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Psychiatre, Infirmier


En présentiel

TRAVAILLER EN CENTRE MÉDICO-PSYCHOLOGIQUE

DPC

En psychiatrie, le Centre Médico-Pychologique (C.M.P.) constitue le pivot de l’activité du secteur. Il contribue à soutenir une prise en charge « hors les murs » en jouant un rôle d'accueil, de diagnostic, de prévention et de coordination des projets de soin. L’exercice professionnel en Centre Médico Psychologique nécessite le développement de compétences spécifiques, tant au niveau de l’accueil des personnes souffrant de troubles psychiques que de leur orientation, leur soin et leur accompagnement social. Il s’agit certes de savoir accueillir, repérer et gérer les situations de crise et parfois d’urgence, mais aussi d’apprendre à alterner les moments d’exercice seul (face aux patients en entretien, en VAD) et le travail en équipe pluridisciplinaire ou avec les nombreux partenaires. Objectifs pédagogiques . - Présenter les missions et le fonctionnement du CMP ; - Détailler la place particulière de cette structure dans l’organisation du dispositif de soin en santé mentale : prise en charge souple, « hors les murs » de l’hôpital (en extra hospitalier) ; - Réfléchir au contexte géo-démographique dans lequel est, ou devra s’implanter la CMP ; - Passer en revue les modes d’intervention des différents membres de l’équipe en insistant sur la place et le rôle particulier des infirmiers, souvent en « première ligne » ; - Proposer des stratégies de constitution de réseaux ; - Faire un travail comparatif avec les dispositifs similaires de certains pays européens. Compétences attendues : - Compréhension de la spécificité de l’exercice en CMP. - Capacités à accueillir des personnes en crise et compétences soignantes. - Aptitude à travailler concomitamment en équipe et seul. - Connaissances des réseaux de soins et d’accompagnement et capacités de mis en œuvre de partenariats au niveau d'un territoire, - Faculté à développer le réseau de proximité et le maintenir. - Compétences en prévention en santé mentale. Résumé du contenu pédagogique : Le secteur. • Rappels historique et philosophique : les mouvements de désinstitutionalisation. • Bilan et organisation actuelle (rappel des principaux textes législatifs et des rapports récents). • Les dispositifs de soins dans la communauté dans les principaux pays européens. Le Centre Médico-Psychologique : Pivot de l’activité de secteur. Ses principales missions : • Accueil, orientation. • Soins en ambulatoire, consultations. • Interventions au domicile, visites au domicile. • Coordination/liaison, prévention ? • Double fréquentation des CMP : accès aux soins gratuits pour tous les individus en souffrance psychosociale et lieu de prise en charge pour des personnes souffrant de pathologies mentales sévères. • Le parcours de soins. Responsabilité juridique et déontologie. • Adéquation des textes juridiques et administratifs avec cette pratique soignante. À partir de l’expérience des participants nous aborderons les difficultés et écueils rencontrés et proposerons des améliorations de la pratique soignante en CMP. L’implantation du secteur : quelle population, quels usagers ? Quelles conditions géo-démographiques ? Quelles connaissances des ressources du tissu social environnant ? Le fonctionnement : quelles conditions d’accueil ? Quelle accessibilité ? Quelle amplitude d’ouverture ? Quelle rapidité de réponse ? Quelle mobilité de l’équipe ? etc. L’équipe du CMP. • Quelle composition de l’équipe ? Quelle représentation du travail ? Quels temps d’élaboration et de pensée du soin? Quels partenariats ? Le travail en réseau et les coopérations futures. • Les Conseils Locaux de Santé Mentale, les Groupements Locaux de Coopération en Santé Mentale. Éléments de comparaison : l'organisation et les soins en santé mentale en Italie et en Angleterre. Méthodes pédagogiques : - Des apports théoriques, de la part du formateur ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe alterneront tout au long de la formation. - L'analyse collective de situations présentées par les participants étayera ces échanges (méthode HAS- GAP). - Des lectures de textes en sous-groupe et/ou le visionnage d'un documentaire pourront être proposées comme support d’exemple puis d’échanges avec le groupe. - Sur la base de ces situations, la créativité des participants sera sollicitée pour imaginer de nouveaux outils ou apporter des améliorations à ceux existants déjà. - Une bibliographie et un dossier pédagogique seront remis aux participants en fin de formation.

