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Le registre des prothèses de genou:un outil pour améliorer ses pratiques
DPC
Depuis près de 40 années (1975), les pays scandinaves se sont dotés de registres orthopédiques. Ce n'est qu'en 1998 qu'est paru le 1 er registre en langue anglaise (Nouvelle-Zélande) alors que les États-Unis et de nombreux pays européens peinent encore à se doter de tels outils. Il existe actuellement 11 registres nationaux répertoriés dédiés aux PTH et PTG. Leurs résultats sont souvent consensuels. - Le but de ces registres est avant tout de pouvoir avoir une vision exacte des pratiques en matière de chirurgie orthopédique. Selon l’article D.4021-2-1, les CNP et notamment le Conseil National Professionnel de Chirurgie Orthopédique (CNP-COT) doivent mettre à la disposition des orthopédistes, ainsi qu’à celle de leur équipe et de leur établissement, le service RENACOT. Ce service a été construit pour répondre aux exigences réglementaires de notre profession concernant la création de registres à la demande du législateur lors de la création des Conseils Nationaux Professionnels. En réponse à ce décret, le Conseil National Professionnel de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (CNP-COT) a donné mandat à l’association RENACOT de mettre en place et d’exploiter le registre visé par l’article D. 4021-2-1 du Code de la Santé Publique. RENACOT a notamment pour mission, conformément à l’article 1 de ses statuts : - L’établissement et la gestion de registres nationaux des implants utilisés dans la chirurgie de l’appareil locomoteur ; - L’établissement et la gestion de registres nationaux de l’observation des pratiques dans la pathologie dans la chirurgie de l’appareil locomoteur ; - L’établissement et la gestion de registres nationaux des pathologies dans la chirurgie de l’appareil locomoteur. - Priorité a été donnée aux arthroplasties du genou conformément aux orientations prioritaires Le REGISTRE NATIONAL DES IMPLANTS ET DE L'OBSERVATION DES PRATIQUES ET DES PATHOLOGIES CHIRURGICALES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR (RENACOT), est une association loi du 1er juillet 1901, dont le siège social est situé 56 rue Boissonnade 75014 Paris, déclarée en Préfecture de Police le 2 mars 2022. La mise en place de ces registres de pratiques et d’implants permettra aux orthopédistes d’améliorer la prise en charge de leurs patients tout en répondant aux obligations réglementaires qui s’imposent. Toutefois, pour que la mise en place que ce registre se développe, il est important de former les chirurgiens orthopédistes, afin qu’ils connaissent les buts, les modalités d’implémentation de leurs dossiers de prothèse de genou. Objectif principal: : Améliorer ses pratiques en utilisant le registre national RENACOT des prothèses de genou Objectifs secondaires : - Connaitre le principe des registres de prothèse en orthopédie (OP1) - Connaitre ce qui se fait en orthopédie dans les pays anglophones, leurs principes, leurs buts et leurs résultats (OP2) - Connaitre les principes des registres de prothèse de la SOFCOT (OP3) - Connaitre les obligations futures des orthopédistes en matière de registres de prothèses. (OP4) - Savoir implémenter un dossier de prothèse de genou sur le site RENACOT (OP5)
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Pertinence de la prise en charge des fractures récentes du radius distal chez l’adulte
DPC
Les fractures de l’extrémité distales du radius sont les fractures les plus fréquentes du corps humain (50000 par an). Ces fractures sont surtout fréquentes chez les personnes âgées, avec un ratio de 4 femmes pour un homme. Très souvent, ces fractures surviennent dans un contexte d’ostéoporose associée, ce qui va entraîner : - Un risque de surmortalité multiplié par deux dans les 5 ans si cette ostéoporose n’est pas prise en charge - Un risque conséquent de déplacement secondaire, avec des conséquences fonctionnelles importantes, ce qui nécessite une prise en charge adaptée : la technique chirurgicale proposée doit donc prendre en compte le type de fracture, l’âge du patient mais aussi sa structure osseuse - La nécessité d’un bilan diagnostic complet, incluant le bilan radiologique standard mais aussi au moindre doute un Scanner 3D - La nécessité d’avancer dans le diagnostic d’ostéoporose, au moyen d’une ostéodensitométrie et d’un traitement adapté. (qui actuellement n’est effectuée que dans 7% des cas) De plus, ces fractures sont souvent associées à des lésions ligamentaires (42% de lésions du ligament scapho-lunaire dont un quart complètes nécessitant une réparation, 48% de lésion du TFCC dont un tiers nécessitant une réparation, ce qui justifie une arthroscopie diagnostique et thérapeutique complémentaire Enfin le risque de complications notamment d’algodystrophie est très élevé (de l’ordre de 10%) ce qui nécessite la mise sous vitamine C pendant 2 mois ainsi qu’un suivi post opératoire avec une prise en charge sociale adaptée. Ces fractures nécessitent donc : · Des conditions d’accueil des traumatisés optimisées : prise en charge rapide, modalités de prise en charge immédiate, information du patient OS1 · Des modalités