Résumé: Le cancer de la prostate se situe au 1er rang des cancers incidents chez l’homme et représente la 3e cause de décès par tumeurs chez l’homme en France. Ainsi, 71 220 cas incidents (taux standardisé .

0,8 pour 100 00

0- ont été estimés pour 2011 en France. A ce jour, il n’y a pas de démonstration robuste du bénéfice d’un dépistage du cancer de la prostate par dosage de l’antigène spécifique prostatique (PSA) en population générale, que ce soit en termes de diminution de la mortalité ou d’amélioration de la qualité de vie. Ainsi, aucun programme de dépistage du cancer de la prostate n’est recommandé en population générale, en France comme aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande ou au Royaume-Uni. La HAS rappelle que, conformément à ses précédents avis, les connaissances actuelles ne permettent pas de recommander un dépistage systématique en population générale du cancer de la prostate par dosage du PSA. La HAS insiste enfin, dans ces conditions, sur l’importance de l’information à apporter aux hommes envisageant la réalisation d’un dépistage individuel du cancer de la prostate. Ce programme d’EPP permettra aux médecins spécialistes en médecine générale et en urologie de situer leur pratique par rapport aux recommandations sur les avantages espérés et les inconvénients potentiels du toucher rectal et du dosage des PSA dans le sang et d’en informer clairement les hommes de plus de 50 ans. Il s’agit d’une action d’analyse des pratiques avec revue de dossiers et analyse de cas. Le participant pourra : 1. Vérifier sa pratique par rapport aux besoins et à la qualité du service rendu au patient 2. Rechercher l’utilisation optimale des ressources de santé 3. Approfondir l’aspect coût-efficacité des stratégies thérapeutiques 4. Intégrer sa pratique dans un dispositif d’EPP Objectifs généraux : Assurer un dépistage réfléchi du cancer de la prostate. Le participant pourra : 1. Vérifier sa pratique par rapport aux besoins et à la qualité du service rendu au patient 2. Rechercher l’utilisation optimale des ressources de santé 3. Approfondir l’aspect coût-efficacité des stratégies thérapeutiqueso 4. Intégrer sa pratique dans un dispositif d’EPP