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En présentiel
Alsace : Staffs Trimestriels en Rhumatologie Polyarthrite débutante ou réfractaire : présentiel
DPC
Analyser des situations cliniques complexes rencontrées dans la pratique libérale et hospitalière. Le principe des Réunions de concertation pluridisciplinaires est de : - confronter la vision purement Rhumatologique aux spécialités frontières comme les internistes - Intégrer l’imagerie diagnostique avec les radiologues. et mettre en pratique les acquisitions . optimiser et limiter le choix de ces examens coûteux. - Proposer des éléments d’amélioration de sa pratique Objectifs Généraux La polyarthrite rhumatoïde (PR) représente le plus fréquent et potentiellement le plus sévère des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prise en charge thérapeutique reposait jusqu’aux années 2000 sur l’utilisation de traitement de fond synthétique à efficacité retardée ; elle a été considérablement modifiée depuis l’avènement des biomédicaments anti-TNF a , puis d’autres interleukines (IL1, IL6), le Lymphocyte B, les modulateurs de la co-stimulation des lymphocytes T, et plus récemment la signalisation intracellulaire via les inhibiteurs de Janus Kinases ; et bien d’autres sont à l’étude. Un peu plus tard le deuxième grand groupe de rhumatismes inflammatoires chroniques représenté par les spondyloarthropathies a suivi la même évolution et une partie de ces médicaments a pu être utilisée également dans cette indication, avec en plus le développement d’autres inhibiteurs d’interleukines (IL17, IL12/IL23, IL23). A coté de ces deux grands cadres nosologiques, il existe des atteintes rhumatismales inflammatoires dont la caractérisation est beaucoup plus difficile, appelées « rhumatismes indifférenciés » , ou « polyarthrites séronégatives » qui posent à la fois des problèmes diagnostic et thérapeutiques. L’ensemble des examens paracliniques utiles doivent être effectués avant de retenir ce diagnostic Parfois, au début, tout peut ne pas être simple ! L’examen complémentaire peut s’inscrire dans une démarche diagnostique (diagnostic positif, différentiel, de gravité …) ou pré thérapeutique (bilan des comorbidités … nécessaires pour établir un programme personnalisé de soins) Un examen est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient et conformément aux données de la science, aux recommandations de la HAS et des sociétés savantes. La prescription d’examens complémentaires est à l’initiative du prescripteur, en complément de l’analyse clinique qu’elle ne doit pas remplacer. L’examen complémentaire peut aussi s’intégrer dans le suivi du patient (évaluation de l’efficacité et de la tolérance des traitements notamment ; et détermination d’une contre-indication éventuelle un traitement, en particulier biologique). Outre le coût induit par un examen inutile, une mauvaise prescription d’examen complémentaire peut être délétère pour le patient en l’exposant à des risques (anesthésiques, rayonnements ionisants …), en induisant des effets indésirables ou un sur-diagnostic. A contrario, la non-réalisation d’un examen peut porter préjudice au patient en induisant un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée. Au-delà de la question de la réalisation ou non, le choix de l’examen complémentaire lui-même est à discuter. Objectifs spécifiques Devant un tableau de polyarthrite. - Dans les formes débutantes, argumenter les procédures cliniques et paracliniques de confirmation ou d’exclusion du diagnostic. L’usage raisonné et pragmatique des outils de diagnostic est primordial dans ce cadre - Ou Préciser le cadre nosologique et diagnostique de ces rhumatismes « réfractaires » Malgré tous nos efforts, certains malades ne peuvent pas rentrer dans un cadre nosologique plus structuré : et il faut bien néanmoins déterminer une conduite à tenir face à ses patients : le plus souvent tentative de mise en route de DMARDs ( Disease-modifying antirheumatic drugs Synthétics) ; · Préciser grâce à des examens adaptés les facteurs favorisant l'évolution vers une pathologie sévère et la chronicisation ; et essayez, pour ceux qui sont accessibles, d’en prévenir l’apparition · Prévenir les complications des examens d’imagerie et des traitements chez ces sujets particulièrement fragiles, en particulier en fonction de leurs comorbidités. · Rappeler les modalités de suivi : Fréquence de réalisation des examens complémentaires, en prenant en compte les recommandations de bonnes pratiques disponibles Proposer un arbre décisionnel dans ce sens
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En présentiel
Auvergne : Staffs Trimestriels en Rhumatologie Polyarthrite débutante ou réfractaire : présentiel
DPC
Analyser des situations cliniques complexes rencontrées dans la pratique libérale et hospitalière. Le principe des Réunions de concertation pluridisciplinaires est de : - confronter la vision purement Rhumatologique aux spécialités frontières comme les internistes - Intégrer l’imagerie diagnostique avec les radiologues. et mettre en pratique les acquisitions . optimiser et limiter le choix de ces examens coûteux. - Proposer des éléments d’amélioration de sa pratique Objectifs Généraux La polyarthrite rhumatoïde (PR) représente le plus fréquent et potentiellement le plus sévère des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prise en charge thérapeutique reposait jusqu’aux années 2000 sur l’utilisation de traitement de fond synthétique à efficacité retardée ; elle a été considérablement modifiée depuis l’avènement des biomédicaments anti-TNF a , puis d’autres interleukines (IL1, IL6), le Lymphocyte B, les modulateurs de la co-stimulation des lymphocytes T, et plus récemment la signalisation intracellulaire via les inhibiteurs de Janus Kinases ; et bien d’autres sont à l’étude. Un peu plus tard le deuxième grand groupe de rhumatismes inflammatoires chroniques représenté par les spondyloarthropathies a