64 formations DPC CHU REUNION disponibles
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Masseur-Kinésithérapeute, Ergothérapeute, Diététicien, + 3 autres
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Staff UPUG : Unité Post Urgences Gériatriques
DPC
- Décliner la prise en charge en termes de parcours de soins efficient - Développer la qualité de la coordination entre les différents acteurs autour du patient âgé - Améliorer la capacité de l’équipe à communiquer et travailler ensemble - Associer le patient/ proches et/ ou aidants à la mise en oeuvre du projet de soins - Evaluer les pratiques professionnelles - Mettre en oeuvre des axes d’amélioration et leur suivi - Renforcer la dynamique et la culture de la qualité et sécurité des soins
Aide-soignant, Diététicien, Ergothérapeute, + 5 autres
En présentiel
Maîtrise des risques : Patient traceur en court séjour gériatrie
DPC
Objectifs de l’action : - Développer la culture positive de l’évaluation des pratiques et de la gestion des risques pour améliorer les pratiques professionnelles au sein des équipes - Améliorer la qualité, la sécurité du parcours clinique - Analyser en équipe inter disciplinaire et pluri professionnelle la prise en charge d’un patient en court séjour gériatrie - Identifier les écarts éventuels - Formaliser un plan d’amélioration qualité (mise en place et suivi des actions)
Aide-soignant, Infirmier
En présentiel
Formation aux besoins spécifiques du public âgé pour une prise en soins bientraitante
DPC
Objectifs de l’action : - Connaitre les particularités du vieillissement dans ses dimensions psychologique, physiologique et sociale - Appréhender les comportements de la personne âgée - Développer une approche positive et non stigmatisante de la personne avancée en âge - Repérer les facteurs de risques de la perte d’autonomie et la dépendance - Prévenir les principaux risques liés à l’hospitalisation - Prévenir les risques liés au vieillissement de la personne - Réfléchir à la prise en soin adaptée aux besoins spécifiques du public âgé - S’interroger sur la maltraitance ordinaire - Renforcer sa posture bien traitante dans la prise en soin - Analyser des pratiques professionnelles non appropriées - Développer un accompagnement bientraitant des personnes en situations de vulnérabilité - Mobiliser les ressources gériatriques existantes
Aide-soignant, Médecin réanimateur, Médecin urgentiste, Infirmier
En présentiel
Patient traceur dans une structure d’urgence
DPC
Objectifs de l’action : - Développer la culture positive de l’évaluation des pratiques et de la gestion des risques pour améliorer les pratiques professionnelles au sein des équipes - Améliorer la qualité, la sécurité du parcours clinique - Analyser en équipe inter disciplinaire et pluri professionnelle la prise en charge d’un patient aux urgences - Identifier les écarts éventuels - Formaliser un plan d’amélioration qualité (mise en place et suivi des actions) Argumentaire : Dans le cadre des procédures de certification, la Haute Autorité de Santé préconise comme méthode d’évaluation le patient traceur dans une visée d’investigation au plus près de la réalité des pratiques en comparant la pratique réelle aux pratiques de référence. Elle permet d’évaluer la qualité effective de la prise en charge du patient, la coordination des soins et le travail en équipe. Cet audit effectué de manière rétrospective s’appuie sur la traçabilité des informations recueillies dans le dossier du patient informatisé, sur l’entretien avec le patient sélectionné ou son entourage et à partir des échanges avec tous les professionnels concernés. Lors de la visite de la certification l’expert visiteur utilise également la méthode du patient traceur. Le CHU de la Réunion est le premier établissement de santé du département, avec deux sites : Nord et Sud, réalisant sur le premier semestre 2022 respectivement 27625 et 37856 entrées, soit un total de 65481 passages. 