Le médecin généraliste qui est en première ligne de soins primaires, est fréquemment consultés pour des symptômes ophtalmologiques. Cette action de DPC est destinée à le guider dans sa démarche diagnostique. Après un rappel anatomique et physiopathologique, les différentes étiologies de la rougeur oculaire seront passées en revue. L’arbre diagnostique essentiel comprendra trois orientations : un œil rouge indolore, un œil rouge douloureux sans baisse d’acuité visuelle et enfin un œil rouge douloureux avec baisse d’acuité visuelle. Cet enseignement permettra aux médecins généralistes d’optimiser leur démarche diagnostique face aux autres situations cliniques fréquemment rencontrées au cabinet. L’attitude du médecin généraliste sera détaillée en fonction du degré de sévérité de l’affection, en insistant sur les situations cliniques à référer au spécialiste. L'objectif est de : - Connaître les différents diagnostics différentiels - Connaître les gestes et traitements à administrer en première intention - Connaître les démarches diagnostiques dans le cadre des pathologies générales les plus fréquentes, telles que l’HTA et le diabète. Gestion du risque : - Connaître les différentes urgences ophtalmologiques se présentant dans un cabinet de médecine générale - Connaître les gestes de première urgence en ophtalmologie - Identifier les facteurs de risques fonctionnels oculaires. - Optimiser sa stratégie thérapeutique. - Savoir structurer les données médicales du patient - Coopération avec l'ophtalmologue - décisions partagées La dernière partie du programme a été conçu sous forme de cas cliniques interactifs afin de mettre en situation le PS sur les différentes possibilités de diagnostiques en fonction du degré d’urgence. Formation cognitive qui se veut interactive entres les apprenants et le(s) intervenant(s) Spécialiste(s) en activité hospitalière. Le présentiel permet à l’intervenant d’apporter les éléments de réponse au questionnement des apprenants et d’échanger de façon collective sur les activités et problèmes rencontrés. Le(s) intervenants (s) vont exposer les connaissances médicales actuelles, (recommandations H- sociétés savantes et expérience in vivo des services hospitaliers) dans le but d’acquérir de nouvelles connaissances pour améliorer la pratique professionnelle de l’apprenant. Grâce à la fertilisation croisée en collectif, l’action de formation va permettre également, aux apprenants, d’apporter l’expertise de leur propre expérience et de s’enrichir de celle des autres, d’améliorer la coopération pluridisciplinaire et la coopération entre la médecine de ville et hospitalière (échanges, réseau pluridisciplinaire, difficultés rencontrées, modalités de prise en charge,..). L’apprenant va acquérir un socle de connaissances qui l’aidera à aborder l’étape 2 (post tests) de la 1ère partie en formation continue et de la seconde partie en EPP. L’objectif principal est de fournir aux praticiens participant à cette formation les moyens permettant une démarche avant tout clinique dans le cadre de l’orientation diagnostique et thérapeutique afin d’améliorer les pratiques et d’assurer une prise en charge optimale, efficiente tout en veillant à respecter les règles de bonnes pratiques et de sécurité des soins.