suivi la même évolution et une partie de ces médicaments a pu être utilisée également dans cette indication, avec en plus le développement d’autres inhibiteurs d’interleukines (IL17, IL12/IL23, IL23). A coté de ces deux grands cadres nosologiques, il existe des atteintes rhumatismales inflammatoires dont la caractérisation est beaucoup plus difficile, appelées « rhumatismes indifférenciés » , ou « polyarthrites séronégatives » qui posent à la fois des problèmes diagnostic et thérapeutiques. L’ensemble des examens paracliniques utiles doivent être effectués avant de retenir ce diagnostic Parfois, au début, tout peut ne pas être simple ! L’examen complémentaire peut s’inscrire dans une démarche diagnostique (diagnostic positif, différentiel, de gravité …) ou pré thérapeutique (bilan des comorbidités … nécessaires pour établir un programme personnalisé de soins) Un examen est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient et conformément aux données de la science, aux recommandations de la HAS et des sociétés savantes. La prescription d’examens complémentaires est à l’initiative du prescripteur, en complément de l’analyse clinique qu’elle ne doit pas remplacer. L’examen complémentaire peut aussi s’intégrer dans le suivi du patient (évaluation de l’efficacité et de la tolérance des traitements notamment ; et détermination d’une contre-indication éventuelle un traitement, en particulier biologique). Outre le coût induit par un examen inutile, une mauvaise prescription d’examen complémentaire peut être délétère pour le patient en l’exposant à des risques (anesthésiques, rayonnements ionisants …), en induisant des effets indésirables ou un sur-diagnostic. A contrario, la non-réalisation d’un examen peut porter préjudice au patient en induisant un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée. Au-delà de la question de la réalisation ou non, le choix de l’examen complémentaire lui-même est à discuter. Objectifs spécifiques Devant un tableau de polyarthrite. - Dans les formes débutantes, argumenter les procédures cliniques et paracliniques de confirmation ou d’exclusion du diagnostic. L’usage raisonné et pragmatique des outils de diagnostic est primordial dans ce cadre - Ou Préciser le cadre nosologique et diagnostique de ces rhumatismes « réfractaires » Malgré tous nos efforts, certains malades ne peuvent pas rentrer dans un cadre nosologique plus structuré : et il faut bien néanmoins déterminer une conduite à tenir face à ses patients : le plus souvent tentative de mise en route de DMARDs ( Disease-modifying antirheumatic drugs Synthétics) ; · Préciser grâce à des examens adaptés les facteurs favorisant l'évolution vers une pathologie sévère et la chronicisation ; et essayez, pour ceux qui sont accessibles, d’en prévenir l’apparition · Prévenir les complications des examens d’imagerie et des traitements chez ces sujets particulièrement fragiles, en particulier en fonction de leurs comorbidités. · Rappeler les modalités de suivi : Fréquence de réalisation des examens complémentaires, en prenant en compte les recommandations de bonnes pratiques disponibles Proposer un arbre décisionnel dans ce sens
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E-learning
Spondylarthrite ankylosante : Ce que le Rhumatologue doit savoir aujourd’hui
DPC
Objectifs Généraux La rhumatologie s'intéresse aux nombreuses pathologies qui se manifestent, le plus souvent, par des douleurs et une diminution de la mobilité. Ces pathologies peuvent être mécaniques, infectieuses ou inflammatoires, dans le cas de dysfonctionnements du système immunitaire, d'origine le plus souvent génétique et environnementale (infections chroniques). Les conséquences de la chronicisation peuvent être, pour ces malades, la perte de l’autonomie, des difficultés professionnelles, sociales et familiales. La diminution de la mobilité est à l’origine de complications osseuses (ostéoporose), musculaires (sarcopénie), cardiovasculaires ou métaboliques, conséquences de la sédentarité. Ces complications ont un coût sociétal élevé non seulement en raison des conséquences directes liées à la maladie (consommation de soins) mais également en raison des conséquences indirectes avec arrêts de travail et mises en invalidité. Il est donc important de limiter, autant que faire se peut, l'évolution vers une chronicisation des maladies rhumatismales articulaires et osseuses par une prise en charge efficace et adaptée. Il est donc capital d’user, mais exclusivement à bon escient, des différentes techniques biologiques et surtout d’imagerie médicale pour nous permettre d’accéder rapidement au diagnostic et de même dans le cadre de la surveillance, de préciser la fréquence d’utilisation de ces techniques d’imagerie pour éviter de gaspiller l’argent public ! - Pouvoir coordonner des parcours de soins pour ces malades, entre le rhumatologue et le médecin généraliste, les prises en charge rééducative et sociale, avec une transmission des informations entre les acteurs de soins. Objectifs Spécifiques L’objectif de ce programme est de permettre aux participants d’accéder aux connaissances les plus récentes et indispensables , aujourd’hui, pour un rhumatologue, dans le domaine de la Spondyloarthrite ankylosante (SPA) : Il nécessite de visualiser 4 films réalisés par le Pr Thao Pham (Rhumatologue PUPH à l’hôpital St Marguerite à Marseille) , sur une période de 1 mois Ces 4 films ont une durée de 15 minutes environ chacun soit une heure en tout - Quels sont les progrès dans la connaissance de la physiopathologie de la SPA. - Quels sont les progrès dans la connaissance de l’ épidémiologie de la SPA - Quels sont les moyens actuels pour faire diagnostic de SPA et notamment quelles sont les connaissances indispensables à avoir en iconographique (radio, échographie, scanner et IRM) - Quelles sont les avancées actuelles des thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuses, et l’état des recherches en cours .