diagnostiques immédiates (clinique, paraclinique) avec examen clinique, radiographies mais surtout bilans complémentaires adaptés ( Scanner, Scanner avec reconstruction 3D, voire IRM) OS2 · Des modalités de traitement chirurgical adaptées au type de fracture, mais aussi à l'âge du patient et à la structure osseuse OS3 · Prévention des complications notamment algodystrophie, justifiant la mise sous anticoagulants, mais aussi hémorragiques en cas de traitement par anticoagulant, très rarement thromboemboliques OS4 . Une sensibilisation du patient s'il est âgé ou s'il s'agit d'une femme ménopausée à l'ostéoporose avec ses effets secondaires sur le plan local, mais aussi pour le risque d'autres fractures ( col du fémur, rachis), ce qui justifiera durant le suivi la pratique d'une ostéodensitométrie et suivi par un rhumatologue OS4 . Un suivi postopératoire médical et paramédical adapté à la fracture, à l’âge du patient, à la structure osseuse, mais aussi avec une prise en charge sociale personnalisée chez des patients âgés et souvent seuls ( retour à domicile adapté de type PRADO ou centre de rééducation) OS5 L’objectif principal de cette action est donc une meilleure prise en charge globale des fractures récentes chirurgicales de l’extrémité distale du radius. Les objectifs secondaires sont : - Améliorer les conditions d'accueil et de délai de prise en charge des patients OS1 - Améliorer le bilan diagnostic de ces fractures OS2 - Adapter la technique chirurgicale à la fracture, mais aussi à l’âge du patient et à la structure osseuse OS3 - Savoir proposer au moindre doute une arthroscopie associée, pour diagnostiquer et traiter les lésions ligamentaires associées OS3 - Sensibiliser le patient à l’ostéoporose avec ses risques potentiels sur le plan local mais aussi le risque d’autres fractures OS4 - Améliorer l’information et la prise en charge des complications potentielles de ces fractures et notamment l’algodystrophie, les risques hémorragiques ou thromboemboliques OS4 - Adapter le suivi post opératoire (que ce soit à domicile, dans le cadre d'un PRADO ou en centre de rééducation notamment) à la situation sociale du patient, le résultat de l’acte chirurgical, le type de fracture et la structure osseuse OS5
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Le registre des prothèses de genou:un outil pour améliorer ses pratiques
DPC
Depuis près de 40 années (1975), les pays scandinaves se sont dotés de registres orthopédiques. Ce n'est qu'en 1998 qu'est paru le 1 er registre en langue anglaise (Nouvelle-Zélande) alors que les États-Unis et de nombreux pays européens peinent encore à se doter de tels outils. Il existe actuellement 11 registres nationaux répertoriés dédiés aux PTH et PTG. Leurs résultats sont souvent consensuels. - Le but de ces registres est avant tout de pouvoir avoir une vision exacte des pratiques en matière de chirurgie orthopédique. Selon l’article D.4021-2-1, les CNP et notamment le Conseil National Professionnel de Chirurgie Orthopédique (CNP-COT) doivent mettre à la disposition des orthopédistes, ainsi qu’à celle de leur équipe et de leur établissement, le service RENACOT. Ce service a été construit pour répondre aux exigences réglementaires de notre profession concernant la création de registres à la demande du législateur lors de la création des Conseils Nationaux Professionnels. En réponse à ce décret, le Conseil National Professionnel de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique (CNP-COT) a donné mandat à l’association RENACOT de mettre en place et d’exploiter le registre visé par l’article D. 4021-2-1 du Code de la Santé Publique. RENACOT a notamment pour mission, conformément à l’article 1 de ses statuts : - L’établissement et la gestion de registres nationaux des implants utilisés dans la chirurgie de l’appareil locomoteur ; - L’établissement et la gestion de registres nationaux de l’observation des pratiques dans la pathologie dans la chirurgie de l’appareil locomoteur ; - L’établissement et la gestion de registres nationaux des pathologies dans la chirurgie de l’appareil locomoteur. - Priorité a été donnée aux arthroplasties du genou conformément aux orientations prioritaires Le REGISTRE NATIONAL DES IMPLANTS ET DE L'OBSERVATION DES PRATIQUES ET DES PATHOLOGIES CHIRURGICALES DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR (RENACOT), est une association loi du 1er juillet 1901, dont le siège social est situé 56 rue Boissonnade 75014 Paris, déclarée en Préfecture de Police le 2 mars 2022. La mise en place de ces registres de pratiques et d’implants permettra aux orthopédistes d’améliorer la prise en charge de leurs patients tout en répondant aux obligations réglementaires qui s’imposent. Toutefois, pour que la mise en place que ce registre se développe, il est important de former les chirurgiens orthopédistes, afin qu’ils connaissent les buts, les modalités d’implémentation de leurs dossiers de prothèse de genou. Objectif principal: : Améliorer ses pratiques en utilisant le registre national RENACOT des prothèses de genou Objectifs secondaires : - Connaitre le principe des registres de prothèse en orthopédie (OP1) - Connaitre ce qui se fait en orthopédie dans les pays anglophones, leurs principes, leurs buts et leurs résultats (OP2) - Connaitre les principes des registres de prothèse de la SOFCOT (OP3) - Connaitre les obligations futures des orthopédistes en matière de registres de prothèses. (OP4) - Savoir implémenter un dossier de prothèse de genou sur le site RENACOT (OP5)
