« Les pathologies rhumatismales chroniques sont fréquentes chez les adultes en âge de travailler. Ces affections sont susceptibles d’interagir avec l’activité professionnelle, voire de compromettre le maintien en emploi. Les rhumatologues sont souvent sollicités pour donner leur avis sur des pathologies chroniques secondaires à un accident du travail ou à une maladie professionnelle. Ils sont régulièrement sollicités par le médecin généraliste ou le médecin du travail pour un avis spécialisé. Les objectifs de ce DPC sont : Le rhumatologue, dans sa stratégie de prise en charge d’une affection rhumatologique chronique en lien avec l’activité professionnelle, doit prendre systématiquement en compte les interactions entre la pathologie et les contraintes du travail. Il doit être capable d’intégrer dans les modalités de prise en charge ,les dimensions professionnelle et sociale de l’ affection, comme le lui impose d’ailleurs le code de santé publique(Article R.4125-5

0-.Il doit donc acquérir et actualiser les connaissances nécessaires à cet effet. Il doit se fixer pour objectif de maîtriser la symptomatologie douloureuse, et le handicap qu’elle induit, en se plaçant dans une perspective de prévention du risque de désinsertion socio-professionnelle. Il doit avoir présent à l’esprit les moyens thérapeutiques que sont l’aménagement du poste de travail, le changement de poste, les conditions d’une reprise du travail après un arrêt prolongé ( temps partiel thérapeutique.) Il doit connaître les dispositions réglementaires qui encadrent ces possibilités, connaitre les conditions de réparation, et être capable d’informer et de conseiller son patient. Enfin, il doit apprendre à identifier les moments-clés de l’histoire clinique d’une affection rhumatologique chronique en lien avec l’activité professionnelle qui justifient et nécessitent un partage d’information avec le médecin du travail,où avec le médecin conseil de la CPAM.