30% (n=19409) de ces passages ont été suivis d’une hospitalisation, notamment en Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD)(source des chiffres : suivi de l’activité d’hospitalisation du CHU de Janvier à juillet 2022). La qualité des soins prodigué au sein de ce secteur des urgences est donc un enjeu majeur dans la prise en charge des patients. Le service des urgences du CHU déploie cette méthode du patient traceur pour évaluer collectivement et de manière pluri professionnelle les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à la qualité de la prise en charge des patients. Cette méthode basée sur l’expression libre, le non jugement, la non recherche de responsabilités, couplée à d’autres approches (EPP, GDR) favorise l’amélioration des prises en charge, la gestion des interfaces et facilite la communication et la concertation entre professionnels. Afin de pérenniser la démarche d’amélioration continue l’établissement a formé des professionnels de santé à la méthode patient traceur et le service de la qualité a élaboré un Kit « patient traceur » véritable boite à outils d’appropriation de la démarche. Ainsi sa mise en œuvre dans le service d’urgence s’inscrit dans la politique et le programme d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins de l’établissement. De plus en participant à la démarche du patient traceur les professionnels de santés concernés par la prise en charge du patient aux urgences ’approprieront des méthodes d’analyse liées à un processus, renforceront leur capacité à réagir, identifieront des mesures barrières permettant d’éviter que des évènements indésirables surviennent ou se reproduisent, amélioreront leur capacité à travailler ensemble et prendront mieux en compte le vécu des usagers. Une attestation DPC sera délivrée individuellement sous réserve d’être inscrit de manière régulière dans cette démarche d’EPP (minimum 1X/an).
Aide-soignant
En présentiel
Contrôle de la glycémie : recueil de glycémie par captation capillaire ou par lecture instantanée transdermique
DPC
Objectifs de l’action : Pratiquer le contrôle de la glycémie en toute légalité et sans mise en danger du patient : -Identifier le rôle des AS dans le recueil de glycémie -Connaitre les différents matériels et leur utilisation -Effectuer une mesure de glycémie avec exactitude dans les règles d’hygiène et de sécurité -Identifier les signes et seuils d’alerte -Connaitre la CAT en urgence en cas d’hypoglycémie -Transmettre les valeurs de façon claire et précise à l’oral et à l’écrit, à l’équipe paramédicale Argumentaire : contexte, enjeux Cette formation s’inscrit dans le cadre de la valorisation du métier « aide-soignant » qui a abouti à un nouveau référentiel permettant aux AS de pratiquer, sous la responsabilité de l’IDE, certains actes dont le recueil glycémique. Cette formation permet aux participants d’actualiser leurs connaissances sur la régulation glycémique et les différents types de diabète, d’effectuer des mesures de glycémie et d’adapter leur prise en soins en fonction de l’état clinique de la personne soignée. Elle comporte outre un apport théorique autour de cas cliniques, un jeu pédagogique et des ateliers pratiques. Cet apprentissage procédural inclura une démarche réflexive sur les bonnes pratiques. La formation est centrée sur les attentes et les pratiques professionnelles en lien avec les nouvelles règlementations A l’issue de la formation, une mise en situation évaluera le niveau de connaissances et de praxie acquis par le stagiaire. Cette évaluation donnera lieu à une attestation de capacités à effectuer cette activité.
