Le récent mouvement « One Health », qui promeut une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale se développe et le corps médical est convié à investir le domaine de la santé environnementale qui devient une priorité pour le XXIème siècle. Nous pouvons noter que le « Ministère des solidarités et de la santé » est devenu depuis quelques mois le « Ministère de la Santé et de la Prévention ». L’augmentation des cancers et des maladies chroniques que nous constatons, au quotidien, dans nos cabinets en est un exemple flagrant de la nécessité de mettre en œuvre une prévention primaire et secondaire contre l’impact délétère des facteurs environnementaux pathogènes, dont les perturbateurs endocriniens. Ce DPC permettra d’orienter les interrogatoires à la recherche d’une cause environnementale, de pouvoir proposer des mesures de préventions et aussi d’être en capacité de répondre aux nombreuses questions des patients sur les liens entre leur santé et les perturbateurs endocriniens. Il est à noter que ces thématiques sont de plus en plus évoquées sur les réseaux sociaux de façon rarement scientifiques ce qui génère de l’éco-anxiété… Seule réponse à cela, découvrir et comprendre l’impact des pollutions environnementales perturbatrices endocrines, afin d’apporter des faits établis scientifiquement ainsi que des conseils de prévention à nos patients. Cette formation ne prétend pas être exhaustive de cette problématique tant elle relève d’une complexité extrême et qu’elle est scientifiquement en évolution… Les relations entre la santé et l’environnement sont une préoccupation croissante de la population et doivent le devenir pour le corps médical qui est de plus en plus questionné par les patients sur les liens entre santé et environnement. L’augmentation de la prévalence des pathologies environnementales et les preuves scientifiques relatives à l’impact des facteurs environnementaux sur la santé implique une actualisation des connaissances et des compétences nouvelles pour les professionnels de santé. C’est particulièrement le cas pour les perturbateurs endocriniens qui possèdent des particularités biologiques et toxicologiques particulières non intuitives et découvertes récemment. Les perturbateurs endocriniens vont possiblement perturber le fonctionnement de toutes nos glandes endocrines en jouant le rôle de « spam » dans la communication de l’axe hypothalamo / hypophysaire / glande endocrine. Leurs actions vont être particulièrement à risque pendant la période fœtale et par le fait que les modifications engendrées vont pouvoir avoir un impact transgénérationnel. 1. Lister les perturbateurs endocriniens qui nous entourent 2. Décrire les caractéristiques biologiques, les mécanismes d’action et toxicologiques 3. Identifier les personnes les plus à risque : notion d’exposome 4. Faire le lien épidémiologique entre l’exposition aux perturbateurs endocriniens et certaines maladies, notamment le cancer, ou pendant la grossesse et la périnatalité et autres maladies chroniques… 5. Mettre en œuvre les mesures de prévention primaire et secondaires afin de réduire les expositions courantes et les expositions professionnelles quand cela est possible