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Formation complémentaire des MSU : Accueil des étudiants de deuxième cycle, centrée sur les situations de départ

DPC

S2 Accueil des étudiants de deuxième cycle, centrée sur les ECOS et les situations de départ CONTEXTE Le stage en médecine générale est obligatoire pour tous les étudiants lors du deuxième cycle des études médicales (5) (6) (7) (8). Il le reste dans la réforme du 2ème cycle (R2C) avec la mise en place du DFASM (diplôme de formation approfondie des sciences médicales) (29). Il s’agit d’un véritable enjeu pour le système de soins afin de former et de motiver les étudiants en médecine à se destiner à la médecine générale. Ce programme existe depuis 2009. Il est destiné à former les médecins généralistes, PAMSU de troisième cycle, désireux de recevoir un étudiant en deuxième cycle des études médicales, dans le cadre ambulatoire, au moment où ce stage se développe sur tout le territoire. Ce stage avait initialement trois missions (1) : - Enseigner la sémiologie du patient sain, celle des maladies prévalentes et des stades précoces des maladies. Former à la décision médicale en soins primaires. On espère ainsi montrer comment les soins primaires fonctionnent avec un raisonnement clinique prioritaire, en ayant un recours raisonné à l’avis du consultant ou au plateau technique. - Permettre aux étudiants n’ayant que le modèle d’identification hospitalier de découvrir la médecine générale, ses fonctions, ainsi que les tâches des médecins généralistes. On espère ainsi contribuer à répondre à la désaffectation pour la profession généraliste et faire connaître la médecine générale à ceux qui ne l’exerceront pas mais collaboreront avec elle. - Permettre aux futurs professionnels de santé de mieux identifier la place de première ligne de la spécialité médecine générale. On espère ainsi pouvoir améliorer la coordination des soins. Avec la réforme du 2 ème cycle (R2C) dont l’approche par compétence est une des innovations, deux nouveaux objectifs sont apparus : - Former les étudiants aux Situations de Départ (SDD) de la Médecine Générale, avec les attendus d’apprentissages. - Insister sur les 20 items de l’ECN (prochainement EDN : Examen Discriminant National) attribués à la Médecine Générale. Ceci permettra d’améliorer les compétences des futurs professionnels, mais aussi des professionnels actuels acceptant de recevoir des externes après y avoir été formé. Ces praticiens sont « contraints à l’excellence » dans leur exercice, dans une logique pédagogique où le rôle de modèle est important (15). Cette formation a donc un enjeu prioritaire pour l’apprentissage des étudiants (10) et au-delà pour le système de soins de demain. Cette formation des Maîtres de Stage des Universités (MSU) au stage de 2 ème cycle en Médecine Générale a été un projet innovant en 2009 et a été mis à jour en 2023 en corrélation avec la mise en place de la R2C. Le nombre de MSU est actuellement insuffisant pour accueillir la cohorte complète des externes ce qui justifie son déploiement national. Nous apporterons les modifications nécessaires à ce programme au fur et à mesure de la diffusion de données nouvelles et de la mise en place des réformes du premier et du 2 ième cycle. Objectif général de la formation Acquérir les éléments conceptuels, théoriques, et pratiques nécessaires à être enseignant clinicien ambulatoire, maître de stage des universités des étudiants en stage ambulatoire de 2 ième cycle (Dfasm) de médecine générale. Objectifs pédagogiques A l'issue de cette formation, l'apprenant doit : A l'issue de sa formation, l'apprenant doit avoir la capacité de : Ø Connaître les aspects législatifs, administratifs et pratiques du stage ambulatoire des étudiants de deuxième cycle des études de médecine : a) Connaître le rôle et les responsabilités des acteurs de la formation au sein des subdivisions et régions tant en termes administratifs que pédagogiques: – connaître le processus de validation des stages et de la maquette de formation; – connaître la place des différents acteurs/institutions dans le déroulé du parcours de formation (unité de formation et de recherche / directeur d’unité de formation et de recherche / coordonnateur local/régional du diplôme d’études spécialisées, le cas échéant pilote de la formation spécialisée transversale / agence régionale de santé) et les recours possibles en cas de différends. b) Comprendre les enjeux territoriaux et démographiques des stages ambulatoires pour les étudiants de deuxième ou de troisième cycle des études de médecine et leur place dans la formation (démographie médicale du territoire, organisation du système de santé, de la subdivision et du maillage territorial de la formation, diversité des modalités de l’exercice ambulatoire); c) Connaître le statut des étudiants (temps de travail, gardes et repos de sécurité, outils de suivi, congés, demi- journées programmées au titre de la formation hors stage, etc.); d) Connaître les aspects réglementaires de la maîtrise de stage universitaire (assurance, convention, rémunération). Ø Connaître le nouveau cursus des études médicales en particulier du deuxième cycle (Dfasm) avec les modalités de formation et les nouveautés concernant les procédures d’évaluation et la place du stage de 2 e cycle en médecine générale. Ø Décrire le contexte institutionnel et réglementaire du stage du Dfasm en médecine générale ambulatoire. Ø Décrire le raisonnement et la démarche en médecine générale. Ø Identifier les fonctions et les compétences du médecin généraliste. Ø Connaître le référentiel d’apprentissage d’un étudiant de 2 e cycle (référentiel compétences, Situations de Départ, attendus d’apprentissage dans le cadre de la R2C) Ø Lister les objectifs pédagogiques du stage de 2 e cycle en médecine générale. Ø Lister les implications organisationnelles des cabinets pour la mise en place du stage de 2 e cycle en médecine générale. Ø Identifier les missions de l’étudiant 2 e cycle au cabinet de médecine générale. Ø Connaître les techniques de formation, de supervision et d’évaluation des étudiants de 2 e cycle. Ø Enoncer les modalités pratiques de la maîtrise de stage dans la faculté locorégionale : o Rendre compte de l’évolution de l’étudiant et repérer les difficultés : a) Repérer un étudiant en difficultés et mettre en œuvre les démarches pour l’accompagner dont celles de remédiation ; b) Connaître les structures d’aide et d’accompagnement des étudiants en difficulté, que celles-ci soient d’ordre universitaire ou psycho-sociales (numéros verts, syndicats et associations locaux, structures locales d’appui). o Evaluer l’étudiant : a) Connaître les modalités et le calendrier d’évaluation et s’approprier les outils mis à disposition des encadrants ; b) Evaluer une compétence en construction, qu’elle soit clinique ou de savoir-être ; c) Intégrer dans sa pratique de maître de stage, le retour évaluatif des étudiants. S2 Accueil des étudiants de deuxième cycle, centrée sur les ECOS et les situations de départ CONTEXTE