Aide-soignant, Ergothérapeute, Orthophoniste, + 3 autres


En présentiel

L’ADOLESCENCE : DE LA CRISE A L’EXPRESSION PATHOLOGIQUE

DPC

Contexte de la formation L’adolescence est un concept à définir. Il s’appréhende au croisement de plusieurs approches : ethnologique, historique, sociologique, psychophysiologique, psychopathologique. En effet, la survenue de la puberté impose à chaque jeune un profond remaniement, tant physique que psychique. L’adolescence est l’âge des fragilités, c'est une période où se pose de manière directe la question de la séparation et des liens. L’excès des comportements des adolescents interroge : s’agit-il d’une crise de maturation, quelque peu mouvementée, ou bien l’expression des signes précurseurs d’une pathologie mentale ? Les troubles du comportement chez les jeunes sont fréquemment la manifestation d’une souffrance psychique, mais l’accès à celle-ci n’est jamais facile. La prise de contact, les modes d’entrée en relation, se doivent de respecter certains principes d’équilibre entre réserve et engagement. Objectifs pédagogiques : - Situer l’adolescence parmi les phases critiques qui jalonnent le développement de la personnalité et décrire ses principaux aspects somatiques, psychiques et sociaux ; - Passer en revue les principales conduites propre à cette période de l’existence ; - Repérer les signes évocateurs de troubles psychiatriques (prévention, dépistage) ; - Élaborer des modes d’accompagnement et de soin adaptés. Compétences attendues : - Compréhension de l’adolescence et ses troubles. - Amélioration des capacités cliniques et compétences soignantes auprès des adolescents. - Capacités à accueillir des adolescents en crise. - Connaissances des réseaux de soins, d’écoute et d’accompagnement. Résumé du contenu pédagogique : L’adolescence est une étape clé dans le parcours de la psychogenèse : • Un ensemble de remaniements psychocorporels et psychosociaux. • L’éprouvé pubertaire. L’exacerbation des pulsions et la rencontre du sexuel. • Le besoin de séparation, de différenciation et les vicissitudes de la dépendance. • Les tâtonnements identitaires et sociaux. • L’agir comme solution à l’absence ou difficulté de symbolisation. • Les troubles des conduites : transgressives, addictives, anxieuses, alimentaires. • L’insensé du passage à l’acte, agressivité sur l’extérieur, fugues, scarifications, tentatives de suicide et conduites ordaliques. • Les éventuels « débouchés » pathologiques : dépression, psychoses, etc. • La mise à l’épreuve des liens familiaux. Accompagner la période de l'adolescence chez les jeunes en situation de handicap (mental ou psychique), vivant dans leur famille et/ou en institutionn spécialisée. Quelles réponses institutionnelles pour les adolescents et leurs familles ? • Spécifier, diversifier et harmoniser les modes de prise en charge des adolescents. • Interventions actives, interventions en partenariat. • Les réseaux, les Maisons des adolescents. • Les prises en charge en MECS, ITEP, Hôpitaux d ejour , IME, SESSAD, CATTP et VAD. Les outils de soin soutenant l'accompagnement des adolescents : • Les entretiens avec l’adolescent : acceptation d’une réflexion sur soi et engagement. • La place des parents et leur inscription dans le soin. • Les questions autour de l’hospitalisation, de la rupture à la séparation. • Le travail sur le lien. • Élaboration et évaluation du projet individualisé. Les médiations thérapeutiques : expression et représentation. • Du mouvement à la mise en forme. De l’écriture à la mise en pensée. Des jeux vidéo au psychodrame. Le délicat problème du diagnostic. Méthodes pédagogiques : - Des apports théoriques, de la part du formateur ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe alterneront tout au long de la formation. - L'analyse collective de situations présentées par les participants étayera ces échanges (méthode GAP - HAS). - Des lectures de textes pourront être proposées comme support d’exemple puis d’échanges avec le groupe. - Une bibliographie et une documentation pédagogique seront remises aux participants en fin de formation.

Orthophoniste, Psychiatre


En présentiel

Construction et reconstruction d'une étiquette diagnostique : autisme, TSA, TED - Quels impacts sur les accompagnements ? Approfondissement théorico-pratique - Module 2

