, des marqueurs scintigraphiques, cytologiques et de biologie moléculaire) et thérapeutiques relevant des ultrasons a changé la stratégie diagnostique et thérapeutique, ceci ayant été mis en exergue par la publication des recommandations HAS 2021 (3) et du consensus commun aux sociétés françaises d’endocrinologie, de médecine nucléaire et de chirurgie endocrinienne (4) La prise en charge des dysthyroïdies repose sur un examen clinique méthodique, un choix pertinent des nombreux dosages biologiques, une utilisation pertinente de l'imagerie (échographie et scintigraphie) et une échographie-Doppler de qualité. Il s'agit d'un préalable indispensable à une démarche thérapeutique pertinente et ciblée. Les recommandations HAS publiées début 2023 donnent un cadre actualisé dont la diffusion présente un intérêt particulier étant donné la surprescription d’hormone thyroïdienne que l’affaire de 2017 du levothyrox a mis en exergue (5) Objectifs principaux 1. Connaître les examens complémentaires utiles au diagnostic, au bilan pré thérapeutique et au suivi des nodules thyroïdiens, leurs indications et leur place dans la démarche diagnostique. 2. Connaître les examens complémentaires utiles au diagnostic, au bilan pré thérapeutique et au suivi des hypothyroïdies, leurs indications et leur place dans la démarche diagnostique. 3. Connaître les examens complémentaires utiles au diagnostic, au bilan pré thérapeutique et au suivi des hyperthyroïdies, leurs indications et leur place dans la démarche diagnostique. 4. Connaître les examens complémentaires utiles au suivi des cancers thyroïdiens, leurs indications et leur place dans la démarche de suivi 5. Connaître la place centrale et l’importance d’une échographie et de prélèvements échoguidés de qualité dans la stratégie diagnostique et connaître les critères qualité de leur réalisation. Objectifs spécifiques 1. Savoir que le recueil du contexte clinique, la TSH et l’échographie sont les éléments du bilan de 1 ère intention devant un nodule thyroïdien. 2. Connaître les indications de la scintigraphie en présence d’un nodule thyroïdien et savoir qu’elles reposent sur les résultats de la TSH, de l’échographie et de la cytoponction. 3. Connaître les critères de qualité et savoir réaliser une échographie thyroïdienne : réglages, conduite de l’examen, compte-rendu, aires ganglionnaires, écho-Doppler pulsé 4. Savoir caractériser un nodule et connaître les signes cardinaux et accessoires du score EU-TIRADS. 5. Connaître les indications de la cytoponction et de la microbiopsie et savoir qu’elles reposent sur le contexte clinique et les résultats de l’échographie, de la cytoponction et de la scintigraphie. 6. Connaître la démarche diagnostique et le choix des examens complémentaires en fonction du score de Bethesda 7. Savoir que l’examen clinique, l’échographie et le dosage de thyroglobuline couplé aux anticorps anti-TG sont les éléments de base de suivi des cancers thyroïdiens opérés. 8. Connaître les indications de la cytoponction ganglionnaire, du PET-TDM au FDG, du TDM cervical et de la scintigraphie couplée à l’IRA thérapie dans le diagnostic des récidives/persistance de cancer thyroïdien et savoir qu’elles reposent sur le contexte clinique, l’échographie, la thyroglobuline. 9. Savoir que l’échographie est l’examen central de la surveillance active des cancers thyroïdiens non traités par thyroïdectomie totale. 10. Connaître les signes cliniques des dysthyroïdies et savoir que la TSH est l’examen de 1 ère intention devant une suspicion clinique de dysthyroïdie . Savoir répéter la TSH pour confirmer le diagnostic. 11. Connaître les indications du dosage de T4 et T3 et leur rôle dans le diagnostic des dysthyroïdies frustes. 12. Connaître les indications des dosages immunologiques dans le diagnostic des dysthyroïdies. 13. Connaître les indications de l’Écho-Doppler thyroïdien dans le diagnostic et le suivi des dysthyroïdies et savoir qu’elles reposent sur le contexte clinique et les dosages immunologiques . 14. Connaître la place de l’ECG, de l’ostéodensitométrie et du bilan phosphocalcique en pathologie thyroïdienne. 15. Connaître les examens utiles au suivi des nodules thyroïdiens et des dysthyroïdies et leur rythme de réalisation. 16. Connaître les spécificités des indications des examens complémentaires dans les dysthyroïdies du sujet âgé et de la femme enceinte.