Médecin Généraliste


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Prévention de l’insuffisance rénale chez les personnes présentant un diabète de type 2 suivies en médecine générale

DPC

Le nombre de patients diabétiques est en augmentation constante en France en raison du vieillissement de la population, de « l’épidémie d’obésité » et de la sédentarité. En France la prévalence du diabète traité pharmacologiquement était estimée à 4,6 % en 2012, 1, et a été actualisée à 5,2% en 2019,. Cette augmentation de la prévalence du diabète est observée depuis les premières estimations établies par l'Assurance maladie en 2000 2. Un pic de prévalence est observé entre 70 et 85 ans chez les hommes : 1 homme sur 5 est concerné et entre 75 et 85 ans chez les femmes : 1 femmes sur 7 est concernée. La prévalence du diabète est plus élevée dans les communes les plus défavorisées socio-économiquement, chez les personnes d'un niveau socio-économique moins favorisé et dans certaines catégories socio-professionnelles. La sévérité du diabète au long cours est liée aux complications micro et macro-angiopathique qu’il entraine. L’atteinte micro-angiopathique est principalement représentée par la rétinopathie, la neuropathie et la néphropathie. Dans l’étude ENTRED de 2007 portant sur un échantillon de diabétiques français, les médecins déclaraient pour leurs patients un DFG>90 ml/mn dans 23% des cas, DFG entre 60 et 90 dans 43% des cas, entre 30 et 60 dans 18% des cas et entre 15 et 30 dans 1% des cas. Pour les autres patients les données étaient absentes. La néphropathie diabétique est la première cause d’insuffisance rénale en France (23% des IRT en 2019 dans le registre REIN) et elle est responsable d’un risque cardio-vasculaire accrus et d’une surmortalité toutes causes. 3. Le diabète de type 2 est responsable de la très grande majorité de ces situations (plus des trois quarts). Il existe une élévation très importante du nombre de patients pris en charge pour hémodialyse. L’insuffisance rénale chronique terminale et le recours à l’hémodialyse concernaient en 2010 un total de 2,6 millions de personnes dans le monde. En 2030, ce chiffre atteindra plus de 5,4 millions d’individus 4. Dans 22 % des cas, la maladie causale est le diabète 5. L'insuffisance rénale diabétique est la cause la plus fréquente d'insuffisance rénale terminale et pose un problème de santé mondial majeur. Trouver de nouvelles stratégies sûres et efficaces pour stopper cette maladie s'est avéré être un défi. L’amélioration de l’espérance de vie des patients diabétiques de type 2 notamment intervient dans le risque d’évolution de la néphropathie diabétique vers le stade terminal. Elle a aussi permis d’élargir les indications de l’épuration extrarénale chronique, y compris chez des personnes âgées. Il est donc essentiel de limiter la progression de la néphropathie diabétique vers l’insuffisance rénale chronique terminale. Différentes interventions permettent de diminuer cette perte néphronique et d’améliorer la qualité de vie des patients diabétiques de type 2 Le suivi des patients DT2 en médecine de soins primaires Chaque année, 300 millions d’actes sont réalisés pour des patients vus uniquement en médecine générale. Au long d’une année, le suivi et l’adaptation thérapeutique des patients DT 2 est faite par le médecin généraliste dans 90% des cas. La prise en charge conjointe avec d’autres spécialistes, diabétologues, cardiologues, néphrologues intervient plus tard, lors de la survenue de signes évocateurs de complications ou de difficultés à contrôler l’équilibre glycémique. C’est donc en médecine générale que la prévention précoce de la perte néphronique dont être progressivement construite. Du fait de sa position de premier contact, le médecin généraliste est également en position privilégiée pour mener des actions de prévention primaire et de dépistage, et également de prévention secondaire par la gestion des facteurs de risque pour ses patients ayant eu un premier épisode de maladie et présentant un risque de récidive. Il peut