DPC

Le contexte de la formation : Cette formation est un approfondissement destiné aux professionnels de l’ARI ayant participé au module 1 sur « la construction et reconstruction d’une étiquette diagnostique : autisme, TSA, TED ». Après avoir saisi les enjeux historiques et actuels autour des définitions diagnostiques de l’autisme, ce module 2 propose de prolonger ces échanges afin de penser l’existant des dispositifs d’accompagnement et d’impulser une réflexion transversale à l’ARI sur les différentes modalités d’intervention auprès des jeunes avec autisme. L’accompagnement des enfants diagnostiqués TSA exige des connaissances issues de diverses approches en psychopathologie (cognitive, neurologique, diagnostique, organiciste) et sur les réseaux d’intervention. En effet, parfois différentes approches se croisent (soignante, pédagogique, éducative, juridique) sans forcément s’articuler, alors que leur mise en perspective est indispensable. Pour répondre à cette complexification du champ d’intervention, les professionnels pour se doter de projets cohérents, portés par une “équipe”, composée d’une multiplicité d’intervenants, doivent partager un langage commun et penser la complémentarité des différentes approches. Ce module a pour objectifs de poursuivre le travail d’élaboration clinique autour des jeunes accompagnés à l’ARI et d’échanger autour des modalités d’intervention spécifiquement développées dans le cadre des accompagnements des personnes avec autisme. Les objectifs de cette formation - Elle devra permettre aux participants : - d’aborder le fonctionnement cognitif spécifique, le vécu corporel et sensoriel, et les différentes dimensions du langage dans les TSA ; - d’actualiser leurs connaissances sur les dispositifs et les modalités d’accompagnement existants des jeunes avec autisme, plus précisément dans le cadre des recommandations HAS/ANESM et des politiques publiques ; - d’être capable de faire un repérage différentiel des logiques autistiques - au sens large - et non autistiques ; - d’être plus à même de proposer aux personnes concernées par ces diagnostics et logiques de fonctionnement des accompagnements à la fois spécifiques et individualisés ; - d’améliorer l’articulation et la qualité des réponses pluri-professionnelles (thérapeutique, éducatives, pédagogiques) ; - de soutenir le travail d’équipe en impulsant une réflexion sur les dispositifs institutionnels et en partagent des approches pluridisciplinaires et multi-référentielles. Compétences attendues : - acquisition de connaissances pluridisciplinaires sur les troubles du spectre autistiques ; - amélioration des compétences soignantes et éducatives dans les prises en charges des jeunes avec autisme ; - développement des capacités de travail en équipe et en partenariat. Le contenu pédagogique : Clinique et bases conceptuelles actuelles de l’autisme. L’autisme en France : politiques publiques contemporaines et recommandations. • Données épidémiologiques. • Les différents plans autisme (2010, 2013) et leurs mises en application. • La création des Centres Ressource Autisme (CRA). • La loi de février 2005 sur la scolarisation des enfants handicapés. • Les différentes recommandations de bonnes pratiques de l’HAS pour le diagnostic et l’évaluation (outils diagnostics recommandés : ADI, ADOS CARS…). • Les recommandations ANESM. • Le rôle des familles dans l’impulsion des politiques publiques. Les logiques du fonctionnement autistique : descriptions et spécificités. • L’autisme : une habitation particulière du monde. • Triade autistique : altération des interactions sociales et de la communication, intérêts restreints et comportements stéréotypés. • Envahissements sensoriels. • Difficultés du décodage des émotions. • Défaut de théorie de l’esprit. La clinique de l’autisme et de la psychose. Les logiques du fonctionnement psychotique : description. Eléments de diagnostic différentiel. • Jugement d’existence et d’attribution (Freud). • Versant du sens / versant du signe. • Fort da et angoisse de séparation. Clinique différentielle autisme et psychose. • Le rapport aux sens. • Le rapport aux objets. • Le rapport à la pensée et à l’imaginaire. • Le rapport au langage (introduction). L’accompagnement au quotidien des personnes avec autisme et psychoses. • Les préalables : le lien, le vécu, la lecture du vécu, la loi, la transmission, l’extérieur. • Les articulations/complémentarités : l’éducatif, le pédagogique, le thérapeutique. • Différenciation des approches interventionnelles et des modalités d’accompagnement autisme/psychose. Étude de situations cliniques dans le cadre d’un groupe d’analyse des pratiques animé par le formateur. Déroulement du GAP : 1. Les stagiaires volontaires sont invités à présenter une situation clinique et à expliciter les raisons de leurs choix. 2. Présentation clinique du patient : • description de la première rencontre avec le jeune et sa famille ; • éléments de diagnostic et informations sur l’histoire de la personne et de sa maladie, sur son traitement et l’organisation de sa prise en charge actuelle, ses modalités d’intégration sociale et d’inclusion ; • description de ses liens avec son environnement familial, des difficultés d’alliance thérapeutique rencontrées avec la famille et des propositions de soutien qui ont pu leur être proposées jusqu’à présent ; • description des liens avec les différents partenaires qui accompagnent ce jeune. 3. Échanges sur le cas clinique entre participants : • travail d’identification et de formalisation, avec l’aide du formateur, des problèmes posés par le dossier présenté, • des savoirs mobilisés, • des obstacles au déroulement de la prise en charge du patient, à l’accompagnement de sa famille et à l’organisation du réseau, • des questions non résolues, • et éventuellement des recherches bibliographiques supplémentaires à effectuer. 4. Réflexion collective autour des moyens à mettre en œuvre dans le cadre du suivi des actions d’amélioration des pratiques sur deux niveaux : • au niveau individuel : pour améliorer la prise en charge du jeune présenté et l’accompagnement de sa famille ; • au niveau organisationnel : début de réflexion pour améliorer les dispositifs d’accueil et d’accompagnement des jeunes avec autisme (notamment si certaines limites ont pu être identifiées au cours du GAP). Autisme et institution soignante. Le fonctionnement institutionnel et le travail en équipe. • Construire un projet institutionnel partagé, tiers organisateur, garant du sens et de l’application des lois. • Le maillage particulier de l’espace et du temps. • Accueil, place et projets personnalisés co-construit avec les familles. • Les réunions : temps de réflexion groupale et d’évaluation de l’action pratique. • Ouverture, réseau et dynamique du travail en partenariat : à chaque enfant avec autisme son réseau (familial, social, scolaire, médico-social, sanitaire). La nécessité de la fréquentation du milieu ordinaire finement travaillé : favoriser l’inclusion. • L’école et les projets de scolarisation (PPS). • L’entreprise et le milieu protégé pour l’accompagnement des adolescents. • Autisme et citoyenneté. • Amour et sexualité dans l’autisme. Partenariats et réseaux comme condition essentielle du projet personnalisé d’intervention. • Pluralité et coordination des différentes approches. • Travail en équipe et cadre de l’institution : construire une pratique de « psychothérapie institutionnelle » à partir des outils spécifiques à l’autisme. Au cours de ce module de formation, les apports théoriques se feront en collaboration avec le groupe, ses questions et remarques et ses exemples issus de la pratique. L’étude d’une ou de plusieurs situations cliniques sera également réalisée afin d’amorcer un travail d’analyse des pratiques professionnelles, illustrer les apports théoriques sur la clinique différentielle et introduire une réflexion collective autour des améliorations à introduire dans la prise en charge. Certaines séquences et thématiques pourront être approfondies à partir des attentes et des connaissances préalables des stagiaires, ce qui permettra de mettre l’accent durant cette formation sur les logiques de fonctionnement différenciées, les stratégies de soin institutionnel et l’étude de situations cliniques. Méthodologie : - Des apports théoriques, de la part du formateur, ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe alterneront tout au long de la formation. - Des temps d’analyse des pratiques professionnelles seront proposés à partir des éléments apportés par les participants et d’études de situations cliniques. - Une bibliographie sera remise aux participants en fin de formation.

Aide-soignant, Ergothérapeute, Orthophoniste


En présentiel

AUTISME ET TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT - Sensibilisation