Auxiliaire de puériculture, Médecin réanimateur, Pédiatre, Infirmier
En présentiel
Les bonnes pratiques de gestion des dispositifs intra vasculaires : Gestion des risques en équipe, secteur Réanimation pédiatrique (GDR à postériori)
DPC
Objectif de l’action : -Comprendre les modalités de survenue d’une infection liée à un dispositif intra-veineux central par l’analyse d’un événement indésirable survenu dans le service -Mettre en évidence des défaillances éventuelles ainsi que les mesures barrières en place ou à développer pour éviter la survenue d’une Infection Liée au Cathéter (ILK) -Repérer les points positifs et les valider. Argumentaire : Les Dispositifs Intra-Vasculaires (DIV) sont les dispositifs invasifs les plus utilisés. Dans l’Enquête Nationale de Prévalence des Infections Nosocomiales et des Traitements Anti-Infectieux 2017, près de la moitié des patients hospitalisés en CHU/CHR de France sont porteurs d’au moins un cathéter, et 13 % d’un cathéter central. Dans notre établissement, la prévalence est de 36 % des patients porteurs d’au moins un cathéter et 5 % porteurs d’un cathéter central (2019). Les spécialités ayant recours aux DIV centraux sont principalement représentées par les services de réanimation . Les complications infectieuses liées à l’utilisation des DIV sont fréquentes, variables selon les séries, mais souvent proches de 25 %. Bien qu’elles soient en diminution, les ILK (infections liées aux cathéters) restent fréquentes, représentant entre 0,5 et 10 ‰ journées de cathétérisme en cancérologie, 10‰ en Réanimation néonatale, 1,5 ‰ en réanimation adulte (Surveillance des bactériémies associées aux dispositifs invasifs - SPIADi, BACT-ADI. RéPIAS SpF2020) Les taux de mortalités vont jusqu’à 40 %, selon les comorbidités présentées par le patient, le type de DIV et le micro-organisme en cause. Par ailleurs, les ILK conduisent le plus souvent au retrait du dispositif représentant une nouvelle source de complications (retard de prise en charge thérapeutique, risques liés à la nouvelle pose…). Dans notre établissement, une surveillance des ILK est en place via le réseau de surveillance national BACT-ADI. Les résultats montrent un taux d’infection plus élevé que le taux national dans les services d’onco/hématologie et chirurgie. Ainsi en 2020, en onco/hématologie du CHU sud le taux était de 2,42 ILK pour 100 CCI (cathéter à chambre implantable) vs 0,59 %, et de 3,63 pour 100 PICC vs 0,75 %. En chirurgie le taux d’incidence est 0,14 pour 100 PICC vs 0,07%. La survenue d’une infection liée au cathéter central est donc fréquente et grave. Cependant la part des ILK évitables est estimée en 2011 à 70 % par des auteurs américains. Les facteurs de risque des ILK sont connus. Ils peuvent être liés au patient (ID, neutropénie...) aux soins (nutrition par entérale, densité des soins) aux actes (défaut d’asepsie). La surveillance des ILk centraux dans notre établissement montre qu’elles surviennent le plus souvent à distance de la pose, et qu’elles sont d’avantage liées aux manipulations du dispositif. Différentes actions ont été menées pour maitriser le risque d’ILk dans l’ensemble des services du CHU, notamment des actions de formations, des évaluations des pratiques et la surveillance épidémiologique. Malgré cela, les infections restent fréquentes (51 % des bactériémies ont pour origine un cathéter dans notre établissement, vs 29 % national (BACT-ADI 2020) ; le taux d’ILK sur PICC est de 16 % en 2020, la moitié des CCI enlevées prématurément l’est pour cause infectieuse) Pour sensibiliser davantage les professionnels au risque infectieux lié aux DIV, nous proposons une approche supplémentaire à mettre en place à la survenue d’une ILK. Cette gestion des risques en équipe à postériori est basée sur l’analyse des causes par un retour d’expérience, afin de mettre en évidence les barrières et les défaillances dans les pratiques. Les services visés par cette action sont les services de réanimation adultes et pédiatriques, le service d’hématologie-oncologie, accueillant des patients à risque élevé et à forte densité de soins, mais aussi le service de chirurgie viscérale, où la nutrition parentérale déployée chez les patients opérés est particulièrement à risque. Si l’indication de la pose et du maintien du DIV, ainsi que la gestion de l’infection constituée sont de la responsabilité des médecins, la surveillance du patient relève des compétences des IDE, AS ou AP. Aussi tous les professionnels utilisant de façon habituelle des DIV sont concernés par cette GDR. A cette action sont associés les AS qui participent comme le précisent leurs référentiels d’activités « leurs activités se situent dans le cas du rôle propre de l’IDE » Art 4311-5 IDE « surveillance des cathéters.. ». Leurs référentiels de formation précisent leur rôle dans l’appréciation de l’état clinique de la personne et la mise en oeuvre en collaboration avec l’IDE en intégrant la qualité et la prévention des risques « Identification d’une donnée anormale ou d’un risque, alerte et mise en oeuvre d’actions de prévention, en collaboration avec l’IDE et dans le cadre d’un travail en équipe pluri-professionnelle : -AP : « Réalisation des soins liés aux dispositifs médicaux ou d’appareillage : surveillance de l’enfant porteur de dispositifs médicaux (..) enfant sous perfusion » Ainsi pour que l’analyse collégiale de l’ILK soit pertinente et débouche sur l’amélioration des pratiques, il est donc nécessaire que les différents intervenants soient représentés. Une attestation DPC sera délivrée individuellement aux professionnels de santé sous réserve d’être inscrits de manière régulière dans cette démarche de GDR (2 minimum/an).