également jouer un rôle important en matière d’éducation à la santé. Enfin, dans son rôle de médecin traitant, il doit adopter une démarche globale de prise en charge qui prenne en compte les dimensions biologiques, psychologiques et sociales des affections présentées par ses patients. Cette démarche s’inscrit dans la durée. Ces dimensions sont également présentes à l’hôpital. Cependant, à l’exception des pathologies chroniques, requérant des séquences multiples de recours à l’hôpital, une hospitalisation est un contact isolé dans le temps et non répétitif. La dimension sociale interviendra principalement aux urgences, pour les personnes âgées fragiles et les personnes socialement défavorisées. L’amélioration de la fonction rénale chez la personne porteuse d’un diabète de type 2 nécessite un repérage précoce de la perte néphronique par le médecin généraliste, la mise en place de mesures adaptées, l’intégration du patient dans un parcours de soins coordonné avec le diabétologue et le néphrologue. Objectif général : Prévenir l’insuffisance rénale chez les personnes suivies pour un diabète de type 2 en médecine générale. Objectifs spécifiques: -Connaître les outils de repérage de la perte néphronique chez les patients diabétiques de type 2 -Savoir utiliser les outils de repérage de la perte néphronique -Connaître et savoir identifier les éléments principaux pouvant favoriser cette perte néphronique -Savoir procéder à la mise en place des moyens de prévention de la perte néphronique chez les patients diabétiques de type 2 -Savoir adapter le traitement antihypertenseur - Savoir adapter le traitement antidiabétique oral . -Savoir adapter le traitement de la dyslipémie - Être capable de mettre en place les différentes interventions permettant de diminuer cette perte néphronique et d’améliorer la qualité de vie des patients diabétiques de type 2 - Être capable d’identifier quand adresser le patient au néphrologue, sur quels critères

Médecin Généraliste


En présentiel

IPP et prescriptions inappropriées

DPC

Contexte : La recherche d'une prescription inappropriée, définie comme l'utilisation d'un médicament dont les risques dépassent les bénéfices escomptés (HAS), est une préoccupation quotidienne en soins premiers, en particulier chez les personnes âgées. Nous pouvons prendre l’exemple des IPP comme dans l’étude PAPI. La prévalence de la consommation d'inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est estimée à près de 40% dans plusieurs études sur les personnes âgées, dont 60% sont inappropriées. Un peu plus de 90% des IPP prescrits proviennent de médecins généralistes. Les IPP ne sont pas identifiés comme des médicaments à déprescrire par les médecins généralistes. Mais ils sont souvent renouvelés de manière inappropriée. Cependant, ils ont des effets secondaires et des problèmes de iatrogénie potentiels : douleurs abdominales et diarrhée fréquente, infection à Clostridium difficile, pneumonie, fracture à risque, malnutrition et risque cardiovasculaire par interaction médicamenteuse…etc. Le rapport bénéfice/ risque peut alors devenir négatif. De plus, ils génèrent un coût sociétal important. Le coût du remboursement des IPP était estimé à 960 millions d'euros en France en 2009. Cette valeur est en réalité beaucoup plus élevée si l'on considère les conséquences de problèmes iatrogènes, les consultations itératives avec le généraliste ou les hospitalisations consécutives. La formation des médecins généralistes à l’éducation des patients réduirait les prescriptions inappropriées et faciliterait la « déprescription ». Objectifs pédagogiques : - Identifier les prescriptions inappropriées d'IPP - S'approprier les quatre stades de l'éducation du patient : diagnostic pédagogique, contrat d’objectifs, activités éducatives et évaluation de l'impact - S’approprier des éléments de l’entretien motivationnel (stratégie OuVER, Échelle d’importance, échelle de confiance, balance décisionnelle incluant les échelles de qualité de vie) - Utiliser l’éducation du patient pour «déprescrire» un IPP inapproprié