DPC

Depuis plusieurs années, la vision des nécessités requises pour la prise en charge des personnes avec autisme ou TED est en plein bouleversement. De nouvelles approches et méthodes se développent, plus ciblées, qui conduisent à repenser l’existant des dispositifs d’accompagnement et à en inventer de nouveaux, plus précis, plus adaptés, plus pertinents. Des services particuliers sont créés pour répondre aux besoins des personnes dites TED, qui obligent à penser des liens, des relais, des « ponts » entre différents lieux (sanitaire, médico-social, social). L’accompagnement de ces personnes en institution spécialisée exige de solides connaissances des diverses approches en psychopathologie (cognitive, neurologique, diagnostique, organiciste) et des réseaux d’intervention. Les approches différentes (soignante, pédagogique, éducative) se croisent sans toujours se rencontrer, alors qu’elles doivent se compléter. Pour répondre à cette complexification du champ d’intervention, les professionnels ont besoin de se doter de projets cohérents, pensés par une “équipe”, composée certes d’une multiplicité d’intervenants, mais partageant un langage et un projet commun. Cette équipe doit aussi impérativement s’articuler avec d’autres acteurs externes, constituant alors une équipe élargie, en réseau, autour de chaque résident. Mais ces nécessités sont loin d’être des évidences. À chaque niveau, des difficultés se font jour. En interne, l’équipe n’est pas d’emblée constituée, et une fois constituée elle doit produire un travail constant sur elle-même pour préserver sa capacité de penser, d’agir et de s’adapter. En réseau et en partenariat, la transmission des informations et la cohérence des démarches initiées dans des lieux différents sont autant de défis quotidiens. Enfin, accompagner une personne avec autisme nécessite la prise en compte et l’intégration pleine et entière de la famille dans le projet personnalisé, travail dont il faut là encore se donner les moyens. Cette formation devra permettre aux participants : - de mieux connaître les différentes approches théoriques concernant l’autisme, les TED et les TSA (troubles du spectre autistique) ; - de passer en revue les modalités d’accompagnement existantes ; - de mieux distinguer et articuler les réponses dites thérapeutiques, éducatives et pédagogiques ; - d’améliorer la qualité des réponses pluri-professionnelles et le travail en équipe ; - de repenser les différents dispositifs institutionnels ; - d’introduire des valeurs, des repères qui favorisent le décloisonnement, la transversalité et le travail en réseau. Compétences attendues : - acquisition de connaissances historiques et cliniques sur les différents diagnostics d’autisme ; - développement des capacités de repérage différentiel des logiques autistiques et non autistiques ; - amélioration des propositions d’accompagnements individualisées aux personnes concernées par ces diagnostics et logiques de fonctionnement. - développement des capacités de communication et d’échanges dans le travail en équipe et en partenariat. Contenu pédagogique : Retour sur l’histoire de la découverte de l’autisme à partir des premières descriptions. symptomatiques de l’enfant « sauvage » Victor de l’Aveyron. • Les précurseurs et premiers théoriciens : Itard, Pinel, Seguin. • Naissance d’un diagnostic : Bleuler, Kanner, Asperger. • Enjeux et conflits des origines : curable ou incurable ? Inné ou acquis ? Médical ou éducatif ? Résonnances actuelles. Approche diagnostique contemporaine, DSM lV, DSM 5, CIM 10 : évolutions actuelles, quels enjeux théoriques et pratiques ? La question étiologique, le socle organique et génétique : actualité des connaissances. Rappel sur les différents courants de pensée existants dans la compréhension de l’autisme et sur leurs apports : • Psychopathologique ; comportementaliste ; cognitiviste ; neurologique. Tentative de définition de la triade autistique. • Autisme et cognition : les particularités du mode d’apprentissage et ses répercutions sur la découverte du monde. • Autisme et communication : les particularités dans le rapport au langage. • Autisme et comportement : les particularités de l’engagement corporel. Les théories cliniques : • La psychogénèse, l’histoire de la naissance à la vie psychique et ses risques d’expressions pathologiques. • Les concepts de l’école anglaise : Bion et la fonction alpha ; Winnicott et l’aire transitionnelle de jeu ; Meltzer et le démentellement. • Les méthodes et outils : les temps de réunion et l’analyse instutionnelle, le travail en groupe et les médiations thérapeutiques (pataugeoire, enveloppement, conte…). Les apports des cognitivistes et comportementalistes : • La méthode TEACCH : concepts, méthode. outils. • La méthode A.B.A. : concepts, méthode. outils. • Autres méthodes et outils (Makaton, Pecs…). Pluralité des regards, divergences et convergences : le nécessaire dialogue. Les recommandations de bonnes pratiques : actualité des publications HAS et ANESM. Travail à partir de situations cliniques issues de la pratique et abordées sous l’angle du repérage psychopathologique : • Présentation de chaque situation. • Travail d’élaboration clinique en groupe. • Construction d’hypothèses psychopatologiques et diagnostique. • Réflexion sur la place de la famille. • Réflexion le climat instituionnel particulier généré par chacune des situations. • Réflexion sur les besoins spécifiques de chacun des résidents. Analyse, toujours à partir des situations présentées, des projets personnalisés : • Présentation des axes de prise en charge pour chaque personne et leurs objectifs. • Analyse de la dynamique institutionnelle mise en place autour de la personne, interrogée sous l’angle des approches éducatives et thérapeutiques et leur cohérence avec le projet de soin. • Réflexion sur l’organisation du quotidien, et le souci de la continuité proposé au résident en intra et en réseau. • Réflexion sur la qualité de son intégration sociale. Travail institutionnel, partenariat et famille. Cohérence, logique et projet institutionnel. • La constitution d’une « théorie du soin » dans l’institution : la connaissance et l’utilisation articulée de différents éclairages théoriques. • Le repérage d’un certain nombre d’écueils dans le travail en équipe. • La clarification des rôles et des fonctions. • Un constant souci d’ouverture : aux familles, aux différentes équipes de psychiatrie ou du médico-social comme aux autres professionnels (scolaires par exemple) et aux multiples intervenants de la cité. La place de la famille • Quelle place pour la famille dans la prise en charge ? - Resituer la famille comme référence première de toute personne. - L’accueil et l’évaluation de la demande : le contexte de la rencontre. - La construction et la négociation d’un cadre de travail avec la famille. - Le travail d’équipe auprès des familles : mise en œuvre de la pluridisciplinarité. • Les associations de familles d’enfants ou adultes autistes. • Les associations de personnes autistes. Méthodologie : - Des apports théoriques, de la part de la formatrice ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe alterneront tout au long de la formation. - L'analyse de situations (Méthode GAP – HAS) présentées par les participants étayera ces échanges et des mises en situations pourront également être utilisées. - Sur la base de ces situations la créativité des participants sera sollicitée pour imaginer de nouvelles pistes ou apporter des améliorations au travail existant. - Des lectures de textes pourront être proposées comme support d’échanges avec le groupe. - Une bibliographie sera remise aux participants en fin de formation.