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Améliorer la prise en charge des fractures chirurgicales de la tête radiale
DPC
Les fractures de la tête radiale chez l’adulte. Les fracture de la tête radiale chez l’adulte, représentent environ 3% de toutes les fractures et environ 33 % des fractures du coudes. Se sont les fractures les plus fréquentes du coude. L’âge moyen des fractures de la tête radiale, est de 43 à 48 ans, avec une prédominance chez la femme. Les fractures de la tête radiale sont très souvent associées à des lésions régionales, osseuses et /ou ligamentaires qui doivent être bien comprises avant d’effectuer le traitement chirurgical, sous peine de laisser des séquelles fonctionnelles très invalidantes si une composante lésionnelle passe inaperçue. Il est donc nécessaire, notamment dans les traumatismes les plus sévères à haute énergie, de bien faire le bilan de toutes les lésions. Le choix de la voie d’abord en dépend. En cas d’ostéosynthèse, il est important de faire un montage stable qui permet une rééducation précoce car il n’y aura pas beaucoup d’opportunités de modifier en post-opératoire précoce le montage. Le bilan diagnostique doit être complet incluant le bilan radiologique standard, mais aussi systématiquement un scanner avec reconstructions 3D, avec ou sans soustractions. La classification de fractures de tête radiale doit être maitrisée ainsi que toutes les éventualités d’association lésionnelle, que ce soit dans le plan coronal du coude lui-même, ou longitudinale des 2 os de l’avant-bras. Le risque principal des fractures de la tête radiale déplacées chirurgicales est de réaliser une ostéosynthèse insuffisante sujette à déplacement secondaire et pénalisant la rééducation. Une réflexion poussée d chirurgien doit être effectuée en préopératoire afin d’utiliser des voies d’abord donnant une bon jour sur les lésions et préservant les nombreux nerfs de la région, les vaisseaux et les structures restés intacts. Après bilan complet, le patient doit recevoir une information éclairée sur la sévérité de sa fracture, sur les associations lésionnelles e sur la lourdeur u d=geste. En particulier, il faut bien expliquer l’alternative à l’ostéosynthèse que représente la prothèse de tête radiale. Les risques neurologiques lors du geste chirurgical, notamment par manœuvres de traction, doivent être expliqués. Le suivi post-opératoire doit être adapté à la fracture et aux association possible Le passage de l’immobilisation à l’autorééducation si elle est possible, puis à la rééducation avec kinésithérapeute, doit être planifié dès la fin du compte-rendu opératoire. L’objectif principal de cette action, est donc d’optimiser la prise en charge des fractures récentes déplacées de l’extrémité supérieur du radius (tête radiale) Les objectifs secondaires sont : - Connaitre les classifications des fractures de la tête radiale. OS1 - Connaitre les lésions associées aux fractures de la tête radiale OS2 - Connaitre l’importance des bilans associés à la radiographie pour les fractures de la tête radiale OS3 - Connaitre la place de l’arthroscopie pour les fractures de la tête radiale OS4 - Connaitre les principales techniques chirurgicales possibles, fonction du type de la fracture et de l’âge du patient, notamment entre ostéosynthèse et prothèse OS5 - Connaitre les choix possibles dans la prise en charge post opératoire OS6 - Connaitre les modalités de prise en charge des fractures de la tête radiale (délai, prise en charge de la douleur OS7 Ces objectifs peuvent être atteints en améliorant le bilan clinique initial de ces fractures. En améliorant le bilan diagnostique pour ne pas laisser passer des lésions. En améliorant la prise en charge immédiate de ces fractures et notamment de la douleur En améliorant l’information et le prise en charge des complications potentielles, notamment la raideur du coude. En adaptant la technique chirurgicale au patient et à la fracture. En optimisant le suivi post opératoire de ces fractures
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Pertinence de la prise en charge des fractures récentes du radius distal chez l’adulte