Médecin Généraliste


En présentiel

La dé-prescription des IPP prescrits de manière inappropriée

DPC

La recherche d'une prescription inappropriée, définie comme l'utilisation d'un médicament dont les risques dépassent les bénéfices escomptés (HAS), est une préoccupation quotidienne en soins premiers, en particulier chez les personnes âgées. La prévalence de la consommation d'inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) est estimée à près de 40% dans plusieurs études sur les personnes âgées, dont 60% sont inappropriées. Un peu plus de 90% des IPP prescrits proviennent de médecins généralistes. Les IPP ne sont pas identifiés comme des médicaments à déprescrire par les médecins généralistes. Mais ils sont souvent renouvelés de manière inappropriée. Cependant, ils ont des effets secondaires et des problèmes de iatrogénie potentiels : douleurs abdominales et diarrhée fréquente, infection à Clostridium difficile, pneumonie, fracture à risque, malnutrition et risque cardiovasculaire par interaction médicamenteuse...etc. Le rapport bénéfice/ risque peut alors devenir négatif. De plus, ils génèrent un coût sociétal important. Le coût du remboursement des IPP était estimé à 960 millions d'euros en France en 2009. Cette valeur est en réalité beaucoup plus élevée si l'on considère les conséquences de problèmes iatrogènes, les consultations itératives avec le généraliste ou les hospitalisations consécutives. Les seules études portant sur les prescriptions inappropriées d'IPP ont été réalisées à l'hôpital. La formation des médecins généralistes à l’éducation des patients réduirait les prescriptions inappropriées et faciliterait la « déprescription ». Objectifs : Objectif principal : - S’approprier les démarches permettant d’optimiser la prescription des IPP chez la personne âgée Objectifs pédagogiques: - Identifier les effets secondaires des IPP - Identifier les prescriptions inappropriées d'IPP - Prendre en compte le rebond d’acidité et proposer des stratégies pour le gérer - Utiliser l’éducation thérapeutique et l’entretien motivationnel pour «déprescrire» un IPP inapproprié - Connaitre les méthodes pour mieux prescrire les IPP chez la personne âgée

Médecin Généraliste, Pharmacien


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DIAGNOSTIQUER ET TRAITER LES INFECTIONS RESPIRATOIRES BASSES. Serious game

DPC

Contexte du programme de DPC Les infections respiratoires représentent un motif fréquent de recours en médecine générale1. On distingue les infections respiratoires hautes (rhinopharyngite, angine, sinusite aiguë et otite moyenne aiguë) et les infections respiratoires basses aiguës (IRB) de l’adulte regroupant plusieurs maladies de gravité variable : bronchites aiguës, exacerbations de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), et pneumonies aiguës communautaires (PAC). Même si les IRB sont le plus souvent des épisodes de bronchites aiguës virales (80 %) ne nécessitant pas d’antibiotique, le diagnostic différentiel est parfois difficile entre ces différentes maladies. En Europe, le taux de prescription d’antibiotiques pour les IRB a été estimé entre 70 et 90 %, ce qui est particulièrement élevé au regard de la faible incidence des infections bactériennes. En 2012, la consommation française d’antibiotiques figurait parmi les plus élevées d’Europe avec 29 doses thérapeutiques quotidiennes (DTQ) pour 1 000 habitants. Cette forte consommation d’antibiotiques est associée à des taux plus élevés de résistance. La résistance aux antibiotiques est reconnue comme une des plus grandes menaces pour la santé publique en Europe et au niveau mondial. Les conséquences de ce défi sanitaire croissant sont nombreuses : un allongement des durées d’hospitalisation, une hausse de la mortalité, des impasses thérapeutiques, etc. Actuellement, on estime que 25 000 personnes meurent chaque année des suites de la résistance aux antibiotiques en Europe. Au niveau mondial, ce chiffre pourrait atteindre 10 millions d’ici 20502. Le coût économique cumulé est de 1,5 milliards d’euros par an au sein de l’Union européenne. Le DPC est basé sur la prise en compte des priorités de santé publique. La juste prescription des antibiotiques et mesures de prévention des infections pour maitriser l’antibiorésistance est l’orientation numéro 10 des orientations pluriannuelles prioritaires de DPC dans le cadre de la politique nationale de santé pour 2020-2022. L’objectif de cette formation est d’améliorer la pertinence de la prescription des antibiotiques dans les infections respiratoires basses chez l’adulte et l’enfant, dans ce contexte de surprescription d’antibiotiques et d’antibiorésistance. Objectifs Objectif général : Améliorer les compétences en prescription des antibiotiques dans les infections respiratoires basses en soins premiers. Objectifs intermédiaires : 1. Être capable de s’approprier les dernières données validées sur les infections respiratoires basses 2. Mettre en œuvre la prise en charge et le traitement adapté de la bronchite selon les dernières recommandations 3. Gérer la prise en charge et le traitement des exacerbations de bronchopathie chronique obstructive 4. Adapter la prise en charge selon la situation clinique, notamment thérapeutique dans les pneumopathies aigues communautaire et évoquer les différentes ressources pour répondre aux questions des praticiens 5. S’approprier les dernières données validées sur le sujet des infections au Covid-19, et revenir sur un sujet au cœur de l’actualité, pouvoir informer le patient