Orthophoniste, Psychomotricien, Infirmier


En présentiel

ANALYSE DES PRATIQUES

DPC

Le travail d’analyse des pratiques permet d’interroger les relations qui se nouent entre les professionnels, les enfants et leur famille ainsi qu’avec les partenaires, notamment par une reprise des situations cliniques, en groupe et en présence d’un intervenant extérieur. Ces séances permettent d’atténuer les risques de souffrance et d’épuisement professionnels, reconnus inhérents à toute pratique de soin et d’accompagnement. Elles offrent un espace de réflexion clinique utile à l’élaboration des projets d’orientation et de soin. Elles favorisent le travail d’équipe, en améliorant la coordination et la cohérence des interventions auprès de l’enfant. Ces séances d’analyse des pratiques devront permettre aux participants : - d’améliorer l’accueil, l’orientation et l’accompagnement des usagers (les enfants) en tentant de mieux comprendre notamment les mouvements contre-transférentiels présents dans la relation thérapeutique ; - d’analyser en groupe, les problématiques spécifiques, les situations difficiles, afin de dégager une mise en sens qui puisse soutenir à transformer les interactions et les postures professionnelles ; - de prendre en compte la fonction contenante du tiers institutionnel afin de renforcer la communication et de consolider les liens de collaboration des équipes. Compétences attendues : - développement des capacités de communication et d’échanges dans le travail en équipe et en partenariat ; - perfectionnement des compétences soignantes (lors des prises en charge individuelle et groupale). Le contenu pédagogique des séances d’analyse des pratiques est centré sur une reprise de situations relationnelles compliquées vécues par un professionnel de l’équipe soignante ou d’une situation préoccupant l’ensemble de cette équipe. Ce travail doit permettre l’émergence d’une réflexion clinique sur les modalités d’accueil, de diagnostic, de prise en charge de l’enfant par l’équipe soignante. Il permet l’analyser des attitudes professionnelles individuelles et collectives pouvant avoir une incidence sur la relation thérapeutique d’un soignant envers un patient, ainsi que la compréhension d’enjeux ou de répercussions institutionnelles en lien avec les positionnements de chacun des membres constituant l’équipe pluridisciplinaire du CMPP ou de l’EME ou du CAMSP ou de l’EME. La méthodologie mobilisée dans ce groupe d’analyse de pratiques repose sur la fiche méthode de la HAS « les staffs d’une équipe médico-soignante, les groupes d’analyse de pratiques (GAP), les pratiques réflexives sur situations réelles ». Ce travail d’élaboration, à partir de situations cliniques, alterne avec une analyse des pratiques professionnelles et l’apport d’éclairages théoriques si nécessaire de la part de la formatrice. La méthodologie mobilisée dans ce groupe d’analyse de pratiques repose sur la fiche méthode de la HAS « les staffs d’une équipe médico-soignante, les groupes d’analyse de pratiques (GAP), les pratiques réflexives sur situations réelles ». Le déroulement-type d’une séance/ session est le suivant : Les stagiaires sont invités à présenter la situation clinique sélectionnée en amont de la session et un participant se porte volontaire pour prendre des notes et rédiger un compte rendu à l’issu du GAP. 1. Les participants doivent expliciter les raisons de ce choix et les critères de sélection du cas clinique ; ils partagent avec l’ensemble du groupe les recherches bibliographiques qu’ils ont réalisé en lien avec cette situation. 2. Faire une présentation clinique du patient : description du diagnostic et de l’histoire de la personne et de sa maladie, de son traitement et des modalités de sa prise en charge actuelle, des liens avec son environnement familial, des difficultés d’alliance thérapeutique du professionnel avec le patient et/ou sa famille et des propositions de soutien proposées jusqu’à présent dans le cadre du travail en partenariat. Échanges et confrontations des pratiques des soignants sur ce cas clinique. 3. Travail d’identification et de formalisation, avec l’aide de l’intervenante, des problèmes posés par le dossier présenté, des savoirs mobilisés, des obstacles au déroulement de la prise en charge du patient et à l’accompagnement de sa famille, des questions non résolues (et éventuellement des recherches bibliographiques supplémentaires à effectuer). 4. Sélection collective des moyens à mettre en œuvre dans le cadre du suivi des actions d’amélioration des pratiques sur deux niveaux : - au niveau individuel, pour améliorer la prise en charge du patient présenté et l’accompagnement de sa famille ; - au niveau institutionnel, début de réflexion pour améliorer les protocoles et dispositifs à destination des patients et de leurs familles dans le service (notamment si certaines limites ont pu être identifiées au cours du GAP). Les stagiaires sont informés qu’un suivi de ces actions d’amélioration sera réalisé au cours de la prochaine session de formation, à partir du compte rendu remis à l’ensemble des participants.