Aide-soignant, Médecin réanimateur, Infirmier
En présentiel
Les bonnes pratiques de gestion des dispositifs intra vasculaires : Gestion des risques en équipe, secteur Réanimation adulte (GDR à postériori)
DPC
Objectif de l’action : -Comprendre les modalités de survenue d’une infection liée à un dispositif intra-veineux central par l’analyse d’un événement indésirable survenu dans le service -Mettre en évidence des défaillances éventuelles ainsi que les mesures barrières en place ou à développer pour éviter la survenue d’une Infection Liée au Cathéter (ILK) -Repérer les points positifs et les valider. Argumentaire : Les Dispositifs Intra-Vasculaires (DIV) sont les dispositifs invasifs les plus utilisés. Dans l’Enquête Nationale de Prévalence des Infections Nosocomiales et des Traitements Anti-Infectieux 2017, près de la moitié des patients hospitalisés en CHU/CHR de France sont porteurs d’au moins un cathéter, et 13 % d’un cathéter central. Dans notre établissement, la prévalence est de 36 % des patients porteurs d’au moins un cathéter et 5 % porteurs d’un cathéter central (2019). Les spécialités ayant recours aux DIV centraux sont principalement représentées par les services de réanimation . Les complications infectieuses liées à l’utilisation des DIV sont fréquentes, variables selon les séries, mais souvent proches de 25 %. Bien qu’elles soient en diminution, les ILK (infections liées aux cathéters) restent fréquentes, représentant entre 0,5 et 10 ‰ journées de cathétérisme en cancérologie, 10‰ en Réanimation néonatale, 1,5 ‰ en réanimation adulte (Surveillance des bactériémies associées aux dispositifs invasifs - SPIADi, BACT-ADI. RéPIAS SpF2020) Les taux de mortalités vont jusqu’à 40 %, selon les comorbidités présentées par le patient, le type de DIV et le micro-organisme en cause. Par ailleurs, les ILK conduisent le plus souvent au retrait du dispositif représentant une nouvelle source de complications (retard de prise en charge thérapeutique, risques liés à la nouvelle pose…). Dans notre établissement, une surveillance des ILK est en place via le réseau de surveillance national BACT-ADI. Les résultats montrent un taux d’infection plus élevé que le taux national dans les services d’onco/hématologie et chirurgie. Ainsi en 2020, en onco/hématologie du CHU sud le taux était de 2,42 ILK pour 100 CCI (cathéter à chambre implantable) vs 0,59 %, et de 3,63 pour 100 PICC vs 0,75 %. En chirurgie le taux d’incidence est 0,14 pour 100 PICC vs 0,07%. La survenue d’une infection liée au cathéter central est donc fréquente et grave. Cependant la part des ILK évitables est estimée en 2011 à 70 % par des auteurs américains. Les facteurs de risque des ILK sont connus. Ils peuvent être liés au patient (ID, neutropénie...) aux soins (nutrition par entérale, densité des soins) aux actes (défaut d’asepsie). La surveillance des ILk centraux dans notre établissement montre qu’elles surviennent le plus souvent à distance de la pose, et qu’elles sont d’avantage liées aux manipulations du dispositif. Différentes actions ont été menées pour maitriser le risque d’ILk dans l’ensemble des services du CHU, notamment des actions de formations, des évaluations des pratiques et la surveillance épidémiologique. Malgré cela, les infections restent fréquentes (51 % des bactériémies ont pour origine un cathéter dans notre établissement, vs 29 % national (BACT-ADI 2020) ; le taux d’ILK sur PICC est de 16 % en 2020, la moitié des CCI enlevées prématurément l’est pour cause infectieuse) Pour sensibiliser davantage les professionnels au risque infectieux lié aux DIV, nous proposons une approche supplémentaire à mettre en place à la survenue d’une ILK. Cette gestion des risques