Masseur-Kinésithérapeute, Médecin Généraliste, Médecin MPR, Infirmier
En présentiel
Prescription Médicale des activités Physiques et de l’alimentation saine aux publics des quartiers prioritaires
DPC
L’alimentation saine et l’activité physique régulière sont deux déterminants de santé globaux qui agissent tant en prévention primaire qu’en prévention secondaire pour la santé, en particulier des porteurs de pathologies chroniques et ce pour tous les publics. L’impact négatif de la sédentarité, de l’inactivité et de l’alimentation déséquilibrée sont bien documentées tant par l’OMS que par les instances nationales de santé (INSERM, HAS, SPF… et ministère de la santé et de la prévention et ministère chargé des sports). Nous traiterons ici uniquement de l’activité physique régulière avec un focus particulier sur les publics précaires qui vivent dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ce ciblage est essentiel car toutes les études montrent que leur état de santé est souvent plus dégradé que la moyenne nationale des Français aux mêmes âges et que l’impact des actions de prévention y est moins performant que dans d’autres zones du territoire national ((ONPV : La santé des habitants en quartier prioritaire de la politique de la ville 2019 - http://www.onpv.fr/theme/sante). La sensibilisation et la formation des médecins à ces questions de prescriptions de l’alimentation et de l’activité physique permet d’améliorer les prises en charge des publics précaires et défavorisés vivant dans les quartiers prioritaires. Il convient aussi que la prescription soit conforme à la déontologie médicale, notamment dans le respect du secret médical. Il faut aussi établir une relation entre le médecin prescripteur et le cadre sportif afin de connaitre la tolérance du malade à l’effort, ses réactions, et la possibilité de modifier le contenu de la prescription médicale. Depuis la loi du 2.3.22, il convient aussi d’établir une relation entre le médecin traitant et les divers spécialistes qui interviennent dans le parcours de soins du patient. C’est pourquoi, la présente session est ouverte aux médecins généralistes et aux spécialistes. Elle pourra accueillir aussi des kinésithérapeutes et des infirmiers. Objectifs spécifiques de l’action À l’issue les participants doivent être capables de : 1. Connaitre les spécificités de la pratique sportive en France et les particularités dans les zones prioritaires 2. Connaitre les spécificités de l’état de santé des habitants des zones prioritaires 3. Connaître les bases de la prescription d’activités physiques (intensités, répétitions, associations, contre-indication) 4. Savoir Démontrer l’importance de la prescription de l’activité physique pour les patients atteints de pathologie chronique 5. Savoir évaluer les niveaux d’activité physique et de sédentarité des patients 6. Connaitre le dispositif législatif dit du « sport sur ordonnance » (orientation des malades, relation avec les professionnels de l’activité physique), 7. Identifier les freins limitant la pratique de l’APS dans la population vivant dans les quartiers prioritaires. 8. Sensibiliser à la version courte de l’accompagnement motivationnel en consultation
Médecin Généraliste
E-learning
Dépistage du cancer colorectal (CCR) : un enjeu de santé publique
DPC
Le cancer colorectal reste en 2018 le 3e cancer le plus fréquent et 2e cancer en termes de mortalité tous sexes confondus. En 2018 le nombre de nouveaux cas estimés était de 43 000 . A côté des maladies inflammatoires intestinales, des antécédents personnels et/ou familiaux ou d’une prédisposition génétique, l’âge est le principal facteur de risque. 90 % des cancers colorectaux sont diagnostiqués à partir de 50 ans. L’âge médian au diagnostic et de 71 ans chez l’homme et 75 ans chez la femme. Le nombre de décès par cancer colo-rectal était estimé en 2018 à 17 000 . En 2012 on retrouvait un taux de mortalité standardisé de 13,3 /100 000 chez l’homme est 7,9 /100 000 chez la femme. Le risque d’avoir un cancer colorectal dans la population âgée de 50 à 74 ans sans autre facteur de risque que l’âge a été estimé à 3,5 %1. La plupart de ces cancers font suite dans 60 à 80% des cas à des polypes adénomateux, lésions bénignes qui se manifestent par la présence de sang dans les selles. La détection de ces lésions