Cette action aborde la juste prescription des antibiotiques dans certaines pathologies infectieuses ORL et brocho-pulmonaires. Le développement de résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique. Leur bon usage en santé humaine est une priorité de santé et s’inscrit dans la Stratégie Nationale de santé 2018-2022. La maîtrise de l’antibiorésistance figure également dans le plan Priorité Prévention, dans le cadre d’actions s’inscrivant dans l’objectif « Pérenniser l’efficacité des antibiotiques ». Introduits dans l’organisme, les antibiotiques atteignent toutes les bactéries hébergées dans celui-ci, commensales et pathogènes. L’augmentation des résistances bactériennes représente une menace de santé publique avec un nombre croissant de situations d’impasse thérapeutique. Toute utilisation d’antibiotique, en médecine humaine a un impact sur l’évolution de l’écologie bactérienne et sur l’émergence de résistances. De fortes inquiétudes portent sur l’augmentation ou l’émergence de résistances d’entérobactéries productrices de carbapénémases. La consommation d’antibiotiques a diminué de 12,5 % entre 2000 et 2012, baisse notoire jusqu’en 2005, mais avec une nouvelle tendance à la hausse depuis. Le premier effet « indésirable » de toute prescription d’antibiotique est la sélection de résistances. Toute utilisation d’antibiotique, en médecine humaine a un impact sur l’évolution de l’écologie bactérienne et sur l’émergence de résistances. Ainsi, l’enjeu de cette action porte sur « la juste prescription des examens et des antibiotiques », chaque prescription devant être réfléchie en mettant en balance : les effets bénéfiques à court terme pour le patient, objectif prioritaire s’il est effectivement atteint d’une infection bactérienne ; les effets néfastes pour le patient sur ses flores commensales et les effets néfastes pour l’écologie bactérienne par la sélection de bactéries multirésistantes. L’objectif de cette action est ainsi : - de communiquer les principes généraux et les conseils de prescription en fonction du diagnostic infectieux afin d’éviter la prescription inappropriée d’antibiotiques, source de pression de sélection, qui aboutit à l’émergence des résistances bactériennes et retentit sur les flores commensales - de réduire les mésusages et sur-usages des antibiotiques en France, participant à l’émergence de bactéries résistantes - de contribuer à prévenir les risques liés à l’usage inapproprié des antibiotiques et améliorer l’utilisation des médicaments génériques - de connaître les recommandations de prise en charge et optimiser sa démarche diagnostic afin d’éviter une prescription inutile d’antibiotiques et d’examens en conseillant sur les indications et les modalités de prescription et en informant sur les risques associés aux autres traitements parfois indûment prolongés afin de préserver l’efficacité de certains antibiotiques - de reconnaître les situations d’urgence notamment chez l’enfant afin de cibler la prescription appropriée - de rappeler les préconisations du plan national d’alerte sur les antibiotiques L’étiologie, le diagnostic puis les traitements pour le bon usage des prescriptions médicamenteuses et des examens, l’épidémiologie et l’état des lieux des résistances bactériennes aux antibiotiques seront abordés. Le but est d’améliorer et de maitriser la prescription des antibiotiques pour limiter l’antibiorésistance et préserver leur efficacité, dans une démarche avant tout clinique, dans le cadre de l’orientation diagnostique et thérapeutique. Afin d’optimiser la démarche diagnostique de l’apprenant et sa réflexion sur la justesse des prescriptions, la dernière partie du programme a été conçue sous forme de cas cliniques interactifs. Ils permettent de mettre en situation le PS et d’échanger avec leurs pairs, dès le cours en présentiel. Formation cognitive qui se veut interactive entres les apprenants et le(s) intervenant(s) Spécialiste(s) en activité hospitalière. Le présentiel permet à l’intervenant d’apporter les éléments de réponse au questionnement des apprenants et d’échanger de façon collective sur les activités et problèmes rencontrés. Le(s) intervenants (s) vont exposer les connaissances médicales actuelles, (recommandations H- sociétés savantes et expérience in vivo des services hospitaliers) dans le but d’acquérir de nouvelles connaissances pour améliorer la pratique professionnelle de l’apprenant. Grâce à la fertilisation croisée en collectif, l’action de formation va permettre également, aux apprenants, d’apporter l’expertise de leur propre expérience et de s’enrichir de celle des autres, d’améliorer la coopération pluridisciplinaire et la coopération entre la médecine de ville et hospitalière (échanges, réseau pluridisciplinaire, difficultés rencontrées, modalités de prise en charge,..). L’apprenant va acquérir un socle de connaissances qui l’aidera à aborder l’étape 2 (post tests