en équipe à postériori est basée sur l’analyse des causes par un retour d’expérience, afin de mettre en évidence les barrières et les défaillances dans les pratiques. Les services visés par cette action sont les services de réanimation adultes et pédiatriques, le service d’hématologie-oncologie, accueillant des patients à risque élevé et à forte densité de soins, mais aussi le service de chirurgie viscérale, où la nutrition parentérale déployée chez les patients opérés est particulièrement à risque. Si l’indication de la pose et du maintien du DIV, ainsi que la gestion de l’infection constituée sont de la responsabilité des médecins, la surveillance du patient relève des compétences des IDE, AS ou AP. Aussi tous les professionnels utilisant de façon habituelle des DIV sont concernés par cette GDR. A cette action sont associés les AS qui participent comme le précisent leurs référentiels d’activités « leurs activités se situent dans le cas du rôle propre de l’IDE » Art 4311-5 IDE « surveillance des cathéters.. ». Leurs référentiels de formation précisent leur rôle dans l’appréciation de l’état clinique de la personne et la mise en oeuvre en collaboration avec l’IDE en intégrant la qualité et la prévention des risques « Identification d’une donnée anormale ou d’un risque, alerte et mise en oeuvre d’actions de prévention, en collaboration avec l’IDE et dans le cadre d’un travail en équipe pluri-professionnelle : - AS : « observation et surveillance des patients sous perfusion » Ainsi pour que l’analyse collégiale de l’ILK soit pertinente et débouche sur l’amélioration des pratiques, il est donc nécessaire que les différents intervenants soient représentés. Une attestation DPC sera délivrée individuellement aux professionnels de santé sous réserve d’être inscrits de manière régulière dans cette démarche de GDR (2 minimum/an).
Aide-soignant, Hématologue, Cancérologue, Infirmier
En présentiel
Les bonnes pratiques de gestion des dispositifs intra vasculaire : gestion des risques en équipe, secteur Hémato - Oncologie (GDR à postériori)
DPC
Objectif de l’action : -Comprendre les modalités de survenue d’une infection liée à un dispositif intra-veineux central par l’analyse d’un événement indésirable survenu dans le service -Mettre en évidence des défaillances éventuelles ainsi que les mesures barrières en place ou à développer pour éviter la survenue d’une Infection Liée au Cathéter (ILK) -Repérer les points positifs et les valider. Argumentaire : Les Dispositifs Intra-Vasculaires (DIV) sont les dispositifs invasifs les plus utilisés. Dans l’Enquête Nationale de Prévalence des Infections Nosocomiales et des Traitements Anti-Infectieux 2017, près de la moitié des patients hospitalisés en CHU/CHR de France sont porteurs d’au moins un cathéter, et 13 % d’un cathéter central. Dans notre établissement, la prévalence est de 36 % des patients porteurs d’au moins un cathéter et 5 % porteurs d’un cathéter central (2019). Les spécialités ayant recours aux DIV centraux sont principalement représentées par la cancéro / hématologie. Les complications infectieuses liées à l’utilisation des DIV sont fréquentes, variables selon les séries, mais souvent proches de 25 %. Bien qu’elles soient en diminution, les ILK (infections liées aux cathéters) restent fréquentes, représentant entre 0,5 et 10 ‰ journées de cathétérisme en cancérologie, 10‰ en Réanimation néonatale, 1,5 ‰ en réanimation adulte (Surveillance des bactériémies associées aux dispositifs invasifs - SPIADi, BACT-ADI. RéPIAS SpF2020) Les taux de mortalités vont jusqu’à 40 %, selon les comorbidités présentées par le patient, le type de DIV et le micro-organisme en cause. Par ailleurs, les ILK conduisent le