APPROFONDISSEMENT DES CONNAISSANCES EN PSYCHIATRIE • Dates non communiquées | App'Ines
APPROFONDISSEMENT DES CONNAISSANCES EN PSYCHIATRIE
En présentiel
DPC
Formation proposée par AGES
Objectifs professionnels
Etape 1 : Evaluation des pratiques et approche du sujet. 3 approches complémentaires : - Un questionnaire individuel s’appuyant sur un référentiel actualisé, - Un échange avec les participants afin d’établir une analyse critique des pratiques, - Une présentation des objectifs. Etape 2 : Rappel des principales pathologies mentales
définir les concepts de base : santé mentale, la maladie mentale, les conduites et comportements, les personnalités normales et pathologiques
Le fonctionnement mental de l’être humain : les instances de la personnalité : ça, moi, surmoi
Les différents stades du développement de la personnalité : stade oral, anal, phallique, le conflit œdipien, l’adolescence et la réactivation des conflits infantiles.
Les principaux mécanismes de défense. Les pulsions
Les principales pathologies psychiatriques
La spécificité des névroses par rapport aux psychoses. Les principales névroses : - La névrose d’angoisse : définition et signes cliniques observables et ressentis par le patient. - La crise d’angoisse ou attaque de panique. - La névrose phobique; les principaux types de conduite phobique selon :
l’objet,
la situation,
les situations sociales,
les inquiétudes portant sur le corps,
les principaux signes cliniques observables et ressentis par le patient. - Les conduites d’évitement, les conduites contraphobiques, les « déplacements », la réassurance et la fuite en avant. - La névrose hystérique : définition :troubles de la personnalité et symptômes de conversion. Les signes observables, les ressentis du patient. - Hystérie féminine et masculine. - Les névroses obsessionnelles ou troubles obsessionnels compulsifs. Définition et exemples d’obsessions. Les rituels et leur fonction. La personnalité du sujet obsessionnel. - Cas particulier de la névrose ou stress post-traumatique. Les psychoses : maladies mentales où le délire occupe une place centrale Analyse sémiologique d’un délire afin d’identifier les signes cliniques spécifiques de chaque type de psychose : acquisition d’un outil méthodologique
Mode de début.
Thèmes.
Organisation du délire.
Mécanismes du délire.
Organisation du délire.
Participation affective au délire.
Age du sujet délirant.
Capacité ou non du sujet à critiquer son délire. Les principales psychoses : - Les bouffées délirantes aigües. - Les délires chroniques et leurs principaux signes cliniques : - Les paranoïas, les schizophrénies, la psychose hallucinatoire chronique, la psychose maniaco-dépressive, la mélancolie. - Les autres pathologies mentales: les états dépressifs : sémiologie et risques suicidaires. Signes cliniques observables et ressentis du sujet dépressif. - Les personnalités dites antisociales ou psychopathies, signes cliniques. Les conduites addictives : aujourd’hui ce concept recoupe toutes les conduites où interviennent une dépendance soit à un toxique soit à une conduite répétitive. - L’alcoolisme et les autres toxicomanies. - Les troubles des conduites alimentaires : boulimie anorexie. - Les concepts de dépendance physique et psychique, d’accoutumance. - Le syndrome de manque. Les conduites addictives dites sans toxique :
Les achats compulsifs
La kleptomanie
Les joueurs pathologiques Apports théoriques sur :
les psychotropes:
Le projet thérapeutique
Les traitements institutionnels
Les thérapies
Les activités ou médiations thérapeutiques
L’importance de l’observation, de l’écoute et des transmissions Rappel des missions et des fonctions et de l’infirmier, l’ Aide soignant, l’aide médico-psychologique, de l’ASH Connaître son rôle avec le patient IDE, - AMP, ASH Les rôles et missions de l’aide soignante sont fixés par deux textes majeurs : Rôles et missions de l’aide soignante : circulaire du 26 juillet 1996. Décret de compétences infirmière qui a remplacé le décret du 15 mars 1993 en février 2002. Ces deux textes définissent les zones et modalités de collaboration entre l’aide soignante et l’infirmière selon 2 critères : La collaboration de l’aide soignante avec l’infirmière s’exerce uniquement dans le cadre du rôle propre infirmier et dans le cadre exclusif des compétences de l’aide soignante acquises pendant la formation qualifiante aboutissant à l’obtention du diplôme professionnel d’aide soignante et en adéquation avec la circulaire du 26 juillet 1996. L’aide médico-psychologique a, malgré une formation différente le même statut que l’aide soignante et le même type de collaboration avec l’infirmière que celle fixé par le décret de compétences infirmières du 11 février 2002 Place de l’écoute, l’observation, les distances le toucher dans la prise en charge des patients
Importance de l’observation et de la spécificité du soin en psychiatrie (observation, écoute, nursing « réfléchi » animation proposée « non intrusive », travail sur soi et avec l’équipe) afin d’apprendre à maîtriser ses propres réactions pour répondre de façon adaptée aux différentes situations rencontrées. (exemples de quelques situations dont certaines pourront être abordées sous forme de jeux de rôle) Rôle de l’infirmière devant un patient ayant des troubles de la Santé mentale. En psychiatrie les rôles de l’aide soignante et de l’aide médico- psychologique s’articulent autour des points suivants sans que cette liste soit exhaustive :
Observer et transmettre les observations relatives aux comportements, attitudes, propos du patient
Repérer l’observance ou l’inobservance des traitements ou toute attitude de réticence ou au contraire d’appétence particulière.