Médecin Généraliste


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Vaccination en médecine générale

DPC

CONTEXTE DU PROGRAMME DE DPC Le rôle du médecin généraliste est de fournir les soins de premier recours, a un rôle majeur dans la prévention en santé publique, et la vaccination fait partie. Les couvertures vaccinales contre des maladies infectieuses fréquentes comme la rougeole ou les infections invasives à méningocoque étaient en baisse et donc insuffisantes pour éviter l’apparition de foyers endémiques voire des épidémies d’ampleur nationale comme celle de la rougeole en 2010-2011. Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de la Santé se fixe pour objectif que 95 % de la population soit vaccinée pour tous les vaccins recommandés ou obligatoires1. Elle place l’hésitation vaccinale comme l’une des dix menaces de santé publique dans le monde2. La pandémie actuelle de la COVID 19 démontre à quel point la vaccination est un enjeu majeur pour la santé publique, il est dont fondamental de former les médecins généralistes à répondre aux hésitants vaccinaux pour améliorer la couverture vaccinale. Le DPC est basé sur la prise en compte des priorités de santé publique. Ces orientations prioritaires sont de trois ordres : priorités définies par profession et/ou discipline sur proposition des Collèges Nationaux Professionnels (CNP), priorités nationales de santé et priorités conventionnelles avec l’Assurance maladie. La promotion de la vaccination est l’orientation n°3 des orientations pluriannuelles prioritaires de développement professionnel continu s'inscrivant dans le cadre de la politique nationale de santé pour les années 2020 à 20223, c’est donc dans ce contexte que cette formation a été réalisée. OBJECTIFS Objectif général : Améliorer les connaissances sur la vaccination en soins primaires. Objectifs intermédiaires : Le médecin participant à ce programme de DPC doit être capable de : 1. S’approprier les dernières données validées sur le sujet (références bibliographiques mise sous forme de lien dans les réponses) 2. Mettre en œuvre les vaccins des patients selon les indications du calendrier vaccinal en vigueur en soins primaires 3. Procéder au rattrapage vaccinal quelque soit le statut vaccinal du patient 4. Savoir mobiliser et utiliser les différentes ressources pour répondre à leurs questions (recommandations, outils d’aide à la prescription.) 5. Identifier les situations à risque, notamment les contre-indications vaccinales 6. Savoir adopter la meilleure stratégie pour répondre aux hésitants vaccinaux

Sage-Femme, Gynécologue, Médecin Généraliste


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Décision partagée et dépistage organisé du cancer du sein