plus souvent au retrait du dispositif représentant une nouvelle source de complications (retard de prise en charge thérapeutique, risques liés à la nouvelle pose…). Dans notre établissement, une surveillance des ILK est en place via le réseau de surveillance national BACT-ADI. Les résultats montrent un taux d’infection plus élevé que le taux national dans les services d’onco/hématologie et chirurgie. Ainsi en 2020, en onco/hématologie du CHU sud le taux était de 2,42 ILK pour 100 CCI (cathéter à chambre implantable) vs 0,59 %, et de 3,63 pour 100 PICC vs 0,75 %. En chirurgie le taux d’incidence est 0,14 pour 100 PICC vs 0,07%. La survenue d’une infection liée au cathéter central est donc fréquente et grave. Cependant la part des ILK évitables est estimée en 2011 à 70 % par des auteurs américains. Les facteurs de risque des ILK sont connus. Ils peuvent être liés au patient (ID, neutropénie...) aux soins (nutrition par entérale, densité des soins) aux actes (défaut d’asepsie). La surveillance des ILk centraux dans notre établissement montre qu’elles surviennent le plus souvent à distance de la pose, et qu’elles sont d’avantage liées aux manipulations du dispositif. Différentes actions ont été menées pour maitriser le risque d’ILk dans l’ensemble des services du CHU, notamment des actions de formations, des évaluations des pratiques et la surveillance épidémiologique. Malgré cela, les infections restent fréquentes (51 % des bactériémies ont pour origine un cathéter dans notre établissement, vs 29 % national (BACT-ADI 2020) ; le taux d’ILK sur PICC est de 16 % en 2020, la moitié des CCI enlevées prématurément l’est pour cause infectieuse) Pour sensibiliser davantage les professionnels au risque infectieux lié aux DIV, nous proposons une approche supplémentaire à mettre en place à la survenue d’une ILK. Cette gestion des risques en équipe à postériori est basée sur l’analyse des causes par un retour d’expérience, afin de mettre en évidence les barrières et les défaillances dans les pratiques. Les services visés par cette action sont les services de réanimation adultes et pédiatriques, le service d’hématologie-oncologie, accueillant des patients à risque élevé et à forte densité de soins, mais aussi le service de chirurgie viscérale, où la nutrition parentérale déployée chez les patients opérés est particulièrement à risque. Si l’indication de la pose et du maintien du DIV, ainsi que la gestion de l’infection constituée sont de la responsabilité des médecins, la surveillance du patient relève des compétences des IDE, AS ou AP. Aussi tous les professionnels utilisant de façon habituelle des DIV sont concernés par cette GDR. A cette action sont associés les AS qui participent comme le précisent leurs référentiels d’activités « leurs activités se situent dans le cas du rôle propre de l’IDE » Art 4311-5 IDE « surveillance des cathéters.. ». Leurs référentiels de formation précisent leur rôle dans l’appréciation de l’état clinique de la personne et la mise en oeuvre en collaboration avec l’IDE en intégrant la qualité et la prévention des risques « Identification d’une donnée anormale ou d’un risque, alerte et mise en oeuvre d’actions de prévention, en collaboration avec l’IDE et dans le cadre d’un travail en équipe pluri-professionnelle : - AS : « observation et surveillance des patients sous perfusion » Ainsi pour que l’analyse collégiale de l’ILK soit pertinente et débouche sur l’amélioration des pratiques, il est donc nécessaire que les différents intervenants soient représentés. Une attestation DPC sera délivrée individuellement aux professionnels de santé sous réserve d’être inscrits de manière régulière dans cette démarche de GDR (2 minimum/an).