chez les sujets asymptomatiques et leur exérèse avant qu’elles ne se transforment en cancer ont permis en 10 ans une diminution de l’incidence du CCR d’environ 15 à 18% et de la mortalité de 20 %. Les tests au gaïac (Hémocult®) ont montré l’efficacité sur la baisse de la mortalité de la recherche biennale de sang dans les selles, chez les sujets asymptomatiques entre 50 et 74 ans , mais leur faible sensibilité et les conditions de leur mise œuvre représentent un frein à la généralisation et au succès du dépistage du cancer colorectal. Les études de laboratoire ont montré que les tests immunologiques pouvaient être plus sensibles et plus spécifiques . Par ailleurs, ils n’entraînent aucune restriction alimentaire. L’automatisation de la lecture, qui rend leur coût comparable à ceux des tests au gaïac, a permi depuis 2016 d’envisager leur utilisation sur de grandes populations asymptomatiques avec l’objectif d’augmenter la participation des personnes cibles au dépistage organisé du cancer colorectal . Mais le taux de dépistage dans la population cible de 50 à 74ans reste faible à 30 ?5%(homme 29,1%,femme 31,9%) alors qu’il est recommandé d’atteindre au moins les 45% L’objectif général est donc pour les participants à ce programme de définir : - Sur quels critères faire le bon choix de la méthode de dépistage ? - Comment accompagner toute remise de test d’une information la plus objective sur la balance bénéfices / risques de cette stratégie de dépistage ? - Comment accompagner les personnes à risque élevé de CCR ? Objectifs spécifiques A l’issue de ce programme les participants doivent être capables de : 1. Définir la modalité de dépistage la plus adaptée du CCR compte tenu du niveau de risque de la personne. 2. Identifier les réticences et freins éventuels au dépistage du CCR. 3. Informer la personne sur les avantages du dépistage organisé du CCR, ses limites, ses modalités. 4. Définir avec le (la) patient(e) les modalités de suivi suivant le résultat du test dans un processus de partage de la décision.
Anatamo-pathologiste, Chirurgien, Endocrinologue, + 3 autres
En présentiel
Imagerie diagnostique et interventionnelle en pathologie cervicale : de la pertinence des prescriptions pour une juste réalisation
DPC
La pathologie thyroïdienne morphologique (goitre et nodules) et fonctionnelle (dysthyroïdies) touche plus de 30 % de la population . Concernant les nodules, la CPAM a tiré la sonnette d’alarme fin 2013 concernant le nombre de thyroïdectomies . Ces dernières pourraient être évitées par une démarche diagnostique rigoureuse dans laquelle l’échographie cervicale et la cytoponction échoguidée tiennent une place centrale 1, à condition d’être pratiquées de façon experte, imposant aux imageurs et aux cliniciens une actualisation régulière de leurs connaissances théoriques et pratiques. Si l’indication de traitement est retenue, les techniques interventionnelles non chirurgicales, telles que la thermoablation, représentent une alternative encore trop peu répandue 1, et nécessitant d’être connues des cliniciens et des imageurs interventionnels. Seront mises en lumière les recommandations récentes de la HAS concernant la pertinence de l’échographie thyroïdienne6 1. Connaître la démarche diagnostique devant un nodule thyroïdien. 2. Connaître les signes échographiques de suspicion d’un cancer thyroïdien. 3. Connaître la sémiologie des ganglions cervicaux. 4. Connaître la sémiologie des glandes salivaires. 5. Maîtriser l’échographie cervicale sur le plan théorique et pratique. 6. Connaître la technique et les indications des thérapeutiques interventionnelles non chirurgicales. Objectifs spécifiques 1. Connaitre les indications de la cytoponction, de la microbiopsie, de l’alcoolisation, de la thermoablation des nodules thyroïdiens. 2. Savoir effectuer une cytoponction, une microbiopsie. 3. Savoir effectuer une alcoolisation. 4. Savoir effectuer une thermoablation laser et radiofréquence 5. Savoir effectuer une élastographie et un Doppler pulsé des artères thyroïdiennes. 6. Connaître les signes cardinaux et accessoires du EU-TIRADS
Médecin Généraliste
Mixte
Dégradation de la fonction rénale – Évaluation et suivi par le médecin généraliste
DPC