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Les fractures de l’extrémité distales du radius sont les fractures les plus fréquentes du corps humain (50000 par an). Ces fractures sont surtout fréquentes chez les personnes âgées, avec un ratio de 4 femmes pour un homme. Très souvent, ces fractures surviennent dans un contexte d’ostéoporose associée, ce qui va entraîner : - Un risque de surmortalité multiplié par deux dans les 5 ans si cette ostéoporose n’est pas prise en charge - Un risque conséquent de déplacement secondaire, avec des conséquences fonctionnelles importantes, ce qui nécessite une prise en charge adaptée : la technique chirurgicale proposée doit donc prendre en compte le type de fracture, l’âge du patient mais aussi sa structure osseuse - La nécessité d’un bilan diagnostic complet, incluant le bilan radiologique standard mais aussi au moindre doute un Scanner 3D - La nécessité d’avancer dans le diagnostic d’ostéoporose, au moyen d’une ostéodensitométrie et d’un traitement adapté. (qui actuellement n’est effectuée que dans 7% des cas) De plus, ces fractures sont souvent associées à des lésions ligamentaires (42% de lésions du ligament scapho-lunaire dont un quart complètes nécessitant une réparation, 48% de lésion du TFCC dont un tiers nécessitant une réparation, ce qui justifie une arthroscopie diagnostique et thérapeutique complémentaire Enfin le risque de complications notamment d’algodystrophie est très élevé (de l’ordre de 10%) ce qui nécessite la mise sous vitamine C pendant 2 mois ainsi qu’un suivi post opératoire avec une prise en charge sociale adaptée. Ces fractures nécessitent donc : -une approche diagnostique appropriée avec radiographies complétées au moindre doute d’un Scanner 3D - une information éclairée prenant en compte les complications potentielles. Notamment l’algodystrophie justifiant la mise systématique sous Vitamine C - une prise en charge chirurgicale adaptée au type de fracture, à l’âge du patient et à la structure ossues souvent ostéoporotique - Une sensibilisation du patient à l’ostéoporose avec ses effets secondaires sur le plan local, mais aussi le risque d’autres fractures (col du fémur, rachis), justifiant une ostéodensitométrie ainsi qu’un traitement de cette ostéoporose - un suivi postopératoire adapté à la fracture, à l’âge du patient, à la structure osseuse, mais aussi avec une prise en charge sociale personnalisée chez des patients âgés et souvent seuls (type PRADO ou centre de rééducation) L’objectif principal de cette action est donc une meilleure prise en charge globale des fractures récentes chirurgicales de l’extrémité distale du radius. Les objectifs secondaires sont : - Améliorer le bilan diagnostic de ces fractures (OS1) - Améliorer l’information et la prise en charge des complications potentielles de ces fractures et notamment l’algodystrophie (OS2) - Adapter la technique chirurgicale à la fracture, mais aussi à l’âge du patient et à la structure osseuse (OS3) - Sensibiliser le patient à l’ostéoporose avec ses risques potentiels sur le plan local mais aussi le risque d’autres fractures (OS4) - Savoir proposer au moindre doute une arthroscopie associée, pour diagnostiquer et traiter les lésions ligamentaires associées (OS5) - Adapter le suivi post opératoire notamment sur le plan social à la situation sociale du patient, le résultat de l’acte chirurgical, le type de fracture et la structure osseuse (OS6)
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Mieux connaître et maitriser les risques en lien avec la radioprotection
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L'utilisation au bloc opératoire en chirurgie orthopédique, plastique ou pédiatrique, d'appareils de radiations ionisants ( notamment amplificateur de brillance) s'est considérablement développée, notamment du fait de technique de mini open ou de chirurgie per cutanée Cette utilisation nécessite une protection (radioprotection) pour le patient, pour le chirurgien ainsi que pour le personnel soignant. Cette radioprotection fait l'objet d'une règlementation stricte tant pour la détection de personnes à risques, pour l'utilisation optimale des appareils ionisants, pour la détection et la déclaration d'évènements indésirables, sous la forme d'une obligation pour tous les chirurgiens orthopédistes d'une formation à la radioprotection tous les 7 ans, depuis le 01/01/2001. Or, les chirurgiens orthopédistes, par non connaissance ou par négligence,n'appliquent le plus souvent pas les principes fondamentaux en lien avec la radioprotection. Ils ne connaissent pas les principes de la justification et de l'information spécifique, ils ne connaissent pas les principes de l'optimisation ni du schéma qualité encadrant la radio protection selon les guides pratiques professionnels L’action a pour finalité de maintenir et développer une culture de radioprotection afin de renforcer la sécurité des personnes exposées à des fins de diagnostic ou de thérapie. Elle doit permettre d’obtenir, par les différents acteurs y compris les équipes soignantes, une déclinaison opérationnelle et continue des principes de justification et d’optimisation de la radioprotection des personnes soumises à des expositions à des fins médicales. Ces acteurs doivent s’approprier le sens de ces principes et en maîtriser l’application. Objectif principal : savoir connaître les modalités et savoir maîtriser les risques en lien avec la radioprotection, cet objectif principal correspond parfaitement avec l'orientation nationale N°10 ( maitrise des risques associés aux actes et aux parcours de soins) avec sur la fiche de cadrage une mention spécifique à la radioprotection. Objectifs secondaires : Reconnaître les composants des risques inhérents aux rayonnements ionisants dans le domaine médical (O1) Appliquer la réglementation (O2) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe de justification des expositions (O3) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe d’optimisation des doses reçues par les personnes exposées (O4) Informer la personne exposée afin qu’elle puisse devenir actrice de sa radioprotection (O5) Connaitre et appliquer la pertinence des actes, justification et optimisation (06) Mise en situation : Savoir déclarer les événements significatifs de radioprotection (ESR) (06°