Aide-soignant, Chirurgien, Infirmier
En présentiel
Les bonnes pratiques de gestion des dispositifs intra vasculaire : gestion des risques en équipe, secteur Chirurgie Viscérale (GDR à postériori)
DPC
Objectif de l’action : -Comprendre les modalités de survenue d’une infection liée à un dispositif intra-veineux central par l’analyse d’un événement indésirable survenu dans le service -Mettre en évidence des défaillances éventuelles ainsi que les mesures barrières en place ou à développer pour éviter la survenue d’une Infection Liée au Cathéter (ILK) -Repérer les points positifs et les valider. Argumentaire : Les Dispositifs Intra-Vasculaires (DIV) sont les dispositifs invasifs les plus utilisés. Dans l’Enquête Nationale de Prévalence des Infections Nosocomiales et des Traitements Anti-Infectieux 2017, près de la moitié des patients hospitalisés en CHU/CHR de France sont porteurs d’au moins un cathéter, et 13 % d’un cathéter central. Dans notre établissement, la prévalence est de 36 % des patients porteurs d’au moins un cathéter et 5 % porteurs d’un cathéter central (2019). Les spécialités ayant recours aux DIV centraux sont dans une plus faible mesure, et principalement pour la nutrition parentérale - la chirurgie viscérale.. Les complications infectieuses liées à l’utilisation des DIV sont fréquentes, variables selon les séries, mais souvent proches de 25 %. Bien qu’elles soient en diminution, les ILK (infections liées aux cathéters) restent fréquentes, représentant entre 0,5 et 10 ‰ journées de cathétérisme en cancérologie, 10‰ en Réanimation néonatale, 1,5 ‰ en réanimation adulte (Surveillance des bactériémies associées aux dispositifs invasifs - SPIADi, BACT-ADI. RéPIAS SpF2020) Les taux de mortalités vont jusqu’à 40 %, selon les comorbidités présentées par le patient, le type de DIV et le micro-organisme en cause. Par ailleurs, les ILK conduisent le plus souvent au retrait du dispositif représentant une nouvelle source de complications (retard de prise en charge thérapeutique, risques liés à la nouvelle pose…). Dans notre établissement, une surveillance des ILK est en place via le réseau de surveillance national BACT-ADI. Les résultats montrent un taux d’infection plus élevé que le taux national dans les services d’onco/hématologie et chirurgie. Ainsi en 2020, en onco/hématologie du CHU sud le taux était de 2,42 ILK pour 100 CCI (cathéter à chambre implantable) vs 0,59 %, et de 3,63 pour 100 PICC vs 0,75 %. En chirurgie le taux d’incidence est 0,14 pour 100 PICC vs 0,07%. La survenue d’une infection liée au cathéter central est donc fréquente et grave. Cependant la part des ILK évitables est estimée en 2011 à 70 % par des auteurs américains. Les facteurs de risque des ILK sont connus. Ils peuvent être liés au patient (ID, neutropénie...) aux soins (nutrition par entérale, densité des soins) aux actes (défaut d’asepsie). La surveillance des ILk centraux dans notre établissement montre qu’elles surviennent le plus souvent à distance de la pose, et qu’elles sont d’avantage liées aux manipulations du dispositif. Différentes actions ont été menées pour maitriser le risque d’ILk dans l’ensemble des services du CHU, notamment des actions de formations, des évaluations des pratiques et la surveillance épidémiologique. Malgré cela, les infections restent fréquentes (51 % des bactériémies ont pour origine un cathéter dans notre établissement, vs 29 % national (BACT-ADI 2020) ; le taux d’ILK sur PICC est de 16 % en 2020, la moitié des CCI enlevées prématurément l’est pour cause infectieuse) Pour sensibiliser davantage les professionnels au risque infectieux lié aux DIV, nous proposons une approche supplémentaire à mettre en place à la survenue d’une ILK. Cette gestion des risques en équipe à postériori est basée sur l’analyse des causes par un retour d’expérience, afin de mettre en évidence les barrières et les défaillances dans les pratiques. Les services visés par cette action sont les services de réanimation adultes et pédiatriques, le service d’hématologie-oncologie, accueillant des patients à risque élevé et à forte densité de soins, mais aussi le service de chirurgie viscérale, où la nutrition parentérale déployée chez les patients opérés est particulièrement à risque. Si l’indication de la pose et du maintien du DIV, ainsi que la gestion de l’infection constituée sont de la responsabilité des médecins, la surveillance du patient relève des compétences des IDE, AS ou AP. Aussi tous les professionnels utilisant de façon habituelle des DIV sont concernés par cette GDR. A cette action sont associés les AS qui participent comme le précisent leurs référentiels d’activités « leurs activités se situent dans le cas du rôle propre de l’IDE » Art 4311-5 IDE « surveillance des cathéters.. ». Leurs référentiels de formation précisent leur rôle dans l’appréciation de l’état clinique de la personne et la mise en oeuvre en collaboration avec l’IDE en intégrant la qualité et la prévention des risques « Identification d’une donnée anormale ou d’un risque, alerte et mise en oeuvre d’actions de prévention, en collaboration avec l’IDE et dans le cadre d’un travail en équipe pluri-professionnelle : - AS : « observation et surveillance des patients sous perfusion » Ainsi pour que l’analyse collégiale de l’ILK soit pertinente et débouche sur l’amélioration des pratiques, il est donc nécessaire que les différents intervenants soient représentés. Une attestation DPC sera délivrée individuellement aux professionnels de santé sous réserve d’être inscrits de manière régulière dans cette démarche de GDR (2 minimum/an).