Rhumatologue
Mixte
Echographie dans la polyarthrite rhumatoïde : Quelles sont les bonnes indications d’examens complémentaires.
DPC
Les jeunes rhumatologues n’envisagent plus l’examen d’un rhumatisme inflammatoire et en particulier de la polyarthrite rhumatoïde sans l’aide de l’échographie L’argumentaire ci-dessous doit inciter à les faire participer Ce qui leur mettra le pied à l’étrier du DPC ! Comme un ciblage est nécessaire, la polyarthrite rhumatoïde ou plus globalement les rhumatismes inflammatoires sont des domaines où le rôle et l’intérêt de l’échographie sont de mieux en mieux connus avec des recommandations nationales et internationales. Il ne nous a pas semblé licite d’envisager une évaluation des pratiques professionnelles chez les personnes qui suivent leur formation de base dans le domaine ; ils n’ont pas suffisamment de « matériel » à évaluer S’appuyer sur une formation complémentaire par contre parait beaucoup plus adapté. L’amélioration et la pertinence des soins et des examens contribue à renforcer l’efficience du système de santé. Le concept de juste prescription est basé sur l’idée de prescrire le meilleur examen au meilleur moment et au bon patient. Un examen est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient et conformément aux données de la science, aux recommandations de la HAS et des sociétés savantes. Au surplus, l’échographie articulaire est un examen peu couteux, indolore, non irradiant, effectué au cabinet du rhumatologue. OBJECTIFS généraux 1. Devant un tableau de polyarthrite débutante, pouvant entrer dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde, outre l’examen radiographique standard, le premier examen complémentaire supplémentaire pertinent est la réalisation d’une échographie articulaire : pour permettre d’optimiser les résultats de cet examen, en fonction du tableau prédominant d’arthrite, de synovites, de ténosynovites, voire d’enthésopathies, il convie de modifier certains aspects techniques d’utilisation du matériel : - le choix d’un appareil adapté avec sonde linéaire haute fréquence et Doppler adapté aux flux lents ; - une évaluation bilatérale faite en mode B et en mode Doppler ; - une évaluation semi-quantitative de l’atteinte inflammatoire (synovites et ténosynovites) et la recherche d’érosions selon les définitions et scores de l’OMERACT (”Outcome Measures in Rheumatology“). 2. L’examen complémentaire peut s’inscrire dans une démarche diagnostique (diagnostic positif, différentiel, de gravité …) ou pré thérapeutique (bilan des comorbidités) ; Au-delà de la question de la réalisation ou non, le choix de l’examen complémentaire lui-même est à interroger. Dans le cas présent ça n’est pas la réalisation excessive de l’examen qui pose un problème majeur : • Coût financier extrêmement réduit • Examen complètement non invasif Par contre, A contrario, la non-réalisation d’un examen peut porter préjudice au patient en induisant un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée. 3. Autres examens possibles : il ne faut pas non plus voir qu’à travers l’échographie ; les dans certaines conditions qui restent à préciser, et en fonction du tableau clinique du patient, il faut savoir poser l’indication pertinente d’imageries complémentaires (scanner ou surtout I.R.M.). Objectifs spécifiques : Pour améliorer la juste prescription des examens complémentaires par le rhumatologue au service du juste soin, les autorités sanitaires et les sociétés savantes ont émis de nombreuses recommandations, dont celles du groupe français GEISPER (Groupement des Échographistes Impliqués dans la Standardisation, les Publications et l’Education en Rhumatologie), reprises en grande partie par la ligue européenne contre le rhumatisme (EULAR). o Si l’échographie a été choisie ; l’examen ne sera pleinement rentable qu’en cas d’utilisation d’éléments techniques extrêmement précis qui permettront de : • Rechercher les paramètres échographiques d’inflammation l’hyperplasie synoviale ou ténosynoviale hypoéchogène, et la présence d’un signal Doppler dans l’hyperplasie synoviale ou ténosynoviale hypoéchogène, et de rechercher les érosions. • Utiliser le système de cotation semi-quantitatif (0-3) standardisé de la synovite et de la ténosynovite, adaptable à tous les sites articulaires et tendineux. • Déterminer quels sont les sites articulaires, tendineux et osseux le plus fréquemment impliqués dans la PR o Quand un examen échographique est-t-il justifié : à l’initiation ou lors de la modification de tout traitement de fond pour évaluer l’activité inflammatoire et permettre d’avoir un examen de référence pour un éventuel suivi ultérieur. Ces éléments, qui peuvent paraître un peu techniques, sont indispensables pour que cet examen optimise sa rentabilité diagnostique et pronostique. o Quelle est la fréquence de réalisation de l’examen complémentaire , en prenant en compte les recommandations de bonnes pratiques disponibles et la coordination des soins entre les professionnels de santé. o L’examen complémentaire peut s’intégrer dans le suivi du patient (évaluation de l’efficacité et de la tolérance des traitements notamment quelles sont les indications légitimes d’un suivi échographique dans la PR sous traitement • Notamment discordance médecin/patient sur l’activité, • Discussion de changement thérapeutique ou d’un geste local. • Si une échographie de suivi est envisagée pour évaluer la réponse au traitement, un minimum de 3 mois après l’initiation ou la modification d’un traitement est souhaitable, tout en évitant les sur-diagnostics