DPC

CONTEXTE En France, le cancer du sein était le plus fréquent chez la femme en 2018 (58 459 cas) et le responsable du plus grand nombre de décès (12146). Le dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) est proposé à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans, sur l’ensemble du territoire sous la forme d’un examen clinique et d’une mammographie (double lecture). Leur réalisation par un radiologue agréé est prise en charge à 100 % par l’assurance maladie1. La balance bénéfices-risques du DOCS fait l’objet de controverses scientifiques et de polémiques médiatiques. Dans ce contexte, l’Institut national du cancer (INCa), à la demande du ministère des Affaires sociales et de la Santé, a organisé une concertation citoyenne et scientifique nationale sur le dépistage du cancer du sein en octobre 2015. Les conclusions de la « concertation citoyenne » réalisée dans ce contexte de polémiques recommandent de prendre en compte la controverse dans l’information fournie aux femmes et dans la formation initiale et continue des professionnels en particulier des médecins généralistes2. Participer à un dépistage devrait s’inscrire dans un processus de décision médicale partagée (ou décision partagée) avec une information claire, loyale et appropriée3. Ce processus repose sur les connaissances, les représentations et les valeurs des femmes et des professionnels4-7. L’objectif de ce séminaire est de mettre à jour les connaissances des professionnels de santé susceptibles de participer au processus de décision médicale partagée avec les femmes au sujet du dépistage organisé du cancer du sein. OBJECTIFS Objectif général Améliorer les connaissances des professionnels de santé sur la balance bénéfices/avantages et risques/inconvénients du dépistage organisé du cancer du sein (DOCS) afin qu’ils puissent délivrer une information adéquate aux femmes, support de la décision médicale partagée. Objectifs pédagogiques À l'issue de sa formation, l'apprenant doit :  Connaître le processus de décision médicale partagée  Connaître les bénéfices/avantages du dépistage  Connaître les risques/inconvénients du dépistage  Être capable d’expliquer les incertitudes autour du dépistage.

Médecin Généraliste


En présentiel

L'entretien centré sur le patient

DPC

La compétence « Approche centrée patient, Relation, Communication » fait partie des compétences à construire pour exercer la médecine générale (1). Elle est sans doute la plus transversale. Les recherches en communication en santé ont permis de documenter des habiletés à développer pour que l’entretien soit à la fois satisfaisant pour les deux acteurs, patient et médecin, mais aussi efficace en termes d’exploration des plaintes des attentes du patient, d’apport d’informations compréhensibles, en vue d’aboutir à une décision partagée (2) et à une efficience du soin. Les chercheurs Kurtz et Silverman ont développé à partir de leur revue de la littérature un guide d’entretien communément nommé « guide Calgary Cambridge » (3) décrivant comment ces habiletés se combinent tout au long de l’entretien. Ce guide n’est pas exclusivement rattaché à pratique de la médecine générale mais il correspond bien à la posture centrée patient que défend la discipline pour réaliser les entretiens au cours des consultations. Sa version simplifiée est souvent utilisée comme grille d’évaluation en formation initiale ou dans des séminaires de formation à la supervision en maîtrise de stage. L’approche par compétence utilisée en DES de médecine générale requière l’utilisation d’outils de formation et d’évaluation, y compris dans la compétence « Approche centrée patient, Relation, Communication ». L’outil Calgary Cambridge nous semble un outil utile et validé. Il est néanmoins peu investi par les enseignants des différents contextes d’apprentissages (enseignements facultaires, tutorat, supervision en stage). Son appropriation peut améliorer l’évaluation formative et certifiante des habiletés communicationnelles et relationnelles. Ce séminaire permet aux MSU de se familiariser avec des habiletés importantes à développer et appliquer dans l’entretien centré patient pour les transmettre aux étudiants en stage. 1. Compagnon L, Bail P, Huez JF, Stalnikiewicz B, Ghasarossian C, Zerbib Y, Piriou C, Ferrat E, Chartier S, Le Breton J, Renard V, Attali C. Définitions et descriptions des compétences en médecine générale. Exercer 2013;108:148-55. 2. Lussier MT., C Richard C. « La communication professionnelle en santé » Editions du renouveau pédagogique. 2e edition. 2016 3. Silverman J. Kurtz S. Draper J. « Outils et stratégies pour communiquer avec le patient » Edition Médecine et hygiène.2010 OBJECTIFS Objectif général : initier les participant à l’utilisation d’un outil permettant d’évaluer les habiletés communicationnelles et relationnelles des étudiants en médecine en stage ambulatoire. Objectifs pédagogiques : A l’issue de la formation, les participants devront : - Avoir découvert et compris l’utilité et les intérêts du guide Calgary Cambridge, - S’être approprié certaines des habiletés de l’exploration de la perspective et de l’expression des émotions du patient, - S’être approprié certaines des habiletés permettant de parvenir à une compréhension partagée de la résolution d’un problème, - Avoir compris les modalités d’évaluation de ces habiletés, - Avoir compris l’intérêt de la posture centrée patient, - Être en mesure de rétroagir auprès de l’étudiant en supervision en stage sur sa posture centrée patient.