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Mieux connaître les malformations congénitales de la main
DPC
Projet de DPC sur les malformations congénitales du membre supérieur Des désordres moléculaires aux malformations congénitales : Dans l’espèce humaine, les bourgeons de membre apparaissent précocement, au 26ème jour du développement embryonnaire pour le bourgeon du membre supérieur. En seulement 30 jours, ce petit renflement grandit, se différencie en trois segment (bras, avant-bras et main) puis les rayons digitaux se condensent et se séparent. Tout est terminé au 56e jour. Toute perturbation pendant cette courte période entraine une anomalie congénitale du futur membre supérieur. Le bourgeon de membre est l’objet de processus de modélisation: séparation en trois segments, nombre et identité des rayons digitaux car il croît selon trois axes contrôlés par trois voies de signalisation possèdant chacune un morphogène spécifique: • - l’axe proximo-distal (de la base vers l’extrémité du membre), dont le centre de signalisation est la crête apicale ectodermique (Apical Ectodermal Ridge ou AER), fine couche de cellules ectodermiques à l’extrémité distale du bourgeon exprimant FGF8; • - l’axe antéro-postérieur (du premier au cinquième rayon chez l’Homme, dont le centre de signalisation est la zone d’activité polarisante (Zone of Polarizing Activity ou ZPA), au bord ulnaire du bourgeon dont le morphogène est Sonic Hedgehog; • - l’axe dorso-ventral (du dos vers la paume de la main chez l’Homme), dont le centre de signalisation se situe sur l’ectoderme dorsal du bourgeon qui exprime WNT7A. L’expression de ces morphogènes est orchestré selon une chronologie extrêmement précise grâce à l’expression linéaire des gènes HOX qui s’activent les uns après les autres dans le sens de lecture du brin d’ADN. On connait de mieux en mieux les effets des perturbations biologiques pendant l’embryogénèse. Chacun de ces morphogènes entraine un signal de transcription de nombreux gènes cibles après activation d’une cascade de réaction chimiques au sein des cellules, réalisant des voies de signalisation. La connaissance des différentes étapes de ces voies de signalisation permet de comprendre les anomalies congénitales des membres et leurs associations avec d’autres malformations réalisant des syndromes plus ou moins complexes. Les malformations congénitales des membres sont fréquentes Auparavant, peu de registres nationaux des grossesses et des malformations des enfants étaient disponibles. La première étude en Finlande entre 1993 et 2005 portait sur 753 342 naissances et retrouvait 419 malformations du membre supérieur soit 1/1912 naissances vivantes. Giele en Australie retrouvait une fréquence plus importante de 1/ 506 naissances vivantes en 11 ans sur 257 430 grossesses. Enfin Eckblom à Stockholm, de 1957 à 2007, retrouve 562 malformations du membre supérieur sur 261 914 naissances soit 1 sur 466 enfants vivants. Bien que spectaculaires, ces chiffres sont maintenant analysés dans les nouveaux registres nationaux et européens sous forme de Prévalence : Prévalence pour 10 000 naissances= Nombre de cas (NV+MN+IMG) X10 000 / Nombre de naissances totales • Cas = Cas d'anomalie congénitale dans la population • NV = Naissance vivante • MN (mort-né) = Décès fœtal à partir de 20 semaines de gestation • IMG = interruption médicale de grossesse pour anomalie fœtale après diagnostic prénatal, quel que soit l'âge gestationnel. En France, un registre national a été constitué à la suite de l’émotion importante déclenchée par la Presse sur les « enfants sans main » ou agénésies transverses. Premier résultats : pour la période 2009-2016, la prévalence des « réductions congénitales de membre » variait de 6,1 cas pour 10 000 naissances pour le registre de l’Auvergne à 8,0 cas pour 10 000 naissances pour le registre des Antilles. La prévalence au niveau européen estimée par le réseau EUROCAT était de 5,47 cas pour 10 000 naissances. Concernant la prévalence des réductions congénitales de membre sans anomalie génétique connue, la prévalence la plus faible pour la période 2009-2016 était observée pour le registre de l’Auvergne (4,4 cas pour 10 000 naissances), et la plus élevée était celle du registre de La Réunion, pour cette même période (6,3 cas pour 10 000 naissances). La prévalence des réductions de membre sans anomalie génétique, observée au sein du réseau EUROCAT pour la période 2013-2017, était quant à elle égale à 4,47 cas pour 10 000 naissances. Concernant les agénésies transverses du membre supérieur, la prévalence observée variait de 2,2 cas pour 10 000 naissances pour le registre de Paris, à 3,3 cas pour 10 000 naissances pour le registre de