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E-learning
Rhumatismes Inflammatoires Chroniques : Bilan Pré-Biothérapique
DPC
► Objectifs Pédagogiques de la démarche La référence en ce domaine sera le document rédigé par le CNP de rhumatologie adressé à l’ANSM au début de cette année 2024 Le professionnel décide de s’engager dans la démarche. À cette occasion des informations générales concernant son activité et sa pratique peuvent être recueillies. 1. Participer au recueil de données Les données issues de la pratique du professionnel sur un thème spécifique sont enregistrées selon des conditions définies précisément et préalablement (renseignement des items demandés, respect des modalités d’inclusion et des délais, etc.) : Critères d’inclusion : rhumatisme inflammatoire échappant au traitement en cours et justifiant le recours à une biothérapie ou un traitement ciblé (première ou Xième ligne) Le choix des patient ne sera pas évident et devra obéir à 3 critères : 1/ D’une part répondre aux critères d’inclusion de maladie évolutive en renseignant un index composite permettant de l’affirmer : · Pour la PR : DAS 28 nettement supérieur à 3,2, ou évolutivité radiologique, ou cortico-dépendance importante ; · Pour le rhumatisme psoriasique : DAPSA bien > à 15 ou MDA <5, · Pour la SPA : BASDAI >4 2/ Patient non opposé à ce type de traitement, et ne présentant pas de contre-indication évidente à première vue, 3/ Choix de malades pour lesquels il sera intéressant de bénéficier d’un suivi de ce type dans le cadre d’un dossier médical partagé (étant donné l’investissement de temps initial que sous-entend ce suivi). 2. Prendre connaissance du retour d’information Il s’agit des résultats et de l’analyse des données enregistrées ainsi que des indicateurs suivis. Analyse statistique des éléments correctement renseignés par rapport à celles du groupe / Camemberts La première FMC est purement technique, vise à l’apprentissage de l’outil. La seconde fera le rappel des recommandations à mettre en œuvre (Reco SFR Polyarthrite Rhumatoïde 2024 ; Reco SFR Spondylarthrite Ankylosante 2022 ; et ce document ANSM), des situations cliniques analysées et commentées par des experts du thème, etc. Cela permet au professionnel de santé d’acquérir des connaissances sur le thème choisi. 3. Mettre en œuvre des actions d’amélioration de la qualité de la pratique Cela peut prendre la forme d’une participation à des sessions d’échanges entre professionnels engagés dans le programme avec un expert du thème (sessions présentielles ou à distance, incitation à s’inscrire dans des programmes Staffs : échanges de pratiques) et la mise en œuvre des actions préconisées (mise en place ou actualisation de protocoles, de chemins cliniques, organisation de la prise en charge, formation, etc.). Autres DPC sur l’application des Recommandations récentes dans ces domaines (Vaccinations dans les RIC ; RIC/ Biothérapies et Cancers) Dans tous les cas, le suivi est réalisé et l’impact sur les pratiques est évalué régulièrement (suivi d’indicateurs, audit, bilan d’activité, enquête, etc.) : nous avons retenu le suivi d’indicateurs. [MT1] [GB2] fiche www.has-sante.fr Novembre 2017 © Haute Autorité de Santé 2017 Infections récidivantes ou en cours Antécédents ou signes de cancer solide, lymphomes, hémopathies Neurologique (pathologie démyélinisante / TNF) Vaccins Pneumo Pathologie bronchopulmonaire Rx Poumon ou Scanner low Dose, si Signe d’Appel IGRA Sérologie VHB Mammographie ou Echo (<40ans) Grossesse en cours ou désir La méthode utilisée pour ce DPC n’est pas l’Audit clinique à proprement parler, donc la notion : « tous les critères doivent intéresser tous les malades » ne s’appliquent pas il est important pour un suivi de qualité d’utiliser des critères qui ne font pas trop évidents et pas forcément tous suivis ; dans ces conditions la pertinence est l’élément qu’il faut privilégier. Une grosse majorité des critères choisis intéresse tous les patients et pour les femmes, les deux derniers sont absolument indispensables. [MT1] Proposition [GB2] ok [GB2] ok [MT1] Proposition [GB2] ok [MT1] Proposition [MT1] Proposition [GB2] ok [GB2] ok [GB2] ok [GB2] ok [GB2] ok
Rhumatologue
Mixte
ARTHROSE et Comorbidités : Pourquoi leur prise en charge est cruciale ?
