Les écrans et les adolescents. • Dates non communiquées | App'Ines
Les écrans et les adolescents.
Mixte
DPC
Formation proposée par GREEM
Objectifs professionnels
RESUME /
Selon l’Autorité de régulation des communications (ARCEP), 83% des 13-17 ans étaient équipés d’un téléphone portable en 2016. Ces chiffres reflètent bien le raz-de-marée technologique qui s’est emparé de toute la population et plus particulièrement des jeunes.
Les études INCA 3 (ANSES 201
7- et Esteban (SFP 201
7- ont évalué le temps de sédentarité des adolescents par la durée passée devant un écran d’ordinateur, de smartphone ou de télévision. Ce temps d’écran est plus élevé chez les garçons que chez les filles et augmente avec l’âge. Le pourcentage d’adolescents entre 11 et 14 ans, passant plus de 3h par jour devant un écran, est de 72,5% pour les garçons et de 67,8% pour les filles, pour atteindre 87,1% des garçons et 71% des filles de 15 à17 ans. La proportion d’adolescents passant plus de 7h par jour devant un écran est de 11% entre 11 et 14 ans, et de 23% chez les 15 à 17 ans.
D’après une enquête réalisée par la Cnil en juin 2017, 63 % des 11-14 ans étaient inscrits sur au moins un réseau social. Selon cette même enquête, YouTube est le site le plus fréquenté par les 13-19 ans. Ainsi, 79 % y possèdent un compte. Ils sont 77 % sur Facebook et 57 % sur Snapchat.
Les données scientifiques, généralement britanniques ou nord-américaines et reprises en France, montrent que le temps passé devant un écran est corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social. Une pratique excessive peut avoir des conséquences sur le développement du cerveau et l’apprentissage des compétences fondamentales, sur les capacités d’attention et de concentration, sur le bien-être et l’équilibre des jeunes, sur le comportement, et sur la santé (troubles émotionnels, mauvaise estime de soi, anxiété, dépression, prise de poids).
OBJECTIFS /
Objectif général : Développer une réflexion critique et constructive sur les pratiques en matière de repérage et de prise en charge des adolescents confrontés à une surexposition aux écrans.
Objectifs spécifiques : A l'issue de l’action, les participants seront capables de :
- S1 : Sélectionner les données dans la littérature scientifique et professionnelle en rapport avec le thème de formation.
- S2 : Evaluer « à chaud » les recommandations avant de les intégrer dans la pratique.
- S3 : Identifier les usages à risque.
- S4 : Décrire les dommages provoqués par les comportements irrépressibles.
- S5 : Expliquer les modalités de prise en charge de l’adolescent cyberdépendant.
METHODES PEDAGOGIQUES /
Etape 1 non présentielle :
Formation « en ligne », asynchrone, comprenant des apports notionnels et la lecture critique de la littérature (l’ODPC communique à chaque participant, par e-mail, dès la validation de son inscription, un « Guide méthodologique pour la lecture critique en médecine », ainsi que la (ou les) référence(s) bibliographique(s) définie(s) par l’expert. Les participants sont invités à s’approprier individuellement les documents reçus, puis à déterminer les points importants. Le principe de cette séquence est de fournir une mise à jour récente de l’état de la littérature médicale, et de développer l’esprit critique dans un environnement riche en informations provenant de différentes sources), et une analyse « à chaud » (grille complétée par voie électronique) qui permet aux participants d’effectuer, au décours immédiat de la revue bibliographique, leur propre évaluation des recommandations, afin de faire évoluer et améliorer leur pratique.
Etape 2 présentielle :
La pédagogie est interactive, fondée sur la participation des apprenants, et axée essentiellement sur la pratique. Elle procède par objectifs en partant des besoins de compétence attendue, pour retenir les connaissances nécessaires à partir de situations pratiques, apportées par les intervenants, avec synthèse et avis d’expert, pour évoluer vers l’intégration de savoir, de savoir-faire, ou de savoir être.
Les méthodes sont actives, expérientielles (le participant est confronté à la réalité de ses pratiques et aux difficultés rencontrées afin qu’il recherche l’information nécessaire pour découvrir par lui-même les meilleures solutions à mettre en œuvre. Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables), et affirmatives, expositives (l’expert apporte, au cours de ses exposés et présentations magistrales en séances plénières, des informations issues des données actuelles de la science, des recommandations des sociétés savantes et des publications traitant du thème de formation).