La Réunion. Enfin, pour la période 2009-2016, la prévalence des agénésies transverses du membre supérieur isolées variait de 0,8 cas pour 10 000 naissances, pour le registre de l’Auvergne à 1,6 cas pour 10 000 naissances pour le registre des Antilles. Certains facteurs de risques gestationels augmentent le risque d’anomalie congénitales des membres Pour Shaeffer et al sur 2381 naissances avec malformation congénitale des membres, 28% des mères avaient au moins un facteur de risque : diabète gestationnel, hypertension gestationnelle, intoxication au tabac, aux stupéfiants et à certains médicaments. Rappelons l’épisode dramatique du Thalidomide survenu entre 1957 et 1962 où plus de 10 000 enfants ont présentés des anomalies majeures des membres à type de phocomélie. Selon Vargesson, un épisode semblable s’est reproduit récemment au Brésil car le Thalidomide est encore utilisé comme antalgique et anti-émétisant en cancérologie, mais les patientes se partagent les médicaments sans aucun contrôle médical ni vérification d’une potentielle grossesse. Chirurgiens connaissent mal ces malformations congénitales et leurs conséquences fonctionnelles et sociales . Même les Orthopédistes ou les spécialistes de Chirurgie de la Main des Adultes ne connaissent pas ces pathologies. Il est donc important qu’ils connaissent les dernières évolutions de la génétique et de l’embryologie. Ils seront alors mieux formés pour répondre aux questions des parents, orienter les enfants vers les généticiens et les chirurgiens spécialistes en malformations congénitales des membres. OBJECTIF PRINCIPAL: mieux connaître les malformations congénitales de la main Objectifs secondaires - savoir aborder la consultation avec les parents - savoir diagnostiquer les diverses malformations -connaître les plans de traitement de celles-ci Références Guéro S. Developmental biology of the upper limb. Hand Surg Rehabil. 2018 Oct;37(5):265-274. doi: 10.1016/j.hansur.2018.03.007. Epub 2018 Jul 21. PMID: 30041930. Alexandra Benachi, Sylvie Babajko, Tiphaine Barjat, Claire Beneteau, Botton Jérémie, et al.. Premier Rapport sur les Agénésies Transverses des Membres Supérieurs (ATMS): saisine n° 2018-SA-0242 “ Demande d’avis relatif à l’existence de cas groupés d’agénésie transverse des membres supérieurs dans des zones géographiques restreintes de trois départements (Ain, Morbihan et Loire-Atlantique) ”. [Rapport de recherche] Santé Publique France; Agence National de Sécurité Sanitaire, Alimentaire, Environement, Travail. 2019. hal-02512170 T. Schaeffer et al. How Risky Are Risk Factors? An Analysis of Prenatal Risk Factors in Patients Participating in the Congenital Upper Limb Differences Registry Journal of Hand Surgery Global Online xxx (2022) 1-6 (in press) Neil Vargesson Thalidomide-Induced Teratogenesis: History and Mechanisms Birth Defects Research (Part C) 105:140–156, 2015. VC 2015 The Authors Birth Defects Research Part C: Embryo Today: Reviews Published by Wiley Periodicals, Inc Eeva Koskimies, Nina Lindfors, Mika Gissler, Jari Peltonen, Yrjänä Nietosvaara Congenital Upper Limb Deficiencies and Associated Malformations in Finland: A Population-Based Study J Hand Surg (Am) Volume 36, Issue 6, June 2011, Pages 1058-1065 Giele H., Giele C., Bower C., Allison M. The incidence and epidemiology of congenital upper limb anomalies: A total population study. J. Hand Surg. 2001;26:628–634. doi: 10.1053/jhsu.2001.26121. Ekblom AG, Laurell T, Arner M. Epidemiology of congenital upper limb anomalies in 562 children born in 1997 to 2007: a total population study from Stockholm, Sweden. J Hand Surg Am. 2010. November;35(11):1742-54. Epub 2010 Oct 20. - PubMed
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Intérêt des prothèses totales de hanche double mobilité
DPC
les coxarthroses sont des lésions dégénératives de la hanche. Extrèmement fréquentes, elles justifient la mise en place d'une prothèse totale de hanche. cette intervention donne d'excellents résultats, mais parmi les complications la luxation de la prothèse est la plus fréquente ( entre 1% et 3% selon les séries). Celle-ci nécessite soit une réduction mais souvent une réintervention chez des sujets âgés et fragiles. La mise en place de prothèses à double mobilité supprime totalement ce risque, et ce nouveau concept justifie une action DPC auprès des orthopédistes L'objectif principal de cette action est : connaître l'intérêt ainsi que les indications des prothèses double mobilité Les objectifs secondaires sont: - connaître l'incidence des luxations des PTH dans la population, ainsi que leurs conséquences en terme de morbidité - Connaître les principes biomécaniques des prothèses double mobilité - Connaître les indications respectives de prothèses double mobilité et des prothèses standard grosse tête -Connaître les contrindications des prothèses double mobilité - Connaître les résultats à long terme des prothèses double mobilité - Connaître l'algorythme décisionnel des prothèses à double mobilité
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Mieux connaître les malformations congénitales de la main
DPC