Médecin Généraliste


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« DIAGNOSTIQUER ET MIEUX TRAITER LES ANGINES ET LES RHINOPHARYNGITES. METHODE : JEU SERIEUX EN LIGNE »

DPC

CONTEXTE DU PROGRAMME DE DPC Cinquante ans après la première utilisation des antibiotiques, la résistance aux antibiotiques est devenue un problème international majeur. Des travaux récents ont étudié les modalités de prescription des antibiotiques en ambulatoire. Les résultats de toutes les enquêtes Françaises ont confirmé que les antibiotiques étaient prescrits dans 40% des rhino-pharyngites et 80% des bronchites. [1] En novembre 2001, le Ministre Délégué à la Santé s'est appuyé sur un rapport d’experts pour annoncer la mise en place du 1er plan d’action national visant à préserver l’efficacité des antibiotiques [2]. Après les mises en œuvre des campagnes de communication de la CNAM, de la mobilisation des professionnels, de la mise en œuvre du TDR angine, de la politique conventionnelle de la convention généraliste, la consommation d’antibiotiques a diminué de plus de 15% sans que cet effet se prolonge aussi nettement ensuite. Une action nationale de santé publique a été formalisée dans le 2ème plan 2007-2010 [3] et poursuivie par 3ème plan antibiotique qui est devenu un plan national d’alerte sur les antibiotiques. Dans son axe n°1 l’action n°7 vise à « Développer la formation continue et l’évaluation des pratiques professionnelles concernant la prescription d’antibiotiques ».[4][ Les recommandations de l’AFSSAPS permettent de cibler les situations où la prescription antibiotique n’est pas recommandée dans les infections saisonnières. Pour autant, la connaissance de ces recommandations ne permet pas aux professionnels en situation d’éviter la prescription dans ces situations. Des travaux préliminaires (PAAIR I) ont permis d’identifier 11 situations cliniques « à risque » limitant la mise en œuvre des recommandations sur la prescription des antibiotiques dans les infections respiratoires hautes et basses de l’adulte présumées virales [5]. Dans le même temps, ce travail a permis l’élaboration par les professionnels en situation de stratégies susceptibles de dépasser ces limites. L’étude PAAIR 2 valide ces situations et ces stratégies pour l’ensemble des médecins généralistes. Il démontre que deux types de formation sur 2 jours modifient durablement les pratiques des participants en permettant une baisse de la prescription des antibiotiques. L’étude PAAIR 3, dont les résultats finaux seront prochainement communiqués, vise notamment à évaluer si cette baisse est durable plus de 2 ans après la formation initiale. Parallèlement à cela dans le cadre de la déclinaison du 3ème plan antibiotique en Ile de France, la ligne téléphonique CoTéPrAgmatique de conseil en prescription antibiotique dédiée aux MG a été déployée d’avril 2013 à mars 2015 sur les crédits Fonds d’intervention régionale (FIR) 2012 octroyés par l’agence régionale de santé (ARS). Ce projet a été porté par le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) en partenariat avec la Société Française de Médecine Générale (SFMG), la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste (SFTG), la Société Française de Documentation et Recherche en Médecine Générale (SFDRMG), en collaboration avec la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF). L’objectif général de la ligne était d’améliorer la pertinence des prescriptions d’antibiotiques en médecine générale ambulatoire. Les objectifs opérationnels étaient de répondre au questionnement des médecins généralistes ambulatoires, de réduire le taux de prescriptions inappropriées d’antibiotiques, d’augmenter la pertinence des prescriptions d’antibiotiques en rapport avec les données actualisées de la science et de favoriser le recours à un conseil adapté en cas de difficulté de prescription Les données de la ligne ont permis de relever les situations posant problèmes aux médecins généralistes. Après une phase d’évaluation de sa prescription et de pratique, il est donc intéressant d’utiliser ces résultats afin de permettre une amélioration de son exercice dans le but de prescrire les antibiotiques de manière raisonnée et d’utiliser des outils pour ne pas prescrire lorsque la situation ne l’indique pas. De surcroît, la pertinence de la prescription rejoint les objectifs médico-économiques en favorisant la non prescription d’antibiotiques et l’utilisation de molécules présentes au répertoire des génériques et peu coûteuses. Ce programme de DPC doit permettre d’atteindre tous ces objectifs, par le choix des méthodes comme l’audit clinique et les deux journées formatives afin d’ améliorer l’appropriation de nouvelles compétences. 1 Observatoire National des prescriptions et consommations des Médicaments dans les secteurs ambulatoires et hospitaliers. Prescription et consommation des antibiotiques en Ambulatoire. Agence du médicament 1998 2 Propositions pour un Plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques 2001-2005, rapport réalisé en novembre 2001 par AC Crémieux, B. Schlemmer, et O. Reveillaud. 3 http://www.sante-sports.gouv.fr/plan-national-pour-preserver-l-efficacite-des-antibiotiques-novembre-2001-actualisation-novembre-2007.html page consultée le 15/05/2010 4 Plan national d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016. 5 Attali C, Amade-Escot C, Ghadi V, et coll. Infections respiratoires présumées virales: comment prescrire moins d’antibiotiques? Résultats de l’étude PAAIR, Rev Prat Med Gen, 2003: 17 (601): 155 OBJECTIFS Objectif général : Améliorer la pertinence de la prescription des antibiotiques en médecine générale dans les angines et rhinopharyngites en soins primaires. Objectifs intermédiaires : Le médecin participant à ce programme de DPC doit être capable de 1. S’approprier les dernières données validées sur le sujet 2. Mettre en œuvre une stratégie de prise en charge adaptée aux différentes situations d’angines et de rhinopharyngites en soins primaires 3. Définir la stratégie de prescription de l’antibiothérapie en fonction du diagnostic et de la situation 4. Savoir mobiliser et utiliser les différentes ressources pour répondre à leurs questions (recommandations, outils d’aide à la prescription.) 5. Identifier les situations à risque de prescription inappropriée 6. Appliquer les stratégies de non-prescription en cas de situation à risque de prescription inappropriée