La maladie rénale chronique avec un débit de filtration glomérulaire (DFG) de moins de 60ml/mn/1,73m2 pendant plus de 3 mois est une maladie fréquente et grave à forts enjeux de santé publique. On estime que 7 à 10% de la population française présenterait une atteinte rénale et plus de 20% des gens de plus de 65 ans. Le dépistage reste insuffisant. A peine 25% de ceux touchés par une insuffisance rénale chronique (IRC), définie par une diminution progressive et irréversible du DFG en sont informés . L’existence d’une maladie rénale chronique augmente le risque de maladies cardiovasculaires et de mortalité cardiovasculaire qui, causales et/ou associées, sont responsables d’une épidémie de maladie rénale chronique (MRC). Un individu de 70 ans à 70 fois plus de risques d’avoir une IRC qu’un individu de 40 ans. La plupart des patients atteints de MRC mourront de complications cardiovasculaires avant d’en arriver au stade d’insuffisance rénale terminale. Le dépistage est simple et peu onéreux. Sur la base des données actuelles, un dépistage généralisé en médecine ambulatoire n’est pas recommandé mais seulement un dépistage annuel ciblé sur des groupes de patients à considérer a priori comme « à risques »1. Selon la plupart des auteurs, ce dépistage concerne les personnes âgées et celles atteintes de diabète, d'hypertension ou de maladies cardiovasculaires, d’obésité, ayant des antécédents familiaux de maladie rénale chronique ou suivant des traitements néphrotoxiques ou exposés à des produits toxiques. Dans 50% des cas, les maladies rénales chroniques qui conduisent à l’insuffisance rénale sont la conséquence d’un diabète ou d’une hypertension artérielle . En cas de doute sur la nature de la maladie ou de situations nécessitant un avis néphrologique et une prise en charge spécialisée l’évaluation initiale est le plus souvent réalisée par le médecin généraliste1. Le stade de la MRC est défini à partir du DFG estimé et de la présence de marqueurs d’atteinte rénale persistant plus de 3 mois ou à deux examens successifs. À partir du stade 3B (DFG compris entre 30 et 44 ml/mn/1,73 m2) un avis et un co-suivi partagé néphrologue – médecin généraliste sont recommandés, de même qu’en cas de situations considérées à risque d’évolution vers une insuffisance rénale terminale (albuminurie, hématurie, leucocyturie, anomalies morphologiques à l’échographie rénale, mauvais contrôle de la pression artérielle 3, . Le MDRD est considéré aujourd'hui comme la formule de référence malgré quelques incertitudes concernant certaines populations (patients >75ans, patients dénutris ou ayant un régime pauvre en protéines animales, ethnies africaines)1. L’efficacité des interventions précoces en cas de MRC repose pour l’essentiel sur la prise en charge des risques et pathologies cardiovasculaires, sur lesquels diverses interventions pharmacologiques ou non ont montré leur efficacité3. Quel que soit le stade de la MRC l’un des axes essentiels de la prise en charge est non médicamenteux et touche aux modifications du mode de vie3. L’éducation thérapeutique a pour objectif d’aider le patient à contrôler les divers facteurs de risque pour éviter l’aggravation iatrogénique de l’IRC, ralentir la progression de la maladie et améliorer sa qualité de vie. En dehors du cadre de programmes spécifiques elle peut être réalisée par le médecin généraliste ou d’autres professionnels formés spécifiquement3 avec élaboration d’un plan personnalisé de coordination en santé (PPCS)1, . L’objectif général de ce programme est de permettre aux participants d’améliorer la pertinence de leur pratique pour le diagnostic, la prise en charge et le suivi de la fonction rénale des patients atteints de maladie rénale chronique. Mots clés : Fonction rénale – Évaluation - Suivi Objectifs spécifiques 1. Identifier les facteurs de risque de maladie rénale chronique. 2. Évaluer le stade de maladie rénale chronique chez les patients ayant des facteurs de risque. 3. Identifier une situation nécessitant une prise en charge spécialisée. 4. Surveiller les patients atteints d’insuffisance rénale en prenant en charge leurs pathologies cardio-vasculaires et le risque d’aggravation susceptible d’être générée par diverses pathologies, et divers traitements médicamenteux. 5. Informer le patient pour convenir avec lui d’objectifs partagés pour prévenir la dégradation de sa fonction rénale et améliorer sa qualité de vie.