DPC
ARTHROSE et Comorbidités : Pourquoi leur prise en charge est cruciale ? Pr Jérémie Sellam (Paris), Pr Christian Roux (Nice) Résumé et objectifs Le Public visé est le Rhumatologue et le Médecin Physique et de Rééducation La rhumatologie concerne de nombreuses pathologies qui se manifestent, le plus souvent, par des douleurs articulaires et une diminution de la mobilité. Ces pathologies peuvent être d'origine mécanique, liées à une sollicitation excessive d'une articulation, mais également être influencées par de nombreuses comorbidités, et de la même façon la pathologie Arthrosique peut impacter ces pathologies associées Les progrès dans cette affection ont été majeurs ces dernières années et ont abouti à une autre façon de les aborder et de les prendre en charge La gonarthrose qui est une des localisations les plus fréquente s’intégrant souvent dans le cadre d’une polyarthrose. Il est nécessaire que les rhumatologues appréhendent les patients gonarthrosiques dans leur entièreté c’est-à-dire en prenant en charge les autres localisations arthrosiques (hanche, mains). Les conséquences de la chronicisation, au niveau de l’une ou l’autre de ces localisations peut entrainer pour ces malades, la perte de l’autonomie, des difficultés professionnelles, sociales et familiales. Or, la diminution de la mobilité est à l’origine de complications osseuses (ostéoporose), musculaires (sarcopénie), cardiovasculaires ou métaboliques, conséquences de la sédentarité. Une prise en charge globale des pathologies rhumatismales, qui intègre la prévention de la chronicisation, est un enjeu thérapeutique majeur pour notre spécialité Objectifs pédagogiques détaillés : · Sensibiliser les rhumatologues sur la vision actuelle des mécanismes de l’arthrose, qui n’est plus une simple usure mécanique, mais qui s’intègre et interfère avec tout ce qui constitue le patient dans sa globalité · Bien différencier les multiples facettes des mécanismes de la douleur arthrosique : douleurs nociceptives mais aussi nociplastiques) et leur prise en charge spécifique · Dans le cadre de la prévention primaire, rôle du rhumatologue dans : - la lutte contre l’obésité - Le Diabète - Toutes les autres composantes du Syndrome Métabolique - Et préciser les localisations les plus impactées par l’obésité · Connaitre l’incidence de la Sarcopénie dans la genèse et la majoration du handicap lié à la maladie · Rappeler le rôle de la sédentarité et du handicap locomoteur sur la mortalité cardiovasculaire · Préciser le rôle de la Dépression ou de la Fibromyalgie dans l’expression des douleurs, et dans ces facteurs psycho-sociaux de majoration du handicap, et tenter de prévenir l’apparition ou l’aggravation de ces comorbidités · Préciser le concept de Multimorbidité · Panel d'Expert validant les TCS Pr Jérémie Sellam (Paris), Pr Christian Roux (Nice), Dr Olivier Brocq (Monaco), Yann Allan (Nice), Dr Denis Arniaud ( Marseille ) L’intervenant dispose, la veille de la FMC des réponses groupées des participants Et reprendra, en début de FMC les explications sur les items mal assimilés Jusqu’alors, la restitution individuelle des résultats s’est toujours faite en étape 3, donc après la FMC ( pour que les participants aient eu l’explication de leurs erreurs éventuelles lors de l’apport cognitif) On peut au contraire, proposer aux participants de visionner leurs résultats en amont de l’exposé didactique, de définir leurs voies d’amélioration. Et du coup l’intervenant pourra également insister sur ces voies d’amélioration , ce qui répondra à votre questionnement ci-dessous séquence Quizz, certains ont un numéro, d'autres pas j’ai rajouté les N°s manquants ? S'agit-il réellement de quizz ou QCM, comme vous l’entendez ou de séquences ? ? Pour rappel, dans un déroulé pédagogique il s’agit de présenter la planification détaillée des X heures de formation en explicitant pour chaque séquence pédagogique la durée (celles-ci sont notées à la minute près dans le tableau) , l'objectif, la méthode, Méthode pédagogique interrogative et expositive pour les quizz Expositive pour le reste les éléments de contenus. Définis dans la plan
Rhumatologue
En présentiel
Pays de Loire : Staffs Trimestriels en Rhumatologie Polyarthrite débutante ou réfractaire : présentiel
DPC
