Les acrosyndromes vasculaires sont variés et très fréquents. Les difficultés rencontrées par le praticien sont multiples : savoir faire le diagnostic positif d’un acrosyndrome ; différencier les acrosyndromes entre eux ; reconnaître les acrosyndromes primitifs de ceux possiblement secondaires, c’est à dire symptomatiques d’une pathologie sous jacente ; connaître les indications des explorations complémentaires spécifiques ; savoir informer le patient et lui proposer un traitement. Plan de l’intervention : - La classification des acrosyndromes vasculaires - Particularités cliniques des principaux acrosyndromes vasculaires, diagnostics différentiels et examens paracliniques - Quels traitements pour quels acrosyndromes ? - Cas cliniques interactifs, diagnostics et thérapeutiques - La démarche en algorithme Les objectifs sont : a. Savoir reconnaitre un phénomène de Raynaud des autres acrosyndromes fréquents ne justifiant pas la même démarche diagnostique. b. Connaitre le protocole détaillé de la consultation clinique devant un phénomène de Raynaud et devant es autres acrosyndromes vasculaires c. Connaitre les facteurs déclenchant ou « épine » aggravant tout phénomène de Raynaud pouvant passer pour la cause du phénomène de Raynaud même en l’absence d’étiologie grave. d. D’orienter les patients directement vers les bons examens complémentaires pour faire le diagnostic étiologique e. Connaitre le bilan minimum en l’absence de signe d’orientation clinique f. Interpréter les résultats de la capillaroscopie et des anticorps anti-nucléaires ou spécifiques g. Informer le patient dans les cas ou le bilan est totalement négatif pour savoir quelles sont les modifications cliniques de l’acrosyndrome justifiant une nouvelle consultation. h. Connaitre la signification pronostique de la capillaroscopie et de la spécificité des auto-anticorps dans la sclérodermie. i. Connaître les cas où la dermoscopie peut aider au diagnostic et les limites de cet examen