Aide-soignant, Orthophoniste, Psychomotricien, Infirmier


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LA MALADIE MENTALE – DU NORMAL AU PATHOLOGIQUE

DPC

Contexte de la formation : La notion de construction psychique est au cœur du processus de l’humain. Les données corporelles, psychiques et environnementales interfèrent dans une dynamique d’intégration subjective qui se poursuit tout au long de la vie. Que l’un de ces facteurs vienne à se modifier, un réajustement de l’ensemble est nécessaire. Le sujet peut cependant ne pas ou ne plus être en mesure de se forger, seul, un nouvel équilibre. C’est dans ces moments de désorganisation subjective, que le soin se propose comme un étayage mis au service du sujet, pour que puissent se faire les aménagements internes nécessaires. Associés au décryptage des logiques de classification diagnostiques des troubles mentaux (DSM5, CIM10), les apports de la psychopathologie dans la compréhension des troubles psychiques et maladies mentales permettent aux professionnels d’améliorer leurs soins et capacités cliniques. Ils éclairent la compréhension des mécanismes de fonctionnement psychique des individus, y compris en période de crise. Objectifs pédagogiques - revisiter les modalités de la construction de la personnalité dans son ensemble et les différentes grandes structures psychopathologiques de base : les psychoses, les états-limites, les perversions et les névroses ; - Se pencher sur les données psychopathologiques de la souffrance psychique ; - ouvrir un espace de réflexion sur la rencontre et l’engagement dans le soin (condition indispensable à la restauration des capacités d’intégration psychique) ; - développer, à partir des conceptions théoriques, un langage commun qui permette d'élaborer des démarches thérapeutiques cohérentes, avec l’ensemble de l’équipe pluridisciplinaire. Compétences attendues : - Amélioration des connaissances en psychopathologie et sur les troubles psychiques. - Développement des compétences en repérage clinique, orientation du patient, élaboration des projets de soin et évaluation. - Développement des capacités d’écoute et relationnelles mis en œuvre dans les soins (entretiens, ateliers, etc.) et soutenant la collaboration entre les soignants. Résumé du déroulé pédagogique : Rappels historiques de la construction sociale et politique des catégories en santé mentale. La logique de classification : de la nosographie classique aux classifications actuelles (CIM10, DSM 5, CFMEA). La logique clinique : l’approche structurelle et les apports de la psychopathologie. Les données de la psychogénèse et de ses écueils. La naissance du psychisme : une aventure biopsychosociale. Les phases du développement et leurs enjeux (orale, anale, génitale). Les risques de la psychogénèse : de la souffrance psychique aux expressions pathologiques. L’angoisse et les mécanismes de défense : clivage, projection, refoulement, délire, hallucination etc. Le langage, le langage du corps, langage de l’acte. Les maladies mentales. La logique des troubles : bipolarité, troubles du comportement, de la personnalité, TOC, TED, TSA, etc. Les structures et leurs fonctionnements. Les psychoses : schizophrénie, paranoïa, psychose maniaco-dépressive. Les névroses : obsessionnelle, phobique, hystérique. Les états limites et les perversions. Afin de favoriser l’appropriation des concepts de la psychopathologie, une expérimentation des logiques de classification et clinique sera proposée. La logique clinique : études de situations proposées par les stagiaires. Échanges autour des difficultés rencontrées avec les patients et au sein des équipes. Travail de prise de distance, à partir de l’analyse des vécus, des attitudes et contre attitudes. Mise en lien de ces phénomènes interactifs avec les données théoriques. Élaboration d'hypothèses psychopathologiques. La logique diagnostique : études de cas proposés par la formatrice. Acquisition d’une démarche différentielle. Élaboration d’hypothèses diagnostiques. Mise en lien avec les données théoriques. Construction de projets de soin Méthodes pédagogiques : - Des apports théoriques, de la part de la formatrice ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe alterneront tout au long de la formation. - Des vignettes cliniques seront partagés par la formatrice et étudiées en groupe. - Des temps d'analyse des pratiques professionnelles seront proposés à partir d’études de situations ou de cas cliniques présentés par les participants (méthode GAP – HAS). - Sur la base de ces situations la créativité des participants sera sollicitée pour imaginer de nouveaux outils ou apporter des améliorations à ceux existants déjà. - Des lectures de textes en sous-groupes et le visionnage d’un documentaire pourront être proposées comme support d’exemple puis d’échanges avec le groupe. - Un dossier pédagogique et une bibliographie seront remis aux participants en fin de formation.

Orthophoniste, Psychomotricien, Infirmier


En présentiel

LES AIRES DE JEU THÉRAPEUTIQUES : Elaboration et mise en place

DPC

Objectifs de la formation : Destinées aux enfants pris en charge en pédopsychiatrie et ayant des troubles psycho-affectifs, des troubles du développement ou du comportement graves, les aires de jeu thérapeutiques reposent sur un dispositif spécifique en termes de règles, d’indications, de mise en place et de déroulement. Elles permettent une prise en charge des développements psychocorporelles pathologiques que peuvent rencontrer certains enfants accueillis en hôpital de jour notamment ou dans des structures du médico-social. Cette formation propose aux participants : - de repérer dans quel registre de prise en charge les différents membres d’une équipe se situent (psychothérapeutique, éducatif, pédagogique, cognitif, etc.) afin de mieux articuler leurs interventions auprès de l’enfant et l'élaboration de son projet de soin ; - de concevoir la mise en place d’espaces thérapeutiques à médiation (aire de jeu), individuel ou groupal, en fonction de la pathologie ou des troubles de l’enfant ; - d'affiner l'évaluation des dispositifs de soin en aire de jeu. Compétences attendues : - Développement des capacités soignante en aire de jeu (mise en place, indications, observation, évaluation et transmission des éléments cliniques). - Amélioration de la rédaction des projets de soin et de leur évaluation. Résumé du contenu pédagogique : Les espaces thérapeutiques en institution soignante : qu’entend-on par thérapeutique ? quel cadre ? • Différenciation, complémentarité et articulation des différents espaces : espace éducatif, espace d’expression, espace de jeu thérapeutique, espace psychothérapeutique. • Concept de l’arrière-plan institutionnel. • Les indications thérapeutiques en institution. Processus thérapeutique et mise en jeu du corps : • La problématique corporelle dans le développement de l’enfant : l’image et la symbolisation. • Les angoisses corporelles archaïques. • Le corps comme voie communicationnelle : support de la capacité potentielle d’expression. • Enveloppes, contenants et limites corporelles. • Lecture corporelle et liens possibles à penser. • Les médiateurs comme sur-signifiants des représentations. • Donner des représentations simples, des ébauches présymboliques pour une mise en sens. Les aires de jeu thérapeutiques : les indications, la mise en place et le déroulement. • Le travail de formalisation : réaliser la trame écrite du projet. • Les indications en institution et la composition du groupe. • Procédures d’admission, de présentation. - La séance : les rituels de début et fin, le déroulement, la protection de l’espace et du temps de la séance. - Les règles internes, le destin des productions, le statut de la parole. - Le post-groupe, l’analyse de la pratique. • Les écrits, les réunions, les lieux d’échanges. Les processus thérapeutiques en aires de jeu : travail d’élaboration clinique. • La fonction du moi-auxiliaire auprès de l’enfant « désorganisé » ou « inorganisé » dans son être. • Travail de récupération des enveloppes psychocorporelles et mise en relief de l’image du corps. • Monde intérieur, vécu sensoriel et émotionnel. • Liens entre le corps, le psychisme et l’environnement. Penser et ajuster les médiateurs mobilisés dans les espaces thérapeutiques (eau, espace sensoriel, sable, argile, peinture, jeux de société) pour soutenir le processus de soin. Modalités pédagogiques : Les apports théoriques se feront tout au long des journées et seront articulés aux contenus abordés autour des auteurs suivants (Professeurs de pédopsychiatrie et de psychologie) : D. Anzieu, W. Barral, Bion, P. Delion, F. Dolto, J. Mac Dougall, P. Lafforgue, G. Haag, D. Meltzer, P.C. Racamier, P. Schilder, F. Tustin, D.W. Winnicott, A. Brun, R. Roussillon. Des illustrations théorico-pratiques seront proposées par des présentations de dispositifs existants (projets écrits, séquences d’ateliers avec supports visuels) et une mise en situation concrète autour d’un médiateur utilisé en aire de jeu pourra être proposée. Une analyse des pratiques professionnelles et un suivi des axes d’amélioration seront réalisés à travers l’étude de situations de soin en aire de jeu amenées par les participants (observations cliniques, écrits ou supports visuels, construction d’indicateurs à partir de grilles d’évaluations d’espaces thérapeutiques à médiation déjà existantes).