Analyser des situations cliniques complexes rencontrées dans la pratique libérale et hospitalière. Le principe des Réunions de concertation pluridisciplinaires est de : - confronter la vision purement Rhumatologique aux spécialités frontières comme les internistes - Intégrer l’imagerie diagnostique avec les radiologues. et mettre en pratique les acquisitions . optimiser et limiter le choix de ces examens coûteux. - Proposer des éléments d’amélioration de sa pratique Objectifs Généraux La polyarthrite rhumatoïde (PR) représente le plus fréquent et potentiellement le plus sévère des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prise en charge thérapeutique reposait jusqu’aux années 2000 sur l’utilisation de traitement de fond synthétique à efficacité retardée ; elle a été considérablement modifiée depuis l’avènement des biomédicaments anti-TNF a , puis d’autres interleukines (IL1, IL6), le Lymphocyte B, les modulateurs de la co-stimulation des lymphocytes T, et plus récemment la signalisation intracellulaire via les inhibiteurs de Janus Kinases ; et bien d’autres sont à l’étude. Un peu plus tard le deuxième grand groupe de rhumatismes inflammatoires chroniques représenté par les spondyloarthropathies a suivi la même évolution et une partie de ces médicaments a pu être utilisée également dans cette indication, avec en plus le développement d’autres inhibiteurs d’interleukines (IL17, IL12/IL23, IL23). A coté de ces deux grands cadres nosologiques, il existe des atteintes rhumatismales inflammatoires dont la caractérisation est beaucoup plus difficile, appelées « rhumatismes indifférenciés » , ou « polyarthrites séronégatives » qui posent à la fois des problèmes diagnostic et thérapeutiques. L’ensemble des examens paracliniques utiles doivent être effectués avant de retenir ce diagnostic Parfois, au début, tout peut ne pas être simple ! L’examen complémentaire peut s’inscrire dans une démarche diagnostique (diagnostic positif, différentiel, de gravité …) ou pré thérapeutique (bilan des comorbidités … nécessaires pour établir un programme personnalisé de soins) Un examen est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient et conformément aux données de la science, aux recommandations de la HAS et des sociétés savantes. La prescription d’examens complémentaires est à l’initiative du prescripteur, en complément de l’analyse clinique qu’elle ne doit pas remplacer. L’examen complémentaire peut aussi s’intégrer dans le suivi du patient (évaluation de l’efficacité et de la tolérance des traitements notamment ; et détermination d’une contre-indication éventuelle un traitement, en particulier biologique). Outre le coût induit par un examen inutile, une mauvaise prescription d’examen complémentaire peut être délétère pour le patient en l’exposant à des risques (anesthésiques, rayonnements ionisants …), en induisant des effets indésirables ou un sur-diagnostic. A contrario, la non-réalisation d’un examen peut porter préjudice au patient en induisant un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée. Au-delà de la question de la réalisation ou non, le choix de l’examen complémentaire lui-même est à discuter. Objectifs spécifiques Devant un tableau de polyarthrite. - Dans les formes débutantes, argumenter les procédures cliniques et paracliniques de confirmation ou d’exclusion du diagnostic. L’usage raisonné et pragmatique des outils de diagnostic est primordial dans ce cadre - Ou Préciser le cadre nosologique et diagnostique de ces rhumatismes « réfractaires » Malgré tous nos efforts, certains malades ne peuvent pas rentrer dans un cadre nosologique plus structuré : et il faut bien néanmoins déterminer une conduite à tenir face à ses patients : le plus souvent tentative de mise en route de DMARDs ( Disease-modifying antirheumatic drugs Synthétics) ; · Préciser grâce à des examens adaptés les facteurs favorisant l'évolution vers une pathologie sévère et la chronicisation ; et essayez, pour ceux qui sont accessibles, d’en prévenir l’apparition · Prévenir les complications des examens d’imagerie et des traitements chez ces sujets particulièrement fragiles, en particulier en fonction de leurs comorbidités. · Rappeler les modalités de suivi : Fréquence de réalisation des examens complémentaires, en prenant en compte les recommandations de bonnes pratiques disponibles Proposer un arbre décisionnel dans ce sens
Rhumatologue
Mixte
Scoliose de l'Adulte: Présentiel
DPC
Objectifs Pédagogiques Objectifs Généraux La rhumatologie s'intéresse aux nombreuses pathologies qui se manifestent, le plus souvent, par des douleurs et une diminution de la mobilité. Ces pathologies peuvent être d'origine mécanique, liées à une sollicitation excessive du Rachis (sur trouble statique rachidien préalable le plus souvent), que l'on peut observer dans de nombreuses situations de la vie courante et en particulier dans le milieu professionnel avec des postures ou des gestes répétitifs qui vont entraîner une souffrance rachidienne. Les conséquences de la chronicisation peuvent être, pour ces malades, la perte de l’autonomie, des difficultés professionnelles, sociales et familiales. La diminution de la mobilité est à l’origine de complications osseuses (ostéoporose), musculaires (sarcopénie), cardiovasculaires ou métaboliques, conséquences de la sédentarité. Ces