Infirmier
En présentiel
Optimisation des bonnes pratiques dans le domaine des stomies : soins et surveillance des patients porteurs de stomies
DPC
Objectifs de l’action : - Connaitre les mécanismes physiopathologiques des stomies digestives et urinaires - Réaliser les soins de stomie simple : changement de support et de poche, soins de base sur la stomie. - Identifier une complication de stomie et connaitre la conduite à tenir - Connaitre le circuit de commande et du matériel nécessaire pour les soins de stomie (commande pharmacie) - Initier une éducation thérapeutique auprès des patients porteurs de stomies - Appréhender les compétences et missions de l’infirmièr(e) stomathérapeute ainsi que sa disponibilité (téléphone, mail, lieu de consultation) Argumentaire : contexte, enjeux Les porteurs de stomies représentent des patients fragiles car leur qualité de vie est affectée, que la stomie soit temporaire ou définitive. En effet ils souffrent généralement d’une pathologie grave, ce qui est déjà particulièrement angoissant et déstabilisant, et ont subi une intervention chirurgicale, la stomie, susceptible de transformer leur rapport avec leur corps et son intégrité. Ainsi ces patients rencontrent des difficultés de plusieurs ordres, physique, psychique, familial, professionnel, social. De plus les complications de stomies sont rencontrées par près de 80 % des patients dans les deux ans suivant la chirurgie. Or lors de la formation initiale des infirmier(e)s l’apport théorique et pratique est très limité : moins de 10h en moyenne sur l’ensemble du cursus de 3 ans alors que la prise en soins des patients porteurs de stomies avec ou sans complication est susceptible d’être réalisée par tous les professionnels infirmiers dans les services de soins du CHU et des autres établissements. Dans ce contexte, un apport théorique et pratique supplémentaire est essentiel afin d’assurer dans tous les services des soins de stomies de qualité, d’améliorer le processus de soins en vue d’obtenir une meilleure cicatrisation et d’optimiser l’analyse de la situation globale du patient. Les infirmiers confrontés à la prise en soins des patients porteurs de stomies doivent développer des compétences en stomathérapie et connaitre les personnes ressources de l’établissement concerné afin de répondre aux attentes des patients et de leur famille. Cette formation offre un éclairage sur les modalités pratiques de prise en charge des stomies et sur la survenue des complications cutanées liées aux stomies tout en incluant l’aspect relationnel inhérent à une prise en soins globale. Le programme de formation vise à apporter des connaissances sur le processus cicatriciel, les phénomènes de retard de cicatrisation, les outils d’évaluation clinique de la plaie, les bonnes pratiques des soins locaux, le choix des différents dispositifs médicaux(..) pour la prise en soins au quotidien de patients porteurs de stomies ainsi que pour faire appel à l’IDE stomathérapeute en cas de complications ou de questionnement. Cette formation met l’accent sur la méthodologie affirmative, réflexive ( à partir de cas cliniques ) et active avec un temps de pratique permettant aux formés de se familiariser avec les dispositifs médicaux et d’améliorer leur dextérité. Ce temps de manipulation associés à un nombre de participant faible permet à chacun de pratiquer et de réajuster leur pratique.