Psychomotricien, Infirmier


En présentiel

LE TRAVAIL THÉRAPEUTIQUE AVEC LES MÉDIATIONS AQUATIQUES SANS IMMERSION

DPC

L’eau est un médiateur généralement attrayant pour les enfants souffrant de troubles du développement. Elle peut être utilisée dans un dispositif spécifique, sans immersion, semblable à un « super jeu d’eau » avec le corps entier. Il permet de façon sécurisante et structurée d’observer et repérer les besoins et les fonctionnements spécifiques de chaque enfant à la fois sur le plan de l’intégration corporelle, émotionnelle mais aussi cognitive. Ce dispositif peut convenir pour traiter différentes problématiques (intégration corporelle, sédation des angoisses corporelles, maturation, développement des conduites relationnelles, soutien aux échanges interactifs, intérêt pour l’objet, développement des conduites créatives et ludiques …). Cette médiation peut être utilisée et aménagée dans différents dispositifs tels que les « bacs à eau » ou « bains thérapeutiques ». La position soignante des professionnels doit être clarifiée et précisée ainsi que le cadre théorico-clinique. Cette pratique nécessite notamment un travail de repérage clinique, une lecture corporelle, une élaboration du matériel clinique et des ajustements fins aux besoins des enfants. L’élaboration dans le groupe de situations cliniques sera le support d’un travail de compréhension et d’ajustement technique aux difficultés des enfants pris en charge. Objectifs pédagogiques et compétences attendues : • Mettre en œuvre et/ou maintenir un projet soignant à médiation-eau. • Différencier les objectifs d’un travail en immersion ou de la manipulation d’eau et des objets. • Poser des indications adéquates. • Acquérir les bases de la lecture corporelle et de l’observation. • Repérer les distorsions développementales et les particularités perceptives de l’enfant, et ses « solutions compensatoires ». • Permettre la reprise ou le soutien à son développement. • Ajuster les modes d’intervention et la position soignante. • S’entraîner à une observation fine et à la compréhension des comportements et activités de l’enfant. Apports cognitifs (3 jours) Les enjeux du côté des cadres-dispositifs à médiation-eau : Immersion ou manipulation : expériences du corps et/ou expériences avec les objets De l’informe à la contenance : le travail sur les archaïsmes et les angoisses corporelles Individuel ou groupal : affermir le sens de soi, « faire du Un dans le groupe », imiter, développer les interactions, se socialiser Le cas particulier des médiations sans immersion : la pataugeoire Cadre matériel et technique : le rôle organisateur de l’organisation spatiale La structuration progressive du schéma corporel et de l’image du corps (le développement normal sera un point d’appui pour spécifier les phénomènes pathologiques) Le travail du perceptif sensoriel ; du « binaire » à la nuance L’intégration émotionnelle La motricité comme vecteur de la symbolisation La fonction-miroir des objets comme support à la symbolisation Soutenir le développement cognitif, l’intelligence sensori-motrice Les enjeux du côté de la position soignante : Développer une attitude d’observation « sans hiérarchie » des postures, de la gestualité de l’enfant, de son positionnement, de son choix d’objets, de ses activités (lecture formelle/lecture corporelle) ; auto-observation. Organiser et structurer les expériences proposées ; limiter l’excitation ; soutenir l’intégration Adopter une fonction en « double animique » permettant le partage d’expérience Proposer des commentaires organisateurs portant sur la dimension émotionnelle, les moyens de communication et sur les intégrations Pratique professionnelle (1 jour) : Des situations-problèmes rencontrées par l’équipe dans les différents dispositifs à médiation-eau seront analysées en grand groupe : ce travail permettra un partage d’expériences, un affinement de l’observation et une remobilisation des apports théorico-cliniques ; des ajustements techniques seront proposés. Les participants devront amener du matériel clinique (observations écrites, vidéo) pour la 2ème partie de la formation. Méthodologie : • Apports théorico-cliniques illustrés de nombreuses vignettes ; échanges interactifs dans le groupe (3 jours) • Travail d’élaboration du matériel clinique apporté par les participants, observations écrites ou vidéo (4ème jour). Les participants à la formation sont invités à préparer des études de cas (écrites ou en vidéo) nécessaire à l’élaboration de leur pratique professionnelle • Une bibliographie et des documents pédagogiques seront fournis.

