Il y aurait en France environ un million de personnes présentant une pathologie démentielle dont 70 % une maladie d’Alzheimer ou apparentée. A ce jour, il n’existe aucun traitement curatif de ces pathologies. Une prise en charge non-médicamenteuse, telle que définie par la Haute Autorité de Santé, s’est développée depuis quelques années visant à préserver le plus longtemps possible les capacités restantes et ainsi améliorer la qualité de vie de la personne malade. Ces thérapies sont multiples et peuvent porter sur la cognition, l’autonomie fonctionnelle, les troubles comportementaux, la qualité de vie. La formation que nous vous proposons est une approche plurielle du soin relationnel adapté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer conjuguant les apports des thérapies par empathie et par réminiscence. Basée sur l’observation des patients ou résidents, la valorisation de leurs forces restantes plutôt que la stigmatisation de celles qu’ils ont perdues, la formation vise à l’acquisition de connaissances, de techniques et au développement de compétences de communication verbale et non verbale que le professionnel pourra utiliser dans l’accompagnement au quotidien suivant les stades d’évolution de la maladie. La maladie d’Alzheimer entraîne des troubles de la communication à l’origine de nombreuses perturbations relationnelles et comportementales. Ces difficultés s’aggravent avec l’augmentation des troubles cognitifs et du langage. Confrontés à des demandes en décalage avec la réalité du moment, confrontés à l’agitation ou bien au refus de l’aide, les professionnels se sentent parfois démunis et impuissants. Cela augmente une sensation de surcharge mentale, envahissante dans leur quotidien de travail. Le soin relationnel a pour objectif principal d’instaurer ou maintenir la communication avec la personne désorientée. Il contribue à réduire l’anxiété et le stress et prévenir les comportements troublés. En améliorant la communication, cette approche contribue à préserver la dignité du malade le revaloriser tout autant qu’à reconnaitre et revaloriser le travail des soignants.