Stimuler sans contraindre agressivement les patients à développer leurs centres d’intérêt et à participer aux activités proposées.
Être attentive à l’hygiène corporelle et vestimentaire du patient sans positionnement rigide ou moralisateur. En psychiatrie et à fortiori pour les patients psychotiques tout ce qui concerne le corps, les vêtements et l’environnement immédiat joue un rôle central. Il convient donc de prendre conscience des attitudes autoritaires et/ou intrusives qui se situeraient en dehors d’un projet thérapeutique bien défini. Ces attitudes peuvent avoir de graves conséquences : violence envers autrui et/ou envers soi.
Savoir déceler tout risque suicidaire.
Surveiller les patients potentiellement violents et transmettre tout élément pouvant permettre de repérer l’imminence d’un passage à l’acte.
La contention de la violence ou de l’agitation doit toujours se faire à plusieurs sans agressivité soignante disproportionnée.
En cas de délire ne pas chercher à nier le délire, polémiquer avec le sujet ou essayer de le « raisonner ».
De façon globale l’exercice de toute fonction soignante passe par une réflexion sur ses affects, ses modes de communication et ses attitudes et contre-attitudes à l’égard du patient tant d’un point de vue verbal que non verbal. Il apparaît indispensable de repérer et travailler sur ses préjugés, ses idées et représentations toutes faites. Situer la place l’IDE, de l’aide soignante, l’AMP, l’ASH au sein de l’équipe pluridisciplinaire :
Elle est auprès du patient la représentante d’une équipe pluridisciplinaire et d’une institution. Cette place lui confère une dimension réelle et symbolique qui va bien au delà de la simple et seule collaboration avec l’infirmière. A ce titre toutes les actions de l’aide soignante doivent se faire en accord avec l’équipe et le psychiatre.
Elle doit respecter les décisions prises et se montrer cohérente par rapport aux décisions et actions du groupe soignant.
La participation active aux transmissions écrites et orales est indispensable (réunions, dossier de soin…).
L’aide soignante comme tout membre de l’équipe soignante doit veiller à faire respecter les termes d’un contrat et/ou d’un projet thérapeutique.
L’aide soignante doit aussi avoir conscience que la souffrance psychique est une souffrance à part entière même s’il lui semble qu’elle prend parfois chez certaines personnes des formes d’expression « inauthentiques », « forcées » ou difficilement décodables. Quelques rappels législatifs si nécessaire : 3 textes fondamentaux :
La loi du 27 juin 1990 relative aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation.
La Loi du 3 janvier 1968 portant réforme du droit des incapables majeurs qui définit 3 modes de protection : la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle.
La charte du patient hospitalisé. Enfin pour conclure cette partie législative un rappel sera fait sur 2 obligations inscrites à la fois dans le statut de tout fonctionnaire hospitalier et dans le code pénal : le secret professionnel et le principe de non discrimination.
Etape 3 : Application pratique à travers des mises en situation et exercices - Etude de cas, - Analyse de situation, -Mise en situation Etape 4 : Evaluation des acquis. 2 phases principales : - Mesure des acquis et évaluation par questionnements – Bilan et évaluation globale de la formation. - Approfondissement et échanges formateur/stagiaires pour effectuer un rappel sur certains thèmes.
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