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

VIE AFFECTIVE ET SEXUALITE EN INSTITUTION - Sensibilisation

DPC

Contexte de formation : la vie affective et la sexualité des personnes en situation d’handicap (avec ou sans déficience) s’expriment dans les institutions où elles résident. Le regard porté sur leur sexualité s’est progressivement transformé. On reconnait désormais comme un droit fondamental ce qui était autrefois frappé d’un interdit. Ce droit s’impose aux établissements et se décline dans des référentiels-qualité spécifiques. Pour autant, leur vie intime et leur sexualité continuent d’interroger les professionnels des institutions médico-sociales ainsi que les familles. Entrer dans l’intimité des personnes met en tension le devoir de protection avec le risque, jamais tout à fait absent, de contrôle social. Objectifs pédagogiques : Cette formation devra permettre aux participants : - d’identifier les dimensions sociales, législatives et professionnelles en jeu dans un accompagnement à la vie affective et sexuelle ; - de connaitre les enjeux de la santé sexuelle telle que définie par l’OMS ; - d’étudier leur inscription dans les institutions ; - de repérer les manifestations liées à l’expression de l’intime au sein d’un établissement ; - d’analyser l’impact de l’intime dans la relation de soin. Compétences attendues : Savoir-faire : - amélioration de la compréhension et du repérage des manifestions, des demandes et besoins en matière de sexualité et vie affective exprimés par les résidents ; - élaboration d’un accompagnement adapté au public ; - développement d’un positionnement professionnel éthique, à partir de l’analyse de l’impact de l’intime dans la relation avec le(s) résident(s). Savoir-être : - accroitre sa capacité d’accueil et de prise de distance face à ses propres représentations et émotions ; - renforcer une attitude positive et de non jugement ; - développer son ouverture aux différentes expressions et pratiques sexuelles. Savoir : - connaitre les aspects légaux sur les droits sexuels ; - posséder des connaissances en sociologie et anthropologie de la sexualité ; - comprendre l’abord de la sexualité en santé publique ; - repérer les réseaux et ressources locales. Résumé du déroulé pédagogique : Aborder les représentations de la sexualité des personnes avec handicaps psychiques ou mentaux dans la maison d’accueil spécialisée (MAS). Repérer les dimensions de la santé sexuelle (biologique, médicale, sociale) et leur implication dans le soin. La sexualité et les normes sociales : rappel du cadre législatif et des droits en matière de sexualité. Information sur les représentations sociales de la sexualité des personnes en situation de handicap mental. La question de l’intime dans la pratique professionnelle : - Sexualité, santé publique et soin. - Quelle déontologie, quelle éthique ? - Parler de sexualité : jeux et enjeux du langage. De l’accompagnement à la vie affective et à la sexualité à l’assistance sexuelle : présentation d’expériences européennes diverses pour une réflexion institutionnelle dans l’établissement. Analyse des pratiques professionnelles dans le cadre d’un GAP (méthode HAS) : positionnement soignant et sexualité des patients/résidents. - Réflexion à partir de situations vécues et des apports théoriques de la formation sur le positionnement des professionnels sur les questions de sexualité dans leur institution. Méthodes pédagogiques : - Démarche active et participative étayée par des apports théoriques propres à guider la réflexion et l’appropriation des contenus. - Des apports théoriques, de la part de la formatrice, ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe et des temps d’analyses de situations présentées par les participants dans le cadre d’un GAP alterneront tout au long de la formation. - Il sera possible de créer des outils de supports aux échanges avec les résidents. – Une documentation pédagogique sera remise aux participants en fin de formation.

Aide-soignant, Infirmier


En présentiel

VIE AFFECTIVE ET SEXUALITE EN INSTITUTION : sensibilisation

DPC

Contexte de formation : L’association accueille sur un foyer de vie, un FAM et un EHPSAD des personnes en situation de handicap sensoriel (cécité, surdité, surdicécité). Depuis quelques années, plusieurs professionnels partagent le souhait de se former en équipe sur le thème de la vie affective et de la sexualité en institution. En effet, la vie affective et la sexualité des personnes en situation d’handicap (avec ou sans déficience) s’expriment dans les institutions où elles résident. Le regard porté sur leur sexualité s’est progressivement transformé. On reconnait désormais comme un droit fondamental ce qui était autrefois frappé d’un interdit. Ce droit s’impose aux établissements et se décline dans des référentiels-qualité spécifiques. Pour autant, leur vie intime et leur sexualité continuent d’interroger les professionnels des institutions médico-sociales ainsi que les familles. Entrer dans l’intimité des personnes, y compris quand celle-ci est matérialisée par des espaces privés comme la chambre à coucher, met en tension le devoir de protection avec le risque, jamais tout à fait absent, de contrôle social. Objectifs pédagogiques : Cette formation devra permettre aux participants : - d’identifier les dimensions sociales, législatives et professionnelles en jeu dans un accompagnement à la vie affective et sexuelle ; - de connaitre les enjeux de la santé sexuelle telle que définie par l’OMS ; - d’étudier leur inscription dans les institutions ; - de repérer les manifestations liées à l’expression de l’intime au sein d’un établissement ; - d’envisager des réponses pour l’accompagnement éducatif et thérapeutique adaptées à la personne à partir de repères éthiques. Compétences attendues : Savoir-faire : - amélioration de la compréhensions des manifestions des demandes et besoins en matière de sexualité et vie affective exprimés par les résidents ; - élaboration d’un accompagnement adapté au public ; - développement d’un positionnement professionnel éthique, à partir de l’analyse de l’impact de l’intime dans la relation avec le(s) résident(s). Savoir-être : - accroitre sa capacité d’accueil et de prise de distance face à ses propres représentations et émotions ; - renforcer une attitude positive et de non jugement ; - développer son ouverture aux différentes expressions et pratiques sexuelles. Savoir : - connaitre les aspects légaux sur les droits sexuels ; - posséder des connaissances en sociologie et anthropologie de la sexualité ; - comprendre l’abord de la sexualité en santé publique ; - repérer les réseaux et ressources locales. Résumé du déroulé pédagogique : Aborder les représentations sociales de la sexualité des personnes avec handicaps psychiques ou mentaux dans l’association. Repérer les dimensions de la santé sexuelle (biologique, médicale, sociale) et leur implication dans le soin. Sexualité, santé publique et soin. La sexualité et les normes sociales : rappel du cadre législatif et des droits en matière de sexualité. La question de l’intime dans la pratique professionnelle : - Quelle déontologie, quelle éthique ? - Parler de sexualité : jeux et enjeux du langage. Analyse des pratiques professionnelles dans le cadre d’un GAP (méthode HAS) : positionnement soignant et sexualité des résidents. - Réflexion à partir de situations vécues et des apports théoriques de la formation sur le positionnement des professionnels sur les questions de sexualité dans leur institution. Méthodes pédagogiques : - Démarche active et participative étayée par des apports théoriques propres à guider la réflexion et l’appropriation des contenus. - Des apports théoriques, de la part de la formatrice, ainsi que des échanges et réflexions avec le groupe et des temps d’analyses de situations présentées par les participants dans le cadre d’un GAP alterneront tout au long de la formation. - Il sera possible de créer des outils de supports aux échanges avec les résidents. - Le document pédagogique pourra être remis aux participants en fin de formation.