Projet de DPC sur les malformations congénitales du membre supérieur Des désordres moléculaires aux malformations congénitales : Dans l’espèce humaine, les bourgeons de membre apparaissent précocement, au 26ème jour du développement embryonnaire pour le bourgeon du membre supérieur. En seulement 30 jours, ce petit renflement grandit, se différencie en trois segment (bras, avant-bras et main) puis les rayons digitaux se condensent et se séparent. Tout est terminé au 56e jour. Toute perturbation pendant cette courte période entraine une anomalie congénitale du futur membre supérieur. Le bourgeon de membre est l’objet de processus de modélisation: séparation en trois segments, nombre et identité des rayons digitaux car il croît selon trois axes contrôlés par trois voies de signalisation possèdant chacune un morphogène spécifique: • - l’axe proximo-distal (de la base vers l’extrémité du membre), dont le centre de signalisation est la crête apicale ectodermique (Apical Ectodermal Ridge ou AER), fine couche de cellules ectodermiques à l’extrémité distale du bourgeon exprimant FGF8; • - l’axe antéro-postérieur (du premier au cinquième rayon chez l’Homme, dont le centre de signalisation est la zone d’activité polarisante (Zone of Polarizing Activity ou ZPA), au bord ulnaire du bourgeon dont le morphogène est Sonic Hedgehog; • - l’axe dorso-ventral (du dos vers la paume de la main chez l’Homme), dont le centre de signalisation se situe sur l’ectoderme dorsal du bourgeon qui exprime WNT7A. L’expression de ces morphogènes est orchestré selon une chronologie extrêmement précise grâce à l’expression linéaire des gènes HOX qui s’activent les uns après les autres dans le sens de lecture du brin d’ADN. On connait de mieux en mieux les effets des perturbations biologiques pendant l’embryogénèse. Chacun de ces morphogènes entraine un signal de transcription de nombreux gènes cibles après activation d’une cascade de réaction chimiques au sein des cellules, réalisant des voies de signalisation. La connaissance des différentes étapes de ces voies de signalisation permet de comprendre les anomalies congénitales des membres et leurs associations avec d’autres malformations réalisant des syndromes plus ou moins complexes. Les malformations congénitales des membres sont fréquentes Auparavant, peu de registres nationaux des grossesses et des malformations des enfants étaient disponibles. La première étude en Finlande entre 1993 et 2005 portait sur 753 342 naissances et retrouvait 419 malformations du membre supérieur soit 1/1912 naissances vivantes. Giele en Australie retrouvait une fréquence plus importante de 1/ 506 naissances vivantes en 11 ans sur 257 430 grossesses. Enfin Eckblom à Stockholm, de 1957 à 2007, retrouve 562 malformations du membre supérieur sur 261 914 naissances soit 1 sur 466 enfants vivants. Bien que spectaculaires, ces chiffres sont maintenant analysés dans les nouveaux registres nationaux et européens sous forme de Prévalence : Prévalence pour 10 000 naissances= Nombre de cas (NV+MN+IMG) X10 000 / Nombre de naissances totales • Cas = Cas d'anomalie congénitale dans la population • NV = Naissance vivante • MN (mort-né) = Décès fœtal à partir de 20 semaines de gestation • IMG = interruption médicale de grossesse pour anomalie fœtale après diagnostic prénatal, quel que soit l'âge gestationnel. En France, un registre national a été constitué à la suite de l’émotion importante déclenchée par la Presse sur les « enfants sans main » ou agénésies transverses. Premier résultats : pour la période 2009-2016, la prévalence des « réductions congénitales de membre » variait de 6,1 cas pour 10 000 naissances pour le registre de l’Auvergne à 8,0 cas pour 10 000 naissances pour le registre des Antilles. La prévalence au niveau européen estimée par le réseau EUROCAT était de 5,47 cas pour 10 000 naissances. Concernant la prévalence des réductions congénitales de membre sans anomalie génétique connue, la prévalence la plus faible pour la période 2009-2016 était observée pour le registre de l’Auvergne (4,4 cas pour 10 000 naissances), et la plus élevée était celle du registre de La Réunion, pour cette même période (6,3 cas pour 10 000 naissances). La prévalence des réductions de membre sans anomalie génétique, observée au sein du réseau EUROCAT pour la période 2013-2017, était quant à elle égale à 4,47 cas pour 10 000 naissances. Concernant les agénésies transverses du membre supérieur, la prévalence observée variait de 2,2 cas pour 10 000 naissances pour le registre de Paris, à 3,3 cas pour 10 000 naissances pour le registre de La Réunion. Enfin, pour la période 2009-2016, la prévalence des agénésies transverses du membre supérieur isolées variait de 0,8 cas pour 10 000 naissances, pour le registre de l’Auvergne à 1,6 cas pour 10 000 naissances pour le registre des Antilles. Certains facteurs de risques gestationels augmentent le risque d’anomalie congénitales des membres Pour Shaeffer et al sur 2381 naissances avec malformation congénitale des membres, 28% des mères avaient au moins un facteur de risque : diabète gestationnel, hypertension gestationnelle, intoxication au tabac, aux stupéfiants et à certains médicaments. Rappelons l’épisode dramatique du