complications ont un coût socio-économique élevé non seulement en raison des conséquences directes liées à la maladie (consommation de soins) mais également en raison de l’invalidation, et de la dépendance occasionnée. Il est donc important de limiter, autant que faire se peut, l'évolution vers une chronicisation par une prise en charge efficace et adaptée. Objectifs Spécifiques - Savoir reconnaître les 2 types de scoliose de l'adulte: la scoliose idiopathique et la scoliose dégénérative - Savoir examiner une scoliose de l'adulte - Savoir interpréter les radiographies et mesurer les angulations pertinentes - Pouvoir proposer une prise en charge précoce en connaissant le principe et les indications du traitement orthopédique et de la rééducation, en connaissant les apports de la kinésithérapie, de l’ergothérapie et de l’activité physique adaptée dans la prévention de la chronicisation - Connaitre les modalités de suivi - Connaitre la place de la chirurgie ; ses objectifs et très globalement les différentes techniques.
Rhumatologue
Mixte
Gonarthrose et localisations arthrosiques associées
DPC
Objectifs pédagogiques détaillés : · Sensibiliser les rhumatologues sur la vision actuelle des mécanismes de l’arthrose, qui ne doit plus être considérée comme une simple usure ou conséquence du vieillissement sur laquelle on ne peut rien faire et transmettre cette vision aux patients pour une meilleure implication des patients dans leur propre prise en charge · Aborder le diagnostic de la gonarthrose, la juste nécessité des examens d’imagerie, l’apport de l’IRM dans certains cas particuliers (diagnostics différentiels) · Dans le cadre de la prévention primaire, rôle du rhumatologue dans la lutte contre l’obésité et dans la prévention des traumatismes articulaires (ex : échauffement chez les sportifs) · Inciter les rhumatologues à assurer de façon plus systématique la surveillance pondérale de leurs patients atteints de gonarthrose, par la mesure régulière du poids et le calcul de l’indice de masse corporelle et à évaluer le niveau d’activité physique · Inciter les rhumatologues à évaluer les symptômes, le retentissement et les attentes en lien avec la gonarthrose en proposant une prise en charge personnalisée tenant compte des comorbidités · En cas de surcharge pondérale, aborder systématiquement le problème avec le patient, lui fournir (ou lui rappeler) les conseils élémentaires en matière de diététique et d’activité physique et l’inciter à devenir ainsi acteur de la prise en charge de sa maladie. · En cas d’obésité résistante aux prescriptions usuelles d’hygiène alimentaire et d’activité physique, penser à proposer systématiquement l’aide d’un spécialiste de la nutrition. · Penser à informer le médecin traitant et le sensibiliser à la nécessité de lutter contre le surpoids dans le cadre de cette affection · Connaitre les facteurs responsables de l’apparition ou l’aggravation des pathologies rhumatismales dans un environnement professionnel et/ou psycho-social défavorable, et savoir comment prévenir l’apparition ou l’aggravation des comorbidités classiquement associées à la sédentarité ; · Persuader le patient, et le rhumatologue, qu’une activité physique est nécessaire au bon entretien d’une articulation · Savoir orienter la prise en charge thérapeutique vers la prévention de la chronicisation des pathologies rhumatologiques, en utilisant de façon précoce et adaptée les apports de la kinésithérapie, de l’ergothérapie et de l’activité physique adaptée ; · Rappeler l’intérêt relatif des antalgiques simples de niveau 1, des opiacés, des anti-inflammatoires non stéroïdiens oraux ou topiques, des Anti-Arthrosiques d’Action Lente (AASAL) · Cibler les circonstances dans lesquelles il faut intervenir localement par un geste d’évacuation, et ou d’infiltrations intra-articulaires · Bien définir donc les indications de ces gestes locaux : – Infiltrations cortisoniques – Indication de l’acide hyaluronique – Indication des PRP (plasma enrichi en plaquettes) · Détailler et savoir mettre en oeuvre les mesures non pharmacologiques de la prise en charge de la gonarthrose (kinésithérapie, activité physique, orthèses, cannes) · Définir les indications du recours à la prothèse (indice de Lequesne, et décision centrée sur le patient) · Aborder les médecins alternatives et complémentaires dans la gonarthrose (ex : complément alimentaire), pour apporter au patient une information loyale et scientifique · Préciser le parcours de soins de ces malades rhumatologiques, avec la place respective du rhumatologue, du médecin généraliste, de la médecine du travail, du kinésithérapeute, de l’ergothérapeute et des autres spécialités (gériatre, orthopédiste) · Localisations arthrosiques associées à la gonarthrose : Aborder la démarche diagnostique pour rechercher des localisations arthrosiques associées à la gonarthrose (mains et hanches) · Savoir prendre en charge ces localisations dans le cadre de la prise en charge globale des patients gonarthrosiques