Médecin Généraliste, Pharmacien
En présentiel
TELEMEDECINE : La consultation à distance avec accompagnement du patient
DPC
En France, la densité de médecins généralistes diminue depuis plusieurs années, en raison d’une part de la baisse des effectifs de médecins généralistes et, d’autre part, de l’augmentation de la population. Si on considère la densité standardisée de médecins généralistes, prenant en compte l’augmentation des besoins de soins (augmentation de la population âgée) en fonction du nombre d’habitants, elle évolue assez fortement à la baisse entre 2012 et 2021, de 155 à 139 médecins pour 100 000 habitants. Cette baisse touche notamment les régions limitrophes de l’île de France. En basse Normandie, la densité standardisée passe de 144 à 134 médecins généralistes pour 100 000 habitants. Afin de répondre à ces défis d’organisation des soins, les pouvoirs publics s’engagent dans le développement de la télémédecine en particulier dans des zones de déserts médicaux, en s’appuyant sur le réseau officinal. En 2019, l’avenant 15 de la convention nationale pharmaceutique instaure le cadre de la téléconsultation en pharmacie. Le pharmacien est au cœur de ce dispositif de téléconsultation, rapprochant les patients des médecins. Il permet une prise en charge plus rapide et au plus près du lieu de vie des patients et apporte une offre de soins de premier recours très accessible.2 Dans ce contexte de désertification médicale, la région Normandie, dont le département de l’Orne, s’est organisée pour mettre en place un projet de téléconsultation sécurisée et de qualité pour les patients et les médecins (NormandEsanté) dans un cadre matériel défini et répondant au cahier des charges strict de l’ARS et de la CPAM. Cette formation permet aux pharmaciens et aux médecins généralistes de s’approprier cet outil de télésanté, et d’en connaitre l’environnement réglementaire et les bonnes pratiques ; cela afin d’assurer la sécurité et la qualité de la prise en charge des patients en télémédecine/télésoin. Objectifs généraux - Contribuer à l’amélioration de la prise en charge médicale de la population dans des zones de désertification médicale ; - Favoriser le déploiement de la télémédecine dans l’Orne en formant les professionnels de santé impliqués : pharmaciens et médecins généralistes ; - Accompagner les professionnels de santé dans la pratique de la téléconsultation dans un cadre légal tout garantissant une prise en charge de qualité et respectueuse des principes d’organisation des soins. Objectifs spécifiques A la fin de l’action du DPC, les participants devront : - Connaître la réglementation et le cadre juridique de la télémédecine ; - S’approprier le cadre déontologique de la télémédecine ; - Être capable d’intégrer la téléconsultation dans le parcours de soin du patient : rôles du pharmacien et du médecin ; - Connaître les prérequis pour le bon déroulement d’une téléconsultation, la charte éthique sur la protection des données de santé, de la sécurité des usagers, notamment dans le cadre du RGPD (règlement général sur la protection des données) - Faciliter l’organisation d’un programme de télémédecine au sein d’une CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) ; - Être en capacité de participer et mettre en place un programme de télémédecine
Médecin Généraliste
Mixte
Diagnostic précoce des tumeurs cutanées en médecine de premier recours
DPC
Le nombre de nouveaux cas de cancers de la peau a plus que triplé entre 1980 et 2012. Les carcinomes représentent 90 % des cancers cutanés diagnostiqués en France. Moins fréquents, les mélanomes sont les plus dangereux du fait de leur fort potentiel métastasique . En 2017, 14 325 mélanomes ont été responsables de 1773 décès. Ce cancer représente près de 4 % de l’ensemble des cancers incidents et 1,2 % des décès par cancer, tous sexes confondus. C'est l'un des cancers dont l'incidence comme la mortalité ont significativement augmenté sur la période 1980-2012 {INCA}. L’augmentation de l’incidence des cancers cutanés peut s’expliquer par le vieillissement de la population et le développement des comportements à risque en matière d’exposition solaire ces cinquante dernières années . Une bonne connaissance des facteurs de risques est complémentaire de la reconnaissance visuelle des lésions suspectes : - Facteurs environnementaux. Bains de soleil sur la plage, mais aussi expositions solaires « inconscientes » comme les activités en plein air : jardinage, randonnées à pied ou à vélo, voire les simples balades des week-ends par temps clair. Le bénéfice osseux du soleil, mis en avant par certains, ne nécessite en fait que quelques minutes d’exposition par jour sur une surface équivalente aux deux avant-bras. L’exposition solaire intermittente (courte et répétée) génère essentiellement les carcinomes basocellulaires alors que l’exposition chronique est à l’origine des carcinomes spinocellulaires. - Facteurs de risques individuels. Antécédents personnels et familiaux de cancers cutanés : un phototype clair (phototype I et II), des yeux bleus ou clairs, des cheveux blond roux ; une histoire d’un nombre important de coups de soleil ; la présence d’une photohéliose (peau finement ridée, taches pigmentaires multiples, irrégularité du teint, fines télangiectasies) confirmant l’exposition chronique au soleil ; un déficit immunitaire. - Facteurs de risques comportementaux. Activités de plein air et mode du bronzage naturel ou artificiel. Le dépistage précoce du mélanome a permis sur la période 1988-1990, outre un geste d’exérèse plus simple et moins délétère, la réduction des coûts, une multiplication par deux de l’incidence du mélanome de faible épaisseur (inférieure à 1 mm), une baisse de l’incidence du mélanome découvert avec métastases et l’amélioration des taux de survie à cinq ans2. L’examen dermatologique complet est la première condition de la découverte précoce d’un mélanome. L’examen clinique fait appel à la méthode ABCDE pour analyser un nævus. Cette méthode a une sensibilité de 0,57 à 0,90 et une spécificité de de 0,50 à 1 sous réserve que l’examinateur ait une bonne connaissance de la sémiologie du mélanome . Pour le diagnostic différentiel entre mélanome et nævus atypique, la dermoscopie augmente la performance du diagnostic différentiel entre une lésion pigmentée mélanocytaire et non mélanocytaire . Jumelée à la règle ABCDE cette technique a une sensibilité et une spécificité élevées mais nécessite une formation spécifique , . L’examen anatomopathologique permet de confirmer ou d’infirmer le diagnostic clinique et apporte les éléments diagnostiques et pronostiques pour arriver à déterminer la conduite à tenir pour les marges de l’exérèse chirurgicale. À partir de plusieurs métaanalyses la HAS a fait une synthèse sur les facteurs de risques de mélanome : Nombreuses éphélides R x 1,99 Cheveux blonds ou roux R x 2 Yeux de couleur claire R x 1,75 Nombre de nævus communs > 40 R x 1,96 Nombre de nævus communs > 50 R x 2,3 Kératose actinique R x 3 Antécédent familial de mélanome R x 2 Les autres facteurs de risque non mesurés sont le nombre de nævus atypiques, les dommages actiniques causés par des expositions solaires fortes et différentes expositions professionnelles . Cette intervention rapide et précoce, adaptée à la médecine de soins primaires, augmente significativement la chance de guérison2. Par sa fonction d’intervenant en soins primaires, le médecin généraliste dispose de nombreuses occasions de réaliser auprès de ses patients un examen clinique spécifique afin d’éviter l’issue dramatique d’un mélanome diagnostiqué tardivement. La HAS en 2006 et en 2012 n’a pas recommandé de dépistage généralisé et organisé. C’est un geste médical individuel de diagnostic précoce accompagné de campagnes d’information de la population en France sur les risques de l’exposition solaire. L’optimisation de cette stratégie passe par l’identification du rôle des quatre intervenants que sont le patient, le médecin traitant, le dermatologue et l’anatomo-pathologiste2. L’objectif général de ce DPC est d’identifier les sujets à risque et les caractéristiques des différents types de tumeurs cutanées, non mélanome et mélanome. Mots clés : tumeurs cutanées – mélanome - repérage. Objectifs spécifiques A l’issue de cette action les participants doivent être capables de : 1. Rechercher des facteurs de risque de tumeurs cutanées avant un examen cutané systématique ; 2. Identifier les différents types de cancers cutanés non-mélanome ; 3. Repérer les lésions suspectes de mélanome lors d’un examen cutané systématique ; 4. Évaluer l’apport de la dermoscopie pour la détection du mélanome et l’intérêt d’une formation spécifique ; 5. Connaitre et diffuser auprès des patients des mesures efficaces pour la prévention des cancers cutanés ; 6. Informer les patients pour qu’ils puissent identifier une lésion mélanocytaire suspecte ou s’identifier comme sujet à risque.
