Objectifs de l’action : -Se former à la méthode RMM -Développer la culture positive de l’évaluation des pratiques et de la gestion des risques pour améliorer les pratiques professionnelles au sein des équipes Argumentaire : Dans un contexte où les prises en charge se complexifient, il s’agit de s’approprier une démarche pluri professionnelle permettant d’analyser les pratiques de soins afin de les améliorer. - Les recommandations de la HAS prévoient le déploiement de RMM de service (ou autres méthodes d’analyse) sous la forme d’analyses trimestrielles ou quadrimestrielles de dossiers prioritairement dans les services ou secteurs d’activités à risques : Réanimation, Anesthésie, Chirurgie et Oncologie, Bloc Opératoire, Endoscopie, Médecine Nucléaire, Radiothérapie et Radiologie interventionnelle. - En cas d’évènement indésirable grave survenant dans un service, l’article L 1413 du Code de Santé Publique prévoit le signalement sur un portail national dédié des Evènements Indésirables Graves et de leur analyse RMM transmise à l’ARS, - Environ 10 professionnels de santé au CHU de la Réunion sont formés à la méthodologie RMM et réalisent régulièrement des RMM - Plusieurs services à risque au CHU de la Réunion réalisent régulièrement des analyses RMM en routine - Plusieurs analyses RMM GHT ont déjà été menées par le CHU avec les différents établissements publics de la région Réunion (Groupe Hospitalier Est Réunion, Centre Hospitalier Ouest Réunion, Etat Public de Santé Mentale de la Réunion). Cette action de formation consiste à former les professionnels de santé à la RMM afin d’animer une RMM par une méthode rigoureuse issue de la HAS visant à l’amélioration des pratiques professionnelles. Une approche pédagogique concrète et pragmatique s’appuyant sur une alternance de méthodes interrogative, cognitive, active facilite l’apprentissage des stagiaires et participe à l’optimisation de la culture qualité et sécurité des soins en établissement de santé. Une planification annuelle des RMM à hauteur de 3 à 4 réunions par an est souhaitée pour les services dits à risques, à savoir : la réanimation, l’anesthésie, la chirurgie, l’oncologie, le bloc opératoire, l’endoscopie, médecine nucléaire, la radiothérapie et la radiologie interventionnelle.