Médecin interne, Rhumatologue, Radiologue
En présentiel
Provence : Staffs multidisciplinaires Trimestriels en Rhumatologie Polyarthrite débutante ou réfractaire : présentiel
DPC
Analyser des situations cliniques complexes rencontrées dans la pratique libérale et hospitalière. Le principe des Réunions de concertation pluridisciplinaires est de : - confronter la vision purement Rhumatologique aux spécialités frontières comme les internistes - Intégrer l’imagerie diagnostique avec les radiologues. et mettre en pratique les acquisitions . optimiser et limiter le choix de ces examens coûteux. - Proposer des éléments d’amélioration de sa pratique Objectifs Généraux La polyarthrite rhumatoïde (PR) représente le plus fréquent et potentiellement le plus sévère des rhumatismes inflammatoires chroniques. Sa prise en charge thérapeutique reposait jusqu’aux années 2000 sur l’utilisation de traitement de fond synthétique à efficacité retardée ; elle a été considérablement modifiée depuis l’avènement des biomédicaments anti-TNF a , puis d’autres interleukines (IL1, IL6), le Lymphocyte B, les modulateurs de la co-stimulation des lymphocytes T, et plus récemment la signalisation intracellulaire via les inhibiteurs de Janus Kinases ; et bien d’autres sont à l’étude. Un peu plus tard le deuxième grand groupe de rhumatismes inflammatoires chroniques représenté par les spondyloarthropathies a suivi la même évolution et une partie de ces médicaments a pu être utilisée également dans cette indication, avec en plus le développement d’autres inhibiteurs d’interleukines (IL17, IL12/IL23, IL23). A coté de ces deux grands cadres nosologiques, il existe des atteintes rhumatismales inflammatoires dont la caractérisation est beaucoup plus difficile, appelées « rhumatismes indifférenciés » , ou « polyarthrites séronégatives » qui posent à la fois des problèmes diagnostic et thérapeutiques. L’ensemble des examens paracliniques utiles doivent être effectués avant de retenir ce diagnostic Parfois, au début, tout peut ne pas être simple ! L’examen complémentaire peut s’inscrire dans une démarche diagnostique (diagnostic positif, différentiel, de gravité …) ou pré thérapeutique (bilan des comorbidités … nécessaires pour établir un programme personnalisé de soins) Un examen est qualifié de pertinent lorsqu’il est dispensé en adéquation avec les besoins du patient et conformément aux données de la science, aux recommandations de la HAS et des sociétés savantes. La prescription d’examens complémentaires est à l’initiative du prescripteur, en complément de l’analyse clinique qu’elle ne doit pas remplacer. L’examen complémentaire peut aussi s’intégrer dans le suivi du patient (évaluation de l’efficacité et de la tolérance des traitements notamment ; et détermination d’une contre-indication éventuelle un traitement, en particulier biologique). Outre le coût induit par un examen inutile, une mauvaise prescription d’examen complémentaire peut être délétère pour le patient en l’exposant à des risques (anesthésiques, rayonnements ionisants …), en induisant des effets indésirables ou un sur-diagnostic. A contrario, la non-réalisation d’un examen peut porter préjudice au patient en induisant un retard diagnostique ou une prise en charge inadaptée. Au-delà de la question de la réalisation ou non, le choix de l’examen complémentaire lui-même est à discuter. Objectifs spécifiques Devant un tableau de polyarthrite. - Dans les formes débutantes, argumenter les procédures cliniques et paracliniques de confirmation ou d’exclusion du diagnostic. L’usage raisonné et pragmatique des outils de diagnostic est primordial dans ce cadre - Ou Préciser le cadre nosologique et diagnostique de ces rhumatismes « réfractaires » Malgré tous nos efforts, certains malades ne peuvent pas rentrer dans un cadre nosologique plus structuré : et il faut bien néanmoins déterminer une conduite à tenir face à ses patients : le plus souvent tentative de mise en route de DMARDs ( Disease-modifying antirheumatic drugs Synthétics) ; · Préciser grâce à des examens adaptés les facteurs favorisant l'évolution vers une pathologie sévère et la chronicisation ; et essayez, pour ceux qui sont accessibles, d’en prévenir l’apparition · Prévenir les complications des examens d’imagerie et des traitements chez ces sujets particulièrement fragiles, en particulier en fonction de leurs comorbidités. · Rappeler les modalités de suivi : Fréquence de réalisation des examens complémentaires, en prenant en compte les recommandations de bonnes pratiques disponibles Proposer un arbre décisionnel dans ce sens