Médecin Généraliste, Médecin MPR
En présentiel
Activité physique et maladies chroniques : Comment motiver les patients ?
DPC
Il est reconnu de longue date que l’activité physique est bénéfique pour la santé. On considère aujourd’hui que la sédentarité est le quatrième facteur de risque de mortalité au niveau mondial. Elle progresse dans bon nombre de pays, avec une incidence majeure sur la prévalence des maladies non transmissibles et la santé générale des populations . Les problèmes de santé liés au manque d’activité physique auraient coûté au monde 67,5 milliards de dollars en 2013 . Même si de plus en plus de personnes s’adonnent aux activités physiques ou sportives pendant leurs loisirs, la majorité de la population n’atteint pas le niveau d’activité physique hebdomadaire requis pour un effet bénéfique sur la santé . De nombreuses études permettent d’affirmer qu’une activité physique régulière est associée chez l’adulte à la réduction d’un certain nombre de risques : - facteurs de risque impliqués dans les maladies cardio-vasculaires, notamment l’hypertension, l’obésité, le diabète de type 2 ; - résistance à l’insuline, soit par des mécanismes directs soit par un effet indirect sur le poids, tout simplement du fait de la dépense énergétique occasionnée ; - risques de cancers, notamment du colon, du sein, de l’endomètre ; - risques de fractures et ralentissement de la diminution de la densité osseuse chez les personnes âgées ; ainsi qu’à une amélioration de la santé mentale : réduction de l’anxiété, amélioration de l’image de soi, conduites addictives 2, , . La dispensation d'une activité physique adaptée (APA) a ainsi pour but de permettre à une personne d'adopter un mode de vie physiquement actif sur une base régulière afin de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l'affection de longue durée dont elle est atteinte. Les techniques mobilisées relèvent d'activités physiques et sportives et se distinguent des actes de rééducation qui sont réservés aux professionnels de santé, dans le respect de leurs compétences. Le décret du 30 décembre 2016 propose un cadre réglementaire à la prescription par les médecins d’une activité physique adaptée (APA) et introduit la possibilité pour un médecin traitant de prescrire dans le cadre du parcours de soins d’un patient atteint d’une affection de longue durée une APA à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. En juillet 2019 la HAS a mis en ligne un guide de promotion, consultation et prescription médicale d’activité physique et sportive pour la santé chez les adultes accompagné de référentiels pathologies par pathologies (obésité, BPCO, diabète, HTA, insuffisance cardiaque, etc ...) Mais les facteurs associés à l’efficacité des interventions sont très dépendants de l’état de motivation des personnes . Tous les professionnels de soins de premier recours sont potentiellement concernés par l’évaluation de la motivation et l’accompagnement vers des changements de comportement dans le cadre du suivi de nombre de pathologies chroniques, entre autres : patients à risque cardiovasculaire, diabétiques, troubles comportementaux, addictions L’objectif général de cette action est donc d’aider les professionnels de soins primaires concernés (médecins généralistes, médecins de médecine physique et réadaptation, médecins du sport) en contact répétés avec des patients souffrant de pathologies chroniques à améliorer la communication avec ces patients, évaluer leur motivation et les accompagner dans une démarche de changements de comportements à risque. Objectifs spécifiques de l’action : 1. Identifier les bienfaits de l’activité physique sur les différents facteurs de risque et maladies chroniques. 2. Définir les caractéristiques d’une activité physique adaptée (APA) à la pathologie et les modalités de mise en œuvre. 3. Identifier les outils de l’entretien motivationnel pour améliorer la communication avec le patient. 4. Prescrire une APA au patient compte tenu de sa pathologie, de ses attentes et de son contexte.