Thalidomide survenu entre 1957 et 1962 où plus de 10 000 enfants ont présentés des anomalies majeures des membres à type de phocomélie. Selon Vargesson, un épisode semblable s’est reproduit récemment au Brésil car le Thalidomide est encore utilisé comme antalgique et anti-émétisant en cancérologie, mais les patientes se partagent les médicaments sans aucun contrôle médical ni vérification d’une potentielle grossesse. Chirurgiens connaissent mal ces malformations congénitales et leurs conséquences fonctionnelles et sociales . Même les Orthopédistes ou les spécialistes de Chirurgie de la Main des Adultes ne connaissent pas ces pathologies. Il est donc important qu’ils connaissent les dernières évolutions de la génétique et de l’embryologie. Ils seront alors mieux formés pour répondre aux questions des parents, orienter les enfants vers les généticiens et les chirurgiens spécialistes en malformations congénitales des membres. OBJECTIF PRINCIPAL: mieux connaître les malformations congénitales de la main Objectifs secondaires - savoir aborder la consultation avec les parents - savoir diagnostiquer les diverses malformations -connaître les plans de traitement de celles-ci Références Guéro S. Developmental biology of the upper limb. Hand Surg Rehabil. 2018 Oct;37(5):265-274. doi: 10.1016/j.hansur.2018.03.007. Epub 2018 Jul 21. PMID: 30041930. Alexandra Benachi, Sylvie Babajko, Tiphaine Barjat, Claire Beneteau, Botton Jérémie, et al.. Premier Rapport sur les Agénésies Transverses des Membres Supérieurs (ATMS): saisine n° 2018-SA-0242 “ Demande d’avis relatif à l’existence de cas groupés d’agénésie transverse des membres supérieurs dans des zones géographiques restreintes de trois départements (Ain, Morbihan et Loire-Atlantique) ”. [Rapport de recherche] Santé Publique France; Agence National de Sécurité Sanitaire, Alimentaire, Environement, Travail. 2019. hal-02512170 T. Schaeffer et al. How Risky Are Risk Factors? An Analysis of Prenatal Risk Factors in Patients Participating in the Congenital Upper Limb Differences Registry Journal of Hand Surgery Global Online xxx (2022) 1-6 (in press) Neil Vargesson Thalidomide-Induced Teratogenesis: History and Mechanisms Birth Defects Research (Part C) 105:140–156, 2015. VC 2015 The Authors Birth Defects Research Part C: Embryo Today: Reviews Published by Wiley Periodicals, Inc Eeva Koskimies, Nina Lindfors, Mika Gissler, Jari Peltonen, Yrjänä Nietosvaara Congenital Upper Limb Deficiencies and Associated Malformations in Finland: A Population-Based Study J Hand Surg (Am) Volume 36, Issue 6, June 2011, Pages 1058-1065 Giele H., Giele C., Bower C., Allison M. The incidence and epidemiology of congenital upper limb anomalies: A total population study. J. Hand Surg. 2001;26:628–634. doi: 10.1053/jhsu.2001.26121. Ekblom AG, Laurell T, Arner M. 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Chirurgien
Mixte
Connaître les modalités et maîtriser les risques en lien avec la radioprotection
DPC
L'utilisation au bloc opératoire en chirurgie orthopédique d'appareils de radiations ionisants ( notamment amplificateur de brillance) s'est considérablement développée, notamment du fait de technique de mini open ou de chirurgie per cutanée Cette utilisation nécessite une protection (radioprotection) pour le patient, pour le chirurgien ainsi que pour le personnel soignant. Cette radioprotection fait l'objet d'une règlementation stricte tant pour la détection de personnes à risques, pour l'utilisation optimale des appareils ionisants, pour la détection et la déclaration d'évènements indésirables, sous la forme d'une obligation pour tous les chirurgiens orthopédistes d'une formation à la radioprotection tous les 7 ans, depuis le 01/01/2001. Or, les chirurgiens orthopédistes, par non connaissance ou par négligence,n'appliquent le plus souvent pas les principes fondamentaux en lien avec la radioprotection L’action a pour finalité de maintenir et développer une culture de radioprotection afin de renforcer la sécurité des personnes exposées à des fins de diagnostic ou de thérapie. Elle doit permettre d’obtenir, par les différents acteurs y compris les équipes soignantes, une déclinaison opérationnelle et continue des principes de justification et d’optimisation de la radioprotection des personnes soumises à des expositions à des fins médicales. Ces acteurs doivent s’approprier le sens de ces principes et en maîtriser l’application. Objectif principal : savoir connaître les modalités et savoir maîtriser les risques en lien avec la radioprotection Objectifs secondaires : Reconnaître les composants des risques inhérents aux rayonnements ionisants dans le domaine médical (O1) Appliquer la réglementation (O2) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe de justification des) exposition (O3) Mettre en œuvre de façon opérationnelle le principe d’optimisation des doses reçues par les personnes exposées (O4) Informer la personne exposée afin qu’elle puisse devenir actrice de sa radioprotection (O5) Connaitre et appliquer laPertinence des actes, justification et optimisation (06) Mise en situation : Savoir déclarer les événements significatifs de radioprotection (ESR) (06°