Médecin Généraliste


En présentiel

Troubles somatiques fonctionnels : TSF

DPC

CONTEXTE Lorsqu’un patient ressent un trouble, il consulte parfois son médecin traitant (premier recours). Sa plainte exprimée à un professionnel devient un symptôme. La plupart du temps, ce ou ces symptômes deviennent des signes et prennent du sens en se rapportant à une entité pathologique connue par le médecin. Le raisonnement du médecin fondé sur la démarche hypothético-déductive aboutit à un diagnostic sur lequel repose la prise en charge1. Certains symptômes ne s’intègrent que très peu dans les schémas habituels de raisonnement et ont été nommés « symptômes physiques médicalement non expliqués » dans le thésaurus Medical Subject Headings (Mesh). La chronicisation de ces symptômes et le retentissement sur la qualité de vie les transforment en troubles somatiques fonctionnels (TSF)2. Dans une méta-analyse de 2015, la prévalence d’un diagnostic ponctuel d’au moins un trouble somatoforme selon le Diagnostic and statistical manual of mental disorders (DSM) ou le classement international des maladies (CIM) était de 26,2 % et 34,8 % lorsque seules les études de bonne qualité étaient incluses. Le taux atteignait 40 à 49 % pour les symptômes médicalement non expliqués3. Parallèlement aux classifications du DSM développées par les psychiatres, les « somaticiens » utilisent le terme de syndromes somatiques fonctionnels (TSF). Ces syndromes sont fondés sur des symptômes prédominants, la fatigue chronique, la fibromyalgie ou encore le syndrome de l’intestin irritable (SII)4. Les patients présentant ces symptômes expriment de la frustration du fait du manque d’explication, de légitimité et d’efficacité des traitements. Les difficultés des médecins à prendre en charge ces symptômes constituent un risque de classer ces patients comme « pénibles » ou « heartsink patients »5. Le sentiment d’échec du médecin et de non-guérison du patient peut conduire à une errance diagnostique et thérapeutique avec une multiplication des examens et avis complémentaires à la demande des patients inquiets et des médecins déconcertés par ces symptômes6. Ces itinéraires diagnostiques complexes sont communs à la grande famille des troubles à symptomatologie somatique (somatic symptoms disorder : terme du DSM 5) des patients fibromyalgiques jusqu’aux patients souffrant de maladie de Lyme chronique7-8. Le coût de ces itinéraires et les arrêts de travail qui en découlent sont importants pour le système de santé9-11. L’objectif de ce séminaire est de fournir des connaissances aux médecins généralistes sur la clinique, le diagnostic différentiel, l’étiologie des TSF et de les mettre en pratique pour améliorer la prise en charge des patients. OBJECTIFS Objectif général Améliorer les connaissances des professionnels de santé sur les troubles somatiques fonctionnels afin qu’ils puissent améliorer la prise en charge des patients. Objectifs pédagogiques À l'issue de sa formation, l'apprenant doit :  Connaître la clinique et les diagnostics différentiels des TSF  Connaître les mécanismes étiologiques des TSF  Connaître les traitements des TSF et leur efficacité  Être capable de débuter une prise en charge des TSF avec soutien psychologique, et réassurance